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Citations de Frédéric Marcou (61)


L'Homme de Passage

C'est un de ces matins
Où l'on se croirait à la mer
Avec du vent et un peu de soleil
Et des nuages disparates

Cela me rapppelle ma propre jeunesse
Où j'étais en admiration de la nature et de ses mystères
Il y a peut-être un côté insondable
Qui stimule l'imagination

Seule la nature à ce côté magique
Dont l'homme a si peur
Peur de ne plus contrôler
L'a-t-il déjà fait ?

Depuis la centaine de miliers d'années qu'il est sur terre
A-t-il contrôlé la nature ?
Et ses arbres ?
Quelles fadaises !

L'homme est de passage, pas la nature
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Harmonie
...
Ne dit-on pas être en harmonie avec soi-même ?
Préférer le son des violons.
A celui des profanations.
Ne pas répondre par la violence ou le mépris.
Mais avec le silence.
Est-ce une qualité le silence ?
Ou juste un mot pris au hasard dans mon esprit ?
Qui virevoltait ...

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Trace de rêves

Peut-être le poète
Laisse-t-il seulement
Des traces dans l'astral

Traces d'imagination
Traces de rêves
Traces de folies

Alors peut-être
Les fées et lutins
Récoltent ces formes

Pour leur album magique
Et dans une autre dimension
Ils prennent ses rêves et les exaucent
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Le Monde est gris

Il pleut sur Hong Kong

Les espoirs perdus et brisés
La démocratie les a laissés

Il pleut sur Hong Kong

La bombe atomique fait son œuvre
De paix

Il pleut sur Hong Kong

Les idéaux de libertés
S'envolent en fumée

Il pleut sur Hong Kong

La rétrocession s'assimile
À de l'esclavage

Il pleut sur Hong Kong

Ils vont voir tous et toutes
En gris jusqu'à la fin de leur vie

Il pleut sur Hong Kong

Le monde est gris
Le monde est gris
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Je contemple

Aujourd'hui, je contemple,
je suis d'humeur méditative,
le poème me vient spontanément,
je médite sur le petit moineau,
qui s'ébouriffe quand je le regarde ;

je médite sur le pigeon,
qu'effraie le moineau en volant au-dessus,
que des questions existentielles ,
me viennent là ;

pourtant sans intérêt, ( aux yeux du commun )
sur le poids de l'existence,
sur la réincarnation en animal ;

mais peut-être je me fourvoie,
que ces questions n'ont pas de réponse,
et ne sont pas dignes de réflexions,

ou peut-être, je serai réincarné en moineau,
parce que mon Karma s'est dégradé,
dans cette vie,
ou peut-être pas ;

j'ignore si la conscience ou l'âme du poète,
sera sauvée ou bien réincarnée.
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L'hiver enfin

L'hiver est venu
Les plantes ne l'attendaient plus
Les animaux non plus
On ne l'espérait plus

Mais l'hiver est venu
Le gel et la neige
Les joncquilles commençaient à pousser
Les ours n'hibernaient pas

Mais là, l'hiver est venu
Comme un souvenir oublié
Comme un rêve soudain réalisé
Comme une arlésienne

L'hiver est là
Et la rigueur est arrivée
Et on oublie l'été
On attend le printemps.
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C'est toujours un voyage immobile, un livre, un véhicule pour l'émotion et l'imagination.
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Ecriture d'amour

... Car qui de l'amour peut-il être l'auteur ?
Si ce n'est celui qui en manque.
Puissiez-vous en être rempli ,
Cela ne saurait que me réjouir.
Écoutez seulement la complainte
De celui qui écrit par manque,
Et qui espère seulement donner.
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Sonnet ?

Écrire un sonnet
Digne de ce nom
Pour avoir un renom
N'est qu'un pâle reflet
Que mon âme vous soumet
C'est juste pour faire tampon
Il faut pas être tatillon
Je vous les met en paquet
Je n'ai pas de CDI
Je vais mourir pauvre
Mais tant pis
Voilà, j'écris
Même si ça navre
Tout en catimini
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La magie n'existe pas
(le dieu des fourmis)

«La magie n'existe pas », m'avait-on dit.
«La magie est une invention des vieilles femmes pour faire peur aux enfants. La magie, c'est de belles histoires pour créer de jolis films à Hollywood... Rien de tout ça n'est possible dans la réalité...»
Oui, je me souviens de ces mots. Ma grand-mère me les avait dits quand j'étais enfant. Le mot était lâché : la réalité.
La réalité, c'était les hurlements sempiternels de mes parents, à rendre fous nos propres chats. Oui, nos chats étaient tellement terrorisés par la violence des parents qu'ils étaient redevenus sauvages...
Un monstre sans cœur, tel était mon père.
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La complainte de l'oiseau

Je suis léger
Comme une plume
Je suis léger
Comme un oiseau
Comme un rapace
Je vole dans le vent

Comme un cygne
Je me laisse flotter
Je suis léger
Je flotte sur l'eau

Les aléas de la vie
N'ont pas de prise sur moi
Je flotte sur l'eau
Je suis à la surface

Qu'importent les hommes
Et leurs tracas
Moi, je flotte
Moi, je vole
Aucun affres terrestres
Ne peuvent m'atteindre

À la surface
Sans souffrance
Je flotte et je vole
Libre comme l'air
Je chante
La complainte de l'oiseau.
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Vers un ailleurs inexistant

J'ai rêvé trop fort
Mes rêves se sont envolés
On les a oubliés
Quelque part entre réalité et pragmatisme

J'ai rêvé trop fort
L'apocalypse est passée par là
Et a effacé mes ambitions rêvées
Mes rêves de lecteurs

J'ai rêvé trop fort
D'un ailleurs aux nille couleurs
Mieux qu'ici, mieux que d'habitude
Le rêve d'être édité

J'ai rêvé trop fort
Je suis retombé de haut
Je suis retombé de trop haut
Vers un ailleurs qui n'existe pas.
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Garder ses repères

Envie de garder mes repères
Devant cet excès de faux partout
Où tout est saturé de flou
Envie aussi de plaire
Et pour tous ceux, rares
Qui un jour ne seront plus fous
Et ne crieront plus au loup
J'ai envie d'écrire
Pour ceux qui peut-être un jour
Verront en moi quelque talent
Il leur faudra de longs discours
Et faire de nombreux recours
Pour qu'il y ait un élan
Pour que je sois sur du velours
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J'étais mort.

Je ne me souviens plus comment, mais je suis rentré, je suis rentré dans mon corps, on m'a assisté d'une manière ou d'une autre, mais on m'a assisté, et le retour était pire que le départ, car la douleur était fulgurante.
Cette douleur s'est peu à peu atténuée au bout des 15 jours de perf, je me souviens que j'étais complètement hagard en disant au médecin que je ressentais tous mes nerfs dans mes mains, il a appelé cela de la dyskinésie, j'avais mal, je n'étais donc pas mort...
suffisament de distance avec tout ça, oui , j'étais mort...
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Frédéric Marcou
La magie n'existe pas (puisqu'on vous le dit)

Imaginons...
Imaginons un instant que j'aie été très malheureux dans mon enfance.

Imaginons...
Imaginons que j'ai été suffisament malheureux pour croire qu'ailleurs il existait quelque chose d'autre...

Imaginons...
Imaginons quà force de croire j'aie effectué plusieurs voyages astraux...
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Ma rêverie (5) fin

Vous êtes fasciné par un foisonnement de couleurs de chants.
Tous différents, chacun possédant une intonation changeante.
Tous mués par leur propres idées

À mi-chemin entre le pigeon et le perroquet,
Un des volatiles s'est posé à côté de vous.
Il cherche quelque chose.

Vous réalisez ce qu'il cherche.
Une brindille, vous en trouvez une et la lui tendez.
D'un œil circonspect, il vous observe.

Puis nonchalamment, il vient vers vous.
Observe la brindille que vous lui tendez,
La saisit doucement puis s'envole vers son nid.

Un sourire béat vous vient aux lèvres.
Il revient en voletant et vous regarde en se posant.
Alors qu'allez-vous faire ?
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Je me demande
S'il faut devenir un orfèvre
Du poème
Pour pouvoir acquérir
Ses lettres de noblesse...
Mais qui du poème
Peut-il être l'orfèvre ?
Si ce n'est le cœur
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La poésie inutile ?

La poésie est un acte inutile
Les gens ne l'achètent pas
Les gens ne conçoivent pas
De donner des sous pour une chose si futile
Je ne veux pas que l'on mutile
Mon art au prorata

La poésie comme un agrégat

Ne peut- être qu'utile

Ce que j'écris

Personne ne l'ignore

C'est pour chasser la morosité de ma vie
Et mes rêves inassouvis

Forment le décor

De mon engagement à vie
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Préface

Lorsque j'ai découvert Frédéric Marcou, il m'a de suite séduit avec l'un de ses textes. L'homme se décrit comme « écrivain par envie, goût et passion » et cela se ressent dans sa manière d'écrire. J'avais fortezment apprécié le poète, et ce recueil d'inventions nous dévoile une autre facette du talent de l'auteur.

M83
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Alors que je ne suis rien

Peut-être
Oui peut-être est-ce mon chemin de vie
C'est difficile à admettre

C'est difficile à admettre pour moi
Que mon chemin de vie
Soit de faire des livres qui restent confidentiels

C'est dur de l'écrire
Et même de le penser
Peut-être le retour d'un livre c'est moi

La transformation qu'il opère en moi
Cela devrait me réjouir
Cela me grandit

Et me change
Pour être quelqu'un de bien
Peut-être quelqu'un de bien

Alors que je ne suis rien
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