Le silence intérieur
Bientôt, je devine la sève qui monte à travers mes vaisseaux, des racines jusqu'aux branches. J'écoute mes feuilles qui boivent les rayons du soleil comme de l'eau lumineuse. Et peu à peu, les mouvements intérieurs de mon corps me deviennent à leur tour indifférents. Lorsque je passe la frontière du plus parfait détachement, je me sens apaisé. Alors, tranquillement, je visite le silence.