C'est vrai qu'ils sont jolis, ses seins. Jolis et attirants, bien ronds, bien hauts, tendus. Si on les regarde attentivement, on voit leur ponctuation jumelle, discrète mais têtue. Un petit frisson les parcourt. Rien que de les contempler, Georgette est toute chose. Elle résiste à l'envie de les caresser, et puis, non, elle ne résiste plus. Histoire de constater le magnifique effet de toutes ses bagues en or sur le noir du corsage... Elle pose d'abord ses mains doucement sur les collines vêtues de soie, arrondit les paumes, soupèse ses fruits. Du pouce, elle taquine les bouts... Réceptifs à hurler... Allez, c'est dit, elle capitule ! Après tout, c'est Noël !