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Critiques de Frasse Mikardsson (15)
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Autopsie pastorale

Un roman policier original, sans enquêteurs professionnels ni classique assassins.

En effet seuls sont concernés par cette énigme particulière les médecins légistes, personnages généralement secondaires, souvent truculents bon vivants, ou cyniques cuirassés d'humour noir.



Une vieille dame est retrouvée décédée, mort naturelle au premier abord, puis devant les doutes d'un des légistes du groupe la preuve d'un meurtre va apparaître.

L'on decouvre au fil du récit l'organisation au quotidien d'une entreprise suédoise"comme une autre" finalement, ses hiérarchies, ses interactions sociales et professionnelles, ses luttes de pouvoir et d'ego.

Les tensions montent au sein de ce groupe professionnel hétéroclite composés de médecins de différents horizons géographiques et culturels (dont un français), au fur et à mesure de la progression de l'enquête et fini par éclater en douceur.



Roman pouvant paraitre rébarbatif par son côté très (trop ?) technique, limite ésotérique (faut être initié...), sa linéarité rend en revanche sa lecture facile si l'on croit sur parole les foisonnantes, intéressantes et détaillées descriptions scientifiques.

L'auteur, très au fait de cette spécialisation, s'est fait plaisir en offrant une exposition exclusive à travers cette enquête àce métier mal connu.

Le roman ne laissera pas une impression impérissable, d'autant que l'intrigue est un poil capillo-tractée, mais l'amorale chute restera en souvenir.



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Autopsie pastorale

Voila un polar original mais pas facile d’accès car les termes médicaux y sont très nombreux et jamais expliqués ou presque.

J’ai pourtant l’habitude des polars où les héros sont des médecins légistes, mais celui-ci est quand même très particulier car le vocabulaire médical y est vraiment très pointu.

Tout commence par la découverte du corps d’une pasteure suédoise retrouvée décédée chez elle, probablement de mort naturelle, mais dans ce cas, il n’y aurait pas d’enquête.

Toute l’enquête est menée par les médecins légistes et non par la police, ce qui change un peu.

L’intrigue est intéressante, mais malgré tout, je n’ai pas totalement adhéré à cette histoire, que j’ai trouvé un peu longue, avec un vocabulaire complexe et un final pas très crédible.

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Autopsie pastorale

Si vous êtes passionné par la médecine légale, et plus particulièrement pour la façon dont elle est pratiquée en Suède, lisez ce livre

Dans le cas contraire, évitez le, surtout si vous souhaitez lire un roman policier; il ne peut en aucun cas être rattaché au genre en l'absence totale d'intrigue criminelle







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Je crois que j'ai tué ma femme

Je n’ai pas lu le premier roman de Frasse Mikardsson, Autopsie Pastorale. C’est avec ce polar si particulier que je le découvre…

Mais alors que nous raconte ce « Je crois que j’ai tué ma femme«

En Suède, Sara, médecin légiste, assiste les policiers et la procureure dans leur enquête pour faire condamner le mari de Fatiha qui l’a tué et lui a découpé le visage.

Les questions sont nombreuses.

Il faut identifier l’implication de la famille, il faut déterminer s’il s’agit d’un crime d’honneur ou alors un crime commandité.

Ce roman singulier a été inspiré d’un fait réel sur lequel a travaillé notre auteur.

On va donc suivre au plus près de l’enquête les investigations que vont à la fois mener la police, la justice mais aussi notre médecin légiste.

Frasse Mikardsson ne nous épargne rien. Il nous offre ici un true-crime plus véridique que nature. Nous allons être au plus près de la recherche de la vérité sur ce crime odieux.

Chaque protagoniste va jouer sa partition avec rigueur.

Les policiers vont mener des investigations de voisinage, savoir comment vivez la famille. Comment Ohran le mari de Fatiha se comportait avec son épouse.

Sara Israelsson, elle est d’astreinte au poste de garde stockholmois de médecine légale ce soir-là. C’est elle qui va se déplacer sur les lieux du crime. C’est elle qui reçoit en plein face le corps supplicié de cette jeune femme originaire de Turquie. Son corps est criblé de trop nombreux coups de couteaux. Et elle est totalement défigurée.

Mais que s’est-il passé ce soir-là à Märsta ? Nous étions pourtant au 66 chemin du bonheur …

Victoria Holmqvist, elle aussi va mener ses investigations avec la plus grande minutie. Elle ne va rien laisser passer. Hors de question que ce féminicide reste impuni.

Elle va tenter de répondre aux nombreuses questions liées à ce meurtre sordide et pourtant bien ordinaire.

Victoria va mener des interrogatoires musclés. Elle découvrira que Fatiha n’a pas couvert ses épaules, les laissant dénudées lors d’un mariage auquel elle aurait participé. Cela aurait provoqué la colère de Ohran son époux mais pas seulement. Cette facétie de sa femme aurait apporté la honte sur sa famille et devant sa communauté en plus.

Nos deux héroïnes vont devoir déterminer si on est là face à ce que l’on nomme, un crime dit « d’honneur ». Fatiha a-t-elle été sacrifiée pour cause de « comportement immoral » réel ou supposé. Il faut dire qu’on ne badine pas avec l’honneur et le code de l’honneur est implacable. Les femmes qui sont soupçonnées n’ont aucune possibilité de se défendre et, pour les membres de leur famille, la seule solution socialement acceptable consiste à rétablir leur honneur en les condamnant. Dans les crimes d’honneur, la femme victime de l’agression est considérée comme la coupable ; l’homme à qui elle « appartenait » est partie lésée et bénéficie du soutien de sa communauté

Et Frasse Mikardsson compile tout cela, il nous donne à lire les rapports d’autopsie, PV les auditions, les témoignages des familles, des voisins, de l’entourage … On peut même lire les SMS échangés entre le coupable supposé et sa femme. Je vous l’ai dit tout est passé au crible. Aucun détail ne nous est épargné. Les descriptions détaillées des coups portés, de la dissection de la victime. Tout ici est documenté pour déterminer le mobile du crime.

Mais « Je crois que j’ai tué ma femme » n’est pas qu’un simple true crime. C’est aussi un bouquin qui nous fait réfléchir sur notre société et sur quelle société on veut pour nos démocraties occidentales.

L’auteur aborde des thèmes passionnants : le poids des traditions, du déracinement, la place des femmes, etc. On parle aussi ici de manipulations, celles qui consiste à s’approprier ces faits divers odieux pour retourner l’opinion et fragiliser la paix sociale.

Ce roman procédural c’est aussi l’histoire de ces immigrés qui ont choisi l’exil pour vivre de miracles et croire aux mirages, qui ont choisi la liberté et l’amour quand d’autres restent ancrés dans les traditions et portent au pinacle l’honneur d’une famille.

Alors sommes-nous prêt.es à tout accepté au nom du bien vivre ensemble ? Même et surtout les violences faites aux femmes ?

Pour moi un féminicide reste insupportable quelles qu’en soit les raisons. Et il ne doit jamais rester impuni.

Et à travers ce polar passionnant, Frasse Mikardsson nous en apprend beaucoup sur notre société et sur nous par la même occasion !

Aussi je ne peux que vous recommandé la lecture de ce titre qui m’a bousculée tout au long de sa lecture. Et pour ma part, je vais chercher à découvrir la premier roman de cet auteur à découvrir de tout urgence.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Autopsie pastorale

Passons sur le côté vendeur du bouquin ...

ce qu'on croit être un polar suédois ...

A été écrit par un français ...

Qui a choisi un pseudonyme suédois ...

D'autres l'ont déjà fait et ...

Ce n'est pas important.

L'originalité vient plutôt du métier de ce Monsieur, médecin légiste,

Et l'intrigue met en avant un institut de médecine légale en Suède.

Alors bien sûr, les rapports d'expertise sur les corps examinés font appel à bien des connaissances que le commun des mortels même spectateur de films policiers qui font systématiquement appel au service de médecine légale ne nous permettent pas de porter un jugement sur la véracité des analyses, mais qu'importe on lit, on veut bien les croire.

De même les déductions nous ne pouvons pas les deviner ni même les approuver mais les arguments semblent développés avec beaucoup de rigueur.

Même si les propos sont très techniques, on suit comme on peut mais on suit, les hypothèses des uns et celles des autres ... on se prend au jeu, sans même s'ennuyer et finalement on est surpris et c'est très bien

Premier roman peut être mais je suis preneuse d'un autre avec ou pas le même pseudonyme.
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Autopsie pastorale

Une pasteure à la retraite est retrouvée morte dans sa maison, la porte fermée à clef. Pierre Desprez, jeune interne supervisé par le médecin légiste Antal Bo effectue les examens de routine, mais rapidement, tout se complique...



Ce que j'ai moins aimé :



- L'auteur est médecin, et le roman s'en ressent, elle emploie un vocabulaire bien trop technique pour les novices : '"dosage de salicylates" / "Je veux que tu doses la procalcitonine dans le liquide du péricarde" / "L'arsenic peut donner un aspect crasseux des téguments au niveau des parties couvertes." (parfaitement....) La démarche des enquêteurs est tout aussi scientifique, faisant perdre peu à peu l'attrait ludique de l'enquête.



Si au début de la lecture cette particularité peut prêter à rire, elle noie finalement peu à peu l'intrigue.



- Trop de personnages en présence.



Bilan :



Une déception.
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Je crois que j'ai tué ma femme

« Je crois que j'ai tué ma femme » débute par un avertissement de Frasse Mikardsson, l'auteur. Tout ce qu'on va lire s'est réellement passé, il faut bien l'assimiler et le garder en tête, à défaut de le comprendre. Tout ce qu'on trouve dans le livre est public ; précisons également que l'affaire est close et que tout ce que l'auteur a modifié, dont les noms et prénoms des personnages, est spécifié. Frasse Mikardsson est médecin légiste, c'est lui qui a autopsié la victime, la femme du titre, Fatiha.



Avant même de tourner les pages les questions affluent. Va-t-on lire un rapport de police ? Est-ce bien un roman comme indiqué sur la page de titre ? N'y a-t-il pas une part de voyeurisme dans ce que l'on va lire ? Etc.

Cet avertissement et la citation qui le précéde, sont importants à plus d'un titre. Ils posent donc des questions sur la forme du roman, mais aussi sur le modèle de société que l'on souhaite, sur les limites du multiculturalisme et de la tolérance au nom d'us et coutumes aberrants, et pas uniquement en Suède. Fatiha, est originaire de la partie turque du Kurdistan, le meurtrier, Ohran son mari, aussi. Il est question d'honneur et de honte dans ce meurtre. Fatiha est morte pour avoir montrer ses épaules lors d'un mariage.

La protection accordée aux femmes face aux hommes violents est aussi, bien évidemment, au cœur du livre.



Sara Israelsson est l'interne en médecine légale d'astreinte ce soir-là à Stockholm. La séquence qui précède son arrivée est une rare trace d'humour. Elle arrive dans l'appartement, la description de la scène de crime est très nette, froide, judiciaire. En plus de tuer Fatiha de très nombreux coups de couteaux, Ohran l'a mutilé. Il venait de sortir de prison après une condamnation pour violence envers Fatiha.

De la même façon, quand Sara pratiquera l'autopsie et rendra ses conclusions, nous serons à ses côtés. C'est instructif, si tant est que l'on a envie d'en connaître plus sur la médecine légale.

L'enquête de Victoria Holmqvist est elle aussi scrupuleusement décrite, avec les différents rapports d'expertise, les interrogatoires de l'accusé et de l'entourage du couple.

Les propos sont souvent techniques mais absolument pas dénués d'émotions, d'humanité.

L'auteur ne veut rien passer sous silence, rien oublier, pas pour nous infliger un peu plus d'horreur ou d'hémoglobine, non, plutôt pour rendre un dernier hommage à Fatiha.



Bien que suédois, Frasse Mikardsson écrit en français, tout en conservant des caractéristiques de sa langue d'origine comme le tutoiement généralisé, ce qui est perturbant lorsqu'il s'adresse directement à nous.

L'écriture n'est pas classique, ce n'est pas une suite de phrases, de paragraphes. Le récit est truffé de retranscriptions d'appels téléphoniques, de sms, d'auditions, de rapports, etc, qui sont comme des haltes nécessaires dans ce roman constamment dans l'action.

À chaque chapitre, l'auteur contextualise ce qui va suivre en indiquant très précisément les lieux, dates et horaires. C'est utile car les aller-retours sont incessants entre le soir du crime au 66 chemin du bonheur à Märsta, et ce qui s'est passé auparavant ; ce qui a mené à la première condamnation et ce qui a suivi la libération du meurtrier. Comme pour rappeler que ce meurtre est vrai, que Fatiha a bien été tuée par son mari.



Voilà un roman procédural qui remue violemment les tripes, qui bouscule les idées et donne à réfléchir. C'est bien là sa grande réussite.

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Autopsie pastorale

Cher Vous,



J’ai lu ce livre sur les conseils de Pierre Faverolle, l’érudit littéraire pensait que ce roman pouvait m’intéresser !



Et pas qu’un peu mon neveu !



Causons d’abord de l’enquête : Lillemor Bengtdotte, pasteure retraitée est retrouvée défuntée dans le presbytère où elle vivait. Âgée, malade du cœur, bref la vie, enfin la mort quoi… Sauf que comme c’est une mort quand même suspecte, cadavre retrouvé quelques jours après, légèrement décomposé, il y a une autopsie de routine qui devrait confirmer un décès naturel. Et non, perdu, c’est un vrai sac de nœuds.



Causons maintenant du fond, la toxicologie médico-légale, l’axe de de ce bouquin.



Et là, accroche-toi ! Parce qu’il y a du niveau, l’auteur maitrise le sujet et pas qu’un peu ! Si tu crois savoir ce qu’est l’arsenic, tu te trompes… C’est peut-être même le défaut du livre, un peu trop de précision qui pourrait lasser le lecteur qui n’est pas passionné par cette science forensique.



Le point fort, c’est que tout le bouquin se déroule autour des autopsies, mais aucune fausse note pour sombrer dans le côté voyeur, sanguinolent, gore, ce n’est pas le genre.



Un livre que je te conseille, car il y un fond énigmatique bien pourvu, et surtout, il instruit, tu apprends des tas de choses : sur la toxicologie, la Suède, la pomologie, etc.



Si en plus la médecine légale t’intéresse, c’est le roman noir que tu dois lire !



Une belle découverte, merci Pierre…



Stanislas Petrosky




Lien : http://cecibondelire.canalbl..
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Je crois que j'ai tué ma femme

Première chose que j'apprécie dans son livre, c'est tiré de faits réels, encore mieux l'autrice était le médecin légiste dans cette affaire, et dès le début quand j'ai su ça, je me suis dit ça part sur de bons auspices.



Le sujet est fort : un féminicide, j'ai beaucoup aimé la construction : sms échangés par les divers protagonistes, les témoignages de la famille et les descriptions très précise de l'autopsie, c'est normal l'autrice est dans la partie, et je donne que ça donne toujours un virage au récit et c'est vraiment appréciable.



Bon, parfois, il y a des scènes difficiles, c'est dur, mais bon, cela sert le récit, on ne peut pas parler de violences conjugales sans décrire ces moments atroces.



Le thème est vraiment bien abordé, et explique très le schéma du relation toxique et violente, c'était vraiment très intéressant.



Ce qui m'a plu également, c'est comment en Suède comment ils appréhendent ce genre d'affaire, moi qui suis assez fan de polar nordique, cela me passionne toujours de savoir comment ça se passe dans un autre pays, il y a des petites différences, mais en général, on arrive au même résultat, la femme agressée n'est pas assez prise en charge.



L'autrice parle d'un premier tome, Autopsie Pastorale, et cela m'a donné très envie d'aller voir si c'est aussi bien.


Lien : https://www.nathlivres.fr/l/..
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Je crois que j'ai tué ma femme

Sarah médecin légiste assiste policiers et procureur dans leur enquête pour faire condamner un homme. Le mari de Fatiha. On suit plusieurs questionnements et le déroulement du meurtre et ce qui s'est passé avant. Ce roman est inspiré de faits réels, découpé en plusieurs pages de procédure très bien expliqué et de manière rationnelle. On suit aussi des SMS échangés, témoignages de la famille et des récits de rapports de l'autopsie. C'est un roman à la fois captivant, intéressant, et d'une vraie vérité qui fait froid dans le dos. Ce roman montre bien le sujet de la féminicide à travers la société et les sombres manipulations qui peuvent se jouer. Le message est très clair dans ce roman : les difficultés de nos sociétés à venir en aide aux femmes battues. Ce roman est structuré efficacement, entre enquêtes et rapports qui met la lumière sur cette triste affaire. Un roman qui m'a touchée beaucoup et qui m'a marqué.
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Breakdance meurtrier

Le titre, la quatrième de couv', m'avaient attirée et fait choisir ce livre dans la liste de Masse Critique. Mission accomplie ! Merci

Le début m'a emballé, la suite beaucoup moins. Quel dommage de faire tourner cette enquête en grand guignol !

Sympa l'idée de nous donner un petit avant goût des JO trois mois avant ! On passe un bon moment malgré tout...
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Autopsie pastorale



C’est un polar qui sort de l’ordinaire. Qu’il s’agisse de l’écriture ou de l’intrigue, on n’a jamais lu quelque chose d’approchant. Et pour les fans de polar, qui croient avoir déjà tout lu, c’est dépaysant d’aborder un tel livre. D’habitude le médecin légiste est le personnage qui fait une courte apparition et qu’on oublie vite. Ici le médecin légiste est LE personnage central et mène l’enquête!





L’action se passe à Solna dans la banlieue de Stockholm. D’entrée, on est scotché par la possibilité de définir si précisément les évènements qui ont conduit à la mort de Lillemor Bengsdotter par la seule observation scientifique de son cadavre, lors de son autopsie. Puis on est submergé par un flot de connaissances pointues de médecine légale, à l’occasion des discussions entre médecins légistes sur les circonstances de sa mort. Tout ce vocabulaire technique peut rebuter certains. Personnellement, j’ai beaucoup appris et ça m’a intéressé. Frasse Mikardsson crée le suspense autour de plusieurs questions. Est ce que Lillemor - en dépit des apparences - n’est pas morte de mort naturelle? Mais qui pourrait en vouloir à une pasteure retraitée? Maintenant que le doute existe, n’a-t-on pas laissé se perdre des preuves sur les lieux de son décès ou sur la table d’autopsie? Comment rattraper ces oublis? Est ce que sa mort - même si elle est naturelle - peut signifier un danger dont il faut préserver les habitants de Sigtuna?





On va vivre pendant toute l’enquête avec l’équipe de médecine légale de Solna dirigée par Magdalena af Skelleftea, et plus particulièrement avec Antal (un des médecins légistes), Pierre (son interne qui l’assiste) et Burcu (l’assistante funéraire). Antal et Pierre ont rapidement des avis divergents sur les causes possibles du décès de Lillemor et donc sur les recherches à mener. La tension va monter entre les deux hommes. Jusqu’où cela les mènera-t-il? La fin nous réserve un rebondissement de taille et beaucoup d’humour! Enfin je recommande la lecture de la postface qui nous fait toucher du doigt l’énorme travail de recherche effectué par l’auteur pour rendre parfaitement crédible tout son récit, aussi bien d’un point de vue scientifique qu’historique. Au final un roman original et intéressant.

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Autopsie pastorale

Ce livre est une description détaillée d'une autopsie. C'est long, usant et inintéressant au possible. Arrivé au 1er tiers du livre, cela ne sert même pas l'histoire et on cherche vraiment l'intérêt de l'auteur à enchaîner description sur description.
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Je crois que j'ai tué ma femme

Livre reçu et lu dans le cadre de la masse critique Babelio.

Dans ce livre, on suit (entre autres) Sarah médecin légiste qui va épauler des enquêteurs dans leurs investigations au sujet du meurtre de Fatiha. Ce meurtre qui est en fait un féminicide. Le roman est un vrai rapport d'enquête puisqu'on y lit des SMS échangés entre le coupable et la victime , les rapports d'autopsie, etc...

On a l'impression d'être vraiment au cœur de cette enquête, la lecture est trés agréable et fluide.
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Autopsie pastorale

Encore un polar scandinave ? Et bien oui que voulez-vous, parfois le hasard vous enchaîne à un genre. Ce mois de janvier aura été marqué par le froid et les températures négatives aussi bien dans mes lectures que dans la réalité. Pourtant cet ouvrage possède un postulat plus original que le tout-venant de la littérature policière. Cela suffit-il à faire de lui une lecture recommandable ?



Je ne vais pas faire grand cas de mon avis je n'ai pas aimé ce polar et ce pour deux raisons spécifiques que je vais détailler plus bas. Parlons d’abord des aspects les plus réussis, l’auteur est parvenu à instaurer une narration dynamique malgré son intrigue linéaire et casanière. La majorité de l’intrigue se déroule en effet dans les locaux de l’institut médico-légal de l’hôpital universitaire de Karolinska en Suède. On comprend très vite que l’on est face à un polar scandinave atypique, l’auteur suit son propre rythme en se moquant éperdument des codes usuels du polar scandinave. Un constat qui se révèle également dans la plume, légère et empreinte d'un humour teinté d’ironie et de poésie. Une plume revigorante qui illumine les rares passages narratifs mais qui s'éteint complètement durant les longues phases d’échanges théoriques entre nos différents experts.



Tout l’intérêt du roman réside dans la question de savoir si oui ou non il y a eu meurtre ou pas. Les chapitres suivent le processus médico-légal qui entoure ce genre de cas, d’où le côté très linéaire, et l’on assiste aux réunions entre les membres de l’institut ou aux discussions entre Antal, le légiste en chef et Pierre, son élève. On a donc droit à des pages et des pages de dialogues scientifiques pointus où chacun des personnages confronte son point de vue. Des passages rébarbatifs qui se poursuivent jusqu'à la conclusion et que l’auteur ne parvient jamais à rendre attractif. Le tout assèche la narration, n’instaure aucune ambiance originale et enrobe le tout d'une aura de rapport officiel inintéressant.



Mais le point noir du roman réside surtout dans l’écriture des personnages. Si l’auteur parvient à donner un ton distinctif à la majorité des personnages secondaires, comme la brave Magdalena cheffe de service et féru de la couleur jaune, et s’en tire plutôt bien avec son portrait de celui que l’on pourrait considérer comme un personnage principal, à savoir le méticuleux Antal, il échoue par contre avec le second personnage principal, le fameux Pierre. Impossible de savoir quel été le but de l’auteur en dépeignant un personnage aussi antipathique dans les pages de son ouvrage mais si l’effet rechercher est de déclencher un sentiment de haine irrépressible c’est réussi. Tout est fait pour que l’on ressente une profonde aversion pour cet expatrié français qui condense tous les défauts que l’on reproche à mes concitoyens en temps normal, ce qui rend difficile la lecture de ce polar qui accorde déjà beaucoup d’importance à des considérations scientifiques qui finissent par lasser tant elles sont redondantes.



Original ce polar suédois l’est sans nul doute, mais sa propension à détailler tout le processus scientifique sans y instiller ni l'humour ni la poésie que l’on retrouve lors des passages narratifs épars le condamne à être réservé aux afficionados des techniques médico-légales.
Lien : https://culturevsnews.com/
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