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Citations de Frédéric Denhez (47)


En fait, le bio arrive de lui-même dans un esprit éveillé. C'est l'aboutissement d'une cohérence, celle qui fait rimer l'assiette avec la planète. La nourriture a une âme, celle de la valeur que chacun de nous lui donne.
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Que c'est compliqué de manger aujourd'hui ! Il est quand même vertigineux de constater qu'il faut désormais une étiquette, un logo, une mention spéciale, une application sur son smartphone pour nous convaincre que ce nous mangeons n'est pas mauvais pour notre santé !
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(...) des études scientifiques (...) ont démontré un risque de développer un cancer d'un quart moins élevé pour la population qui ne mange que bio par rapport à l'ensemble du pays. Mais est-ce dû uniquement à l'absence de pesticides ? Les chercheurs reconnaissent eux-mêmes que les biais de jugement sont nombreux, car les personnes qui ne mangent que bio ont aussi une hygiène de vie qui correspond aux canons fixés par les autorités sanitaires : elles avalent beaucoup de légumes, peu de viande, boivent peu d'alcool, ne fument pas, consomment très peu de produits ultra-transformés, font rarement d'excès, mangent en calories un bon 20% de moins que le reste de la population, roulent à vélo et marchent, font du sport, ont un niveau de vie et un capital culturel et éducatif élevés, cotisent à de bonnes mutuelles.
(p. 19)
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S'il y a des famines, le changement climatique n'y sera pour rien, quoi qu'il en soit, car les famines sont toujours la conséquence d'une politique, très rarement d'une chute de la production. Quand des gens meurent de faim, c'est parce qu'ils n'ont pas eu accès à la nourriture qui, aujourd'hui, abonde.
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Après l'invention de la cuisson, de l'agriculture, de la conservation, nous sommes donc entrés dans l'ère de l'ultra-transformation, c'est-à-dire l'addition de substances aux produits alimentaires pour en imiter, en exacerber ou en restaurer les propriétés sensorielles supprimées par les procédés industriels.
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La monoculture sur grandes parcelles est l'ennemie de la biodiversité, autant que le labourage systématique.
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2,6 milliards de Terriens n'ont pas accès à des toilettes, 1,3 milliard n'ont pas accès à l'eau potable. Ce sont surtout les pauvres, vivant dans des pays où la chaleur favorise le développement d'organismes pathogènes.
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L'outil finit par échapper à son maître qui devient son serviteur : quand on peut labourer un sol détrempé, pourquoi se priver ? Dès lors, on ne fait plus que travailler sans s'arrêter, en oubliant que l'agriculture dépend des éléments naturels et que le sol aussi a besoin de repos. À ce stade, l'agriculteur n'est plus qu'un ouvrier mécanicien.
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Il faut se battre pour le bio, mais du bio frais, local, de qualité, cuisiné chez soi...
Et ça, c'est la Bio.
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Le bon produit, au bon moment, cuit de la bonne façon, voilà les principes du bon écosystème culinaire. Le choix du bio peut ensuite arriver, et c'est ainsi que la Bio s'installe. Un aboutissement, pour un joli final en bouche.
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Beaucoup d'animaux, comme les ours polaires, certains phoques et certaines baleines, vivent sur ou sous la banquise.Que vont-ils devenir si elle rapetisse sans cesse ?
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Malgré tout, pour les "pro-loups, c'est encore trop, et ce ne serait là qu' incompréhension des historiens, car, derrière les cas mortels enregistrés dans les actes de décès, les registres paroissiaux et les écrits des mémorialistes, se cacheraient des crimes bêtement humains, sexuels notamment. Le loup, figure maléfique, rappel de notre humanité chasseresse d'avant l'agriculture, était ce que la société très chrétienne plaquait sur ce qu'elle ne voulait pas voir. Le loup, bouc émissaire idéal. Ce n'est pas tout à fait faux. Mais, selon les historiens, cela n'empêche pas que le prédateur a, tout au long de notre histoire, tué.
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Les "anti-loup", pour rester dans la bipolarité française, ont à l'inverse la certitude que le loup est un danger mortel pour les troupeaux et pour les hommes.. Des historiens leur donnent en partie raison. Un minimum de 8000 morts serait imputable au héros du Petit Chaperon rouge, en France, entre 1200 et 1960.Cela paraît beaucoup mais ramené à l'année, le chiffre est moins effrayant : une dizaine de morts par an tout au plus, dont 4 ou 5 liés à l'enragement des loups incriminés. En stricts termes statistiques, c'est presque deux fois moins que la mortalité liée à la randonnée...en montagne.
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Le temps de celui qui passe n'est pas celui de celui qui vit sur place p.145/146
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Bref, si vous voulez du goût, il faut impérativement privilégier les produits de saison. Évitez la cerise bio en hiver, qui a été transportée sur des milliers de kilomètres dans un conteneur réfrigéré. Indépendamment du bilan carbone, un légume ou un fruit hors saison, c'est tout simplement moins bon !
La Bio, c'est avoir cela en tête : pour en savourer tout le goût, il s'agit d'aller jusqu'au bout. C'est-à-dire, vous l'avez compris, finalement pas très loin.
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Le goût est facile à leurrer, le dessin d'une église ou d'un pêcheur à pipe suffit sur une étiquette aux tons sépia pour orienter la perception. Néanmoins, il est avant tout le résultat d'expériences personnelles. C'est une culture, qui a besoin d'une bibliothèque de saveurs.
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Le goût, c'est notre histoire de vie. Son reflet. Une éducation faite par nos parents et grands-parents à laquelle il est quasi impossible d'échapper, car manger ce qu'on a mangé est l'occasion de se rappeler de tendres moments.
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Le goût, c'est comme le beau, c'est une affaire personnelle.
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Plantes et champignons ont en fait coévolué. Ils vivent en symbiose, la plupart du temps coopèrent, mutualisent leurs organes, échangent ce qu'ils produisent(... En ce qui concerne les champignons) entre 10 et 40 % de la photosynthèse des plantes servent à les nourrir (...). En échange de quoi les plantes récupèrent des oligoéléments indispensables à leur bonne croissance, le potassium, le phosphore et l'azote (...) des éléments que les champignons dissolvent par leurs enzymes dans la roche mère et la matières organique grâce à leur réseau très dense d'hyphes : il s'en dénombre de 1000 à 4000 m (oui 4 km...) par gramme de sol, soit de 3 à 80 m par centimètre de racine ! Or dans le sol de l'Artois, (...) un pied de blé se prolonge dans le sous-sol par ... 200 km de racines et de radicelles.
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Le sol n'est déjà plus un tapis épais pour les vaches et les cochons (...) Que croyez-vous que font les éleveurs, qui se plaignent presque autant que les taxis ? vous pensez qu'ils se lèvent à l'aurore pour conduire leurs vaches lécher la rosée sur les herbes endormies ? Ça c'est du passé. Non, de nos jours, l'entrecôte et le jambon ça poussent dans des hangars sombres, et tout le monde s'en satisfait : les grandes envolées sur le bien-être animal et le respect de la biodiversité, la préservation des sols, cela disparaît à l'impression du ticket de caisse. Ce qui compte, in fine, c'est le prix. Rien que le prix.
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