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Critiques de Frederick Forsyth (115)
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L'Afghan

L’Afghan, publié par Frederick FORSYTH en 2006, plonge le lecteur dans la préparation d’un attentat d’Al Qaeda, et ce roman d’espionnage se lit avec plaisir mais il m’a semblé « daté » et sur la menace islamique, je préfère les ouvrages de DOA et de Cédric BANNEL (Kaboul Express).



Le traducteur de cet ouvrage, Pierre GIRARD, m’a déçu notamment par sa confusion entre GIGN et Commandos de Marine quand il veut offrir une comparaison aux SAS.



Je ne relirai pas « l’afghan » alors que j’aime relire « Chacal » ou « le dossier Odessa » les deux chefs d’oeuvres de FORSYTH traduits par Henri ROBILLOT.
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L'Alternative du diable

Ce livre est ancien, le monde dans lequel se déroule son action n’existe plus : l’URSS a été disloquée. J’ai été frappé toutefois par la clairvoyance de l’auteur dans son analyse des tensions internes du régime soviétique et de leur probable évolution.



J’ai senti à quel point Frederick Forsyth s’est documenté avant d’écrire ce roman tant dans ses descriptions des lieux que dans ses détails sur la composition des arcanes du pouvoir soviétique et des services secrets britanniques, mais aussi sur divers points plus techniques tels que la lutte contre les nappes de pétroles, la description d’un pétrolier et j’en passe…



L’auteur a le don de créer un véritable suspense, ma lecture fut haletante et m’a fait passer un agréable moment.
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Le négociateur

Un Forsyth classique : un héros aux compétences supérieures à la normale confronté aux difficultés du monde. Un schéma pas original pour un sou mais qui assure des heures de détente.

Dans ce livre, le fils du président des USA est enlevé au Royaume-Uni. Le but des ravisseurs : faire pression sur le président pour l’acculer. Les États-Unis dépêchent un négociateur hors norme, chargé de parvenir à obtenir la libération de l’otage. Mais même aux States des forces de l’ombre préféreraient voir l’entreprise échouer.

Sans surprises, mais efficace.
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Kill list

Forsyth, romancier anglais de thriller d'espionnage est un"vieux de la vieille": il s'est fait connaitre en 1974 avec "le chacal" adapté au cinéma avec Richard Gere et Bruce Willis: excellent roman et film quelconque. Mais il a toujours été barré par des auteurs comme Ludlum, clusser, higgins .

L'histoire est simple: un très méchant prédicateur se filme, camouflé, en invectivant les bons musulmans à tuer les méchants occidentaux. Résultat: 7 attentats suicides au USA et 4 en Angletterre.

Ce méchant prédicateur se retrouve donc tout en haut d'une liste secrète dans les mains du president US. C'est un très fort mais très gentil colonel des marines qui va s'en occuper: c'est le traqueur.



Aucun suspens.



Ode élégiaque à la technologie militaire occidentale: vous saurez tout, tout sur les derniers modèles de drone, le saut en parachute, les luttes dans le cyber espace: les occidentaux sont très forts et les salafistes sont très rustres!



Circulez, ya rien à lire.
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L'Alternative du diable

Frederick Forsyth est un maître horloger du thriller, d’un réalisme parfait. Avec l'alternative du diable, il entraîne le lecteur dans un récit aux multiples ramifications. Des événements apparemment sans liens qui vont mettre le président des Etats-Unis face à des choix cruciaux. Avec pas forcément la moindre « bonne » option.



Ce roman a sans doute un peu vieilli, notamment dans son contexte géopolitique, mais l’art de Forsyth est d‘accrocher le lecteur, de lui faire comprendre les enjeux et de le pousser page après page à lire toujours plus avidement la suite.
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Chacal

Écrit dans les années 70, imprimé en peu d’exemplaires et vendu sous le manteau, Chacal est l’un des premiers livres romancés parlant de tentatives d’assassinat sur un politique. Certes, certains diront que c’est un « vieux » livre mais l’adage ne dit-il pas que c’est dans les vieux pots que l’on fait la meilleure soupe ?



Frederick Forsyth offre au lecteur un roman noir au style vif, incisif, regorgeant de détails très réalistes. C’est haletant, pas le temps de respirer, le lecteur est embarqué et même happé dès les premières pages de cette histoire. Tout est absolument bien ficelé pour vous rendre accro et ne pas refermer ce livre avant de connaître la fin de l’aventure de ce tueur professionnel.



Tout est fascinant dans ce roman, tout est grandiose et à la fois très perturbant. Il y a des chapitres qui ne laissent pas indifférent : l’un d’entre eux pue l’homophobie ; dans un autre les protagonistes parlent d’abattre un homme sans sourciller, sans que la question de savoir si l’on peut ôter une vie sans s’encombrer de remords paraisse seulement se poser.



Chacal, c’est une expérience incroyable, croyez-moi. Et même si, sans avoir besoin d’être un spécialiste de l’histoire contemporaine, on sait d’avance que le contrat n’a pas été honoré, on se laisse happer et on adhère, tout sonne tellement vrai.



Un livre à lire absolument, un livre que vous n’oublierez pas, un livre que je referme avec regrets…
Lien : https://ogrimoire.com/2022/0..
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L'Alternative du diable

Les dirigeants américains, soviétiques, ceux de toutes les nations de l'Ouest comme de l'Est, sont suspendus à la décision que va devoir prendre le président. Mais, que celui-ci penche dans un sens ou bien finalement dans l'autre, une catastrophe se déclenchera, qui ne pourra être que terrible ! La plus terrible qui se soit jamais produite à la surface du globe…

Et les toutes dernières pages, haletantes, scandées heure par heure avec une précision diabolique, nous réservent une surprise que nous ne serons pas près d'oublier !

Un livre où se mêlent et se nouent les grands problèmes de notre monde : la politique, les cataclysmes, l'espionnage, l'aventure, les affrontements d'intérêts et de sentiments humains, est sans aucun doute le plus ambitieux des romans de Frederick Forsyth. PALPITANT !
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Chacal

Chacal de Frederick Forsyth est un remarquable roman noir qui a pour cadre la France des années 60.

L'Algérie vient d'obtenir son indépendance et l'OAS qui tire ses dernières cartouches, n'a plus qu'un but : TUER DE GAULLE.

Après plusieurs échecs, dont le dernier au Petit Clamart scellera le sort du colonel Bastien Thiry, l'OAS décide de changer de méthode. Seul un tueur étranger est en mesure de réussir cette mission : le Chacal.

Ce roman raconte par le détail cette tentative d'assassinat. Dans un premier temps on vit au jour le jour avec ce tueur dans toute sa préparation.

Mais comme souvent dans ce genre d'histoire, un grain de sable viendra dérègler la machine et on assistera dans la seconde partie à la traque mise en place pour stopper le tueur.

C'est vraiment bien construit, pendant toute la lecture je me suis identifié aux différents protagonistes, successivement tueur et chasseur.

En outre, je trouve l'atmosphère des années 60 remarquablement décrite : la lutte contre l'OAS bien sûr mais aussi toute cette "guéguerre" entre services dans une Vème République qui se cherche encore et qui vit sous l'ombre tutélaire du grand homme. Un vrai régal......
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Chacal

Chacal » est le récit de l'attentat qui devait changer l'histoire de France.

Après l'échec de Pont-sur-Seine, après l'exécution de Bastien-Thiry, les chefs de l'O.A.S. louent les services d'un tueur professionnel : Chacal. La victime désignée est le général de Gaulle. Le meurtre doit avoir lieu le 25 août 1963.

Un thriller haletant !
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Kill list



On ne s'ennuie jamais quand on a un bouquin de Frederick Forsyth entre les mains. Kill List son dernier bijou est un techno-thriller haut de gamme qui nous entraine dans les coulisses d'une guerre mené par les drones et autres armes sophistiqués de l'Occident contre un prêcheur Islamique qui appelle aux meurtres des mécréants. Une mission complexe que de trouver le Prédicateur et l'éliminer. Une question que l'auteur pose dans ce récit : pourquoi nous détestent ils a ce point ? La propagande est présente comme dans les histoires de Tom Clancy, malgré ce côté patriotisme Kill List est un très bon thriller jusqu'au dernier mot de ce livre, le père de Chacal a un don celui de raconter une histoire envoutante et addictive.

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Le dossier Odessa

e Dossier Odessa raconte l’enquête du journaliste allemand Peter Miller qui tente en 1963 de retrouver la trace d’Edouard Roschmann, criminel Nazi disparu dans la brume après la guerre grâce à Odessa, un réseau secret voué entre autre à la réhabilitation d’anciens officiers SS et à leur réintégration dans les structures de la nouvelle république fédérale créée en 1949. Sa démarche le mènera jusqu’aux entrailles d’Odessa dans une tentative d’infiltration quasi-suicidaire.

Encore un thriller captivant de Forsythe qui aborde un thème terrifiant !
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Le vengeur

Roman d’espionnage comportant son lot d’intrigues exotiques, d’action musclée, de héros 100 % américains au cœur noble épris de justice, de fidélité à une indéfectible amitié virile, luttant contre des méchants mercenaires yougoslaves ou sud américains, « Le vengeur » est assez caricatural, versant en outre de manière assez désagréable dans le fantasme de toute puissance des États-Unis capables de frapper n'importe qui n'importe ou n'importe quand.



Passionné de politique internationale et de géo stratégie, Forsyth décrit de manière précise le monde des agents secrets qu’il semble bien connaître et qui je suppose fascine un bon nombre de personnes en raison de sa mystérieuse opacité.



Pourtant à l’arrivée, malgré son intrigue bien ficelée et un important travail documentaire historique, son roman ne parvient jamais à réellement surprendre et à sortir des sentiers battus d’un style trop balisé.



Trop viscéralement américain pour moi sans doute.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Le dossier Odessa

Peter Miller est journaliste "Freelance". Le jour de la mort de J.F. Kennedy il est au volant de sa voiture, une magnifique Jaguar (qui aura un rôle important dans l'intrigue) quand l'assassinat du Président américain est annoncé à la radio. A Hambourg comme ailleurs le monde s'arrête. Un attroupement fait penser à Miller qu'il peut y avoir là matière à article ou, pourquoi pas, scoop, lié ou pas à la mort de Kennedy. Ce n'est qu'un vieux juif qui s'est suicidé. Intrigué, Miller récupère un journal écrit par cet homme racontant sa captivité et l'horreur du camp de Riga sous le commandement de Eduard Roschmann, SS, surnommé le bourreau de Riga.

Peter Miller se met, alors, à courir dans tous les sens après ce Roschmann. Car il court le Miller après qui, on sait, mais après quoi ? C'est difficile à appréhender. De Hambourg à Munich, Nuremberg, Francfort, Cologne, Stuttgart, etc, toutes les grandes villes allemandes y passent.

A force de recherches il arrivera à trouver sa cible pour un dénouement inattendu au premier abord.

A vrai dire j'avais vu le film éponyme et de Forsyth également et je savais qu'elle était l'origine de sa quête. Il est vrai qu'il y a un indice dévoilé à la lecture du journal que, si je ne connaissais pas l'histoire, je n'aurais pas remarqué.



C'est une période difficile pour les allemands qui se cherchaient des excuses avec la main ouverte et les doigts sur les yeux, Miller n'est en rien dans cette mouvance n'étant pas né pendant le IIIème Reich, Forsyth dénonçant haut et fort l'intégration des anciens nazis dans la grande industrie allemande d'après guerre et à des postes importants, allant même jusqu'à mêler Miller à une tentative de vente de missiles, par un groupuscule néonazi, à l'Egypte, dans le but de déclarer la guerre à Israël.

Il y a des moments assez drôles malgré tout avec un superman allemand grand pourfendeur de trublions tel Miller, loupant, lamentablement sa cible, qui, à la fin, se balade avec une bombe sous sa voiture qui explosera, certes, mais au moment où Miller ne sera pas dans la Jaguar.

Il sera dit, comme le souhaitait le vieux juif, le Kaddish sur sa tombe.

Le film m'avait plu et était bien passé, le livre se lit bien et n'est pas dénué d'intérêt.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Les chiens de guerre

Un livre que j'ai lu il y a une trentaine d'années et que j'ai feuilleté dernièrement, il est encore actuel sur la mainmise des richesses naturelles des pays du tiers monde. Bien sur on a en fait un film bon très bon, mais on a mit l'accent surtout sur les mercenaires qui accomplissaient le sale boulot, tandis que le bouquin va plus loin dans la réalité machiavélique des magnats de l'industrie Occidentale. Frederick Forsyth avec Les Chiens de Guerre lance un pavé sur la grande hypocrisie de notre société. Un grand classique a lire absolument.
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Le dossier Odessa

En novembre 1963, au moment où John Fitzgerald Kennedy est assassiné, Peter Miller, jeune journaliste allemand ambitieux, par le jeu du hasard, entre en possession du journal d’un Juif rescapé du camp de concentration de Riga et qui vient de se suicider. Peu de temps avant sa mort, l’homme avait cru reconnaitre dans une rue de Hambourg Eduard Roschmann, le Boucher de Riga, criminel nazi en fuite, son bourreau. Flairant le scoop, Miller décide d’enquêter sans soupçonner qu’il va devenir une cible pour Odessa, organisation mise en place à la fin de la guerre pour permettre aux SS de disparaître et d’échapper à la justice.



Réédition d’un roman des années 1970 d’un auteur, Frederick Forsyth plus connu sans doute pour leurs adaptations cinématographiques (Le dossier Odessa, donc, mais aussi Le Chacal et Les chiens de guerre) que pour ses romans eux-mêmes, Le dossier Odessa révèle, outre un certain charme désuet, une intrigue plus conséquente et fine qu’on aurait pu le croire de prime abord.

En premier lieu parce que Forsyth pose de manière frontale à travers le personnage de Miller, journaliste efficace mais jeune homme superficiel, enfant durant la guerre, la question de la responsabilité du peuple allemand dans le génocide des Juifs et des Tsiganes et la difficulté dans les années suivant la défaite, à appréhender cette responsabilité. Entre laisser la justice des Alliés trancher, admettre une responsabilité collective, nier cette responsabilité en la rejetant sur un groupe identifié ou en tentant à tout prix d’effacer cette tâche pourtant indélébile en acceptant de fait de laisser des criminels réintégrer la société au prix d’un silence mal assumé par les autorités et la population, les choix ont été multiples. Forsyth les explore avec Miller, appuyant souvent là où cela fait mal, sans pour autant fermer la porte à l’idée d’un éventuel sursaut moral que son héros incarne ou, à tout le moins, paraît incarner.

Ensuite parce que Forsyth s’appuie sur une riche documentation qui lui permet de fondre la fiction dans la réalité (à moins que ce ne soit le contraire) avec une évidente réussite.

Le tout appuyé par une action qui ne cesse de rebondir et de s’accélérer jusqu’à des derniers chapitres de pur suspense.



Bien entendu, Le dossier Odessa n’est pas exempt de défauts, à commencer par l’inconséquence de Peter Miller qui, poussée parfois un peu trop loin – en particulier une grossière imprudence – peut légitimement laisser le lecteur circonspect, et un final où les coïncidences sont certainement trop heureuses. Mais, par ailleurs, ces défauts participent aussi de ce qui fait le charme désuet dont nous parlions en introduction du Dossier Odessa, typique du roman d’espionnage grand public des années 1960-1970 .

Mêlant ainsi action, même peu crédible, et documentation solide habilement intégrée à l’intrigue (ce qui nous change un peu des chapitres semblant tirés de Wikipédia qui phagocytes parfois les romans actuels), Forsyth nous offre un livre prenant et qui sait allier le divertissement à un questionnement autrement plus sérieux. Une véritable curiosité qui vaut le détour pour les amateurs de romans d’espionnage.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Chacal

Bastien-Thiry est exécuté en mars 1963 au fort d'Ivry après avoir foiré l'attentat du Petit-Clamart. D'aucuns estiment l'OAS en totale déroute et quasi liquidée. Sauf que Chazanet, désigné comme successeur de Bastien-Thiry, accompagné de Casson et Montclair, autres membres d'importance, montent un projet fort judicieux, complexe et difficilement dénouable. Ils font appel à un tueur à gages professionnel, n'agissant pas pour une quelconque mafia, spécialisé dans le meurtre politique. N'a-t-il pas à son actif entre autre l'assassinat de Trujillo en République Dominicaine ? Les 3 acolytes rencontrent la perle rare qui se fait appeler Chacal. Chacal est cher mais efficace. Il agit seul mais est un petit génie du crime. Il est peut-être un peu lent et long dans ses préparatifs mais ces coups sont des oeuvres d'orfèvrerie. Aussi, Chacal va de la Belgique, en Autriche, en Italie, en France pour monter l'assassinat de...Charles de Gaulle. Sauf que les services secrets français, la police française, rompus à la Résistance (et la collaboration pour certains ?), à la lutte contre l'OAS sont loin d'être des branquignols. Notamment un commissaire, un parfait Monsieur Tout le Monde, Claude Lebel. Un véritable jeu de rôle se met en place entre usurpation d'identité, meurtre , maîtresse jetée dans les bras d'officiels etc...



J'ai vraiment apprécié la lecture de Chacal. Sincèrement j'ai accroché. Alors je ne dirais pas que c'est un style, un vocabulaire élégants, ou recherchés, ou je ne sais quoi encore. Non ! en revanche il y a une vraie maîtrise du roman politique-fiction, avec une vraie conscience policière et un réel sens de l'espionnage. Par ailleurs, c'est très bien documenté, au détail près (je pense à l'évocation d'un salon de thé à Montparnasse qui a fermé ses portes en janvier 2022).



Je ne connaissais pas Forsyth donc je suis allée lire sa biographie. Et après lecture, je n'ai plus été surprise du soin méticuleux apporté au réalisme du récit et au sens de l'intrigue qui se retrouvent à toutes les pages.



Après j'ai relevé ce qui peuvent être des défauts et du vieillissement.

Le dernier chapitre est plus court et rapide que les autres et pourtant par moment j'ai eu une sensation de délaiement du récit.

Des personnages ont été très bien introduits, notamment celui de Jacqueline et pschitt ! on ne sait pas ce qu'elle devient. Dommage !

Cela a un peu vieilli ne serait-ce que dans le sujet traité !?



Une découverte !
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Le dossier Odessa

OdeSSa : organisation d'entraide, d'exfiltration et de protection des anciens SS après-guerre, à l'échelle planétaire.

Peter Miller est un journaliste allemand indépendant auquel on a confié un document rare : le journal d'un juif allemand qui vient de se suicider. Nous sommes en 1963. Suite à cette lecture, Miller entreprend de chercher et retrouver le SS qui a dirigé le ghetto de Riga pendant la guerre et que le vieux juif allemand a aperçu sortant de l'opéra de Hambourg…

Polar très documenté. J'apprends par Wikipedia que « Odessa » est un nom inventé par Frederick Forsyth mais qu'il fut ensuite adopté pour désigner les réseaux d'exfiltration nazis. Simon Wiesenthal lui-même a conseillé l'auteur pour son roman (paru en 1972).

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Le poing de Dieu

C’était il y a trente ans, presque jour pour jour. Nous venions d’arriver dans notre maison de campagne, et nous avions pour pensionnaire un jeune américain correspondant de Florence, auquel nous avions l’intention de faire découvrir notre belle région…



Je nous revois encore, regardant avec stupeur les informations télévisées annonçant le 2 août 1990 que Saddam Hussein avait envahi le Koweit, puis que les Américains assistés d’une coalition – dont la France à cette époque-là, mais que Forsyth ne porte visiblement pas dans son cœur - enclenchaient 7 jours plus tard la première guerre du Golfe avec l’opération Bouclier du Désert pour protéger l’Arabie Saoudite et Israël.



Ce roman haletant décrit la façon fluide et efficace dont ce conflit se déroule en mettant en scène des personnages particulièrement bien campés. L’auteur est britannique et sa biographie explique pourquoi et comment il est si bien informé. Une fois ouvert la première page de ce thriller désormais historique, il n’est pas possible de s’arrêter.



Mêlant de façon diabolique la réalité technologique de l’époque – très bien expliquée au non initié – à la fiction d’un scénario de haute volée, nous sommes scotchés dans les pas des équipes des SAS britanniques infiltrées en pays ennemi, au fond du quartier général du Raïs et de ses sbires, auprès du général Schwartzkopf, dans les bureaux de l’Intelligence Service et de la CIA, auprès des ingénieurs irakiens chargés de camoufler les installations sensibles, et aussi dans les bras d’une vieille fille autrichienne secrétaire d’un banquier viennois particulièrement précautionneux.





Cette lecture m’a captivée pendant cinq jours … je me suis revue dans le même état qu’en lisant compulsivement la trilogie des Trois Mousquetaires.



La thèse de Forsyth est simple : tout le monde ment.



Les armes de destruction massive alléguées par la coalition pour entrer en guerre contre Saddam n’ont jamais été retrouvées … Certes. Parce qu’elles avaient été totalement pulvérisées par les héros américains et britanniques dont l’aventure nous est contée ici !
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Kill list

Le début de ce thriller déconcerte venant d’un auteur aussi confirmé que Forsyth. Toute la première partie glorifie un militaire aguerri que Forsyth appelle le Traqueur, engagé dans un combat contre un orateur islamiste salafiste sur internet, appelé le Prédicateur. Le terrorisme réduit à un duel d’individus solitaires, on se croirait revenu dans un film de Sylvester Stallone dans les années 80.

Puis, avec la deuxième partie, le Forsyth habituel refait surface : précis, méticuleux, très informé du fonctionnement des forces militaires et des services d’espionnages qui interviennent dans l’anti-terrorisme. La traque menée par le héros devient quasiment un documentaire. Tout l’arsenal de la guerre moderne y est. Particulièrement les drones américains qui survolent en altitude des cibles photographiées en temps réel.

La situation chaotique de la Somalie, démembrée entre Shabaab au sud et pirates du Puntland au nord, sert de décor principal à l’action, qui se fait trépidante dans la troisième partie.

Forsyth a signé ses meilleurs romans au début de sa carrière (Chacal, le dossier Odessa...), mais il reste un bon auteur d’action, dans la lignée de Tom Clancy.
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Le vétéran

Formidable compteur que Frederick Forsyth, en l'espace de cinq nouvelles, il nous entraîne avec brio tour à tour dans une vengeance, deux arnaques, un trafic et enfin une sorte de retour dans le temps, à l'époque des pionniers de l'ouest qu'il lie à notre époque par un tour de passe passe déroutant mais délicieux pour le lecteur, mon histoire favorite dans ce recueil...

J'ai tout aimé dans ce bouquin, le style vivant, le suspens et les chutes de ces histoires, toujours surprenantes voire déroutantes...

Bref, un excellent moment de lecture que je recommande chaudement, assurément pas mon dernier roman de cet auteur !
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