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3.71/5 (sur 249 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Ugine, Savoie , le 02/07/1967
Biographie :

Fred Paronuzzi est un écrivain français.

Il a enseigné le français en Écosse, au Canada puis en Slovaquie.

Il vit aujourd'hui en Savoie où il est professeur de lettres et d'anglais en lycée professionnel.

Son premier roman, 10 ans 3/4, lui vaut de figurer parmi les auteurs sélectionnés par les lecteurs du festival du Premier roman de Chambéry en 2004.

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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Dorothy [américaine] à des opinions bien arrêtées sur les Européens. Elle est convaincue -entre autres choses- qu'ils sont friands de cunnilingus, contrairement à pas mal de gens d'ici "qui ne veulent même pas en entendre parler." Elle affirme que c'est ça, la classe, se faire croquer le minou par un qui prend son temps. Et pas juste par bonté d'âme. Par goût, si l'on peut dire. À en croire Dorothy, c'est dû à toute cette culture qu'ils ont là-bas, les Européens, ils sont pas comme nous, ils sont raffinés.
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Le père rentrait du chantier, au mieux maussade, parfois plus mauvais que la gale. Il détaillait les cheveux longs [de son fils de huit ans], sa poitrine maigre, ses traits délicats. Certains soirs, un rien suffisait pour que jaillisse le mot, vieux poignard aiguisé avec soin :
« FEMMINUCCIA ! Tu veux en faire quoi de ce gamin ? Tu veux en faire quoi, au juste ? Hein ? Une femmelette, c'est ça ? »
La mère, elle, se taisait, comme si elle avait honte de l'aimer devant l'autre.
Jamais elle ne prenait sa défense.
[...] Quand il regagnait l'appartement, la mère l'attendait. Agitée et coupable. Toujours agitée et coupable, après.
« Ton père est si fatigué, Matteo, mais il t'aime tu sais... Et moi aussi je t'aime. »
C'était pas ça, aimer. Aimer, c'était pas seulement quand ça arrangeait, pas seulement quand c'était facile.
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Les lâches ne sont-ils pas toujours les plus prompts à s'inventer des destins de héros ?

p.48
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Ce jour-là, j’ai compris que la vilenie était la chose la mieux partagée au monde et qu’il fallait bien peu pour que se craquelle le vernis dont on recouvre nos bas instincts.
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Gérard se remet en route et avance longuement dans la savane, avant d'entrer dans un bois.
"Ce serait bien le diable, si parmi ces volatiles je ne trouve pas le papa ou la maman de mon œuf... Il faut que j'attire leur attention."
Il gigote comme une marionnette et se démène si bien qu'un coucou l'aperçoit et vole jusqu'à lui.
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Valentin n’eut pas besoin de réfléchir. C’était une évidence. Amicale, oui, la lune. Car si des milliards de gens peuvent la voir, chacun a le sentiment qu’elle ne brille que pour lui.
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- Moi...
J'ignore encore ce qui va sortir de ma bouche, mais ce premier mot est celui qui me convient. Car, pour la première fois sans doute, je m'apprête à parler de moi. De mon "vrai moi", pas de la façade que j'ai peiné à construire pendant des années. Je vais dire qui je suis vraiment et la raison pour laquelle je me sens si mal aujourd'hui.
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C'est à celui qui se montrera le plus vil...
Hommes maigres, aux corps de martyrs, venus de si loin pour mourir...
... sur une langue de boue séchée, entre roseaux et saladelles.
Odeurs de sueur...
... de peur...
... d'urine.
Mais le pire de tout...
... ce sont les rires.
Des rires et des exclamations de fêtes.
Des rires emplis d'une joie simple et sauvage.
Pour la première et seule fois de leur vie, ils se sentent libres...
... libres de haïr...
... et de tuer.

p.118
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Je n'étais plus seule,j'attendais un enfant et quelle terrible ironie de découvrir une vie en soi alors même que la votre vous échappe.
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Mon prénom c'est une histoire entre ma mère et moi.Une histoire intime,unique entre une mère et son enfant,une histoire que l'on se répétait à la nuit tombante quand ses mains pleines de patience peignaient mes cheveux.
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