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Critiques de Frédéric Lemercier (168)
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Le Photographe, tome 3

Et c'est ainsi que j'achève ma lecture de cette formidable aventure d'un photographe nommé Didier Lefèvre parti couvrir l'installation d'un hôpital (sommaire et rudimentaire mais véritable hôpital tout de même car, grâce aux soins dispensés par l'équipe de MSF et à leur dévouement, de nombreuses vies ont pu être sauvées - ne retenons ici que le positif - car l'on sait bien tous et toutes qu'il y a des ravages que les blessures de guerre, occasionnées souvent sur des personnes innocentes - ne peuvent pas être soignées, même avec la meilleurs volonté du monde) en Afghanistan.



Alors que la mission de Juliette et des siens menée à bras de fer par cette femme et ces hommes hors du commun (enfin pour moi, je tiens ici à leur témoigner toute mon admiration) s'achève pour cette équipe, qui sera bientôt relayée par une autre, Didier décide de poursuivre son voyage seul et de ne pas accompagner Juliette et les autres membres car ces derniers vont faire un détour, ce qui ralentira le temps du retour. De cela, Didier n'a pas envie : si il a aimé les suivre dans leur périple, la seule chose qui l'obsède à présent, c'est de retourner en France et ce, le plus vite possible. C'est donc à contrecœur que Juliette, Régis, Robert et les autres lui disent au-revoir. Cependant, le trajet de retour pour gagner le Pakistan sera loin d'être une partie de plaisir pour Didier. D'abord escorté par des fainéants engagés pour son voyage par Bassir Khan (dont le lecteur a fait la connaissance dans les tomes précédents) et avec lequel l'équipe de MSF collabore, puis s'être fait escroqué par une autre bande rencontrée en chemin (et j'en passe afin de ne pas vous dévoiler toutes les mésaventures rencontrées en cours de route), Didier finira bel et bien par regagner la France ? Vivant ? Oui ! En bonne santé ? No comment, à vous de juger ! Et a-t-il envie d'y retourner ? Eh bien, croyez-le ou non, mais la réponse et belle et bien Oui et d'ailleurs il le fera à ne nombreuses reprises par la suite !



Une trilogie documentaire-témoignage admirablement racontée et mises en couleurs avec des dessins d'Emmanuel Guibert et de nombreuses photographies de Didier Lefèvre en personne. Une lecture que je ne peux que vous recommander même si j'avoue que par moments, il faut avoir le cœur bien accroché !
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Le Photographe, tome 2

J'avais pressenti, en achevant ma lecture du premier tome qu'il faudrait avoir le coeur bien accroché pour la lecture des deux suivants, et en achevant ma lecture du second opus de cette trilogie, je vois que j'avais visé juste. D'un autre côté, s'agissant d'un témoignage d'une mission effectuée par une équipe de MSF (Médecins Sans Frontières) en pleine période de guerre en Afghanistan, je vois mal comment il aurait pu en être autrement ! Je ne suis pas naïve à ce point-là !



Ici, notre narrateur et protagoniste , à savoir le photographe de l'équipe Didier Lefèvre et ses compagnon, après un voyage encore pénible et difficile, arrivent enfin à destination : le petit village de Zaragandara où ils devront établir leur hôpital (mais là encore c'est un grand mot car celui-ci est installé à ciel ouvert dans une modeste cour avec quelques espaces pour servir de salle de soins et de table d'opération). Je crois que nous nous ne rendons pas compte de la chance que nous avons d'avoir des services hospitaliers "de luxe" comme je les qualifierais avec toute l'hygiène qui va avec. Aussi, les premières visites commencent. Des blessures de guerre jusqu'aux blessures accidentelles, ménagères ou quotidienne, les deux toubibs n'on pas de quoi chômer et Didier à de quoi remplir ses pellicules pour le reportage qui lui a été commandé.



Une grande leçon d'humilité se lit au travers des récits et des images (que ce soient les dessins d'Emmanuel Guibert ou les propres photos de Didier Lefèvre) nous est offerte ici ! Un témoignage bouleversant et une lecture que je ne peux que vous recommander !
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Le Photographe, tome 1

J'avoue que je ne suis vraiment pas la mieux placée pour parler de la guerre en Afghanistan tant ce conflit me dépasse ( comme toutes les autres guerres d'ailleurs) mais il y a trop d'aspects en prendre en considération. Ce n'est pas que celui-ci me laisse indifférente (bien au contraire) ou encore que je ne m'y intéresse pas mais ce dernier m'a toujours paru incompréhensible entre les différents protagonistes en prendre en considération et les nombreux enjeux sur le plan géopolitique à prendre en considération.



C'est lors de ma rencontre avec Emmanuel Guibert il y a quelques années que j'avais eu vent de cette série et en parlant avec une amie, grande amatrice du 9 ème, elle m'a bien confirmé qu'elle lle possédait les trois tomes de cette série et me les a prêtés dernièrement.

Ici, même si c'est Emmanuel Guibert qui a mis en images l'aventure de Didier Lefèvre lors de sa mission humanitaire pour MSF (Médecins Sans Frontières), c'est ce dernier qui était sur le terrain et les nombreuses photos qu'il a prises sur le terrain en témoignent. Rejoignant l'équipe commanditée par Juliette (oui, oui, vous avez bien lu, il s'agit bien d'une femme qui est à la tête des ces opérations sur place et les afghans avec qui elle collabore l'ont bien acceptée et tous la respectent) tout comme l'équipe installée sur place à savoir John, Robert, Régis et Mahmad pour ne citer qu'eux. Upossédait les trois tomes de cette série et me les a prêtés dernièrement.

Ici, même si c'est Emmanuel Guibert qui a mis en images l'aventure de Didier Lefèvre lors de sa mission humanitaire pour MSF (Médecins Sans Frontière), c'est ce dernier qui était sur le terrain et les nombreuses photos qu'il a prises sur le terrain en témoignent. Rejoignant l'équipe commanditée par Juliette (oui, oui, vous avez bien lu, il s'agit bien d'une femme qui est à la tête des ces opérations sur place et les afghans avec qui elle collabore l'ont bien acceptée et tous la respectent) tout comme l'équipe installée sur place à savoir John, Robert, Régis et Mahmad pour ne citer qu'eux. Didier va donc devoir apprendre "à se fondre dans le moule" afin de ne pas faire capoter cette expédition périlleuse du passage de la caravane pour apporter soins et médicaments aux victimes de cette guerre injuste (quelle guerre ne l'est pas d'ailleurs), bref à tous ceux et celles qui n'ont rien demandé et qui sont les premiers à en pâtir, à savoir femmes, enfants, vieillards et toute la population civile qui n'est en rien engagée d&an ce conflit. Première chose pour Didier : se vêtir de manière locale afin de ne pas trop souffrir des effets de la température étouffante mais surtout pour se fondre dans la masse. Puis, changer de prénom.



La marche pour rejoindre le point visé se fera parfois la nuit lorsque cela sera nécessaire afin de ne pas se faire repérer et, même quand cela n'est pas nécessaire, avec toujours autant de prudence. Des conditions éreintantes pour notre équipe (beaucoup de monts à franchir) mais Didier, pour qui c'est la première fois, est bien décidé à aller au bout de cette dernière.



Arriveront-ils au bout de leur périple sains et saufs ?Le lecteur peut supposer que oui,sinon cette bande-dessinée n'existerait pas mais surtout, arriveront-ils à accomplir leur mission ?



Une bande dessinée reportage-témoignage passionnante et extrêmement prenante étant donné qu'il s'agit d'une histoire vraie et que le lecteur peut se rendre compte par lui-même des ravages que fait cette guerre sur la population (mais pas seulement) et des impacts qu'elle a en général sur le monde entier !



A découvrir ! Quant à moi, je vais m'empresser d'attaquer le deuxième tome ! Une lecture qui ne me laissera pas indemne, j'en suis persuadée, la preuve déjà avec ce premier tome alors j'ose à peine imaginer ce que me réserve la suite !
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Le photographe, Intégrale

Si vous aimez la photographie, les paysages grandioses, les BD qui semblent vous emmener dans un ailleurs, presque sur une autre galaxie, alors qu'en fait, elles collent à la réalité, cette intégrale « le photographe » est fait pour vous.



1986, Didier Lefèvre, photographe, accompagne une mission MSF en plein coeur de l'Afghanistan.

L'oeil du photographe saisit l'instant, l'insolite, la rigueur, la misère, la beauté, l'horreur. Les dessins d'Emmanuel Guibert reprennent cette magie. Les textes nous communiquent la richesse du partage entre Afghans et occidentaux, l'émotion de cette aventure, son caractère grandiose.



On a l'impression que ces guerriers afghans, ces villageois isolés et démunis, se fondent dans le décor. Ils sont rugueux et généreux à la fois. Ils sont aussi parfois impitoyables, obstinés.



On est écoeuré, quand on voit les blessures des hommes, et surtout celles des enfants, après les bombardements dans les villages. Que font des enfants au milieu de cette horreur ?



Puis, on regarde les photos du reportage, les dessins, et on comprend l'énorme contraste, l'absurdité de la guerre : « Un paysage magnifique et immuable qui se fout de la guerre. »

Qu'est-ce qu'ils foutent ces hommes à se faire la guerre, alors que tout autour d'eux invite à la paix, la méditation, la contemplation, l'humilité ?

Au lieu de cela, ils dynamitent les rivières pour ne manger que quelques poissons. Ils dynamitent les roches pour récupérer le lapis-lazuli. Des pierres précieuses pour alimenter la guerre. du beau pour faire du moche. Ils salissent tout. Ils abandonnent les troupeaux de chèvres et de moutons, trop affairés à faire la guerre. Ils préfèrent le fusil au bâton de berger. Ils oublient d'apprendre à leurs enfants l'essentiel : « Personne pour expliquer que savoir des choses ça vaut mieux que de s'étriper. »



On entrevoie les femmes afghanes autrement. « La femme afghane, c'est la gardienne des valeurs, la présence morale. » Si seulement on entendait leurs voix, si seulement on envoyait leurs enfants à l'école, au lieu de les enrôler dans la résistance. Apprendre autre chose que la doctrine et la fierté du combattant.



On admire le courage de ces médecins, infirmières, journalistes et photographes, qui osent s'aventurer et venir en aide à ces populations tellement différentes, tellement démunies, tellement engluées dans leurs idées, tellement isolées. Ils forment une équipe soudée par les épreuves, et ils vont au bout du monde.



L'Afghanistan a bouleversé la vie du photographe; malgré les épreuves, il termine son voyage par ces mots sur son carnet :

« Je pense au meilleur et au pire de ce que je viens de vivre en Afghanistan. Et je réalise une chose : j'ai envie d'y retourner. »

Il a pénétré cet univers, cette planète. Il a compris le langage de ses habitants. Il sait qu'il devra leur mentir en leur disant qu'il est chrétien, pratiquant, marié, père de famille. Bien-sûr, il ne sera jamais leur égal, il n'ira pas au paradis, mais ça passe, on ne lui mettra pas une balle dans la tête.

Leur religion passe avant le reste. Avant de connaitre l'autre. Telle que certains la prêchent et la pratiquent, elle n'ouvre pas au monde, elle enferme, hélas.



Une BD-documentaire-journal qui se termine par le portrait des différents personnages rencontrés durant la mission, une carte de la région et le journal filmé d'une mission en Afghanistan par Juliette Fournot : "À ciel ouvert" .



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Le photographe, Intégrale

Une B.D. unique et grandiose de par sa conception avec ce mélange de photos et de dessins ainsi que par la force de son récit. Le photographe, en 1986, rejoint Médecins Sans Frontières en Afghanistan. 1 000 kilomètres à travers la montagne à cheval, à pieds, à dos d’âne, ne pouvant pas passer par les grands axes pour cause de guerre. Mission dirigée par une femme. Relation entre deux peuples, périples montagnards, don de soi, ouverture d’esprit, humour, beauté des paysages, misère, blessures de guerre, pitié pour les chevaux, dur réalité pour ces enfants atteints par les bombardements. Une rencontre avec de grands hommes, inconnus. Joint CD d’un reportage de Juliette Fournot où des images d’opérations peuvent être perturbantes. En fin d’ouvrage ´Ce qu’ils sont devenus’. On y apprend, en autre, que Didier Lefèvre, à son retour, souffre d’une furonculose et perdra 22 dents. Il retournera huit fois en Afghanistan. Décédé en 2007. Le parcours de Régis et Robert est original puisque de la médecine, ils sont passés à la viticulture. Entre splendeurs et horreurs.
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Le photographe, Intégrale

En 1986, Didier Lefèvre (1957-2007) part en mission comme photographe en Afghanistan avec Médecins Sans Frontières. Accueilli et guidé sur place par l'équipe de choc de MSF, le photographe s'engage dans un périple de quelques mois entre les plaines du Peshawar au Pakistan et les régions montagnardes du Badakhshan au nord de l'Afghanistan. De cette expérience riche en rencontres et anecdotes, Didier Lefèvre a ramené des dizaines de planches dont beaucoup seront oubliées dans quelques boites au fond d'un placard. Le photographe est né de la volonté de communiquer au grand public ce travail inédit du reporter. Initiée par Emmanuel Guibert plus de 15 ans après la mission, cette série a pour objectif de permettre une lecture différente et différée des événements sur la base de sources originales. Pour Emmanuel Guibert qui reconnait volontiers le talent de conteur ainsi que l'oeil averti de son ami, il s'agissait de : "faire entendre la voix de Didier, combler les vides entre les photos et raconter ce qui se passe quand Didier, pour une raison ou pour une autre, n'a pas pu photographier. Tout cela dans l'idée de montrer dans le détail ce qui l'est rarement : un reportage en train de se faire, une mission humanitaire au jour le jour, le destin d'une population de montagnards prise dans la guerre." (extrait de Déclic du livre sur le site de l'ouvrage). Le photographe est l'un de ces rares ouvrages qui offre un regard nouveau sur le photojournalisme et le travail humanitaire. Un magnifique exemple de collaboration à la croisée de 3 métiers : photojournalisme, dessin et graphisme (cf. collaboration de Frédéric Lemercier pour la mise en page et la couleur).



Partir en mission humanitaire en Afghanistan pendant la guerre (1979-1989)



L'Afghanistan est enlisé dans la guerre depuis 7 ans lorsque de Didier Lefèvre s'y rend en mission. L'équipe de MSF qu'il accompagne, parcourt les contrées reculées du pays pour soigner les malades et les blessés (cf. les opérations à ciel ouvert). Les zones occupées et contrôlées par les armées soviétiques sont dangereuses (se méfier surtout des patrouilles d'hélicoptères). Les routes reliant les divers points de chute des ONG sont difficiles à pratiquer : tout se fait à pied, à cheval ou à dos d'âne. Le convoi de MSF profite des caravanes de ravitaillements d'armes entre le Pakistan et l'Afghanistan pour traverser les zones critiques. Dans ces régions centrales de l'Afghanistan où l'environnement est hostile et les risques de tirs omniprésents, les accidents, les disparitions et les décès ne sont pas rares. Le danger est tangible mais pour avancer, l'équipe dépêchée par MSF fait preuve d'une volonté, d'une patience et d'une endurance à toute épreuve. Négocier, trouver les bonnes alliances, s'adapter, maîtriser les codes ou la langue (farsi), agir dans l'urgence, garder son sang froid, exercer en toute circonstances, sont autant de compétences et qualités nécessaires à ce type de mission. Une bonne condition physique aussi. Mais comme le révèle le photographe, la fatigue, le stress et le découragement l'emportent parfois. Parce que partir en mission humanitaire (surtout en Afghanistan pendant la guerre) n'est pas un acte anodin, ce mémorable témoignage de Didier Lefèvre est précieux car il dévoile grâce à un traitement journalistique/artistique inédit, à la fois les coulisses du métier d'humanitaire et celui du photographe-reporter...



La photographie et le dessin comme support du récit de Didier Lefèvre : un traitement original



A mi-chemin entre témoignage et reconstitution, Le photographe propose un travail original de mémoire et de valorisation de sources brutes. A cette lecture, on pensera inévitablement aux oeuvres de Joe Sacco comme par exemple Gorazde qui intègre en introduction, des photos capturées par le journaliste pendant ses séjours en Bosnie. Pourtant, la démarche artistique employée pour les deux oeuvres est complètement différente. Le bédéiste américain se sert de ses photos et de ses notes de voyage comme support de création artistique (dessin et récit). Dans le cas du présent ouvrage, Ce sont les illustrations qui complètent les sources et le récit. Si le travail de reconstitution est commun aux deux livres, la démarche est inversée. Pas de carnet de notes pour le photographe (Didier Lefèvre l'a perdu). Seuls les milliers de clichés (dont seulement quelques-uns ont été exploités) et les souvenirs ont permis la reconstitution des événements. Cette valorisation de sources brutes (ici les planches du photographe) est originale car le récit se déroule sur la base des planches et dessins qui se complètent par alternance. Ce choix artistique et éditorial mérite d'être souligné car il offre divers jeux de lecture que je trouve assez intéressants : lire tout d'un coup, lire uniquement le récit illustré ou ne s'attacher qu'aux planches... Le photographe est par conséquent un objet hybride unique en son genre qui hésite entre le carnet de voyage, la bande-dessinée et le photo-reportage. Par son sujet et sa forme, ce bel ouvrage mérite donc sa place sur les étagères de votre bibliothèque ! A (re)découvrir absolument !



Lire le billet complet sur les Embuscades
Lien : http://embuscades-alcapone.b..
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Le Photographe, tome 1

Quelle idée originale de présenter un reportage photographique sous forme de bande dessinée !

Il s'agit de l'histoire d'un reporter photo qui pendant la guerre d'Afghanistan (à l'époque de l'Union Soviétique) suit un convoi de MSF. Ce n'est absolument pas romancé, c'est du reportage pur et dur, sans concessions, et justement, le choix de le mettre en bande dessinée rend la lecture moins lourde, moins grave sans pour autant diminuer l'aspect terrible et dramatique de la situation de ce pays. C'est une histoire sans héros, qui raconte juste le quotidien de ces missions, n'omettant aucun détail sordide. D'une grande justesse...
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Le Photographe, tome 1

Didier Lefèvre, photographe, intègre une équipe de Médecins Sans Frontières. Sous la direction de Juliette, avec Robert, Régis, John, Mahmad, Sylvie, et tant d’autres, il passe du Pakistan à l’Afghanistan. « En Afghanistan, il y a la guerre. D’un côté, l’armée d’invasion soviétique et l’armée du gouvernement communiste en poste à Kaboul, de l’autre les moudjahidin, les résistants. Au milieu, les organisations humanitaires. » (p. 10) Avec la caravane clandestine qui l’emmène dans un pays en guerre, Didier connaît un voyage très éprouvant.



Didier a toujours l’œil à portée de viseur, mais il ne voit pas le monde uniquement à travers l’objectif. Le photographe sait prendre du recul et saisir la beauté des choses. « La lumière est très franche aujourd’hui, l’air pur comme jamais. L’épuisement et les circonstances de la guerre ne viennent pas à bout d’un sentiment de joie intense. Il faut dire que ce soleil, ces montagnes, John, sac à dos, qui marche d’un pas de randonneur, ça ressemble à s’y méprendre à la paix. » (p. 52) Le passage du dessin à la photo empêche de croire à une histoire : tout est réel. Le dessin sublime la réalité, l’adoucit un peu, mais il n’est pas bon de trop s’en écarter. Ce serait comme quitter la piste : les mines ne sont pas loin.



Planches contacts, négatifs, portraits, paysages et clichés pris sur le vif se côtoient : le photographe n’a pas toujours le temps de poser son objectif ou de faire poser son modèle. Alors se substitue le dessin qui comble les vides et qui honore autrement.

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Le photographe, Intégrale

BD reportage, photo-reportage, récit documentaire, Le photographe est un ouvrage hybride mais dans tous les cas, c’est une vraie réussite. Ce doit être la troisième fois que je relis ce triptyque et à chaque fois, je replonge avec le même intérêt dans cette histoire de photographe qui suit une mission MSF en Afghanistan dans les années de guerre civile contre les soviétiques.



Le premier épisode nous relate le cheminement de la mission qui part de Peshawar au Pakistan pour s’installer dans la région du Badakshan. On découvre les paysages grandioses, les coutumes et les traditions de ce pays rude avec Didier le jeune photographe qui n’a jamais mis les pieds en Afghanistan. On découvre aussi une équipe de jeunes médecins et infirmières particulièrement dévoués et investis.

Le deuxième tome est plus statique : la mission est installée et c’est le quotidien des membres de MSF qui nous est présenté entre blessés de guerre, bobos de tous les jours et rencontres avec les habitants.

Dans le troisième et dernier tome, Didier fait le choix de rentrer seul au Pakistan avec des guides locaux et de quitter la mission. Son voyage de retour va être périlleux entre les difficultés à communiquer, les arnaques, et la rudesse du climat.



Quelle belle idée de mélanger les dessins et les photographies ! Le récit est sensible et reflète parfaitement les impressions d’un jeune européen projeté dans un monde bien loin du notre où les rites religieux sont fondamentaux et où la guerre fait des ravages.

C’est une très belle manière de connaître un peu mieux l’Afghanistan et l’origine de ses troubles qui ont malheureusement perduré depuis cette mission de 1986. J’avais découvert ce pays en lisant Les Cavaliers de Kessel qui m’avait passionné. Le photographe est à mon sens le meilleur ouvrage, en outre facile à lire, pour découvrir la période des années d’invasion soviétique.

Un classique de la bd de reportage à lire et à relire

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Le Photographe, tome 2

L'équipe de Médecins Sans frontières arrivent à la fin de leur voyage à travers les montagnes d'Afghanistan. Après une marche longue et éprouvante d'un mois, voici qu'ils installent leur poste de soins à Zaragandara, un petit village proche du front. Là les blessés vont affluer.



Un second tome très poignant. Après le voyage, nous voyons les équipes s'occuper des malades et des blessés avec les moyens du bord. On comprend leur générosité, leur détermination, leur abnégation. On ne peut que ressortir ébahi de leur courage et de leur don de soi.

Didier continue de photographier. Des cas sont très tristes, d'autres plutôt drôle. Et à travers photos et témoignages ont comprend d'une certaine manière ce pays et ces habitants.



Un reportage photographique qui se mêle à merveille à la bande dessinée, pour nous faire découvrir une mission MSF en pleine guerre d'Afghanistan. Intéressant et poignant.

Admirative!
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Le Photographe, tome 1

Didier Lefebvre pour une mission photographique importante : il va accompagner une équipe de Médecins Sans Frontières sur le terrain, en Afghanistan alors en guerre. Et pour rejoindre la bases, après un mois de préparation il lui faudra un mois de marche dans les montagne.



Un reportage vibrant et incroyable qui s'est déroulé en 1986, pendant à la guerre d'Afghanistan. On vit au coté de Didier, une mission MSF. Et si les quarante premières pages sont un peu longues, il s'agit de la présentation des différents membres de l'équipe et de la préparation de la caravane, le reste est vraiment prenant. Le premier tome s'achève alors que le voyage dure encore.

Cette bande dessinée est vraiment originale dans sa présentation dans le fait quel mêle photos prises par Didier, et cases de bande dessinée. Je trouve que les deux se mélangent vraiment bien, elles sont complémentaires et donnent un coté vraiment plus réelle à l'histoire, qui n'est absolument pas romancée. Pourtant elle est vraiment incroyable, on ne peut que ressortir de cette lecture béa d'admiration pour les équipes de MSF.

J'aime assez peu le dessin, bien qu'il s'incorpore plutôt bien dans l'ensemble. Mais je trouve le trait gras trop épais pour rendre des expressions. Le plus souvent il n'y a pas de décors, les aplats fonctionnent bien mais ne rendent pas les textures, les lumières et les volumes. Mais c'est cases dessinées sont plus là pour accompagner le texte, et combler les manques des photos finalement...

En tout cas un reportage vraiment édifiant, et passionnant, sur ce qu'on vécu les équipes MSF en Afghanistan. A découvrir!
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Le Photographe, tome 3

Didier a laissé l’équipe MSF derrière lui et il rentre au Pakistan seul, avec une petite escorte. « J’ai la sensation agréable d’être aux commandes de mon voyage. » (p. 6) Mais ce retour est lent, poussif et déprimant. « Je continue, presque malgré moi, à prendre les photos d’un reportage déjà fini. » (p. 32) Les quatre hommes chargés de l’escorter finissent par l’abandonner quelque part en bas d’un col. Seul avec son cheval, perdu en pleine montagne par des températures glaciales, Didier fait l’expérience de la solitude et de la folie. Miraculeusement ramassé par une caravane, Didier poursuit un périple éprouvant avec des escrocs qui le dépouillent lentement. Le retour au Pakistan est finalement bien loin d’être l’expérience exaltante que le photographe espérait. Mais il ne regrette rien. « Je pense au meilleur et au pire de ce que je viens de vivre en Afghanistan. Et je réalise une chose : j’ai envie d’y retourner. » (p. 94)



Cet album en solitaire présente de superbes photos en noir et blanc, en pleine page. Au terme de sa mission, Didier aura réalisé 130 pellicules. Il n’a qu’une hâte, celle de rentrer en France pour découvrir enfin ce que les films ont à révéler. Au terme de ce dernier album et en conclusion de cette expérience époustouflante, tous les participants de cette aventure ont droit à un bref portrait. C’est un bel hommage final à des médecins qui ont fait de l’abnégation leur credo, à des Afghans qui participent à leur façon au jihad et à des êtres courageux qui n’attendent pas le flash des appareils pour briller et faire rayonner la paix et la fraternité.



Ce récit de voyage en trois volumes est une belle réussite artistique, entre photographie et bande dessinée. C’est également l’illustration d’une charité qui dépasse les frontières, les religions et les guerres. Il ne s’agit pas de lisser les différences, mais de les honorer pour mieux les respecter. De l’objectif à la plume, l’hommage est courageux et émouvant.

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Le Photographe, tome 1

J'ai adoré "Le Photographe", tome 1. Qu'une envie, lire la suite. Vite ! La médiathèque !

1986, Didier Lefèvre, jeune journaliste-photographe, profite d'une mission de Médecins Sans Frontières pour se lancer dans le voyage qui changera à jamais sa vie.

Au Pakistan, à Peshawar, une caravane est constituée avec l'aide des Moudj' (Moudjahidins, rebelles afghans). Elle sera chargée d'amener des armes aux combattants en même temps que les médicaments, instruments, vivres nécessaires à la création d'un petit hôpital de campagne.

Durant les quelques semaines nécessaires à la constitution de cette importante caravane, Didier Lefèvre, rebaptisé Ahmadjan (cher Ahmad...), se familiarise rapidement aux coutumes et habitudes locales.

Le jour du départ arrive : première étape en camions, puis départ pour les montagnes et les cols. L'armée Pakistanaise ne s'oppose pas aux passages des caravanes Afghanes, mais les européens ne peuvent pas passer officiellement... Alors les médecins, ainsi que Didier, devront passer la frontière de nuit, par un itinéraire spécial, puis seront «récupérés» par la caravane.

La route est longue, difficile et dangereuse. On frôle des précipices, on grimpe des cols où l’oxygène se raréfie, on croise des réfugiés qui fuient les zones de combat, puis on arrive à cette fameuse zone de guerre. Il faudra traverser une vallée à découvert, au risque de se faire mitrailler par un hélicoptère russe : on passera 2 par 2, en courant, jusqu’au bouquet d’arbres protecteur, là où est enterré un ami Moudj’ tué lors d’une précédente caravane… On se recueille sur sa tombe.

Ici s’achève le premier tome de ce récit hors du commun, mêlant photographies, dessins, textes avec fluidité et efficacité, créant ainsi un roman-graphique-reportage d’une très grande qualité.

"Au croisement des destins, individuels et de la géopolitique, à l'intersection du dessin et de la photographie ce livre raconte la longue marche des hommes et des femmes qui tentent de réparer ce que d'autres détruisent."

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Le photographe, Intégrale

Ce roman graphique très particulier mélange photographies, dessin et texte. Il raconte l’aventure du photographe Didier Lefèvre, en Afghanistan, durant les années 80. C’est le récit d’un reportage auprès d’une mission de Médecins sans Frontières dans les montagnes Afghanes, alors que les Russes ont envahi le pays. Le photographe en est revenu avec des milliers de photos mais de celles-ci, très peu ont été publiées dans les magazines, et bien plus tard, son ami Emmanuel Guibert propose de les assembler avec ses dessins pour en faire cet album magnifique.



Donc, Didier Lefèvre est envoyé pour une mission au Pakistan afin de rejoindre le groupe de Médecins sans Frontière qui va soigner les Afghans touchés par la guerre et se trouvant dans les montagnes afghanes. Là, il change de tenue, il apprend les rudiments de la langue, de la culture, etc. Il est informé sur la grande difficulté physique qui l’attend. Rien que jusque là, la bd vaut son pesant d’or et on apprend beaucoup de choses.



Accompagnés de chevaux et d’ânes, le groupe va d’un bon train en passant d’une région à l’autre. Juliette qui dirige l’expédition est une habituée, et on la connaît, ce qui facilite leur avancée. Didier prend des tas de photos et les prises de vues dans les montagnes afghanes sont très belles, avec un grain très doux, où les gros caillous des montagnes, et les tissus des vêtements se confondent.



Certains clichés sont à couper le souffle. Des planches contact sont ajoutées et nous parlent car elles ont une valeur filmique. J’aime aussi les photos de groupe, auxquelles la légende apporte une touche humoristique.



Tout comme l’humour, la tendresse ou la sollicitude se dégagent de l’impression générale de cette aventure. Tous les problèmes que rencontrent les personnages nous font relativiser les petits problèmes de la vie. Les membres de l’expédition sympathisent.



Didier doit recoudre lui-même ses chaussures qui se cassent, il abîme son matériel photographique et perd l’un de ses appareils qui tombe dans un ravin. Dans les montagnes, le groupe frôle sans cesse le danger, car les Russes pourraient bombarder à tout instant.



La partie qui nous montre tous les malades et accidentés des alentours portant sur eux toutes les traces de la terrible guerre n’est pas moins intéressante. On puise de la force chez ces Afghans qui gardent leur humour en toute situation.



Au retour, Dider aimerait faire son aventure personnelle, sans la compagnie MSF, car il il a fait le plein de globules rouges, et connaît le chemin, mais par contre il vivra un cauchemar des plus horribles dignes d’Halloween, dont je ne vous dirai rien. On a le cœur serré pour lui.



Un album magnifique pour ceux qui aiment la photo, la bd, sur le métier de photo reporter, sur la guerre en Afghanistan, sur tous ces médecins qui donnent d’eux-même, mais surtout, sur l’aventure personnelle d’un homme qui m’a été très attachant.

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Le photographe, Intégrale

Un ensemble magnifique, une portée sans égale.



Voici la première BD que je m'achète et que je me réserve depuis toujours. Persuadée que le photographe est sacré, tout comme MSF, tout comme le reportage de guerre, tout comme tout comme tout comme. Tout comme vous j'ai découvert les planches, carnets, photo de cet intégrale avec fébrilité.

A découvrir absolument, et à creuser.
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Le Photographe, tome 3

Troisième et dernier volume de cette série dans laquelle Didier Lefèvre raconte le reportage photographique commandé par Médecins sans frontières qu'il a effectué à la fin des années 80 pour suivre une équipe de médecins en mission en Afghanistan pendant la guerre entre moudjahidins et soviétiques.

Les deux premiers volumes décrivaient la découverte du pays et des gens et l'installation d'un hôpital de campagne en Afghanistan au plus proche des zones de guerre. Au fil des pages on découvre la vie difficile des Afghans et on fait connaissance avec les soignants de l'association.



Dans ce troisième volume, Lefebvre raconte son retour. Son reportage est terminé et il quitte la mission de MSF pour rentrer seul jusqu'au Pakistan. Il ne souhaite pas attendre plus longtemps pour bénéficier d'un retour groupé avec d'autres membres de l'équipe. Son intention est de découvrir le pays par lui-même, de se confronter à la réalité afghane et d'en profiter pour photographier les paysages somptueux.



Mais ce retour ne va pas du tout se dérouler de la manière teintée de romantisme dont Didier Lefebvre l'avait fantasmé. Les péripéties vont s'enchaîner mettant en danger sa santé et sa vie. Le récit est haletant et très prenant. On suit ce retour à hauts risques avec fascination et la tension ne retombe qu'une fois la dernière page tournée.



A mon sens ce volume est le meilleur des trois. Une aventure humaine trépidante !
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Le photographe, Intégrale

Une BD très originale, un véritable document journalistique, qui alterne photos et dessins, reconstituant ainsi le carnet de route d'un photographe-observateur du travail de terrain d'une mission de Médecins sans Frontière en Afghanistan, durant le conflit contre les russes.



Trois opus réunis en un très bel album, riche d'expériences relatées au plus près de la réalité de la guerre, des situations dramatiques aux moments de sérénité et de partage avec les humanitaires et les afghans. De l'humour, du burlesque, du drame, des images parfois très dures, un décryptage des us et coutumes d'un pays magnifique et de ses habitants.



J'ai été conquise et découvre avec un plaisir gourmand de plus en plus de livres graphiques collant à l'actualité, Pour tout dire, réconciliée avec ce support lecture.

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Le photographe, Intégrale

Un livre fort, reçu en cadeau, le genre de livre dont on ne se débarrasse pour rien au monde, et qui vaut son poids!

J'ai été happée du début à la fin par ce récit de ce photographe suivant MSF en Afghanistan, franchissant les montagnes, risquant sa vie, rencontrant des populations victimes de la guerre. Les dessins sont beaux et l'assemblage avec les photos vraiment bien vues. Une belle oeuvre et une belle collaboration entre les trois artistes, je suis heureuse d'avoir ce livre dans ma bibliothèque.

Et puis, bouleversant aussi, la mort prématurée de Didier Lefèvre, grand photographe et grand voyageur.
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Le Photographe, tome 2

La caravane achève sa marche forcée dans les montagnes. Après un mois éprouvant, l’équipe MSF arrive à Zaragandara et installe son hôpital dans une maison ouverte aux quatre vents. Les malades ne tardent pas à affluer : les chirurgiens traitent les victimes de la guerre et les accidents domestiques. Leur autre mission est de former des Afghans sur place : une fois que l’équipe de Médecins Sans Frontières sera repartie, les locaux devront se soigner seuls.



En dépit de la rudesse de la mission et des piètres conditions de vie, l’équipe reste soudée. « Tu connais l’expression “Avec eux, j’irais au bout du monde”. Ben on y est. Chacun d’entre nous est en situation de faire des choses pour lesquelles il n’est pas formé. On est tous voués, à un moment ou à un autre, à endosser une grosse responsabilité. C’est ça qui nous soude. » (p. 46) Cette entente réussie dépend surtout de Juliette, chef de la mission MSF. La jeune femme fait sensation auprès des Afghans avec ses pantalons et son aplomb. « Moi, j’ai cette chance de pouvoir aller partout. En tant que chef de mission, je peux aller chez les hommes et en tant que femme, je peux aller chez les femmes. Et j’aime mieux te dire que nos rapports sont tout ce qu’il y a de naturel et de spontané. » (p. 65) Pour autant, Juliette reste humble et respectueuse des traditions et des pudeurs afghanes. Son regard éclairé est débarrassé des clichés occidentaux.



Le photographe peut désormais cadrer ses photos. Sur les planches contact, on remarque des photos marquées au rouge, celles qu’il garde et celles qu’il rejette. Ce choix s’est opéré après son retour en France, quand il a pu développer les films. Au-delà de la mission photographique, Didier découvre un pays. « En dépit de la rudesse du voyage, mais aussi grâce à elle, je suis déjà très amoureux de l’Afghanistan, très attaché. » (p. 19) Didier photographie les opérations et les blessés. Sur ses clichés apparaît une misère courageuse, profondément bouleversante. Au terme de ce second volume, il décide de rentrer seul, sans la caravane de MSF : découvrir le pays en solitaire, voilà ce qui lui manque pour faire sa propre expérience de l’Afghanistan.

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Le Photographe, tome 1

Bien sûr cette BD ne fait pas partie de la toute dernière actualité. Elle est parue il y a maintenant 15 ans. Mais j'étais passé à coté, et comme après tout je ne suis peut-être pas le seul, cette chronique est simplement là pour faire part de mon coup de cœur ; pour témoigner du fait qu'elle a très bien vieilli et pour engager tous ceux qui ne la connaîtraient pas à s'y intéresser.



Médecins sans frontières demande à la fin des années 80 au photographe Didier Lefèvre, d'accompagner une équipe de médecins en mission en Afghanistan pendant la guerre entre moudjahidins et soviétiques, pour réaliser un reportage sur l'action de ces femmes et hommes qui tentent de réparer ce que d'autres détruisent.

Le livre réalisé en collaboration avec Guibert est un objet rare qui mixe vignettes de dessins et vignettes de photos.

Lefebvre raconte son expérience dans cette bande dessinée en trois volumes.



Le premier volume décrit son départ de Paris et son arrivée au Pakistan avec la découverte du pays et des gens. La mission consiste à aller installer un hôpital de campagne en Afghanistan au plus proche des zones de guerre. On suit les préparatifs de l'expédition, le passage de la frontière et la marche d'approche qui va durer plusieurs semaines. Au fil des pages on découvre la vie difficile des Afghans et on fait connaissance avec les soignants de l'association.
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