Que les gens à Paris soient seuls et obligés à la solitude par le mode de vie grossier, exténuant et inexorable qu'on leur inflige, on le savait déjà. Qu'à force de vivre en troupeau serré dans le métro, l'autobus, le bureau, le snack-bar, en vacances, voire en famille, ils en viennent justement, par cette absence de solitude physique, à ressentir une solitude morale, on le savait aussi.