Frédéric Maffre

-Etes vous joueur?
-Non.
-Fréquentez-vous des prostituées?
-Non.
-Buvez-vous de l'alcool?
-Non. Pourquoi ces questions?
-J'aime savoir à qui j'ai affaire. Ne croyez-vous pas à l'importance des valeurs morales?
-Ca dépend des cas.
-Vous avez tort.

- J’irai faire des courses demain, je vais lire un peu.
- Ah ! Les fameuses priorités ?

Trois ans que je suis ici, et je n’ai jamais eu de conversation assez prolongée pour qu’on me demande mon prénom.

- Je ne connais toujours pas ton prénom
- ... Elijah.
- Elijah. C'était une soirée merdique, hein ?
- Trois ans que je suis ici, et je n'ai jamais eu de conversation assez prolongée pour qu'on me demande mon prénom. J'imagine que c'est toujours ça de pris.

- Vous croyez à la justice ?
- Pas aujourd'hui.
- J' y crois. Ce sont les lois qui ne m'inspirent pas confiance.

La mort travaille vite dans le coin.

- Je n'ai rien contre l'éducation, mais je n'ai jamais eu d'enfants, est-ce vraiment équitable de me faire payer pour ceux des autres ?

- Eh bien, Caïn vient de tuer Abel, et il fuit Dieu avec sa famille. Où qu'il aille, quoi qu'il fasse, un œil le suit et le fixe. Cet œil, c'est Dieu mais c'est aussi la conscience de Caïn. A la fin il n'en peut plus, se fait construire un tombeau et s'y fait enfermer. Et alors qu'il croit être en paix, il se rend compte que l’œil est avec lui dans la tombe. Il ne lui échappera jamais.
- Le prends pas mal, mais c'est vraiment un poème pour croque-morts...

L'apprenti croque-mort commence toujours par un jour d'essai.

- Je demande parce que le cimetière dépend de l'église catholique, mais on accueille un peu tout le monde. Il y a le carré juif, le carré protestant...
- Et eux
- Eux, c'est le vaudou. Tu connais ?
- Pas vraiment.
- C'est comme cette ville, on mélange un peu tout et on se retrouve avec un beau foutoir.

- Eux, c'est le vaudou. Tu connais ?
- Pas vraiment.
- C'est comme cette ville, on mélange un peu de tout et on se retrouve avec un beau foutoir.

- Vous savez motiver vos troupes.
- Parce que ce sont "mes" troupes, justement. (p.43)

- A quoi vous attendiez-vous en venant nous espionner?
- Je ne....
- Au fond peu importe, sachez seulement qui si vous êtes venu dans l'espoir de croiser démons et succubes, vous allez être déçu. Ce soir...Tout n'est qu'illusion!

- Pendant des années je l'ai pris pour une baudruche mais là il m'impressionne. Si je pouvais je voterais pour lui.

Je ne crois pas qu'ils avaient des sapins en Palestine, c'est tout.

...vous voulez dire quelques mots ?
Je peux ?
Il avait ses défauts, mais c'était mon ami.
Mon dernier ami.
Vous pouvez reboucher.

- Le croque-mort est là.

Les gens d'ici ne vous aiment pas, Stern. Vous le savez, et vous ne faites rien pour y changer quelque chose. Mais c'est votre problème.

La guerre ce n'est jamais joli, mais il y a quand même des règles à suivre. Alors un rappel de temps en temps, je n'ai rien contre.

- Moi, j'aime bien Victor Hugo.
-Qui?
- C'est un auteur français pas très connu.