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4.43/5 (sur 7 notes)

Né(e) : 1958
Biographie :

Philosophe de formation, Frédéric Migayrou mène une activité de critique d'art et d'architecture. Conseiller pour les arts plastiques à la DRAC Centre à Orléans, il donne en 1991 à la collection du FRAC Centre son orientation décisive vers l'architecture et contribue à son développement. Après avoir fondé la revue d'art contemporain Des Arts à la fin des années 1980, il lance, en 1994, avec Marie-Ange Brayer, la revue d'esthétique et d'art contemporain "exposé" aux éditions HYX à Orléans.

En 1995, il publie un livre sur Jeff Wall aux éditions La Lettre Volée à Bruxelles.

En 1996, il est commissaire du Pavillon français à la Biennale d'Architecture de Venise. Il publie à cette occasion un livre Bloc. Le monolithe fracturé (HYX) qui analyse l'architecture française à partir de l'influence d'André Bloc.

En 1999, il fonde, avec Marie-Ange Brayer, ArchiLab, Rencontres Internationales d'Architecture d'Orléans, qui réunit une nouvelle génération d’architectes sur un plan international, dans une dimension prospective.

Il est co-commissaire de cette manifestation en 1999, 2000 et 2001.

En 2002, il est nommé conservateur en chef de l’architecture et du design, MNAM, Centre Pompidou.

En 2003, il présente au Centre Pompidou la première exposition sur l’impact des processus computationnels dans le domaine de production de l’architecture avec Architectures Non Standard.

En 2006, il expose Morphosis et en 2008, Dominique Perrault.
Il est aussi auteur d'ouvrages monographiques sur des architectes,
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Lorsque j'ai finalement débuté en architecture , j'aimais bien aller me promener et prendre des photos de bâtiments industriels , c'était une recherche , et je regardais toujours attentivement l'environnement .
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F. G. : Du fait de ma formation , de mon origine sociale et de l'éthique dans laquelle j'ai grandi, me contenter de construire des maisons pour des gens riches ne m'intéressait pas . ca ne m'a jamais intéressé . J'ai même eu des réticences à construire ma propre maison [rire].
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"Ma maison est celle de tout le monde, de n'importe qui."
En homme de lettres maîtrisant le verbe, Le Corbusier camoufle ses contradictions derrière d'habiles formules. Ainsi, alors qu'il prétend bâtir la maison de tout le monde, incarnée par la cellule type de l'immeuble-villas, il s'adresse assurément à une classe plus aisée : son appartement est conçu pour loger une domesticité, il s'intègre dans un programme capitaliste de construction à grande échelle, source d'enrichissement pour les propriétaires. Il est pensé comme un programme social et communautaire, mais avec l'assurance sous-jacente que la classe la plus éduquée sera seule capable d'adhérer, dans un premier temps du moins, à ces formules. Le Corbusier estime que le peuple suivra le goût de l'élite et que s'adresser à l'élite est une façon de convaincre le peuple.
Le pavillon de l'esprit nouveau, Maïlis Favre, p. 37
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L'un des plus grands frissons qu'il ait éprouvés lors d'une expérience fondatrice sur l'Acropole est d'avoir pu toucher les pierres :
"Circonstance exceptionnelle : la colonnade ouest du Parthénon gisait à terre encore, depuis que l'explosion au temps des Turcs, l'y avait jetée. Mes yeux, mes mains, mes doigts, pendant quatre semaines, parcoururent les fûts des colonnes, les chapiteaux, les architraves, l'entablement dispersés. Les doigts, les mains ? Y a-t-il meilleur outil de perception, de lecture, d'appréciation ?"
Le toucher est crucial et, en ce qui concerne ses dessins, Le Corbusier s'est efforcé de rendre la tactilité par le trait, afin de pénétrer l'essence des choses.
Toucher le corps, les oeuvres figuratives de Le Corbusier, Geneviève Hendricks, p. 123.
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Ses recherches sur le mobilier seront invariablement liées au corps, à la problématique de l'ergonomie. Ses "machines à s'asseoir, machines à vivre et à se reposer" bénéficieront d'influences multiples, depuis les manières d'habiter dans différents pays jusqu'à la rythmique, en passant par les échanges constants avec ses collaborateurs et des industriels, les recherches des scientifiques, tels que le docteur Pascaud, physicien, créateur en 1922 du siège réglable pour dentistes et barbiers, le Surrepos, qui inspira par exemple la chaise longue B 306.
Le Corbusier, le mobilier corps et âme, Cloé Pitiot, p. 89
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