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3.29/5 (sur 421 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Blois , le 27/09/1930
Mort(e) à : Courbevoie , le 12/02/2018
Biographie :

Françoise Xenakis, née Gargouil, est une romancière et journaliste française.

En 1953, elle épouse Iannis Xenakis (1922-2001), un compositeur, architecte et ingénieur d'origine grecque. Ils ont une fille, la peintre et sculptrice Mâkhi Xenakis, née en 1956.

Auteure d'une vingtaine de romans et d'essais, elle a œuvré comme journaliste littéraire dans la presse et à la télévision. Elle a tenu dans les années 1980 une chronique littéraire dans le journal "Le Matin de Paris" et a exercé comme chroniqueuse littéraire de l'émission Télématin sur France 2 pendant une vingtaine d'années.

Son premier roman "Le Petit Caillou", est paru en 1963. Elle a remporté le Prix des libraires en 1993 pour son livre "Attends-moi", publié chez Grasset.

Parmi ses principaux ouvrages, figurent "La Natte coupée" (1982), destin d'une jeune paysanne grecque en rupture avec sa famille, et "Moi j'aime pas la mer" (1972), où elle raconte avec humour ses périples infernaux chaque été en kayak de haute mer avec son mari et sa fille. Elle est également l'auteure d'un essai biographique, "Danielle Mitterrand, la petite fille qui voulait être Antigone" (2006) et d'un portrait iconoclaste de Néron, "Maman, je veux pas être empereur" (2001).

"J'aurais dû épouser Marcel" (2009) est son dernier ouvrage.

Elle a été présidente du jury du prix littéraire 30 millions d'amis et présidente d'honneur du prix littéraire jeunesse des Incorruptibles.

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Une cellule deux escabeaux Elle avança la main pour le toucher Mais dans ses yeux à lui elle vit tant de peur non pas du gardien mais d'elle qu'elle retira sa main et que de sa main droite elle recouvrit sa gauche Vieille habitude Et entrailles déchirées essaya de lui sourire pour le rassurer Et soudain la pluie D'abord les gouttes une à une les gouttes sur les toits des tentes Elle les voit par la lucarne comme des larmes Et le rythme se précipite dense c'est une averse un déluge et aussi brutalement le silence de nouveau Et l'oiseau qui recommence inlassable son appel Et le soleil qui lape les flaques sur les bâches tendues De ses mains il plaque son treillis sur son corps Être dehors sentir cette eau douce sur lui De ses mains elle aussi presse alors ses vêtements secs le long d'elle Elle respire essaie de boire des gouttes qui n'en sont pas
Un long coup au tambour Et tous ces paquets de mots qu'elle avait triés rangés dans l'ordre et qui n'avaient servi à rien La porte s'ouvre Un autre gardien s'avance vers elle Alors elle arrache le gilet qui lui couvrait les bras tandis qu'on la fait reculer Elle se tend et un bref instant son bras reste contre le sien qu'il a tendu lui aussi Elle a senti contre elle ses veines battre sa chaleur puis la pression s'est faite trop forte sur le bras que tirait le gardien et leurs deux bras libres ne se sont plus touchés
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J'ai su très tôt qu'il fallait que j'écrive pour extirper de moi la douleur. Tant que je n'y arriverai pas, je serai incapable d'écraser une bonne fois pour toute ce bubon incrusté, qui me distille en goutte-à-goutte la mélancolie gluante qui m'habite depuis toujours et ces goulées de détresse qui m'épuisent.
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Il est mort doucement, calmement, sereinement. Prêt, soulagé. Je n'avais déjà pas peur de la mort pour moi. Sa fin m'a rassérénée ; d'autant que je fais partie de ceux qui pensent qu'ils sauront décider de la date de leur départ. Mais il faut se méfier de ces décisions-là, car lui ne l'a pas fait quand il le pouvait : je l'ai tant redouté lorsque les portes de la musique lui étaient obstinément fermées. Je l'ai tant redouté mais je n'y pouvais rien car il y a plus de cinquante ans il avait dit : Quand je ne pourrai plus travailler, quand je serai sec, je partirai de chez nous... et je nagerai jusqu'à n'en plus pouvoir.
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La vie n'est-elle pas une vallée de larmes qu'il faut boire goutte à goutte?
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(...) Nos corps se sont brûlés l'un contre l'autre, ça n'a rien de tragique. Ne transforme pas notre amour en drame. Ris. Essaie toi aussi, j'ai plein de copains : la femme d'un ami c'est un lien de plus, et après tu m'en aimeras que davantage! Comprends-moi, moumoune, - il en rajoutait et s'en voulait et lui donnait alors un de ses plus beaux sourires -, tu vois, ça m'a flatté d'être ton seul homme et maintenant ça m'emmerde. Comment savoir que tu m'aimes plus qu'un autre puisque tu n'as jamais voulu aimer que moi? Je serais bien plus fidèle si tu me trompais, mais ta rigidité de couventine t'en empêche... et nous loupons quelque chose tous les deux. Crois-moi.

Elle avait fini par accepter ses aventures puisqu'il était toujours son ami, son tendre ami et c'était doux de s'endormir parfois, l'un contre l'autre ni affamés, ni assoiffés de l'autre, après qu'il fut revenu, apaisé, d'une de ses aventures qui, il est vrai, semblait ne lui laisser aucune trace.
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J'étais donc là quand la mariée est sortie, tout endimanchée - moi, je la trouvais mieux en tenue de cheval -, mais j'ai été pétrifiée d'admiration devant les deux belles-mères. Je les connaissais, je les avais vues avec leur tête de tous les jours, elles avaient chacune le lot de rides et de cernes gonflés que l'on a à cet âge, mais ce jour-là, leurs visages irradiaient de pureté, ils étaient lissés, calmes comme celui de la Vierge sur une icône byzantine.
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- Tu sais, le désir, aussi fort soit-il, ne dure pas toujours. Après, après il faudra que je t'admire, que tu existes, que je sois fier de toi autrement et alors je t'aimerai mieux, plus fort, bientôt ce ne sera plus assez que ta peau me bouleverse.
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Le fiancé avait été conçu par une nuit de grand froid et forte pluie. Le whiskey ce soir-là devait manquer à la maison et le feu de tourbe être étouffé car, pour se réchauffer, l'homme et la femme O'Connor, transis de froid et d'humidité, avaient pourtant réussi à s'emboîter l'un dans l'autre, découvrant juste l'infime partie du corps nécessaire à chacun, et, glacé, le spermatozoïde avait bien peiné à forcer l'ovule. Sept mois plus tard était arrivé Patrick O'Connor, le seul enfant de ce couple déjà usé, mais il était né chétif et de cette couleur blanc-bleu qui n'annonce rien de bon.
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Mary faisait partie des gens qui ne sont attirés et ne respectent que ceux qui les terrorisent. Elle tenait cela de sa mère. Les autres, les gentils, les doux, elle avait une immense propension à les mépriser, à ne pas même les voir.
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Tu n'as pas le choix. Tu dois être empereur, et tu le seras. Je ne vis que pour cela.
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