Vivre au milieu des livres et des tableaux, c’est vivre dans le murmure de l’indicible et des questions qui n’appellent pas de réponses spécialement informées. S’il fallait se précipiter sur l’encyclopédie à chaque fois qu’on ouvre un roman ou qu’on regarde une toile, le quotidien finirait par savoir tout ce qu’il faut savoir du monde et par ignorer tout ce qu’il devrait connaître de lui-même.