Frédéric Zégierman

Galette de poivrons bicolores
Préchauffer votre four à 180°. Laver les poivrons, les découper en deux et les épépiner. Placer-les au four sur une feuille de papier cuisson pour 30 minutes environ. Vérifier la cuisson avec une fourchette, les poivrons doivent être totalement cuits.
Retourner les poivrons, trouver les endroits où la peau s’est décollée en formant des bulles, et enlever la peau en la tirant. Si vous n’arrivez pas à enlever toute la peau, ça n’est pas grave.
Hacher les poivrons en mini cubes et les placer dans 2 récipients en séparant les rouges des verts.
Hacher l’oignon et le faire dorer à la poêle.
Dans la préparation des poivrons rouges, ajouter 2 c. à soupe bombées de fécule de maïs, ½ d’oignon hâché et 1 gousse d’ail écrasée. Saler, poivrer.
Dans la préparation des poivrons verts, ajouter 1 c. à soupe bombée de fécule de maïs, l’autre moitié de l’oignon, la crème végétale et 1 gousse d’ail. Saler, poivrer. Si la préparation vous semble trop liquide, rajouter un peu de fécule.
Former des petites galettes d’environ 5 cm. de diamètre. Les placer dans une poêle huilée qui n’accroche pas et faire cuire à feu doux pendant 4-5 minutes de chaque côté.
Si vous souhaitez faire des galettes doubles, vous pouvez superposer les galettes en mettant un peu de fromage râpé végétal entre elles (voir notre recette), puis les placer à four préchauffé à 180° pour 15 minutes environ.
APPORTS NUTRITIONNELS
Le poivron rouge une excellente source de provitamine A, et le poivron vert apporte de la vitamine K. Le poivron contient également de nombreux minéraux, notamment du phosphore, du manganèse, du sélénium et du fer.

« L’après-midi faisait de la résistance, jetait ses derniers feux avant la tombée du soir. Une émeute de couleurs vives assaillait la campagne auvergnate avec ses champs fauchés de seigle et de sarrasin, ses prés ponctués de taches rouge sombre des génisses. Je la suivais, un peu décalé au centre de la route, fixant la mince sacoche à rustines qui s’agitait sous sa selle. Ses chevilles nues dans les sandalettes appuyaient avec vigueur sur les pédales. Ses mollets ambrés tournaient avec classe. Ses genoux satinés remontaient en cadence. L’ondoiement de ses cuisses épousait les ornières. Muet, je cueillais les jonquilles de sa grâce. »