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Critiques de Frédéric Ernotte (155)
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C'est dans la boîte

Ce premier roman de Frédéric Ernotte invite à suivre les pas de Jeff Marnier, un inspecteur de police belge solitaire et proche du burn-out, qui devient vite accro à un forum intitulé « La Boîte Noire » sur internet. Ce lieu d’échange réservé aux policiers lui permet non seulement de discuter et de décompresser en compagnie de collègues d’autres pays, mais l’incite finalement également à s’inscrire à une soirée spéciale intitulée « La ronde des boîtes ». Le concept est simple : huit membres du site sont invités à se retrouver dans un lieu isolé, où chacun doit apporter une boîte à chaussures contenant cinq indices sur une affaire criminelle élucidée ou non, laissant aux autres participants le soin de deviner l’intrigue qui se cache derrière. Une soirée qui ne se déroulera évidemment pas comme prévu !



« C’est dans la boîte » plonge donc le lecteur au cœur d’un huis-clos où les protagonistes participent à une sorte de Cluédo/Pictionary grandeur nature, les invitant à résoudre et à revivre des affaires criminelles particulièrement originales. Le procédé est pour le moins ingénieux car il transforme ce polar en recueil de nouvelles policières, liées par une intrigue principale qui tient parfaitement la route. Au fil des chapitres et des huit boîtes contenant des indices, le lecteur découvre non seulement des crimes ingénieux, mais est également invité à les vivre de près, dans la peau de l’un des protagonistes.



J’ai également beaucoup aimé l’écriture efficace et parsemée d’humour de Frédéric Ernotte, ainsi que la conclusion surprenante de l’intrigue principale.



Une boîte que tous les amateurs de polars devraient ouvrir !
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C'est dans la boîte

Aviez-vous imaginé un jour que Sherlock recevrait un mail disant "Hercule Poirot souhaite chatter avec vous" ? Non ? Moi non plus, mais sur le forum de "La boîte noire", c'est possible !



"La boîte noire" est un forum réservé aux policiers, et donc, de par la magie des pseudos, tout devient réalisable.



Jeff Marnier (pseudo "Sherlock"), inspecteur de police en Gaume (Belgique) y est vite devenu accro. Cela lui permet d'évacuer un peu les tensions que son boulot procure, de discuter avec d'autres de son métier, car il vit seul et de toute façon, tout le monde n'a pas envie d'écouter les policiers parler de leur travail.



Lorsqu'un tueur de flic s'en prend à sa brigade et qu'il a besoin de se mettre au vert, c'est une fois de plus le forum qui lui donne l'idée de ses "vacances" forcées. "La ronde des boîtes" tombe à pic.



Quoi t'est-ce ? Une sorte de réunion Tupperware entre flics ? Non, mieux que ça : un huis-clos entre huit flics dans un chalet paumé dans le trou du cul du sud de la Belgique. Chacun doit rassembler dans une boîte à chaussures 5 objets/indices concernant une affaire élucidée ou non et les autres devront deviner l'affaire.



Les voilà tous réunis, 8 flics (5 hommes et 3 femmes) et leurs 8 boîtes. Que le jeu commence ! "The game is afoot".



Une brillante idée que ce scénario des boîtes à indices que les autres doivent trouver à quelle affaire les objets se rapportent. "On se croirait dans une partie de Pictionary. Un Pictionary morbide".



Les membres trouvent assez vite mais ensuite, le lecteur a le plaisir de découvrir l'affaire en question, et certaines sont racontées par la victime durant son supplice, ce qui vous fait courir l'adrénaline dans les veines.



L'auteur manie bien la plume, le rythme ne souffre d'aucun temps mort, tout est fluide, un peu de glauque bien dosé et de l'humour noir subtil.



Bien que le récit soit au présent, cela ne m'a pas posé de problème car l'écriture était soignée et les dialogues bien pesés.



J'ai aimé chaque histoires "policière" et je m'en suis repue avec délectation. Par contre, j'ai découvert une faute énorme. On parle d'un violoniste qui manie "l'archer" !! Oh, c'est un "archet". Monsieur le correcteur, 10 coups de fouet pour vous.



Les personnages sont tous différents et nous les découvrons sous l’œil et les pensées de Jeff Marnier, le personnage principal du livre. De plus, l'auteur est un pervers (j'aime ça), parce qu'il introduit le doute : un des membres ne serait-il pas un intrus ? La tension monte chez le lecteur et on agrippe plus fort le livre.



Mon esprit pervers avait pensé à un truc de dingue et je voyais venir la fin comme si je l'avais lue avant.



Passant ma langue fébrilement sur mes lèvres, je gloussais devant le final que je voyais se profiler à l'horizon...



Ben j'en ai été pour mes frais parce que l'auteur m'a surprise d'une autre manière ! Magnifique ! Pervers ! Dingue !



Le coup de pied au cul par excellence. Des romans de cette veine, j'en redemande.


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C'est dans la boîte

Bienvenue dans la première réunion Tupperware entre représentants des forces de l’ordre. Sauf que là, l’important c’est ce qui est dans la(les) boîte(s).



Le bouquin de Frédéric Ernotte est un pur moment de fun, un énorme moment de fun. Une sorte de parc d’attraction, rempli de distractions variées qui vont vous secouer les nerfs, les neurones et les zygomatiques.



Ernotte avait en main un bon ingrédient principal : une intrigue qui tient la route, sorte de huis clos modernisé. Mais ce n’est pas suffisant pour en faire un bon livre. Et c’est là que le talent de l’auteur explose, tel un joli feu d’artifice.



Parce que pour un premier roman, le tout est franchement bien maîtrisé, et l’écriture assez jouissive.



Parce qu’Ernotte a soigné le contenant autant que le contenu. Parce qu’il a un vrai talent, une verve et un bagou irrésistibles. Parce qu’il contrôle parfaitement une situation pourtant compliquée à gérer.



Ce livre ressemble à un recueil de nouvelles, regroupant différentes sensations, différentes émotions (avec cynisme et dérision). Plusieurs expériences policières distinctes, toutes liées par une intrigue unique qui permet de garder la cohérence du tout. Malin comme procédé !



Revenons à cette histoire de parc d’attraction : on se retrouve donc secoué, bringuebalé, ballotté toute au long de cette(ses) histoire(s). Un grand Huit morbide qu’on subit avec pourtant régulièrement un grand sourire aux lèvres.



Ce récit, en forme de poupées gigognes, n’aurait en effet pas sa vraie saveur sans cet humour belge assez irrésistible. Ce genre d’ironie intelligente, remplie de bons mots qui donne un ton résolument différent à cette intrigue.



Au final, un bon thriller où tout s’emboîte parfaitement, sans que rien ne se déboîte en cours de route (à par la mâchoire), et qui verra ses lecteurs applaudir de conserve.
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C'est dans la boîte

Voir ma vidéo : https://youtu.be/g9iiI0_cHtw



Houlala, Stephen King peut arrêter d'écrire... La relève est assurée !!!!!

Moi qui n'ai jamais fait de cauchemars la nuit après avoir passé la fin de soirée à lire un thriller, là, je n'y ai pas coupé : je me suis retrouvée avec un cadavre sur les bras... avec un haut taux de probabilité que mon fils ait quelque culpabilité sur les épaules...

Bref, c'est du thriller de haut niveau.

L'HISTOIRE

Les policiers manquant sans doute de "supervision" comme il en existe chez les psy, Jeff Marnier surfe sur le net et découvre "la boîte noire", un lieu où il échange avec ses collègues de tous pays.

Juste après le meurtre de sa collègue Catherine, victime d'un tueur en série qui prend pour cible des policiers, une rencontre réelle de ses collègues virtuels arrive à point nommé pour lui permettre de décompresser... ou pas...

Je ne clôturerai pas mon propos sans préciser que, outre l'histoire palpitante (au premier degré... Je pense que, comme à la lecture de Cujo, mon rythme cardiaque a été impacté), l'écriture de Frédéric ERNOTTE est très précise et très soignée.

Je vous recommande donc cette lecture. Je lirai les autres romans de Frédéric ERNOTTE mais je vais laisser mon coeur se reposer un peu avec une petite romance, par exemple.
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C'est dans la boîte

En burn out, Jeff rejoint un réseau internet secret pour inspecteurs de police et avec sept d'entre eux, une soirée dans un gîte isolé où chacun et chacune apporte des indices permettant aux autres de deviner une intrigue.



Cela donne quelques nouvelles assez gore, psychopates aux mises en scènes de malades, la soirée étant pimentée par les menaces de mort que Jeff a reçues.



J'ai apprécié l'écriture et la construction tonique.
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Comme des mouches

Quand tu fais connaissance avec Frédéric Ernotte et que tu lis son premier roman, tu te dis que tu ne le regarderas plus jamais de la même façon.

Quand tu es dans le 3ème et qu'il l'a écrit avec un complice, n'ayons pas peur du mot (!), tu es sur tes gardes.

Malgré tout, c'est tellement flippant que tu te dis que tu ne t'habitueras jamais à tant de cruauté (chez un garçon qui a l'air si gentil !).

Ce roman est addictif. Il ne faut le commencer que quand tu sais que tu as du temps pour le lire. Sinon, forcément, tu vas empiéter sur ton temps de sommeil !

J'ai beaucoup aimé. Mais j'ai placé la barre très très haut avec Frédéric Ernotte et ses idées totalement originales dans ses deux premiers romans. Du coup, même si l'issue est totalement imprévisible (j'attends celui/celle qui prétendra avoir découvert la fin à moins de 20 pages de la fin... et encore), j'ai une légère préférence pour ses deux premiers.
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C'est dans la boîte

Jeff Marnier n’est ni producteur ni vendeur de boissons alcoolisées. Il en est plutôt un grand consommateur. A trente-cinq ans, cet inspecteur principal belge œuvrant en Gaume (région de Belgique située au sud des Ardennes, réputée pour la douceur de son climat, limitrophe de la France et du Grand-Duché du Luxembourg) vit en plein cauchemar. Un psychopathe sévit dans la région. Il a l’horrible habitude d’insérer des anneaux dans le corps de ses victimes vivantes. Rouillés ! Des anneaux rouillés, oui ! Ce Sauron des temps modernes joue avec les nerfs des policiers sans laisser de traces. Mais là, le bestiau vient de frapper l’inspecteur en plein cœur. Il vient d’assassiner une collègue… Une collègue ? Non ! Catherine était bien plus qu’une collègue ! Jeff l’aimait sans oser le lui dire. Mais là où le malfaisant a frappé vraiment fort, c’est qu’il a rempli le corps de Catherine d’explosifs… Et lorsque les deux patrouilles de police et les deux ambulanciers se sont retrouvés autour du corps, il l’a fait exploser…



Critique :



Ce roman est très plaisant à lire ! Un début sur les chapeaux de roues, une écriture très agréable qui enchaîne les informations et les actions, des intrigues dans les intrigues.



L’idée la plus originale de ce polar repose sur une boîte noire. Une boîte virtuelle, donc sur Internet, à laquelle n’ont accès que des policiers. Un forum réunissant des francophones attire l’inspecteur Jeff Marnier. Il espère y trouver des éléments faisant avancer son enquête qui est au point mort. Un jour, il reçoit une étrange invitation. Huit policiers, de pays différents, ne se connaissant pas, sont invités à placer dans une boîte à chaussures cinq éléments d’une enquête, résolue ou en cours, qui seront soumis à la sagacité des autres collègues chargés de comprendre et de tirer l’affaire au clair. La mort tragique de Catherine est l’occasion pour Jeff de disposer de trois semaines de congé afin de prendre du recul et de participer à cette rencontre organisée par la boîte noire. Et là, le lecteur se retrouve plongé dans huit enquêtes différentes. Huit récits au cœur d’une grande enquête pleine de mystère.



Le final est vraiment très surprenant, encore que me laissant un peu sur ma faim. Les éléments se sont enchaînés un peu trop facilement pour le personnage principal de cette histoire.



Ce roman policier est une réussite : le rythme, l’humour noir, l’action, et surtout l’originalité. Si vous avez l’occasion de le lire, surtout ne passez pas à côté !

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Ne sautez pas !

L’histoire d’un anti-héros laveur de vitres qui se met en tête d’arracher de l’argent aux riches pour aider les nécessiteux. Rythmé, très distrayant, et riche de petites phrases que l’on aurait pu attribuer à Michel Audiard. Un régal !



Ce livre me fait découvrir mon compatriote Frédéric Ernotte. « Ne sautez pas ! » est le deuxième des trois romans qu’il compte actuellement à son actif. Il est sorti dans une collection intitulée « Roman pas policier mais presque… », ce qui qualifie très justement ce récit, le côté policier ne s’imposant que dans les derniers chapitres.



Suite à un excès de vitesse, Matthias se voit condamné à une peine d’intérêt général et nous le retrouvons sonnant aux portes pour collecter de l’argent au profil de l’ONG « Îles de Paix » fondée par le père dominicain belge Dominique Pire, prix Nobel de la paix en 1958. Matthias se prend petit-à-petit au jeu et caresse le projet de s’engager davantage.



Mais après avoir passé une partie de sa journée à purger sa peine, notre héros retourne dans sa nacelle suspendue à la façade d’une gigantesque tour de bureaux bruxelloise: il est laveur de vitres. Le temps d’une pause , il quitte sa nacelle et s’assied sur le bord du toit de l’immeuble, les jambes pendues dans le vide. Dans son dos, quelqu’un lui dit alors « Ne sautez pas ! ». Il s’agit d’un cadre de l’entreprise, qui serait ennuyé de le voir tomber dans le vide étant donné qu’il est en charge de la sécurité du bâtiment…



Je vous laisse découvrir quels plans cette méprise inspirera à Matthias pour collecter des fonds humanitaires, donnant un final « policier » à cette histoire rocambolesque.



J’ai passé un excellent moment de lecture, très distrayant. En particulier, je me suis délecté de la collection de petites phrases bien ciselées qui m’ont beaucoup amusé sans me lasser. Je ne résiste pas au plaisir de citer « Le reste de la journée s’est déroulé comme si un charlatan avait prescrit du Xanax à l’horloge » ou encore, lors d’une dispute, « Mon pire défaut, c’est toi. Tu es ma jambe de bois dans le sprint de la vie », suivi de « J’en ai marre que tu dragues tout ce qui bouge. Tu crois quoi ? Que tes bras c’est comme la mort et que tout le monde doit y passer ? ».



Sur ce, j’ai bien envie d’essayer « Comme des mouches », dans la collection « Roman policier mais pas que… ». Celui-là a été écrit à quatre mains par Frédéric Ernotte et son compère Pierre Gaulon. À lire leur interview sur https://gruznamur.com/2019/08/16/interview-1-livre-en-5-questions-comme-des-mouches-frederic-ernotte-et-pierre-gaulon/, je crois que je ne vais pas m’ennuyer…
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C'est dans la boîte

L’inspecteur belge Jeff Marnier est sur la trace du tueur aux piercings. Considéré comme un grand flic, il est insomniaque et carbure à la vodka. La preuve est en qu’un de ses collègue lui a dit un jour : «avec les valises que tu as sous les yeux, tu pourrais faire trois fois le tour du monde sans escale.» Pour compléter son portrait, on peut ajouter qu’il est célibataire, fan d’internet (surtout à quatre heures du matin) et que sa dégaine n’est pas celle d’une fashion victim.

Ce thriller commence brillament avec un ton en plein accord avec le genre. On retrouve les clichés du super flic solitaire mais l’auteur assume son choix et y ajoute d’ailleurs une pointe d’ironie qui relève le tout.

Si Jeff surfe la nuit, c’est surtout pour dialoguer sur un site appelé «la boîte noire». Il regroupe des enquêteurs avides de partager leurs affaires et leur quotidien. Jeff en est mordu au point de s’inscrire, dans un moment de désespoir, à une soirée spéciale intitulée «la ronde des boîtes». Huit membres du site sont invités à apporter une boîte à chaussures contenant des indices sur une affaire criminelle résolue ou en cours pour la faire deviner aux autres. Bref, une surprise party mêlant crimes et devinettes. Ce que Jeff ne sait pas - et le lecteur non plus- c’est que tout va basculer durant cette nuit et que la dernière boite qui sera ouverte (puis fermée) n’est pas celle que l’on aurait pu imaginer...

J’ai beaucoup apprécié ce roman. Telles les boites gigognes, plusieurs histoires nous sont contées au fur et à mesure qu'elles s’ouvrent et l’ennui n’est pas de mise.

En tant que lecteur, nous sommes malmenés par la narrateur et bien malin celui qui pourrait découvrir l’intrigue avant sa résolution.

L’écriture est fluide, sans fioritures, et est servie par un humour ravageur qui aime pointer du doigt les faiblesses de notre époque.

Original, drôle et bien mené, j’ai beaucoup apprécié ce roman qui m’a été conseillé par... l’auteur lui-même. A quand le prochain ?
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Comme des mouches

Comme indiqué sur la couverture, c’est un roman policier mais pas que ! En effet, à l’ère des nouvelles technologies et de notre hyper-connectivité au monde virtuel, on ne peut s’empêcher à y voir une certaine critique de notre rapport à Internet et aux réseaux sociaux notamment.



Deux amies, dont l’une vient de larguer son petit-ami volage, décident de se venger de la gent masculine en organisant un jeu via un site de rencontres. Elles mettent en place un faux profil qui sera la récompense de ce jeu vengeur aux conséquences dangereuses puisque les prétendants tomberont comme des mouches…



Quand j’ai vu que les deux personnages principaux étaient des filles mais que les auteurs du livre étaient deux hommes, Frédéric Ernotte et Pierre Gaulon, j’ai eu peur qu’ils tombent parfois dans le cliché facile avec des dialogues assez mièvres. Erreur de ma part car ils se sont attelés à une écriture fine et qui ne tombe pas dans l’absurde. Visiblement, ils se sont bien fait aider ou leur part de féminité a su ressortir 😉 Leurs deux plumes ont su s’associer pour un ensemble cohérent et addictif.



Dévoré en moins de deux jours, le suspens est présent et les chapitres courts fait que l’enquête file à toute vitesse. Il existe une autre raison qui fait que ce roman noir est vraiment de qualité : son final. Prise de risques par ses co-auteurs, je l’ai adoré! Alors que je m’étais remuée les méninges pensant avoir trouvé le coupable idéal dès le premier tiers du livre, finalement, j’en suis tombée de ma chaise et ça, j’apprécie beaucoup!



Lu dans la cadre du Prix des Lecteurs des librairies Club.
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Ne sautez pas !

Après un premier roman qui était un thriller palpitant, Frédéric ERNOTTE nous offre un roman quasiment inclassable.



Ce roman est un régal tant Frédéric ERNOTTE a le sens de la formule...

Alors que le héros de ce roman regarde le journal télévisé, il raisonne ainsi :



"Ce sujet sur le conflit israélo-palestinien a duré moins de trois minutes. On parle maintenant de voitures électriques. Dans ma tête, c'est toujours le front. Il y a des blessés. Mon sourire boîte. Ma bonne humeur chancelle. Mon indifférence s'est pris une balle."



C'est aussi avec des idées (que je partage et que j'ai parfois du mal à faire passer) bien formulées que ce roman m'a séduite. C'est le beau-frère du héros principal qui travaille pour Médecins Sans frontières qui s'exprime en ces termes :



"Si tu te coupes avec une feuille de papier, t'as le droit d'avoir mal et de le dire. T'as même le droit de te plaindre. C'est moins spectaculaire qu'une jambe arrachée par une mine, mais t'as le droit."



Enfin, l'auteur réussit à faire de cette histoire un suspense intenable... Presque à la fin de l'histoire, tellement stupéfaite , j'ai tenté de trouver comment l'auteur allait bien pouvoir terminer l'histoire... et j'ai eu tout faux !



Ce deuxième roman de Frédéric ERNOTTE est un nouveau coup de coeur pour moi. Je me procurerai très vite son troisième roman, écrit avec un autre auteur, convaincue de l'imagination sans borne de Frédéric ERNOTTE qui ne manquera pas de me surprendre à nouveau.

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C'est dans la boîte

Alors là, je suis bluffée! Prise au piège de l'intrigue, je n'ai rien vu venir!



Le premier roman de mon compatriote Frédéric Ernotte est une réussite!

On y trouve tout ce qu'il faut pour rester scotchés au fauteuil : psychopathes, crimes odieux, bon flic accro à la vodka...tout ça au cœur d'une intrigue perverse et diabolique, qui fait petit à petit monter l'angoisse, vous serre à la gorge et aux tripes.

De rebondissements en coups de bluff, l'auteur nous tient en haleine jusqu'au dénuement et nous montre une belle part de tout ce dont l'âme humaine la plus noire est capable...



Attention à vous donc, si vous ouvrez ce livre, préparez-vous à ne pas le lâcher avant la fin!

Et retenez bien ce nom : Frédéric Ernotte. Un jeune auteur belge à suivre... Nul doute qu'on en entendra encore parler!
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Ne sautez pas !

Après un premier thriller remarqué, Frédéric Ernotte aurait pu tomber dans la facilité et réutiliser les mêmes recettes pour passer l’étape cruciale du second roman. Ce n’est clairement pas son choix, pour le plus grand bonheur des lecteurs curieux.



Ne sautez pas, ou comment prendre de la hauteur sans tomber dans les clichés. Un personnage principal admirablement construit à travers ses failles, ses questionnements et son humour, dans un contexte mettant (indirectement) en scène le monde des associations humanitaires. J’en vois déjà ricaner et se dire que l’auteur s’est lancé dans une histoire sermonneuse.



Tout faux ! Et c’est là où Ernotte a fait très fort. Ce récit totalement inclassable ne tombe jamais dans un quelconque travers moralisateur ou culpabilisant. Ne sautez pas, ou l’art subtil de permettre au lecteur de se questionner sans y paraître. Un vrai et bon divertissement, plein à ras bord de bons mots et de surprises, et qui sait aussi être une bonne claque aux mauvaises odeurs.



Entre une atmosphère qui navigue entre profond cynisme et réelle empathie, on suit au plus près une tranche de vie de ce personnage qui se lance dans certaines actions peu reluisantes pour la bonne cause.



Que peut-on faire pour les autres ? Peut-on utiliser tous les moyens pour y parvenir ? Peut-on égoïstement s’épanouir à travers les bonnes actions ? Une histoire vraiment prenante, qui lance le débat sans pour autant être « à message » et qui n’oublie jamais son objectif premier : divertir.



Car on s’amuse beaucoup et on sent que Frédéric Ernotte l’a fait tout autant en écrivant ce livre. Je me suis clairement demandé, durant le premier tiers du roman, où il comptait nous emmener à travers ce récit qui n’a rien de linéaire. Très vite, je me suis laissé porté par sa verve et son humour assez personnel pour ne plus lâcher le morceau.



Ne sautez pas est un roman qui permet de relativiser, de passer un très bon moment de distraction, et pourquoi pas de se poser quelques questions sur notre société et nous-même. Franchement, c’est déjà beaucoup et tout le monde ne le fait pas avec le talent de Frédéric Ernotte.
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Ne sautez pas !

En commençant ce roman, j’étais assez dubitative. Présenté comme un thriller, je n’ai pu qu’être déçue de ne pas avoir affaire au genre annoncé. Forcément, lorsque vous vous imaginez manger une forêt-noire et qu’on vous bande les yeux pour vous faire avaler une poire, ça n’a plus rien à voir. Pas que la poire ne soit pas bonne, mais simplement différente ! Puis, finalement j’ai appris à apprécier cette poire. Je l’ai déguster, savourer … Jusqu’à l’aimer autant que j’aurais aimé cette forêt-noire.

J’ai découvert, en ce jeune romancier belge, une plume légère mais incisive. Chaque mot est justement placé dans ses phrases afin de vous faire vous questionner … Vous interloquer … Vous faire réagir … Dans un sens ou dans un autre. Parce que, bien que l’œuvre soit très basée sur les bons sentiments (dons aux associations, ONG, Médecins sans frontières …), l’auteur n’a pas choisi la facilité contrairement à d’autres. Il a eu le courage d’opposer plusieurs opinions entre elles, sans jamais favoriser l’une d’entre elle dans son intrigue. Non ! Il n’est pas là pour faire des leçons de moral. Il est là pour rappeler à tout un chacun, qu’il est libre de ses opinions et de ses choix. Que le bien et le mal ne sont que des perceptions et non des réalités avérées. Après tout, qui peut dire qu’il n’a fait que de bons choix dans sa vie ? Qui n’a pas, un jour, usé du « mal » pour obtenir le « bien » ? N’est-ce pas pour cela que l’expression « Un mal pour un bien » ne cesse de peupler nos conversations ? 
Pour moi, ce roman démontre parfaitement le syndrome des occidentaux face à la déchéance. Il leur est plus difficile de venir un aide à l’un de leur compatriote plutôt qu’à un étranger. Pourquoi ? Parce que le compatriote, lui, renvoie à une éventuelle image de soi. Une image d’échec. Et donc, une image à rejeter. Alors qu’aider un étranger, ne fait qu’accentuer (consciemment ou inconsciemment) le sentiment de supériorité qui l’habite. La question qui se pose est la suivante : Existe-t-il réellement des actes désintéressés ? 
Mathias m’est apparût comme un homme las de sa vie. Il aime sa petite-amie et il est heureux auprès d’elle, pourtant il s’ennuie. Il s’ennuie tellement, qu’un jour, il trouve la bonne idée d’aller ennuyer d’autres personnes. Sous quel prétexte ? Sous l’évident prétexte que les gens souffrent dans d’autres pays. Dans ce cas, escroquons des gens ! Soutirons-leur de l’argent (qu’ils ont durement gagner à la sueur de leur front) pour en faire don à des associations ! Un Robin-des-bois des temps modernes, en somme. Avouons-le-nous, cet homme est vraiment perché … Et pas que sur la nacelle qui le sépare de la terre ferme.

Elisa, pour ne pas dénoter avec le côté fictif de l’intrigue, est une jeune femme qui corrobore tous les délires de son cher et tendre. Tu veux escroquer des gens ? Fais-le ! Elle a beau être drôle et pleine d’imagination, elle n’en reste pas moins peu probable. Aimer n’est-il pas de se protéger mutuellement ?

Bien que la conception des personnages laisse parfois quelque incohérence (personne n’a porté plainte pour escroquerie, étrangement …), l’auteur a réussi à ancrer son lecteur dans une sorte de réalité alternative en parsemant son texte de références plus ou moins actuelles (par exemple, le méchant qui caresse son chat à la façon du docteur Gang dans l’Inspecteur Gadget).

En résumé, je trouve que le concept est bien trouvé bien qu’un peu tiré par les cheveux. Je salue le courage et le travail de l’auteur qui a osé ce que d’autres ne feront jamais : opposer des opinions pour convaincre, ou ne serait-ce faire réagir. Moi qui déteste entendre les auteurs me faire des leçons de moral sur le bien et le mal, le moral et l’immoral, l’égoïsme et l’altruisme, j’ai eu peur de devoir sauter de la nacelle pour éviter le naufrage. Mais, loin de là. J’ai découvert un auteur respectueux de chaque point de vue. Un auteur qui prône la tolérance et qui l’applique réellement. Un auteur, donc, intelligent. De ce fait, un auteur à suivre. 
En lisant le titre de ce roman, vous lirez : « Ne sautez pas ! » - Moi, je vous dirais : « Sautez-y à pied-joints ! »

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Ne sautez pas !

Livre d'un auteur dont je n'avais jamais entendu parler avant de lire une critique de son dernier roman sur notre site préféré. En tant que compatriote, je me suis laissé séduire et j'ai commencé la lecture de "Ne sautez pas !".



Je ne vais pas dire que par moment cette lecture ne m'a pas arraché quelques sourires mais ce qui est certain, c'est que jamais je ne suis réellement entré dans l'histoire et dans la peau des personnages. L'histoire est beaucoup trop invraisemblable à mon goût. En effet, quelle est l'entreprise qui verserait de l'argent à un illustre inconnu simplement pour ses beaux yeux (ce n'est pas vraiment comme ça que ça se passe mais je ne souhaite pas trop spoiler).



Un autre reproche que je pourrais faire,, c'est que trop de bons sentiments tuent les bons sentiments selon moi surtout quand ceux-ci sont étalés à la truelle. Et une fin très fleurs bleues, qu'on sent arriver à plein nez ne m'a malheureusement convaincu. Je dis bien malheureusement car j'aurais vraiment voulu aimer ce livre de ce jeune auteur. Ca sera peut être pour le prochain livre !



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Ne sautez pas !

Le roman est sous titré "roman pas policier mais presque...". Personnellement, je ne le classerais pas dans cette catégorie. D'ailleurs, je ne pense pas qu'il puisse entrer dans une case en particulier. Et c'est ce que j'ai aimé dans ce livre. On part d'un quotidien un peu déprimant, pour aller vers le loufoque, qui va ensuite tourner au drame. L'enchaînement est bien fait, même si c'est parfois capilotracté. L'escroquerie de Mathias est bidon, c'est surtout une façon d'amener la fin.

L'histoire est originale et nous amène à réfléchir sur la charité, les oeuvres de bienfaisance et l'altruisme. Si on fait un peu de mal pour faire beaucoup de bien, est-ce vraiment si mal que ça ? Où se situe la limite ? Mathias va le découvrir à ses dépends.

C'est une lecture plaisante, atypique, un bon divertissement. J'ai passé un bon moment de lecture.


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C'est dans la boîte

Bonjour amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous propose le livre de Frédéric Ernotte : «C'est dans la boîte ». Coup de cœur pour ce redoutable thriller qui m’a bluffée par sa construction et son ingéniosité. Huit inspecteurs de police vont se retrouver dans un huis clos anxiogène lors d’une soirée intitulée « La ronde des boites ». L’intrigue est époustouflante, jouant de ses multiples facettes qui telles les pièces d’un puzzle en trois dimensions finiront par s’emboîter avec maestria et virtuosité. Le tout est mené d’une main de maître par un auteur talentueux à la plume acérée et non dénuée d’humour. Un excellent moment de lecture comme je les aime !

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C'est dans la boîte

Que n'ai-je découvert cet auteur plus tôt ? Encore une fois les salons littéraires ont du bon même si j’ai l’impression qu’ils vont se faire de plus en plus rares dans les prochains mois.

Frédéric Ernotte nous embarque à marche forcé dans un polar ultra noir qui ne laisse passer aucun rayon de lumière bienfaiteur.

La plongée est immédiate et sans filtre , la remontée vous offre une gueule de bois de première catégorie.



C’est que le parti pris de ce roman n’est pas tout à fait conventionnel…

Un inspecteur aux proies aux affres de l’échec, de la solitude . Une affaire non résolue où un psychopathe, surnommé le tueur aux piercings, prend ses victimes pour de vulgaires fils de fer barbelés, doublée d’une série d’assassinats les plus atroces les uns que les autres sur des policiers. L’inspecteur Jeff Marnier en a pourtant vu d’autres, mais là son enquête fait du surplace alors qu’un autre malade s’en prend à ses collègues. Peut-être est-il le prochain sur la liste. Qui sait ? Heureusement il va pouvoir se changer les idées dans quelques semaines en rejoignant d’autres collègues francophones, qui comme lui , échangent régulièrement sur le forum du site internet La Boite Noire. Huit d’entre eux vont en effet se retrouver lors d’une soirée pour évoquer des affaires criminelles résolues ou non . Pour ce faire chaque participant doit amener avec lui cinq indices conservés dans une boîte , laissant le soin à la communauté de découvrir l’affaire qui se cache derrière. Une belle soirée en perspective à moins que tout ne se passe pas comme prévu …



L’idée du scénario est géniale : regrouper une communauté d'enquêteurs dans une baraque perdue dans une forêt belge. Une garantie d’un beau huis-clos . Chaque policier racontant son histoire et quelles histoires entre deux verres de vodka ! Des récits glaçants qui démontrent l’ingéniosité des psychopathes quand il s’agit de commettre un crime. L’ambiance angoissante monte donc crescendo dans cette baraque alors que la nuit se fait de plus en plus noire mais que les corps s’échauffent…

L’auteur nous livre ainsi une belle galerie de personnages, qu'ils soient belges , français, suisses ou canadiens , qui montrent à leur auditoire leurs talents de conteurs quand ils évoquent avec passion leur métier et certaines affaires qui les ont marqués.

L’écriture est à l’avenant : elle manie le souffre sans aucun temps mort . La fluidité du récit ne peut que vous embarquer dans cette mécanique implacable qui vous plonge inexorablement dans cette boîte qui recèle de sacrées surprises mais aussi de terribles déconvenues .

Sans aucun doute un “must have ” pour toute bibliothèque où le roman noir prévaut !









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C'est dans la boîte

Un peu de fraîcheur dans le monde saturé des polars, ça fait du bien ! Merci Frédéric Ernotte pour ce roman truffé de bonnes idées écrit avec un style fluide, à l’humour parfaitement équilibré et avec la juste bonne dose d’ironie… tout comme j’aime ! Un bouquin au goût de reviens-y qui vous tiendra en haleine jusqu’au bout et qui vous offrira une fin tout à fait remarquable dans le genre inattendue et originale. Le moins qu’on puisse dire c’est que ça change et rien que pour ça je tire mon chapeau !





C’est dans la boite, avant d’être une histoire de boîtes, c’est l’histoire d’un inspecteur belge, Jeff Marnier. Pour une fois, nous avons un auteur qui nous offre un inspecteur crédible, c’est à dire qui n’affiche pas 100% de réussite à son tableau de chasse des méchants assassins et autres vilains tueurs en série ! Merci !





Alors que notre héros rame sur l’affaire sordide du “tueur au piercing”, il va faire la découverte de “La boîte noire”, ’une sorte de réseau social des inspecteurs car oui, tout le monde a droit à son petit réseau social ! On se balance des tuyaux, on se réconforte devant son écran avec une bonne bouteille de vodka et tout le monde y va de son petit conseil. Même si ça ne permet pas à notre héros de mettre la main sur le tueur en série qui lui pourrit la vie, ça a le mérite de lui remonter le moral !





Quelques mois après cette merveilleuse découverte, Jeff doit faire face au pire tueur en série qu’il n’a jamais connu, “le tueur de flics”. Ce dernier est un véritable salopard qui s’en prend à sa propre équipe, Jeff est au fond du sachet a besoin de faire une pause. C’est alors que la boîte noire lui propose une soirée intitulée “La ronde des boites”. Le principe est simple : une petite poignée d’inspecteurs francophones se réunit dans un lieu tenu secret muni d’une boite au sein de laquelle chacun d’eux doit enfermer 5 indices sur une affaire passée ou en cours qu’elle soit résolue ou pas. Le petit groupe a 45 minutes pour découvrir l’affaire qui se cache derrière les indices. Un cluedo grandeur nature en quelque sorte !





Le lecteur est alors plongé dans une série noire de crimes plus odieux les uns que les autres. Détails salaces, psychopathes, malades mentaux, sueurs froides, rebondissements à tout épreuve et j’en passe ! Sous forme de petite nouvelle, on se retrouve dans la peau de la victime, du tueur en série ou encore de l’inspecteur qui raconte l’histoire. Belle maîtrise du rythme, ça ne s’essouffle pas et ce n’est pas trop long non plus. C’est un récit dynamique, accrocheur, carrément racoleur, on ne lâche rien ! Tout est écrit à la 1ère personne du singulier et c’est là que réside le tour de force de Frédéric Ernotte.





Malheureusement je ne peux pas vous en dire plus car ce serait gâché le plaisir. Je peux juste vous dire qu’on a affaire à une intrigue sournoise, infernale et qu’elle vaut son p’tit pesant d’or. Que celui qui a la prétention de dire qu’il avait vu venir le truc se manifeste que je lui baise les pieds!





Bravo Frédéric Ernotte pour cette originalité, ce style, cette fraîcheur ! Je dis OUI et j’en redemande ! A quand le second polar ?
Lien : http://www.nola-tagada.fr/ca..
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C'est dans la boîte

C'est avec impatience que j'ai attendu l'arrivée de ce livre dans ma bibliothèque. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un roman au format inhabituel et original avec une couverture sublime, en bref l'objet donnait déjà très envie de lire le contenu. Quand j'ai pu voir que le récit était aussi original et inattendu que son emballage, mon enthousiasme n'a fait que s'accroître. En somme, une fois la première page tournée, je n'ai plus réussi à me défaire de ce livre.



J'aimerais pouvoir vous dire toutes les émotions par lesquelles je suis passée durant cette lecture; mettre en avant les découvertes qui m'ont surprises, emportées; pouvoir vous parlez de la fin si exceptionnelle, tellement loin des schémas habituels et tellement bien trouvée; détailler chaque rebondissement tellement j'ai poussé des "noooooon", "oooooooh", "aaaaaaaaaah", "pas possible!!!!", à chaque fois; mais je ne ferai rien de cela. Pourquoi? Eh bien simplement car je refuse de vous dévoiler le moindre élément de ce roman palpitant.



En entament ma lecture, je n'avais aucune idée du type de récit que j'allais rencontrer et je refuse de gâcher le plaisir des futurs lecteurs par mégarde en donnant un indice ou un élément de trop. L'écriture de l'auteur est tellement excellente, fascinante et passionnante, qu'il faut que vous puissiez faire vous même le voyage à l'intérieur des boîtes, que vous plongiez vierges de toutes informations (à part celles de la quatrième de couverture) dans cet univers surprenant et empli de tueurs machiavéliques et de meurtres effrayants, que vous vous fassiez votre propre avis sur ce vrai bijou.



N'ayez pas peur de vous ennuyer, car ici l'auteur saura vous maintenir en haleine jusqu'au bout vous offrant des rebondissements et des situations nouvelles en pagaille. Loin des conventions du genre, il saura vous surprendre et prendre toutes vos conclusions à contre-pied. Vous pensez être assez doués pour deviner le fin de mot de l'histoire? J'ai peur que vous soyez déçus, car je peux vous garantir que vous ne verrez pas la fin venir! Vous n'arriverez pas ne serait-ce qu'à imaginer un début de solution, croyez-moi!



La nature humaine est dévoilée dans toute sa "splendeur" et la psychologie des personnages présentés est travaillée et ne rend le récit que plus profond et plus haletant. Autant dire que je n'ai trouvé aucun défaut à ce roman et l'auteur qui voulait marquer les esprits avec sa fin a entièrement rempli son contrat car il est impossible d'oublier ce livre une fois la dernière page refermée.



En bref, j'espère avoir su trouver les mots pour vous donner envie de découvrir ce roman, car c'est un livre incontournable à ne louper sous aucun prétexte pour tous les fans du genre! J'ai hâte de lire de nouvelles oeuvres de l'auteur et de voir quelles autres belles idées il va nous proposer.
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