– Pourquoi cela ? Ce n’est pas ton combat. Il ne s’agit pas de ton peuple.
– Oh, mais mon peuple est là ! dit-elle en désignant la forêt.
Arthur scruta le paysage, mais ne vit rien que la pénombre.
– Je suis la dernière d’une noble lignée et la première femme de mon peuple. Je dois me battre, et je le ferai. Mon père, s’il vit encore, sera ici à l’aube.
– Ton père ? Mais qu’est-ce que tu racontes ?
– Mon père est ton pire ennemi… dit-elle doucement.
Arthur comprit aussitôt. Il vit soudain sur le visage de Guenièvre les traits du chef des Guèdes et se demanda comment il avait pu être assez aveugle pour ne pas s’en rendre compte plus tôt.
– Merlin, murmura-t-il.