Frédéric Barrès

De jolis souvenirs d'enfance qui m'ont fait voyager à une autre époque.



Ce roman est vraiment particulier puisqu'il n'a pas vraiment de fin ni d'histoire concrète, les anecdotes issues de l'enfance et l'adolescence de l'auteur nous y étant contées sans lien entre elles. Et pourtant, je me suis laissée porter par les mots et la plume si poétique de Frédéric Barrès.

J'ai eu l'impression d'être transportée dans les années 60 où la vie était plus dure par certains côtés, mais aussi tellement plus douce.

Dans ce livre, chaque histoire est douillette et fondante, enrobée de mots pleins de tendresse. On prend le temps de savourer les différents souvenirs que l'auteur se plaît à nous partager, et l'on ne voit pas le temps passer. Je me suis moi aussi surprise à me rappeler de ces plaisirs simples, des jeux de mon enfance tellement plus exaltants, conviviaux et humains que ceux de la jeunesse actuelle.

L'auteur se joue de la langue française avec brio, et cela m'a un peu rappelé Marcel Pagnol dans le style et la façon de raconter des choses anodines, mais qui pourtant savent si bien nous faire rêver.



Merci à lui pour ce joli roman qui m'a replongée dans mes souvenirs de jeunesse. Nostalgie quand tu nous tiens...




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Voici une nouvelle découverte dans les éditions Nelson District. Je ne connaissais pas encore l'auteur et je me suis plongée dans ce livre avec curiosité.



Pour vous donner mon avis, je ne sais pas bien comment m'y prendre car il est mitigé. Ce n'est pas une lecture qui m'a ennuyée et ce n'est pas non plus une lecture que j'ai adorée. Je m'explique.



Pour les personnages, j'ai apprécié découvrir Philippe qui est quelqu'un de sympathique. Il est le personnage principal et va nous raconter son épopée assez étrange dans un univers que je qualifierais d'énigmatique. Cependant, je ne l'ai pas trouvé attachant. Tout au long de ma lecture, j'ai gardé une certaine distance par rapport à lui mais aussi par rapport aux autres héros et je dirais même encore plus par rapport à eux. Je ne sais pas comment l'expliquer mais ils n'ont pas déclenché de grandes émotions chez moi. Ils étaient un peu trop "fades" je dirais.



En ce qui concerne l'histoire, j'ai pris plaisir à la lire et j'ai eu envie de savoir la fin car il y a un petit suspense qui s'installe. C'est plaisant et l'idée d'intrigue est intéressant. Toutefois, j'ai trouvé la manière de la raconter assez "plate". C'est un peu comme avec les personnages, cela manquait un peu d'émotions. J'aurais aimé être plus happée par l'enquête. Il manque ce petit quelque chose qui rend une lecture impossible à arrêter.



Enfin, pour l'écriture de l'auteur, même si je trouve comme dit dans le paragraphe précédent, que la narration n'était pas assez rythmée, j'ai apprécié la plume de l'écrivain car les mots sont bien choisis, les phrases et les chapitres sont courts et c'est très agréable à lire.



En résumé, ce n'est pas un coup de cœur et pas non plus la meilleure de mes lectures, certes. Néanmoins, ce livre est intéressant car il y a une bonne intrigue et l'envie de savoir l’épilogue est là. Je le conseille donc car je suis sûre qu'il peut plaire à plusieurs. C'est juste qu'avec moi, cela ne l'a pas entièrement fait.



Un grand merci aux éditions Nelson District pour ce partenariat.


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J'ai découvert cette série Légendes et contes modernes de Provence de façon vraiment fortuite et j'ai eu très envie de commencer par le tome, simplement à cause du mot Calanques.



J'avoue tout de suite avoir été vraiment charmée par cette histoire et par la plume très fluide et poétique de l'auteur.



Adeline Valenc, une pianiste très réputée a perdu l'inspiration et elle compte la retrouver en s'installant dans un cabanon isolé dans une calanque marseillaise.

Pour pouvoir composer elle se fait livrer un piano qu'elle a loué à Marseille.



Dans cette calanque et dans les alentours, les légendes ne manquent pas et Adeline va en découvrir la teneur.

C'est avec Anthony, l'agent immobilier qui lui a fait découvrir ce lieu qu'elle va s'aventurer dans des directions qu'elle ne pouvait imaginer.



Des iles qu'ils vont découvrir, au bateau d'un membre du groupe Pink Floyd en passant par une correspondance assidue, tout cela va déboucher sur un sentiment amoureux très fort entre eux...



C'est à la fois simple et fort. Les personnages sont attachants, les lieux sont magnifiques et l'histoire bien sympathique on ne peut qu'apprécier.



J'ai les trois premiers tomes dans ma PAL.... à suivre donc.


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Voilà bien un auteur qui ne peut qu’envoûter les lecteurs. Frédéric Barrès manie les mots comme un mousquetaire manierait son épée, à merveille, avec brio et finesse. Que ce soit comme ici avec des histoires courtes, ou encore dans un autre style, je suis à chaque fois sous le charme de cette plume délicate mais acérée.

Chaque histoire de ce livre représente une tranche de vie, représente l’amour dans ce qu’il a de plus beau, ancienne ou plus moderne, chacune des histoires nous emporte dans un monde merveilleux peuplé de sentiments.

C’est clairement un livre qui fait du bien au moral, il vous donne le sourire, il vous fait rêver, il vous charme tout simplement. Tout comme son auteur, il nous montre ce qu’il y a de plus beau dans ce monde, car après tout, qu’y a-t-il de plus beau que l’amour, cette chose qui rend le monde meilleur et qui nous fait voir ce que l’homme a de mieux en lui ?

Je n’ai pas réellement eu d’histoire préférée, elles ont toute réussi à faire briller mes yeux, elles ont toutes ce petit quelque chose qui nous fait dire que l’amour est ce qu’il y a de mieux sur terre, que sans amour la vie serait terne et sans intérêt. Il suffit parfois de pas grand chose pour que l’on passe à côté, quel gâchis ce serait de ne pas pouvoir céder à la tentation lorsque l’amour vient frapper à notre porte !

L’amour dans toute sa splendeur, sous la plume simple et raffinée en même temps de Frédéric Barrès, il n’y a franchement rien de mieux pour passer un excellent moment.

Comme toujours, lire une parution de Frédéric Barrès est un réel moment de bonheur, je sais que je le dis sur chacune des chroniques que j’écris sur un de ses livres, mais c’est simplement la vérité.



Chaque livre est une invitation au voyage, une histoire écrite comme si nous la vivions nous-mêmes, avec des personnages que l’on a l’impression de connaître. Ce qui fait, pour moi, la force de Frédéric, c’est que sa plume est tout en simplicité, sans fioritures, pas besoin de chichis pour que l’on se sente bien et que l’on passe chaque fois un excellent moment.



Moi qui ne connais pas du tout cette partie de la France qu’est la Provence, j’ai l’impression d’en avoir un aperçu, comme si je m’y trouvais, comme si je pouvais sentir le doux parfum des champs de lavande.



S’il y a bien un auteur que je peux vous recommander à vous lancer sans même hésiter une seule seconde, c’est bien Frédéric Barrès. Que ce soit dans ce genre d’histoires assez locales et qui met en avant la Provence, ou encore dans le thriller, je ne suis jamais déçue.



SI vous ne partez pas en vacances, ou si vous aimez voyager tout simplement et de manière poétique, alors Frédéric Barrès est l’auteur que vous devriez absolument lire.

Ouvrir ce roman, c'est comme ouvrir une fenêtre sur le monde de Frédéric Barrès. Et comme il nous conte son enfance, il est juste que ce livre se nomme Le Petit Monde. Et il est bien rempli ! Il se situe dans le Berry, à la fin des années 60.



La première chose qui m'a séduite est la couverture. La photo en noir et blanc d'un petit garçon assis contre un muret avec son chat entre les jambes. Cet enfant se révèle être l'auteur avec son chat Noussia, qui l'attend un soir d'école. Un chapître lui est consacré. L'histoire est contée à la première personne, l'auteur nous parle donc de lui. Mais il le fait comme s'il était encore enfant. J'ai eu la sensation tout au long de ma lecture, d'avoir un petit garçon, puis un adolescent qui me racontait ses journées d'école, qui me décrivait ses professeurs, leurs manies, ses copains aussi. Il parle très peu de ce qu'il vit chez lui. Tout est surtout centré sur ses années scolaires, les années d'évolution et d'apprentissage. On suit cet écolier de la fin du primaire jusqu'à sa 3ème. Ça évolue très vite pendant cette période, on se pose des tas de questions sur des choses toute simples de la vie. On essaie de se faire une place, de se montrer, d'être plus fort que...



Les personnes de la même génération que l'auteur retrouveront dans ces pages beaucoup de leur jeunesse. Qui ne se souvient pas du poèle dans la classe ? Ou qui n'a pas eu un professeur ayant mauvaise haleine et s'obstinant à parler trop près ? Pour les plus jeunes générations, c'est un livre fort intéressant sur la façon de vivre des enfants de cette époque, les jeux de bille à la récré, la remise de diplôme lors du passage en 6ème..plein d'anecdotes qui font sourire ceux qui les ont connus, un petit brin de nostalgie malgré tout pour ma part. Le petit monde d'un enfant de cet âge est à mon avis un monde très vaste, bien plus vaste que celui des adultes. Car à cet âge là, tous les rêves sont permis, on apprend beaucoup de choses, et on ouvre l'enfant vers l'extérieur !!



J'ai déjà eu le plaisir de lire l'auteur dans Clairs-obscurs à Monaco et La deuxième vie des méduses. J'appréciais déjà énormément son style, différent car il s'agit de romans policiers. Et là je découvre une autre facette de son talent, une autre manière de conter. Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer, les phrases sont courtes et s'enchaînent très bien, donnant beaucoup de rythme à la lecture. L'auteur a su dès la première page me prendre par la main et m'emmener avec lui dans ses souvenirs d'enfance, je me suis amusée avec lui, émue aussi, j'ai ri..Ce livre est un petit elixir de jouvence !



Je pourrais vous en parler encore, mais il est à découvrir par vous-même, laissez vous séduire et retrouver votre âme d'enfant pendant quelques pages. Venez, vous les plus jeunes, rencontrer le collégien qu'était votre père, vous verrez que vous le comprendrez bien mieux dans sa vie d'adulte !

Il me reste à remercier avec chaleur l'auteur, Frédéric Barrès, pour son talent, pour cet agréable moment passé avec lui dans son Petit Monde, pas si petit que cela. Et un énorme merci de m'avoir honorée d'un service presse et m'avoir envoyé ce roman en avant-première. J'avoue avoir hâte (déjà) de vous retrouver dans un prochain écrit, quelqu'il soit !

Un régal de lecture. Des scènes nostalgiques, on vit à la place de l'enfant. On partage ses pensées, ses réflexions sur son monde. Écriture ciselée. Émotion.

Cette fois n’échappe pas à la règle, je suis toujours satisfaite lorsque je découvre une nouvelle parution de Frédéric Barrès.

Avec Les nouveaux mondes, nous suivons Philippe, un jeune homme dans sa dernière année, celle, cruciale du BAC. Etant interne, nous rencontrons également ses nouveaux amis. Pour moi, ce livre, c’est une ode à l’amitié, principalement en tout cas. A travers Philippe nous ressentirons énormément de choses, parfois de la détresse face à Hatim , de l’incompréhension avec ce cher proviseur, nous aurons pas mal de sourire qui naîtront sur nos visages. Comme toujours sous la plume de l’auteur, le récit que nous vivons est empli de justesse, de douceur, de beauté des mots.

Nous vivons ici une année scolaire, une année avec ses hauts et ses bas, avec ses moments forts comme ceux plus calmes. La vie d’un étudiant en somme, comme beaucoup ont dû en vivre. Une année, quelque part, essentielle à la construction de la personne que nous serons en tant qu’adulte. Philippe, c’est assez facile de s’attacher à lui, car après tout, il pourrait être n’importe qui, il pourrait être vous, il pourrait être votre frère, il pourrait être ce jeune homme que vous croisez sur les chemins de l’école, il pourrait être cet élève que vous croisez quotidiennement dans les couloirs de cet établissement scolaire.

C’est ce qui pour moi, fait la force de se livre, le fait que l’on peut s’identifier facilement au personnage principal, mais également grâce aux thèmes abordés dont l’amitié ou le racisme, bien d’autres choses encore, telle la plume de l’auteur qui est une petite merveille de simplicité à la portée de tous. Je pourrais également citer la justesse du récit, sa fluidité. Pour ma part, il y a un moment que je suis conquise par cette plume, une plume que je ne cesse de conseiller.

Ouvrir un livre écrit par Frédéric Barrès est la garantie assurée d'un bon moment de lecture, d'un moment suspendu dans le temps, comme si on se retrouvait dans une bulle remplie de mots savoureux. Cet auteur a la poésie à fleur de peau jusqu'à la pointe de son crayon et ravit mes yeux de lectrice.



La particularité commence dans le titre. En effet, « amour » lorsqu'il est singulier est masculin et devient féminin lorsqu'il est au pluriel. Et là, Frédéric Barrès a voulu, en le laissant au masculin malgré le pluriel, comparer les amours avec les arts premiers, considérer nos amours comme fondateurs de notre vie. Et je ne peux que rejoindre cette belle pensée.

Pour nous en parler, l'auteur a choisi la forme de la nouvelle, et plus précisément en vingt histoires courtes. Chacune conjugue l'amour à différents temps, au passé, au présent, avec des personnages de tous âges et ont pour toile de fond la Provence si chère à l'auteur et que j'apprécie de plus en plus à travers ses écrits. Plus particulièrement, il nous parle de Lançon-Provence, de personnes y vivant, ou y allant en vacances, natif de là ou venant y habiter.



Ces vingts contes portent tous comme titre un verbe de l'infinitif, j'ai aimé l'originalité de certains et le sens que ce mot prend dans l'histoire qui nous est racontée. Tous les sens sont mis en action à travers les mots, les plats et mets provençaux sont à l'honneur, l'auteur en parle si bien qu'il n'est pas difficile de s'imaginer leur aspect et de les sentir. C'est une lecture complète où l'importance de l'amour entre deux êtres nous est démontré, même si on le sait, il est toujours bon de le rappeler. Car quoi de plus important que ce sentiment si noble qui lie les humains, parents, enfants, jeunes, moins jeunes..



Ce roman de Frédéric Barrès est un roman qui fait du bien, une lecture cocooning, comme si on était enveloppé de coton et de bien-être au fur et à mesure de la lecture. Et la praticité de la forme fait que l'on peut à tout moment replonger dans une nouvelle, reprendre une dose de bonheur, de soleil et de chaleur humaine.



Parmi ces vingts histoires, je ne peux pas dire que j'en ai préféré une, je les ai toutes aimées, toutes dans leurs spécificités propres, dans l'aura qu'elles dégagent. Chacune nous démontre que l'amour est le ciment de toute relation, qu'elle soit intime ou pas. S'il n'y avait plus d'amour, que resterait-il à l'homme ? Pas grand chose à mon avis...



Je vous invite vous aussi à vous plonger dans l'univers de Frédéric Barrès, de déguster son style, son amour des mots et des belles phrases. C'est un auteur qui laisse de belles citations, pleine de poésie.

Quant à moi, j'ai déjà hâte de me replonger dans un nouvel écrit de l'auteur, tout en gardant celui-ci pas loin de moi pour pouvoir relire et déguster à nouveau ces beaux instants de vie.


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Comme chaque fois, Frédéric Barrès me charme avec ses mots, ses phrases, ses histoires. D’une histoire qui pourrait paraître banale, il fait un poème géant qui transporte tellement d’émotions.

Adeline, pianiste, est en manque d’inspiration, sa muse c’est fait la malle. Pour se ressourcer elle va atterrir dans un cabanon sans fioritures, elle espère que la tranquillité et le décor seront propices au retour de sa muse. Il faut bien dire que le décor est à vous subjuguer. Qui ne retrouverait pas l’inspiration dans un tel lieu ? Elle fera des rencontres qui vont la changer, qui vont également l’inspirer à divers niveau. Des personnes simples, qui comme le décore ne peuvent que vous faire du bien.

Si Adeline est malgré tout le personnage principal, pour moi, je trouve que Antony joue ex aequo avec elle, car oui, il a également un rôle important, que ce soit pour l’histoire ou dans la vie d’Adeline. C’est le genre d’homme qui trouve toujours les mots qu’il faut quand il faut, qui est présent lorsque l’on en a besoin. Le genre d’hommes, qui sans être de la trempe bad boy, trouve facilement le chemin jusqu’au cœur des femmes.

Quant au fameux trésor, c’est clair qu’il vaut son pesant d’or, bien qu’ayant une place secondaire dans l’histoire, il prend un peu plus d’importance en avançant dans l’histoire, surtout si comme Adeline vous êtes fan de ce groupe mythique qu’est Pink Floyd.

Comme à son habitude, Frédéric Barrès ne peut qu’enchanter les lecteurs, comme chaque fois je suis sous le charme de cette plume poétique qui m’emmène tellement loin de chez moi, qui me fait voyager, qui m’émeut par son phrasé sorti d’un autre temps, un phrasé unique qui me ferait reconnaître n’importe quelle parution de son auteur. Si vous n’avez jamais découvert cette superbe plume, je vous recommande de la faire, que ce soit avec Odyssées en calanques ou une autre parution, vous ne pourrez qu’apprécier ce voyage.

Entrer dans un roman de Frédéric Barrès, c'est entrer à chaque fois dans un monde empli de poésie, de charme, d'odeurs et de couleurs. C'est une valeur sûre, je sais que je ne vais pas être déçue lorsque je commence la lecture, j'attends même ses écrits avec impatience, car c'est à chaque fois un beau voyage au sein de sa Provence, que j'aimerais tant visiter. Il a l'art pour la rendre vivante et belle grâce à ses descriptions légères et subtiles, on se complait à sentir chaque parfum, à goûter chaque met, à regarder chaque paysage, tout ceci dans une profonde émotion. Je vais essayer de vous retranscrire dans cette chronique tout ce que j'ai ressenti à la lecture de ce roman, mais je ne pourrais jamais faire aussi bien que l'auteur-poète de celui-ci !

Le sablier des âmes est la suite de L'amour plus fort que l'amour, l'auteur m'avait laissée à la fin de celui-ci complètement pantoise, perplexe, triste...je me suis demandée comment le personnage allait pouvoir se sortir d'une telle situation, si celle-ci était réelle..je me posais plein de questions et j'ai eu avec ce deuxième opus les réponses à ces dernières. J'ai donc retrouvé avec plaisir Camille, cette jeune femme douce et fragilisée par l'accident qu'a eu son compagnon Thomas. Il est le rescapé d'un terrible accident, et comme tout rescapé d'un tel cauchemar, le mal-être s'est emparé de lui avec le flot de questions que chaque être vivant la même chose se pose : pourquoi moi ? Il entre dans un malaise qui le touche profondément, ses nuits sont agitées, il n'a plus de travail, il n'arrive plus à écrire, la page blanche s'invite bien souvent, et son couple subit également les conséquences de ce drame. Il vit toujours avec Camille, mais elle aussi est profondément blessée, plus moralement que physiquement, elle a chuté dans une profonde dépression, l'empêchant de travailler dans la librairie qu'elle affectionne tant. Le couple est ainsi chahuté et ballotté par des émotions très fortes, il n'ose pas se toucher, ils survivent... Ils ont heureusement la bonne idée de suivre une thérapie ensemble pour pouvoir se sortir de cette impasse dans laquelle ils se trouvent. Nous allons donc tout au long du roman assister à la renaissance de leur couple et de chacun d'eux. Camille va reprendre contact petit à petit avec son patron, Michel, un homme d'une très grande bonté. Elle va essayer de se réinvestir dans cette librairie qui périclite et subit une baisse de ventes frôlant la fermeture. Thomas va petit à petit reprendre confiance en lui et postuler pour des emplois.

Autour de ce couple, nous retrouvons également Léna, pareille à elle-même, reprenant aussi contact avec Camille, son ancienne colocataire et amie, elle est toujours aussi baroudeuse, mais elle se rattache à cette vie d'avant, s'ancre plus dedans, on se rend compte qu'elle est beaucoup plus mature et cherche enfin à se poser. Michel, le patron de Camille, est toujours là lui aussi, essayant de sauver sa librairie, en quête d'idées pour lui donner un second souffle, et Camille va nous montrer une fois de plus ses talents novateurs. Élise, avec qui nous avons à peine pu faire connaissance dans le précédent opus, est là également, elle vit dans l'ancien appartement de Camille où va venir se réinstaller Léna et former ainsi un nouveau duo de colocation. Cécilia, nouveau personnage du roman, fait une belle entrée dans celui-ci, elle « remplace » Camille à la librairie, aidant beaucoup Michel, elle va savoir trouver sa place près de sa collègue. Toutes ces personnes gravitent autour de Camille et Thomas, leur apportant joie de vivre, frâicheur, leur redonnant goût à la vie malgré les problèmes que certains vivent personnellement dans leur famille. Ils forment un socle pour ce couple, ce sont des amis sur qui ils peuvent compter et sont très importants dans le processus de guérison de Thomas et Camille.

Avec beaucoup de douceur et de poésie, l'auteur transforme ces êtres, chacun d'eux rentrent en résilience et font d'une force le malheur qu'ils ont vécu. Chacun a sa propre façon de renaître, Camille va enfin affronter ses démons qui la hantaient depuis longtemps et l'empêchaient d'avancer. Le traumatisme qu'a vécu Thomas va permettre à chacun de se rendre compte que la vie est belle et qu'il faut la vivre à chaque instant pleinement. L'entropie de chacun d'eux est puissante. Leur histoire est une magnifique leçon de vie, dans laquelle nous pouvons nous retrouver nous-même.

Évidemment tout ceci baigne dans la Provence qu'affectionne Frédéric Barrès, il arrive avec ses mots à la faire vivre, j'ai pu apprécier les odeurs, les paysages, les saveurs de chaque plat, de chaque vin. C'est décrit avec beaucoup de finesse, les sentiments eux le sont avec beaucoup de tact et d'humilité. C'est un roman rempli d'espoir et de beautés de la vie, où l'auteur nous démontre que de chaque drame que nous vivons, nous pouvons en ressortir une telle force qu'elle nous transforme à tout jamais et fait de nous des êtres passionnés et passionnants.

Une fois de plus, je suis trop bavarde, je voudrais tellement vous donner envie de lire ce roman. J'ai vraiment apprécié chaque mot, j'ai ressenti tous les sentiments qui l'animent. La lecture est intense et se fait très facilement, elle dure toujours pour moi trop peu de temps, je suis transportée à chaque fois dans l'univers de l'auteur, j'ai toujours beaucoup de mal à en sortir et comme à chacun de ses romans, j'ai toujours envie de m'y replonger au plus vite ! J'ai vraiment été happée du début à la fin ! Camille et Thomas sont devenus des amis que j'ai vus évoluer, je suis triste de les quitter, mais ils ont leurs vies à faire, à continuer de construire. L'auteur a rajouté à la fin de son ouvrage une des idées lumineuses qu'a eues Camille pour faire revivre la librairie, un « Imagimots » dans lequel le talent de Frédéric Barrès prend encore plus forme. J'ai retrouvé dedans ses publications imagées et ses interprétations que lui seul sait faire...

Une magnifique lecture, un roman très touchant, je remercie Frédéric Barrès de m'avoir une fois de plus fait voyager, oublier mon quotidien et me montrer combien la vie est belle et remplie de petits bonheurs qu'il faut savoir apprécier. Cher Auteur, chacun de vos écrits est un petit bonheur pour moi...j'ai hâte d'en déguster un nouveau...
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Un recueil de contes, légendes originaux.



Je découvre ici Frédéric Barrès dans un nouveau genre. On retrouve la poésie de son style qui est parfaite pour ce genre : légendes et contes modernes.

Oui contes modernes même un peu futuriste parfois. Il y en a pour tous les goûts ici avec des personnages hauts et en couleurs que l'on apprécie encore plus avec la lecture de l'épilogue 😉. Cet épilogue m'a fait beaucoup sourire et nous donne un autre regard sur les nouvelles..



On retrouve à travers ce recueil une région, sa richesse mais aussi ce qu'elle peut avoir de clichés pour quelqu'un avec un regard extérieur. Ces différents récits mettent du baume au coeur, c'est doux. Il y a aussi un côté imprévisible qui donne une pointe d'humour fort agréable..



Un recueil plein de soleil, de sourires et une belle senteur de lavande.


Lien : http://viou03etsesdrolesdeli..

Je pense que ce n’est plus un secret que j’aime énormément cet auteur. Pour cette parution, je me suis lancée sans hésiter, mais attention, j’ai eu malgré tout quelques appréhensions. Il faut savoir que, comme pour la photo de couverture, le récit se lit à l’envers. La première page est donc la dernière, ensuite, comme pour un manga, il faut lire la page de droite en premier. Là où j’ai eu un peu peur, c’est de m’emmêler les pinceaux et de m’embrouiller à lire dans se sens particulier. J’ai eu un peu de mal au début, cela a duré quelques pages, ensuite, eh bien j’ai pris l’habitude de cette lecture inhabituelle.



Malgré cette particularité, eh bien j’ai retrouvé tout ce que j’aime chez cet auteur. La poésie dans la manière d’écrire est toujours présente, définitivement, j’adore son style. Dans l’ensemble, ce livre, eh bien c’est un peu un rayon de lumière dans l’obscurité, c’est le genre de livre qui fait clairement du bien, il nous permet également de nous poser certaines questions.



Verso, c’est surtout l’arrière, ce que nous cachons aux autres. Il y a le recto que tout le monde peut voir, que tout le monde pense connaître, et puis le verso, là où nous gardons certains secrets, là où nous préférons ne pas avoir de visites. Comme à son habitude, l’auteur touche des points importants et il touche juste.



C’est un livre qui fait du bien tout en nous permettant de réfléchir à notre propre verso. Je ne peux que vous conseiller de découvrir cet auteur si ce n’est déjà fait.

Je pense que je me répète à chaque fois que j’écris un avis sur un roman de Frédéric Barrès, mais c’est à chaque fois un plaisir renouvelé de le retrouver, lui et sa poésie des mots, sa sensibilité, son humanité. J'ai lu tous ses romans depuis La deuxième vie des méduses jusqu’au Sablier des âmes, en passant par des Rêves en éveil ou des Odyssées en Calanque. À chaque fois il m’émerveille avec la construction de ses phrases, la valse de ses mots. Les nouveaux mondes n’échappent pas à cette marque de fabrique de l'auteur. Ce roman clôt une trilogie commencée par Le Petit Monde, que j'avais beaucoup aimé qui retraçait la jeunesse. Le second opus n’est pas encore paru, on saute directement des années à l’école primaire aux années lycéennes. Ce ne sont pas des suites à proprement parlé. Les personnages sont différents. Ces romans retracent les étapes importantes de l'enfance.



On va suivre ici Philippe pendant sa dernière année au lycée, cette année de Terminale est importante et décisive pour beaucoup de jeunes. Le roman commence par la fin des vacances de Philippe et son arrivée à l'internat la veille de la rentrée. On le voit prendre le bus, arriver au lycée, s'installer dans le dortoir. On le suit également pendant la première journée où les professeurs expliquent l’importance de cette année de diplôme, pendant ses heures de cours mais aussi sa vie sociale avec ses camarades. Certains d'entre eux rencontrent des difficultés dans leur vie familiale, et il est intéressant de voir l'esprit de solidarité entre tous ces jeunes pour aider celui qui a besoin.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Philippe, mais pas que. Les secondaires sont eux aussi très attachants et intéressants. On va assister aux premiers émois amoureux, aux premières prises de conscience de la dureté du monde adulte vers lequel ils se dirigent. Les rapports avec les adultes ne sont pas toujours chose aisée, le proviseur joue un rôle très strict et Philippe va bien souvent se heurter à cette autorité. Mais il va également découvrir un homme d'une profonde humanité.

Philippe, ce pourrait être vous, moi ou encore l'auteur. Je pense qu'il a dû puiser dans certains de ses souvenirs pour relater certaines anecdotes. Mais je m'y suis retrouvée aussi, même si je n’ai été lycéenne qu’une décennie plus tard. Les traits de caractère ou les comportements de certains sont universels et traversent parfois les époques. On a tous eu ce professeur un peu bizarre, ce surveillant un peu trop strict. C’est, je pense, la grande force de ce roman, chacun de nous peut se reconnaître dedans. Et tout cela est ponctué par des souvenirs musicaux, avec un piano, une batterie, ou l’évocation d'un groupe de musique. J'ai retrouvé là les goûts de l’auteur. Je le suis sur sa page Facebook et il partage très souvent de belles photos sur des musiciens de tous styles.



Ce qui permet également de bien s’identifier au personnage principal est le choix de l'auteur de l'emploi de la première personne du singulier. Ce « je » permet de se mettre encore mieux à la place du protagoniste, de ressentir au plus près ses émotions. J'aime beaucoup ce procédé qui me permet de vivre au plus près du personnage. Et bien sur tout ceci sublimé par la plume de l'auteur, la poésie des mots, les descriptions légères qu’il fait. Tout se lit facilement, je ne me suis pas ennuyée une seconde. J’ai lu ce livre d’une traite, je me suis laissée entraîner dès le départ dans la vie de Philippe pour le laisser au moment du dernier jour de lycée. J'ai vécu une année scolaire en un après-midi. C’est un roman que l'on déguste, j'avais envie de rester avec eux, dans leur univers.



Cette histoire est une magnifique ode à la jeunesse, à l’amitié et à la fraternité. De belles valeurs sont transmises à travers Philippe et ses amis. J'ai aimé me retrouver une nouvelle fois plongée dans la Provence si chère à l'auteur, à travers les décors. Je garderai en mémoire les promenades à vélo, l’arrivée du piano ou le bal de fin d’année et les départs sur le quai de train. La fin d'une année au lycée marque l’entrée dans la vie d’adulte, dans un nouveau monde, d’où le titre si bien trouvé. J'ai beaucoup pensé à mon fils en lisant, il vient de décrocher son bac, et c’est vrai qu'une vie différente va s’ouvrir à lui aujourd’hui avec l’entrée en université, dans une ville bien plus grande, avec plus d’indépendance… un changement radical.



Je ne vous cache pas que j'ai passé un excellent moment avec ce roman. Comme d’habitude, je ne suis jamais déçue par Frédéric Barrès, il sait raconter une histoire tout en touchant ses lecteurs par la proximité avec la vie réelle. J'ai déjà hâte de le retrouver dans un autre roman, alors que je viens à peine de le quitter… Je ne peux que vous inviter à découvrir cet auteur si ce n'est pas encore fait, et plus particulièrement ce roman.

Une aventure dans un autre monde celui de Frédéric Barres et ses souvenirs d'enfance, les siens... les nôtres...

Ce nouveau roman de Frédéric Barrès porte très bien son titre ! Rêves en éveil par rapport à l'histoire en elle-même, mais aussi pour le lecteur ! Ce livre est une incitation à la rêverie, grâce à la magie des mots de l'auteur. Je dois surement me répéter, mais ouvrir un roman de Frédéric Barrès est la garantie pour moi de passer un très bon moment de lecture, de partir dans un autre monde, réel ou pas, je suis toujours sous le charme de sa plume si poétique, de sa façon de décrire les endroits, les différents lieux de cette Provence que je rêve de visiter ! C'est chose faite lorsque je me suis plongée dans ce roman, tout se passe à Lançon-Provence, l'auteur a très bien dépeint cette ville et cette région si chère à son cœur. Et il ne m'a donné qu'une envie, la visiter ! Sur sa page facebook, l'auteur met souvent des photos de cette ville, j'ai vraiment très bien retrouvé celles-ci dans le texte..

Pour ce qui est de l'histoire, par rapport à Aventures en Lubéron, qui était le premier opus de la série et écrit sous forme de nouvelles, ici, nous avons un roman, avec une histoire de base sur laquelle s'ajoute des anecdotes, de la réalité mêlée à un peu de magie. La famille Duperrey, composée de la maman Aline, du papa Florent, et des enfants Tristan et Diane, décide de partir s'installer dans le Sud pour retrouver un nouveau sens à leur vie, plus de nature et une meilleure qualité de vie. Le métier indépendant des parents leur permet de partir dès la vente de leur maison. Ils ont choisi de vivre dans les alentours de Lançon-Provence. La vente et les différentes visites de la maison sont assez cocasses, la maison ayant quelques défauts !! et alors pour ce qui est du déménagement, celui-ci est vraiment original ! Le pauvre olivier ne trouvera aucune place dans la voiture !! Arrivés à destination, ils ont quelques jours pour trouver la maison de leurs rêves, mais c'est sans compter sur les agents immobiliers roublards qui ne sont pas regardant pour leur faire visiter de véritables ruines ! Mais enfin, ils trouvent ce qu'ils cherchent et peuvent s'installer tranquillement, ils visitent la région, la ville, le château, ils profitent de leur nouvelle vie. Les enfants sont ravis de leur côté ! Diane se fait très vite une amie Ana, dont les parents vont vite sympathiser entre eux.

Diane est une jeune fille rêveuse, elle a une étrangeté que son amie aimerait posséder aussi. En effet, Diane arrive à plonger dans un sommeil intermédiaire où elle fait des rencontres étranges, et une très célèbre notamment, puisqu'il s'agit du chevalier Lemperi, ancien habitant du château de Lançon. Elle rencontre des animaux parlants, son frère Tristan vit une expérience étrange lui aussi qui sera relatée dans les journaux, Diane a-t-elle réellement pu couper l'électricité lors de la fête foraine rien qu'avec le pouvoir de la pensée ? Où s'achève le rêve, où commence la réalité ? Une question difficile à répondre...

Cette famille est vraiment charmante et attachante. C'est cela aussi Frédéric Barrès, on se lie très vite à ses personnages en plus des lieux. Ce que vit cette famille rappelle des souvenirs d'enfance avec la fête du village, la journée au zoo, l'auteur sait nous replonger dans des moments chers à nos vies, la nostalgie est souvent au rendez-vous, mais toujours avec un sourire aux lèvres. Je me suis reconnue dans les parents, mais aussi dans Diane ou Tristan, dans les envies et les rêves de chacun d'eux. Tout cela raconté avec le style et la grâce de Frédéric Barrès, pas de fioritures dans les descriptions, juste ce qu'il faut pour nous emmener avec lui dans sa Provence qu'il affectionne, un roman qui se lit bien, que je n'ai pas eu envie de quitter, et pourtant la dernière page est arrivée encore trop vite ! D'ailleurs cette dernière page est faite sous forme d'épilogues (au pluriel) où l'on retrouve chacun des personnages ayant contribué à l'histoire.

Si vous ne connaissez pas encore les écrits de Frédéric Barrès, je vous recommande vivement d'en commencer la lecture. Que ce soit dans le style du polar, ou comme ici, dans un style plus personnel avec des histoires locales, il arrive toujours à rendre la lecture addictive et attrayante. On apprend beaucoup, pour ma part, je m'amuse aussi, lire un livre de Frédéric Barrès, c'est retrouver son âme d'enfant..

J'ai appris que le 3ème tome Agapes aux Alpilles et le 4ème Odyssée en calanques de cette superbe série, étaient en cours d'écriture, rien que les titres, je suis déjà conquise ! Cela promet encore de très bons moments de lecture ! Désolée si j'ai encore une fois été trop bavarde, quand j'aime, j'ai du mal à m'arrêter ! Un conseil, lisez ce roman, je ne vous ai pas tout dit....
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Succession de surprises fleurant bon la Provence. Voyage émouvant garanti.

Comme il est dit à la fin du résumé, lorsque j'ai commencé la lecture de ces nouvelles, je me suis retrouvée dans un bain de lavande avec le son des cigales en plus ! J'ai lu tous les romans de Frédéric Barrès, tous dans des styles différents, et ce recueil de nouvelles est une très bonne surprise. Il sait avec la poésie de ses mots emmener le lecteur dans son monde, j'ai fait une véritable plongée dans cette Provence que j'aimerais tant visiter.

Les nouvelles sont différentes l'une de l'autre, mais certaines ont un fil conducteur que l'on retrouve à travers des personnages présents dans plusieurs histoires ! Celles-ci peuvent être réelles, comme cette famille qui arrive en vacances, des croyances comme ces jeunes filles qui viennent faire un vœu à une fontaine, et d'autres mystérieuses comme une cuve de vin qui se remplit seule. Bref, une diversité d'histoires, je n'en ai préféré aucune, je les ai toutes aimées, elles sont toutes intéressantes, imprévisibles. On commence très fort avec la première où la protection des animaux est à l'honneur, j'aimerais vraiment beaucoup que cette méthode existe ! Et on termine par un épilogue très original, où l'éditrice invite tous les personnages du livre pour parler de celui-ci. Une petit dose d'humour en plus !

Les paysages sont très bien retranscrits, on flâne avec un puisatier, ou dans la vieille maison où vivait un vieux couple, dans les villages, à une terrasse de café. J'aime vraiment la façon dont Frédéric Barrès écrit chaque histoire, c'est plaisant, ça fait du bien au moral, il redonne le sourire. En fait c'est comme s'il emmenait le lecteur en balade et servait de guide touristique, nous racontant chaque endroit visité, chaque légende pouvant exister. Et il paraît que ce n'est pas fini et que l'auteur nous prépare d'autres histoires sur un autre endroit de sa Provence ! J'ai plus que hâte de le retrouver à nouveau !

Si vous avez envie de mettre du soleil dans votre tête, n'hésitez pas à lire ces nouvelles. De plus, la couverture est magnifique et donne vraiment le ton !
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Ayant lu tous les romans de Frédéric Barrès, je sais à l'avance que je ne vais pas être déçue lorsque j'en commence un nouveau. Il a encore réussi à me surprendre avec L'amour, plus fort que l'amour! Je connais son style dans les enquêtes de son héros Philippe Danglas, j'ai pu lire un style beaucoup plus personnel et émouvant avec Le Petit Monde, et là, avec celui-ci, il m'a scotchée avec une poésie à fleur de peau, une émotion contenue dans chaque phrase, difficile de rester de marbre à la lecture de cette histoire.

Camille est une jeune femme qui revient en France, après un long séjour aux États-Unis. Elle trouve rapidement un travail dans une librairie. Elle cherche une colocataire, elle va la trouver dans la personne de Léna, une jeune femme fragile et forte, elle m'a fait penser à une poupée de porcelaine.

Elles vont tout de suite bien s'entendre toutes les deux. Mais elles ont chacune un passé qui les a marquées profondément, les faisant souffrir, Camille raconte une partie de ses démons, Léna est beaucoup plus discrète. Elle reçoit des messages d'un homme sur un site internet où elle poste des photos. Elle cherche à savoir qui il est. De son côté Camille retrouve Thomas, son premier amour.

L'auteur nous dépeint des personnages forts et ultra-sensibles. Je n'ai eu qu'une seule envie, c'est de protéger et réconforter Léna, parler avec Camille pour qu'elle n'ait plus à lutter contre son passé. Les seconds rôles sont très importants aussi, surtout le libraire et patron de Camille, qui croit en elle et lui donne de plus en plus de responsabilités. Et le titre du roman prend tout son sens quand on connait tout ce petit monde, l'amour plus fort que l'amour effectivement !

J'ai malheureusement trop vite lu ce livre, j'aurais aimé passer plus de temps avec tout ce petit monde. Comme je le disais, c'est très bien écrit, même les scènes plus érotiques entre Camille et Thomas, sont d'une poésie à couper le souffle, l'emploi de magnifiques métaphores, me faisant penser à certains textes des Fleurs du Mal de Baudelaire.

Par contre, la fin m'a laissée frustrée, je n'ai pas eu toutes les réponses aux intrigues. Que devient Camille ? Qui est l'homme que Léna rejoint ? Je suis perplexe, mais j'ai eu une lueur d'espoir lorsque j'ai vu à la fin du roman l'inscription « À suivre... » et là, j'ai vraiment eu un grand ouf ! Et j'ai vraiment hâte de lire la suite, avoir les réponses à mes questions, retrouver ces personnages si adorables.

Malgré la torture du final, je vous pardonne, cher auteur, car vous m'avez fait voyager pendant une après-midi dans la Provence que j'aimerais tant découvrir, je le fais à travers vos mots !

Je vous remercie vivement pour ce très bon moment de lecture
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