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Critiques de Fred Van Lente (71)
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G.I. JOE : Homefront

G.I. Joe Homefront - Fred van Lente et Steve Kurth - Éditions Vestron - Lu en janvier 2020 - Tome 1 -



Je remercie Babelio qui grâce à la masse critique de décembre 2019 m'a permis de lire cette BD, et les éditions Vestron pour leur envoi .



Sortie il y a peu, le 12 décembre 2019, cette BD format comics, tenue secrète, a retenu mon regard lors de la dernière masse critique. Pourquoi ? Parce qu'elle m'a rappelé que mon fils, alors âgé d'une petite dizaine d'années, jouait avec les figurines G.I. Joe (Hasbro) et regardait les dessins animés de l'époque (les années 1980) . Avec les célèbres personnages de Duke, Scarlett, Roadblock, Shipwreck et Quick Kick.



Nous les retrouvons dans les personnages de cette BD où il est question de combats entre les G.I. Joe avec le Commandant Duke et les Cobra , organisation terroriste, que le commandant et ses troupes sont chargés d'éliminer par le Pentagone et cela avec l'accord des citoyens des États-Unis où l'histoire se déroule et qui pourrait bien se dérouler actuellement, même s'il s'agit ici d'une fiction.

L'action est bien présente, l'intrigue bien tournée, les coloris en quadrichromie sont pas mal et les illustrations de Steve Kurth sont indéniablement bien rendues, pas trop compliquées.

Pour le texte, j'ai dû chausser mes lunettes que je mets rarement pour lire, mais ici, c'est écrit vraiment petit pour mes yeux plus très jeunes !

C'est étonnant ce retour des G.I. Joe après une longue absence.

Je suis la première à faire un commentaire sur ce comic book, bien que n'étant pas fan de ce genre de lecture, je me suis bien amusée et j'ai souri en imaginant la tête que fera mon fiston âgé de 43 ans quand je le lui donnerai, et savoir s'il se souvient des G.I. Joe de son enfance.

Toutefois, je ne mettrais pas cette BD entre les mains d'enfants, la violence, l'hémoglobine, la mort sont bien présentes dans cette histoire vous vous en doutez.

Merci d'avance à tous ceux et toutes celles qui liront ma petite chronique assez inhabituelle sur une BD, et toutes mes excuses aux fans de ce genre pour mon inexpérience en la matière.
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Ivar, Timewalker

Première incursion dans le monde des comics Valiant et bonne pioche d’entrée. Il paraît que certains personnages sont des héros d’autres séries. Cela ne gène en rien la lecture de ce one-shot.

Ce ne sont pas les personnages qui sont compliqués à suivre, c’est l’intrigue. Mais ce n’est compliqué à suivre que parce que cela parle de voyage temporel avec un catalogue presque complet des différents paradoxes inventés par des auteurs de science-fiction.

Résumons ! En 2015, Neela est sur le point de découvrir le voyage dans le temps, dans un laboratoire de recherche nucléaire du CERN. La dessus débarque Ivar pour la sauver juste avant que d’autres voyageurs temporels (des Chrononautes) ne débarquent avec des intentions par forcément pacifiques. Une course poursuite s’engage, mais une course poursuite temporelle. Les deux fugitifs sautant d’une époque à l’autre afin d’échapper à leurs poursuivants.

Cette première partie, somme toute assez classique nous permet d’intégrer bons nombre de concepts sur le voyage dans le temps et de nous familiariser avec les personnages. On a l’impression d’être dans des épisodes de Doctor Who, avec un rythme certain, de l’humour omniprésent mais pas trop pesant et des personnages attachants. On se confronte déjà avec quelques paradoxes de niveau 1 et des situations assez drôles comme le moment où chaque voyageur du temps se dit qu’avec ce pouvoir, il pourrait tuer Hitler.

Dans le deuxième tiers (chaque tiers équivaut à peu près à 100 pages), on se retrouve dans une autre thématique. L’un des protagonistes, un méchant évidemment, mais vous verrez que c’est plus compliqué que ça, veut détruire l’histoire. Les concepts commencent à devenir plus compliqués et je ne suis pas sûr d’avoir tout compris. Mais ça ne fait rien, on se laisse transporter par le rythme, l’humour, les dialogues et les paradoxes qui commencent à émerger dans tous les sens. On voit que Fred Van Lente, le scénariste à étudié son sujet.

Le dernier tiers du roman graphique, « Achever l’histoire », développe encore de nouvelles thématiques, notamment les univers parallèles existants après des déviations du cours de l’histoire. Ils sont d’un nombre infini car chaque micro décision dans un univers en créé un autre. J’ai alors une petite préférence pour cette Rome antique dans laquelle les dinosaures n’ont pas disparu et ont évolué pour devenir la civilisation romaine. Jouissif !

Cet étalage de presque tout ce que l’on peut inventer sur le thème se lit très bien, mais je vous conseille de ne pas laisser traîner trop longtemps l’ouvrage sur votre table de chevet. Il faut parfois s’accrocher pour suivre l’histoire, surtout dans le deuxième tiers.

Chacune des trois parties est dessiné par un auteur différents, mais leur style est tout de même très proche et on ne s’en rend pas forcément compte. Les dessins sont fluides, dynamiques, avec des couleurs vives. Certaines planches, notamment celles sur la Rome des dinosaures valent le détour.

En bref, malgré ses 300 pages, un album particulièrement réussi qui se dévore d’une traite. On aime se perdre dans les méandres de l’histoire et de ses paradoxes.
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The Comic Book History Of Comics

Je croyais connaître le sujet. Je croyais qu'un comic de 200 pages sur l'histoire des BD ne serait que pour me rafraîchir la mémoire.



Mais non, ce livre est bien fouillé, plus exhaustif que j'aurais cru et même plutôt technique par bout. De l'histoire des droits d'auteurs dans l'industrie, aux liens entre les BD franco-belges, les comics américains et les mangas japonais, ça ratisse large. Tout cela en gardant de la place pour l'Inde, l'Afrique et l'Amérique du sud.



Bref, un tour d'horizon complet que je recommande fortement si le sujet vous intéresse.
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Action Philosophers: The Tenth Anniversary ..

Cette BD est une vulgarisation de l'histoire de la philosophie (pas seulement occidentale). Multitude de philosophes y ont leur pensée résumée en une page. (Ces n'est pas une histoire mais bien une anthologie de courts strips).



On y même les éléments philosophiques importants aux anecdotes biographiques comiques souvent tirés de Diogène Laërce pour garder tout ça intéressant. Je recommanderais certainement le comic à des jeunes curieux mais qui n'en sont pas encore à lire des essais.
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Archer & Armstrong, tome 1 : Le Michelangel..

L'univers de Valiant Comics a été relancé en 2012, avec des séries comme ""Bloodshot", "X-O Manowar" ou encore "Harbinger".



Après avoir parcouru la série "Bloodshot" (qualité variable selon les tomes), je me lance dans "Archer and Amstrong" et je ressors du tome 1 agréablement surpris. Certes, si l'on n'a pas la "fibre comics", il y a peu de chances que l'on apprécie mais les autres peuvent largement y trouver leur compte.



Le pitch : Obadiah Archer est un jeune homme, élevé par le Dominion, un des groupes affiliés à la Secte, qui réunit toutes les sociétés secrètes du monde. Il a été façonné dans les valeurs évangéliques puritaines américaines et entrainé à tous les arts martiaux et techniques de combat connus. A ses 18 ans il est envoyé dans le vaste monde ; son but est de retrouver et de tuer Armstrong, un immortel épicurien vieux de 10 000 ans. Mais rapidement, il découvre qu'il n'est qu'un pion d'un vaste complot séculaire mené par la Secte, dont l'objectif est de faire main basse sur le Don, une machine légendaire aux mystérieux pouvoirs. Il se voit donc contraint à réviser tous ce en quoi il croyait et à faire alliance avec Armstrong...



Oui, c'est indéniable, c'est fun, c'est rythmé, il y a de l'action et de l'humour, notamment parce que le duo Armstrong / Archer fonctionne très bien, du fait de leurs personnalités très différentes (épicurien vs croyant désabusé). De plus, le fait qu'Armstrong soit immortel est une source d'anecdotes improbables quasi inépuisable et très rafraichissantes ("Regarde à gauche ! J'ai tiré un coup dans cette ruelle à l'époque de Napoléon"). La narration n'est pas des plus subtils mais on passe un très agréable moment et ce d'autant plus que les dessins et le découpage sont faits pour être immédiatement compréhensibles. C'est du pur divertissement mais très bien fait.
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Archer & Armstrong, tome 1 : Le Michelangel..

Archer & Armstrong fait partie de ces séries atypiques qui, quoi qu’elles fassent, m’attirent irrésistiblement alors que je sais très bien qu’il ne faudrait pas céder. L’opération de Panini pour mettre en avant l’univers Valiant a fait son effet et parmi les cinq séries déjà lancées, c’est celle-ci que je vous conseille le plus vivement !



Archer & Armstrong est la rencontre improbable entre un vieux soulard, immortel depuis dix mille ans, et un jeune endoctriné nourri au fanatisme depuis ses premiers pas. Fred Van Lente officie au scénario et se fait plaisir sur les dialogues. Il met en place le Michelangelo Code en se fondant sur les tendances habituelles concernant les complots millénaires bien connus comme la franc-maçonnerie ou les réminiscences bibliques. C’est Clayton Henry, connu pour Incredible Hercules et Spider-Girl, autant dire beaucoup de Marvel, qui officie au dessin, parfois secondé par Pepe Pérez.

L’association des deux personnages est complètement barrée mais mène suffisamment loin pour ne pas s’ennuyer. D’ailleurs, comment serait-ce possible ? Armstrong a dix mille ans de blagues et de souvenirs peu reluisants à nous confier, Archer est en total décalage avec la société actuelle et ils trouvent sur leur route des adversaires de plus en plus déjantés : d’une société secrète à masques de taureaux sous Manhattan jusqu’à une secte ninja dans l’Himalaya, les déplacements géographiques font « James Bond », mais c’est complètement assumé, surtout au sein d’une intrigue qui s’amuse à reprendre quelques grands complots et croyances ésotériques, sur le modèle d’un Da Vinci Code pris à l’échelle mondiale.



Les deux aspects, scénaristiques et graphiques, coïncident comme il faut pour rendre ce récit à la fois fun, divertissant et bien construit.



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G.I. JOE : Homefront

Jamais je n'aurais pensé réentendre le nom de "G.I. Joe".

Encore moins dans le titre d'un livre !



Retour sur le front pour cette marque de jouets franchement genrés et de mauvais goût (comme tous les "pan-pan t'es mort" et "USA, USA, USA", vous me direz).

La BD ne perd pas son temps à rattraper les "erreurs" de la franchises, au contraire. Elle surfe volontiers sur le patriotisme américain, et joue à fond la carte du non politiquement correct ("ouais, fcuk les quotas raciaux et la parité ! on va pas se laisser dicter notre conduite par des gôchistes !").

Cela laisse un goût extrêmement désagréable à la lecture.

Nuancé toutefois, car on peut considérer que tout cela n'est que du millième degré (voire la citation "des jouets GI Joe ? et puis quoi encore"), même si le côté muscles saillants et gros pistolet est bien mis en avant (comme les bonnets d'des héroïnes, d'ailleurs).

De plus, il semble y avoir un semblant de minuscule tentative de critique du modèle sociétal américain, mais trop vite effacé à coup de bazooka, de méchants dissidents manipulateurs et de citoyens trop bêtes pour avoir une conscience politique et résister aux manipulations.



Bref, une BD franchement oubliable, malgré un petit goût de nostalgie.



Merci à Babelio et aux éditions Vestron pour cette plongée musclée dans l'univers (cliché) de G.I. Joe !



ps : encore une fois, la qualité de la relecture est faible (manque des mots ou des astérisques, fautes d'orthographe, etc.), mais cela ne m'étonne plus...
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Archer & Armstrong, tome 1 : Le Michelangel..

Tous les numéros 1 des cinq séries de Valiant Comics à 5€ pièce. Il n’en fallait pas plus pour que je me les procure.



Première incursion dans l’univers de Valiant Comics, avec ce premier tome de Archer et Armstrong. Et déjà première déception. L’histoire aurait pu être sympathique, mais personnellement, cela n’a pas pris sur moi. Entre le jeune Archer qui est un peu trop arrogant à mon gout et Armstrong (immortel de dix mille ans) qui ne pense qu’a boire et à fricoter dans les boites de strip-tease, impossible pour moi d’apprécier ce duo.



Et c’est bien là le problème. Outre le fait que l’intrigue n’est qu’une mélange de multi-complots mondiaux. Les sociétés secrètes des sociétés secrètes qui ont des branches secrètes…. On se croirait dans Da vinci code, mais en pire, c’est pour dire.



Attention, je ne dis pas que c'est mauvais, loin de là, mais je pense que pour ce genre d'univers je ne suis pas assez réceptif. On adhère au genre ou pas.



Par contre, je n’ai vraiment pas accroché au dessins qui sont inégaux tout au long du tome. Armstrong ne fait pas deux fois la même taille, allant d’un homme normal à l’équivalent de Hulk dans certaines cases. Archer quant à lui semble prendre dix ans d’un coup suivant les prises de vues.



Bref, premier test, première déception. Allez, ce n’est rien, je file tester Harbringer !
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Hulk : Season one

Encore un tome de la collection Season One qui offre ici la modernisation de la naissance et de la première aventure de Hulk. Le Dr Jekyll et M. Hyde des éditions Marvel est accompagné dans ce tome one de Rick Jones, Betty Ross et du général Thaddeus Ross. Un one shot plutôt destiné aux novices qu’aux fans du personnage parce que, il faut être honnête, les origines de Hulk, on les a vus et revus mille fois.



Ce tome fait son office, certes, mais je vais avoir tendance à lui préférer une intégrale de la date de création du personnage ou une anthologie, afin d’avoir les vrais premiers récits.
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Ivar, Timewalker

Un des avantages du catalogue Valiant Comics est d’allier des récits de super-héros à des récits « de genre », notamment de science-fiction. Ainsi, cet « Ivar, Timewalker » que nous propose Bliss Comics en VF est un récit s’inscrivant dans le vaste univers de Valiant, mais tout à fait autonome (comme d’habitude, d’ailleurs, chez cet éditeur) et surtout qui propose une histoire totalement science-fictive où la donnée super-héroïque est mise de côté.



Dans l’univers Valiant, une mythologie particulière prend le pas sur l’ensemble des autres récits super-héroïques, c’est l’histoire des frères Anni-Padda. Gilad, Aram et Ivar, princes mésopotamiens, obtiennent chacun une habilité particulière à l’issue d’une cérémonie religieuse qui tourne au carnage. Gilad devient le Guerrier éternel , Aram devient immortel et traverse les âges sans vieillir ; Ivar, enfin, devient le « Timewalker », le Marcheur éternel ou le Voyageur temporel (à vous de choisir). Or, au début de cette aventure, Ivar, le « Marcheur éternel », aborde Neela Sethi, scientifique au Cern en 2015 sur le point d’inventer, stricto sensu, le voyage temporel... Les ennuis commencent, pour lui certes, mais aussi et surtout pour elle. Le fait que ce soit une mini-série en 12 épisodes est bien agréable et cela montre (comme toujours chez Valiant) l’intérêt de suivre cet événement en particulier, événement qui peut faire chuter notre réalité dans le néant, disons la plus grande aventure que le personnage pourrait nous offrir.

Le récit servi par un dessin très dynamique cherche surtout à parler de déconstruction de l’histoire. Au fond, qu’est-ce qu’une histoire sur l’Histoire ? comment montrer une histoire sur le temps qui passe, puis le temps qui est passé et enfin le temps qui se passera ? Fred Van Lente a fait le choix de construire trois parties (Marquer l’histoire, Défaire l’histoire, Achever l’histoire) pour répondre à cette problématique. D’ailleurs, les titres en VO (Making History, Breaking History, Ending History) sont sûrement plus parlants encore. Au gré des sauts dans le temps effectués par le duo de protagonistes, ensemble ou séparés, l’Histoire se délite puis se reforme et cela mène parfois à des bizarreries chronologiques qu’il faut bien pouvoir transcrire graphiquement ; c’est ainsi l’occasion de voir la collaboration plutôt efficace entre quantité d’artistes différents (certains viennent soutenir leurs collègues pour très peu de planches, mais cela aide sûrement à rendre les épisodes à temps aussi…).

Au cours des deux premières parties, le voyage temporel se tient parfaitement selon un principe de réalité unique. Les possibles paradoxes habituels sont explorés et exploités, c’est classique pour les aficionados mais maîtrisé jusqu’au bout. La troisième partie, en revanche, change un peu la donne et cela peut gêner, car ce parti-pris de voyage temporel vole en éclats quand des réalités alternatives s’offrent à nous et que les possibilités se multiplient jusqu’à l’infini, en jouant sur l’idée d’univers quantiques. Pour autant, à la fin de celle-ci, les possibles incohérences posées ça et là sont, en grande partie, levées. Finalement, les auteurs placent des contradictions, des paradoxes à tous les coins de pages, le but étant de courir après, tout au long du périple d’Ivar, et le lecteur ne fait que courir après également en espérant pouvoir recoller tous les morceaux à la toute fin. Heureusement, à part de très menus détails, le tout se tient plutôt efficacement. C’est bien l’essentiel dans une histoire de voyage dans le temps.



En conclusion, ce comics est avant tout un récit de voyage temporel s’amusant des codes du genre. Certes, nous suivons un super-héros particulier qui se révèle ne pas être tant que ça le héros, mais qui est largement compensé par cette « acolyte qui n’en est finalement pas une » et qui se révèle la meilleure personnage.



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Psi-Lords

Voilà un comics que j'ai beaucoup apprécié autant par le coté graphique que par les messages portés.

Ce n'est plus un secret, Fred Van Lente, pour cet ouvrage, s'est inspiré de la série du même nom, du milieu de la décennie 90, initialement crée par Anthony J. Bedard et David Ross.

Les psi-lords (également connu sous le nom de "Starwatchers") firent leur première apparition dans le comics "Rai and the Future Force” #21 (Mai 1994).

Puis Anthony Bedard développa la série en 10 épisodes avec Mike Leeke au dessin puis Howard Simpson.



La version de Fred Van Lente se renouvelle.

Les psi-lords de 1994 était un bataillon d'êtres spéciaux divisés en castes avec :

En costume rouge : la force et l'invulnérabilité,

En costume orange : les "projecteurs d'énergie",

En costume jaune : les éclaireurs



Pour Fred Van Lente et Renato Guedes, il y a quatre couleurs pour quatre personnages...



- Le costume et pouvoir rouge pour l'imprévisible Hazard. Elle agit par instinct et intuition, pouvant faire ressurgir sa violence extrême, son énergie, lorsqu'une cause lui semble juste à défendre.

- Le costume et pouvoir orange pour le scientifique Artisan. Lui est le "manuel" du groupe, il utilise son pouvoir pour bâtir, construire des objets ou outils de circonstance pour chaque situation (qui rappellera évidemment un autre héros d'un autre univers de comics avec une lanterne à dominante verte...)

- Le costume et pouvoir jaune pour Signal. Elle est la tête pensante du groupe et semble avoir un savoir infini enfoui au plus profond d'elle-même. Elle est la première à avoir des souvenirs...

- Et enfin le costume et pouvoir vert dont le personnage de Tank semble en être l'héritier. Il semble être le guerrier du groupe. Le soldat ou garde du corps redoutable combattant protecteur.



Vous constaterez donc une couleur supplémentaire dans cette nouvelle version, et aussi que les classes semblent aussi différentes (hormis la orange qui me parait être la seule identique...)

Cela nous réserve-t-il des surprises pour une éventuelle suite, car la fin ouverte de ce comics laisse à penser qu'il y en aura une...



On peut aussi constater le caractère "multiracial" de l'équipe avec les origines bien différentes de chacun des membres de l'équipe, se retrouvant d'égal à égal (genres, origines ou croyances) considérant ainsi une seule et même fratrie, comme un idéal.

Mais le sujet des différences raciales, va être traité autrement. Les auteurs vont les aborder par les divers types d’Alien, et par le fait que certains dominent et réduisent à l'esclavage d'autre races.

En bref, le "défi" de tolérance humaine semble accompli, mais il reste encore tout à faire coté martien...

Voilà donc un thème bien habilement revisité.



D'autre part, des codes "religieux" paraissent transpirer dans cet opus.

Je m'explique :

Les personnages apparaissent comme des martyres (emprisonnement et torture), puis comme des icônes souvent entourés d'une aura mystique, un étrange rayonnement confèrent des pouvoirs surnaturels.

Brefs tous les éléments pour les désigner comme des dieux (y compris les méchants).

Hors tous les dangers semblent résider dans ces déifications : les pouvoirs sont ultra puissants et conduisent à un système de hiérarchie par caste... Autant dire que l'ordre de caste le plus haut, s'il est incontrôlé ou bien aux intentions néfastes, représente la menace absolue...

Et c'est tout là l'intrigue de cette histoire où manipulation, pseudo-politique, sectarisme, etc.., seront de mise pour des objectifs personnels d'enrichissement, de pouvoir ou de domination.

D'autres clichés aussi, comme les vaisseaux des différentes races extraterrestre emprisonnés dans l'étoile vampire, peuvent faire vaguement penser à l'odyssée de Noé...



En résumé, selon mon avis, ce récit parait être un avertissement conséquent à l'égard de toute forme d'extrémismes spirituels au travers de thaumaturgie et autres artifices.

Cette histoire me semble donc être au final une philippique contre la religion, voire une véritable diatribe...



Le dessin particulièrement réaliste et précis de Renato Guedes appui encore plus cette thèse.

Tout semble centré sur les personnages.

Les arrières plans sont peu détaillés mais particulièrement contrasté versus les tonalités choisies pour les protagonistes.

Les couleurs choisies apportent énormément à l'ouvrage, donnant par moment un coté psychédélique évoquant une certaine ivresse spatiale, et dans d'autres cas un côté sombre, froid voire glacial pour nous ramener instantanément dans la ou les diableries fomentées (comme la prison...).

Le trait est véritablement fin, presque indétectable (et les encrages n'en parlons pas !), comme s'il n'y avait pas de limite...

Son dessin dégage une très forte et belle puissance et un dynamisme de fou par les multitudes d'effets utilisés, mais les "backgrounds" peu développés évoquent aussi une grosse oppression du au vide stellaire ou aux espaces exigus de la prison.

Les puissances incroyables évoquées renforcent aussi cette asphyxie, laissant ainsi peu de manœuvre à nos héros.



En fin d'album, un petit bonus nous est accordé avec quelques explications sur la construction de quelques pages, mais aussi une ribambelle de couvertures alternative, comme d'habitude, bien appréciables.



Ce livre, après réflexion, réalise un constat sociétal peu réjouissant.

Il nous incitera, à la clôture du 4eme plat, à une forte introspection quand à nos valeurs et notre place dans notre monde.

Ce comics sort de l'ordinaire et cela m'a beaucoup plu. J'espère maintenant en lire plus prochainement...






Lien : https://www.7bd.fr/2021/08/p..
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Marvel Noir, tome 2 : X-Men, Qui a tué Jean G..

• X-Men Noir, Tome 1

• Fred Van Lente (Scénario) & Dennis Calero (Dessin)

• Panini Comics



Récemment je me suis lancé dans la lecture de tous les tomes de la série Marvel Noir. Me voila désormais sur les récits consacrés au X-Men, et si je suis un grand fan des aventures des mutants de Marvel en général, je dois avouer que pour ces X-Men Noir, la qualité n'est pas vraiment au rendez-vous...



S'il y a des choses intéressantes, notamment dans le fait que les mutants n'ont pas de pouvoirs (enfin ça dépend desquels en fait), les personnages sont tout de même bien écrit en respectant les caractéristiques de chacun.



Il y a aussi des choses beaucoup moins intéressantes, comme... bah comme l'histoire... s'il y a quelques révélations intéressante, dans l'ensemble, il faut avouer que c'est relativement mauvais.
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Marvel Noir, tome 2 : X-Men, Qui a tué Jean G..

Un récit bien ficelé qui tient le coup dans le style "on prend des personnages connus au caractère bien codé pour leur supprimer leur super pouvoirs et leur costumes-pygama colorés standard et on les plonge dans un monde vraiment noir noir où ils portent des complets sombres comme le fond de l'histoire". Même le retournement final parfaitement dans le ton du roman noir est tout à fait en accord avec la trame des aventures habituelles des X-Men.

J'ai pris un plaisir certain à lire la bande dessinée mais j'ai peu accroché au texte qui suit où il est question d'ubermench et d'eugénisme; arrêté après trois paragraphes qui ne sentaient pas trop bons vu l'actualité de la semaine.
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Marvel Noir, tome 7 : X-Men, La marque de Caïn

• X-Men Noir, Tome 2

• Fred van Lente (Scénario) & Dennis Calero (Dessin)

• Panini Comics



M'étant lancé dans la lecture de TOUS les récits Marvel Noir, je continue de TOUS les lire, malgré la qualité globale qui n'est pas terrible.

Me voila donc sur le deuxième volume consacré aux X-Men. Et si le premier tome n'était pas terrible, ce deuxième tome arrive à faire l'exploit de nous proposer pire.



En effet, dans le premier tome, quelques petits trucs étaient à sauver, mais dans ce second volume, il n'y a rien... j'aime pas dire ça pour une oeuvre, mais... comme disait Jean Pierre Koff, .

Ce second volume arrive même à faire remonter le tome 1 dans mon estime, pas parce qu'il est bon, mais parce que ce tome 2 est tellement mauvais que le tome 1 parait au final pas si mal...



Je citerais donc un grand philosophe "Fuyez pauvres fous".
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Marvel Noir, tome 2 : X-Men, Qui a tué Jean G..

• « Marvel Noir, tome 2: X-Men, Qui a tué Jean Grey ? » de Fred van Lente et Dennis Calero, publié chez Panini France.



• J'ai commencer cette lecture à la suite du défi lecture de BD de Babelio de Mars, cherchant un comics avec un titre commençant par la lettre X (le véritable titre sur la couverture étant « X-Men Noir : Qui a tué Jean Grey ? »), dans le but d'étendre ma "culture" BD.



• Je continu mon excursion dans l'univers des X-Men, cette fois-ci avec une histoire à part. Cette histoire reprend une partie des personnages de bases de l'univers X-Men, parmi les plus connus, et les mets dans un cadre totalement différents.. celui des années 30.



• L'histoire se passe donc dans les années 30 avec un scénario reprenant le style du polar noir, un classique du genre, mais attention.. car soit on apprécie ce style, soit on n'accroche pas du tout et la lecture s'en trouvera très difficile pour une bonne partie des lecteurs.. Personnellement, je dois avouer avoir été perdu dans l'enquête à certains moments..



• J'ai beaucoup de mal à me prononcer sur l'oeuvre, tant elle m'a laisser perplexe par moments, n'arrivant pas à comprendre où voulait en venir l'histoire, même si je pense avoir au final tout compris. Mais tous ces évènements valaient-ils la peine de se torturer les méninges ? Je ne pense pas malheureusement..



• Pourtant tout était réuni pour que le comics me plaise, j'aime le polar noir, j'aime l'ambiance des années 30, période qui me fascinais lors de mes lectures et de mes visionnages traitant cette époque. Les dessins sont également au top, avec ce côté très sombre, noir étant la couleur dominante de ce comics, avec des couleurs fortes utilisées pour certains personnages ainsi que dans les scènes clés, appuyant grandement les dessins. Pleins de subtilités et de détails dans la typographie, les vêtements, le langage employé.. tout transpire les années 30 !



• le scénario lui, est bien trop confus. On se perd dans les détails inutiles, avec une intrigue composée de plusieurs petites intrigues qu'il faut suivre bien attentivement sous peine de devoir retourner plusieurs fois consulter les pages précédentes.. le but de certains personnages ainsi que leur comportement sont également très confus, c'est vraiment dommage car j'avais vraiment envie de comprendre, de passer un bon moment et de retrouver ces doux souvenirs de polars haletants, plein de suspense et de noirceur.. C'est très noir, mais le final, bien qu'en parti intéressant, ne m'a pas emballé dans sa totalité.



• Les personnages sont plutôt nombreux, et offres de l'action brute régulièrement dans l'histoire. Bien qu'ils n'ai pas ici leurs pouvoirs mutants, leur capacités sont tout de même dépeintes par leur façon de combattre, d'agir.. C'est fait plutôt intelligemment est c'est l'un des bons points de ce comics ! Toujours pour les personnages, l'une des choses qui m'a plus confus dans l'histoire c'est le héro qui se fait appeler L'Ange, que j'ai forcément voulu référé à Angel, comme un bon nombre de fan de l'univers des mutants j'imagine.. sauf que non, ce personnage est un très vieux personnage Marvel des années 30 (là le choix était judicieux !), qui n'a rien avoir avec les X-Men.. dommage que son surnom soit L'Ange (moins bon choix pour le coup).



• Les X-Men sont ici considérés par la société comme des sociopathes.. Un point de vue assez étrange mais qui s'explique dans les chapitres suivants.. même si l'histoire est très confuse.



• Je profite de mes connaissances de l'univers X-Men pour vous faire profiter d'une liste des personnages vus, ou mentionnés dans ce récit, ainsi qu'une bonne partie des références. Je ne suis pas infaillible, mais j'ose espérer que certains d'entre vous découvriront l'une de ces références ! Sous balise spoiler pour ne pas déranger ceux qui voudrait les découvrir par eux-même..





• Un comics m'ayant déçu.. Je retenterai une lecture un jour, histoire de savoir si je l'ai lu au mauvais moment..
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Marvel Noir, tome 2 : X-Men, Qui a tué Jean G..

Je me suis bien fait chi** avec ce tome ! Le problème ? Il est super mal écrit ! Je m'avance peut-être mais il me semble bien que c'est le premier comics où je n'ai pas tout saisi en dehors des grandes lignes.



J'ai eu du mal non seulement à suivre l'intrigue à cause de l'agencement des scènes et de la manière abrupte dont elles s'achèvent ; mais aussi à cause des protagonistes qui sont restés un peu flous pour moi.

Le récit en lui-même ne m'a pas du tout donné envie de m'attarder. J'ai lu sans tout comprendre et je n'en suis pas plus affecté que ça.



"Les sentinelles" par Bolivar Trask, qui fait suite au comics est passable. Surement qu'ils ont voulu donné un style années 30 à ce "roman" fictif pour l'inclure dans cet univers des Marvel Noir. Personnellement, je n'ai pas accroché. C'est limite ridicule.



Si j'ai bien aimé le premier Spider-Man Noir, ce n'est absolument pas le cas de la première aventure des X-Men. Une déception totale !
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Hulk : Season one

On s'intéresse ici au Dr Bruce Banner qui crée une bombe à rayon gamma, une sorte de bombe nucléaire sans les effets désastreux de l'atome sur le corps humain.

Mais lors du test et en bon samaritain, il veut sauver un voyou des radiations et se fait lui-même exposer aux rayons gamma qui le transforment en Hulk.



Ce Hulk, doué de parole, nous est d'abord présenté un peu comme un loup-garou, apparaissant que la nuit. Peu à peu Hulk traduit la colère enfouie en Banner, traumatisé par son enfance et surtout son père. Le monstre cherche alors à prendre l'ascendant sur Banner, cherchant à faire taire le scientifique et rester sous la forme permanente de Hulk.



Ce one shot ressemble à un condensé des idées déjà exploitées dans les autres sagas Hulk. Si le scénario est plutôt plaisant, la présence des ennemis est une fois de plus, à l'instar des précédents tomes, quasiment anecdotique. En tout cas, ce qui est le plus intéressant dans ce comics est bel et bien la dualité Banner / Hulk, même si tous les ingrédients de la saga sont ici repris.



Côté graphisme, le dessin est assez original, complètement différent des premiers comics. La couleur et l'encrage sont également revus. Visuellement, il faut dépasser le choc et ce n'est pas forcément évident dans un premier temps. Tout n'est pas clairement défini dans l'image. Sans dire que c'est brouillon ou mal fait, loin de là, le graphisme est quand même très particulier.



Cela n’enlève rien à la dynamisation de l’action, à la puissance développée par ce Hulk. S’il ne fait pas dans la dentelle, donnant même dans l’ultra violence s’il le faut, le titan est humanisé d’une part par la parole et la réflexion, d’autre part par la défense de la veuve et de l’orphelin qui le caractérise. Mais l’aspect le plus fort reste ce symbole du trauma de Banner. Hulk ne représente pas une puissance destructrice invincible mais bien un mal-être psychologique plus profond.



Ces aspects psychologiques étant des mieux traités, on est tout de même en droit de se demander à quoi peuvent servir ces ennemis qui ne sont que superficiellement traités, surtout qu’ils sont souvent au nombre de deux. L’action pure, que l’on attend bien sûr, est peut-être leur seule raison d’être.
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Incredible Hercules: Assault on New Olympus

Ce tome fait suite à The Mighty Thorcules et il comprend le numéro spécial "Assault on new Olympus prologue", ainsi que les épisodes 138 à 141 de la série mensuelle.



Le temps est venu pour Hera de déclencher l'opération Continuum. Pour la contrer, Athena aidée d'Amadeus Cho continue de recruter des alliés; Elle commence par tenter de convaincre Aphrodite qui ne sent pas concernée par la requête d'une déesse réputée pour sa frigidité. Par l'intermédiaire des Mighty Avengers, elle réussit à contacter Hercules et Zeus. Hercules retrouve sa femme Hebe, avec un petit retour en arrière à l'époque romaine pour détailler leur union. Il ne reste plus qu'à Athena et ses champions (Hercules, Amadeus Cho, Wolverine, Spider Woman, Quicksilver, Wasp, Spiderman, USAgent et Zeus) à investir l'immeuble d'Hera et neutraliser Continuum. Seul petit nuage à l'horizon : Athena a prédit à Amadeus Cho que cet assaut coûterait la vie à Hercules.



Je suis toujours un peu inquiet quand je commence un nouveau tome de cette série car Greg Pak et van Lente ont la désagréable habitude d'être inégaux d'un tome à l'autre. Fort heureusement, celui-ci fait partie des histoires de qualité. Hercules est égal à lui-même : courageux, fort comme un lion, grande gueule, dragueur, hâbleur, irrésistible. Amadeus Cho fait tout son possible pour protéger le demi-dieu dans des démonstrations d'amitié qui font chaud au coeur. Pak et van Lente décrivent le personnage d'Amadeus d'une façon remarquable. Il est à la fois ce petit génie, la septième personne la plus intelligente sur terre, et à la fois un très jeune homme perdu dans les jeux pervers des adultes et des dieux. Au delà de la connivence qui unit les 2 compères, la faillibilité de Cho le rend encore plus humain, encore plus attachant, encore plus héroïque.



Même si Hera ne veut rien moins que l'anéantissement de notre réalité (ce qui n'a rien de très original pour un supercriminel, même divin), Pak et van Lente créent des motivations originales et une méthode d'éradication qui associe la mythologie grecque à la technologie futuriste propre aux comics. L'hybride qui en découle donne une saveur très particulière au récit. Pour renforcer ce mariage du moderne et de l'ancien, les 2 scénaristes font apparaître beaucoup de personnages du panthéon grec, ainsi que plusieurs personnages très actuels de l'univers Marvel. Pour être tout à fait honnête, les superhéros cités plus haut auraient pu être remplacés par d'autres, le déroulement de l'histoire n'en aurait pas été changé, sauf pour l'implication de May Parker.



Après la qualité du scénario, la deuxième bonne surprise de ce tome réside dans l'identité du dessinateur. Alors qu'il s'agit ici du sixième tome consacré à Hercules (à commencer par Against the World), pour la première fois le dessinateur reste pour un deuxième tome ; il s'agit de Rodney Buchemi. Et je trouve que le style qu'il a choisi (légèrement rond avec des expressions faciales très éloquentes) met très bien en valeur les exploits du duo Hercules & Cho. La personnalité d'Hercules repose sur des sentiments forts exprimés par un individu extraverti. Il est donc normal que son visage s'orne d'émotions fortement accentuées. Par comparaison et tout aussi justement, le visage d'Amadeus exprime des émotions plus en retenue, plus nuancées, conformément à son caractère plus introverti. Rodney Buchemi sait également transcrire le caractère juvénile de plusieurs des personnages tels que Hebe ou Zeus (oui, sa situation est un peu compliquée). Les monstres qu'il dessine sont crédibles. Même s'ils ne font pas très peur, ils restent assez crédibles pour faire des adversaires mettant en péril les héros. Les décors ne sont pas trop génériques, même si ce n'est visiblement pas le point fort de Buchemi. Ils sont juste assez présents pour que le lecteur ne se rende pas compte que dans certaines pages les personnages s'agitent tels des acteurs sur une scène de théâtre sans décor. Visiblement, Buchemi apprécie beaucoup les rondeurs féminines et il sait les mettre ne valeur pour flatter la plastique des personnages du sexe faible. Il respecte un délicat équilibre entre des poitrines d'un bonnet impressionnant et une utilisation limitée de ce genre d'atout. Il titille les rétines du lecteur, sans pour autant transformer ses pages en plans rapprochés de postérieurs féminins et de décolletés pigeonnant sur des poitrines défiant la gravité. Le résultat flatte gentiment l'oeil du lecteur masculin, sans pour autant tomber dans la caricature. Pour une raison inexpliquée, ce dessinateur devient très gauche dès qu'il s'agit de mettre en scène des superhéros traditionnels (les différents avengers). Déjà que Pak et van Lente ne les ont inclus que pour nourrir le conflit, sans utiliser leurs spécificités, Buchemi ne les met pas non plus en valeur.



Ce tome constitue un final à la hauteur des meilleurs moments de la série. Gageons que la suite des aventures d'Amadeus Cho sera aussi intéressante.
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Secret Invasion : The Incredible Hercules

Ce tome comprend les épisodes 116 à 120 de la série "Incredible Hercules" et il fait suite à The Incredible Hercules: Against the World. On retrouve les mêmes scénaristes : Fred Van Lente et Greg Pak.



Comme son titre l'indique, l'histoire se déroule en pleine invasion de la terre par les skrulls (confère Secret Invasion) et Athena a choisi Hercules pour emmener un escadron divin (god squad) lutter contre les déités des skrulls. L'escadron est composé de Snowbird (Narya, ex-membre d'Alpha Flight), d'Ajak (un Eternal ayant récemment recouvré la mémoire dans Eternals), Mikaboshi (un dieu du panthéon japonais qui a mortellement blessé Zeus), Atum (celui qui doit tuer les dieux à la fin de la fin des temps), Amadeus Cho et son chiot prénommé Kirby (comme le Kerberos de la mythologie). À eux 6, ils vont pénétrer dans le royaume céleste des dieux des skrulls et les combattre.



L'histoire est facile à lire et rapidement menée ; il n'y a pas de temps mort et l'action mène le récit. Comme dans le tome précédent, Pak et Van Lente prennent soin d'inclure des scènes du passé mythologique d'Hercules, ce qui permet au lecteur de ne pas oublier qu'il s'agit d'un demi-dieu, et non pas du premier costaud venu. Cette intrigue est solidement ancrée dans l'univers Marvel puisqu'au delà de Secret Invasion, Hercules se trouve confronté aux Eternals et à Nightmare (ennemi récurrent de Doctor Strange). Le personnage d'Hercules est toujours aussi bien décrit : un homme doté d'une force surhumaine ayant gardé des aspirations très simples (boire, se battre et compter fleurette).



Les dessins de Rafa Sandoval sont clairs et dynamiques. Il ajoute une légère touche cartoon à ses personnages ce qui correspond très bien à l'état d'esprit de ce comics très bon enfant. Il réussit à rendre crédibles les différentes phases de l'histoire, que ce soit sur terre, dans les temps mythologiques, dans le domaine de Nightmare, ou dans la résidence des dieux des skrulls.



Au final ce tome constitue une lecture agréable et distrayante, mais elle manque d'un petit quelque chose pour mériter une quatrième étoile. Van Lente et Pak ont réussi à assimiler l'invasion skrull dans leur histoire, mais déjà il semble que certains ressorts dramatiques se répètent par rapport au tome précédent. Combien de fois Hercules peut-il prendre conscience de ses limites et de son intelligence peu développée ? Combien de fois Amadeus Cho peut-il nous faire croire qu'il est capable de survivre dans un environnement mortel pour des dieux ? Espérons que le retour à des histoires plus centrées sur Hercules dans Incredible Hercules: Love and War permettra aux 2 scénaristes de faire évoluer leurs personnages et de renouveler la dynamique de cette série.
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Marvel Noir, tome 7 : X-Men, La marque de Caïn

L'unique raison de cette lecture tient au fait que j'ai emprunté ce tome en même temps que le précédent à la médiathèque. Je l'ai donc lu sans réel espoir de constater une amélioration par rapport à "Qui a tué Jean Grey ?".



Suite directe de l'opus susmentionné, l'intrigue est légèrement plus compréhensible mais tout aussi risible. Pour commencer les dessinateurs ont pris le "Noir" de cet collection au pied de la lettre pour nous refourguer des planches plus sombres les unes que les autres. Ensuite, l'histoire n'a aucun intérêt et se perd dans des rebondissements à deux balles du genre "Ah ah ! J'ai fait semblant de succomber à votre lavage de cerveau ! Je ne suis pas devenu l'esprit diabolique de mon frère jumeau décédé ! Ah ah je vous ai eu !" Une seule pensée m'est venue à l'esprit : "Pauvre tâche !".



Oui je suis méchant parce que c'est quand même se fou*** de la gueule du lecteur que de proposer ce genre de retournement de situation. A un moment donné soit le scénariste a écrit ça vite fait dans le métro entre deux stations pour payer ses factures, soit il ne mérite pas son titre de scénariste.



Pour finir, j'ai un peu mieux compris pourquoi je n'avais pas accroché dès le premier volume : tous les personnages sont antipathiques. Pas un pour rattraper l'autre. Pas un qui nous accroche. Ils pourraient tous mourir durant leur aventure qu'on ne verserait pas une larme, qu'on n'aurait pas un instant un regret ou autre. C'est vide d'émotion...



Bref, je déconseille vivement cette lecture ! SURTOUT ne l'acheter pas !!!
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