Il a réalisé une thèse de doctorat sur les facteurs de déforestation en Asie du Sud-Est et particulièrement en Indonésie, sous la direction de Denys Lombard (EHESS) et d'Olivier Dollfus (Université Paris 7).
De 1993 à 1996, il a été responsable du département Asie de l'Agence technique de la Fédération Mondiale des Villes Jumelées, avant de devenir enseignant-chercheur à l'Université de Toulouse-II-Le Mirail.
Il est spécialisé sur les questions d'environnement, de géopolitique et de cartographie, particulièrement en Asie du Sud-Est.
Il est l'auteur de nombreux essais et publications notamment sur l'Indonésie, la Malaisie, Timor-Leste et le Vietnam.
Il est notamment l'auteur de: "Le réchauffement climatique en débats" (Ellipses, 2007). Il est aussi l’auteur de: "Les forêts en Asie du Sud-Est, recul et exploitation" (L’Harmattan, 1994), "La jungle, la nation et le marché, chronique indonésienne" (L’Atalante, 2001) et "La décroissance: rejet ou projets? Croissance et développement durable en questions" (Ellipses, 2008).
C’est l’ethnologie qui nous a permis de comprendre que tout homme est un « civilisé » (ce qui signifie d’abord qu’il est encadré). Il n’y a pas de sauvages ou de sociétés primitives. On se doit donc de respecter les différences culturelles. Ce n’est pas l’économique qui compte, c’est la richesse de la culture et de la convivialité. Pour les partisans du pluralisme des civilisations, n’est-il pas plus souhaitable que les civilisations dérivent selon leur erre, sans aboutir à l’uniformisation universelle ?