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3.68/5 (sur 1049 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Ixelles , le 30/03/1958
Biographie :

Frank Andriat est un écrivain belge.

En 1973, habitant et étudiant à Schaerbeek, il lance, avec des amis, une revue littéraire nommée "Cyclope" à l’athénée Fernand Blum. En 1976, il publie son premier recueil de poèmes, "Oiseaux de sang" et commence des études de philologie à l’Université Libre de Bruxelles.

En 1980, il termine son mémoire de licence portant sur l’œuvre de Jean Muno. Dans les années suivantes, il traduit de nombreux romans de différents auteurs espagnols et argentins. En 1986, il publie le "Journal de Jamila".

En 1992 il écrit, avec des étudiants, un livre sur Jean-Jacques Goldman. En 2001, il publie "Vocation Prof" dans lequel il relate son expérience en tant que professeur de français à l'Athénée communal Fernand Blum, école secondaire de Schaerbeek.

L'écrivain partage sa vie entre l'enseignement et l'écriture de romans et d'essais. Il est connu pour "La Remplaçante" (1996), "Rue Josaphat" (1999), "Mon pire ami" (2006) ou "Tabou" (2003).

Il a par ailleurs participé aux recueils collectifs "Le peuple des lumières" (2015), consacré au terrorisme et à la radicalisation et "L'heure du leurre" (2017), consacré au populisme et à la démagogie.

son site : http://www.andriat.fr/
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Livre-toi- Frank Andriat - 11 juin 2013 Ker Editions


Citations et extraits (411) Voir plus Ajouter une citation
Frank Andriat
La vraie science, c’est de s’émerveiller de ne rien savoir et d’écouter toujours le tressaillement de la vie, de s’en nourrir.
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Entre un livre et ses lecteurs, avant même qu'ils se croisent, il existe un fil invisible et magique qui les appelle à se rencontrer.
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Mes parents comprennent mal ma passion du sommeil : c'est le moment où se réalisent les plus grands événements. Dans mon lit, je recrée le monde et personne n'est là pour me contredire. (p.25)
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Engluer d'abord, étouffer ensuite, pour que les gens vivent heureux sans se rendre compte qu'ils sont déjà morts: la politique est un art arachnéen auquel tous ne peuvent s'adonner avec bonheur.
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Sept courageux représentants du bien vivre ensemble et de la bonne volonté ainsi que Van Eyck absent se présentent cette après-midi à nos suffrages: le délicieux Jean-Christophe Lheureux, président du conseil sortant, qui porte bien son nom, le ténébreux Marcelin Storm, professeur de mathématique dans un lycée de la ville, l’avenante Manon Doyen, inspectrice de police de son état, la non moins charmante (et plus discrète) Maya Lebrun, fiscaliste et donc rudement utile à nos débats et à l'exactitude de nos comptes, Youssef Ben Omar, jeune retraité actif, ancien directeur des ressources humaines, pilier dévoué de la copropriété depuis sa création, Alexandre Rabhi, entrepreneur et artisan de paix, un homme réélu chaque année à l'unanimité moins le vote de Van Eyck, Vinciane Merveille, agent parlementaire et, semble-t-il, ayant des sympathies pour le dernier: l'insupportable Marius Van Eyck que la majorité des présents ne souhaite pas voir élu dans un conseil qu'il ne pourrait que dynamiter par sa toxique présence. p. 46
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Les riches ont des manières que les pauvres ne comprendront jamais. Pour eux, ce qui compte, c'est que brille la pointe de l'iceberg. Ceux qui survivent en dessous de la ligne de flottaison ne les intéressent pas : de toute manière que peut-on revendiquer lorsqu'on vit la tête sous l'eau ?
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"L'homosexualité est un élément parmi tant d'autres." Rien ne me paraît plus juste que cette phrase. Je me demande pourquoi on oublie tous les autres aspects d'une personne lorsqu'on apprend qu'elle est homosexuelle.
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A travers leurs ouvrages, les auteurs créent des liens et permettent à des gens qui ne se parleraient pas de se rencontrer, de se découvrir.
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Le nationalisme est une maladie insidieuse, un cancer de l'esprit, qui vous gagne lentement, mais en profondeur et qui vous coupe de la logique globale qui permet un fonctionnement complet de vos cellules. Vous n'observez bientôt plus qu'un point unique, celui que vous voulez atteindre, et vos oeillères vous empêchent de voir comment le monde tourne autour de vous. D'argument paranoïaque en argument paranoïaque, vous construisez un édifice qui semble solide, mais qui ne peut résister aux chocs de la réalité que si vous vous coupez d'elle. Vous paraissez d'autant plus convaincu de vos idées que vous n'avez plus que celles-ci pour convaincre: en général, elles sont simplistes, vont droit au but, rejettent les autres, sans nuances et avec fracas. Les imbéciles trouvent là leur pitance: vous devenez un crétin facile à comprendre (puisque vous défendez des idées auxquelles il n'y a rien à comprendre) et vous ramenez l'homme à la barbarie en désignant des boucs émissaires qui vous offrent de vous présenter en victime quand on n'est pas d'accord avec vous.
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Elle a laissé tomber les vêtements de son rêve : les libraires sont toujours à l'écoute de ceux qui se faufilent en leur jardin de livres.
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