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Citations de Frederick Salomon Perls (370)


Prenons comme exemple l’une des manifestations psychosomatiques les plus répandues : le mal de tête. Dans la vie quotidienne, il sert très couramment de prétexte à se retirer, mais – sauf dans le cas d’un menteur invétéré -, il y a effectivement une expérience physique authentique, où le corps dit en substance, dans le langage qui est le sien : « Cette situation me donne la migraine », ou bien : « Tu me rends malade ». Les maux de tête sont des mécanismes d’interruption du contact. Pour faire face à une situation donnée, l’organisme crée une excitation qu’il transforme ensuite en émotion, puis en action. Mais si l’excitation est retournée contre soi-même, l’action qui aurait dû permettre d’accomplir un objectif se transforme en une inhibition susceptible de créer une simple manifestation ou même un véritable symptôme psychosomatique.
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Il est préférable de ne pas interpréter le rêve si nous voulons en saisir la signification. Au lieu de spéculer sur lui, nous demandons à nos patients de le vivre plus pleinement, plus intensément, afin de découvrir le paradoxe.
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Frederick Salomon Perls
De cette manière, celleux qui pratiquent la thérapie de Gestalt quotidiennement définissent ce modèle thérapeutique comme quelque chose de très vivant, de spontané et de créatif. En outre, ce qui est obtenu avant tout est d’établir une meilleure confiance en soi afin de traiter efficacement et avec succès les problèmes quotidiens, et atteindre notre potentiel maximum.
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Il est évident que le névrosé n’a pas l’impression d’être une personne pleine et entière. Il sent que les conflits dont il souffre, ses tâches inachevées, le déchirent et le mettent en pièces. Quand il se reconnaîtra comme homme – comme un tout unifié – il recouvrera le sentiment de plénitude auquel tout être humain devrait naturellement avoir accès.
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L'introjection [...] c'est un matériel - une façon d'agir, de sentir d'évaluer - que vous avez intégré dans votre système de comportement, mais que vous n'avez pas assimilé pour qu'il fasse partie intégrante de votre organisme. Vous l'avez intégré sur la base d'une acceptation, d'une identification forcée (et donc fausse), de sorte que, même si vous résistez maintenant à son extraction comme si c'était quelque chose qui vous est précieux, c'est en réalité un corps étranger.
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Expérimenter le champ organisme/environnement en termes de valeur, voilà qui constitue l'émotion.
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L’homme moderne manque de vitalité, d’audace et d’imagination. Il pourrait se cultiver, s’enrichir, s’amuser, se perfectionner, mais il tourne en rond sans savoir ce qu’il veut. Il s’ennuie et ne s’intéresse plus à ce qu’il fait, son énergie décline, son enthousiasme s’éteint. Il ne souffre pas vraiment, mais il est engourdi, morose, inquiet, insatisfait. Il se sclérose ou devient irritable. Il croit que jouer, grandir, apprendre sont des activités réservées aux enfants, et qu’à quarante ans, on est déjà trop vieux pour cela.
Pourtant, la vie est passionnante, et les occasions de se réjouir ne manquent pas ! Où sont passées sa fantaisie, sa spontanéité, sa simplicité, sa sensibilité ? Il se noie dans un océan de mots quand il parle de ses problèmes et ne fait rien pour les résoudre. Sa vie se réduit à des jeux intellectuels et à un verbiage stérile. Au lieu de jouir de la vie ou de saisir la réalité à bras-le-corps, il cherche dans la psychiatrie ou dans une pseudo-psychiatrie la raison de son mal-être.
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Je ne vous croyais pas lorsque vous disiez que bous n'aviez "besoin" de personne, mas, à présent, je vois que le véritable enseignement a toujours été de vivre dans ce monde sans rien vouloir pour soi. Ne pas précipiter les choses, c'est vivre selon la volonté de Dieu. Je puis entendre vos grognements en écrivant ces derniers mots. Vous avez enseigné la conscience pour l'amour de la conscience. Certains d'entre nous sont très attentifs à eux-mêmes. Nous nous réveillons dans un monde étranger, pour nous trouver très différents des autres qui somnolent, coupés qu'ils sont de l'agitation fébrile du monde...
Bob Hall, un de ses élèves
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Le perfectionnisme est un autre écran à projections. Il est fondé sur l'idéal du moi (distinct du sur-moi ou de la conscience). Alors que la conscience sert [...] d'écran pour projeter les agressions et les exigences cruelles que la personne dissocie d'elle-même, le moi idéal reçoit par projection son amour et son admiration dissociés. Cet amourdissocié est souvent homosexuel. Et l'amour homosexuel peut fréquemment être une projection antérieure d'un amour de soi plus primitif. Qui est une rétroflexion pour laquelle on a été puni ou à cause de laquelle on a eu honte.
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... accent que la la société contemporaine met sur 'évidence et la preuve verbales. En fait, il existe un certain nombre de découvertes expérimentales "objectives" qu'on pourrait utiliser pour appuyer nos thèses, suffisantes pour obliger les étudiants cités ci-dessus à accepter intellectuellement notre théorie. Mais ce que nous cherchons, ce n'est pas un accord verbal. Nous voulons que vous découvriez directement par vous-même les preuves de ce que nous avançons, dans votre propre fonctionnement non verbal.
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Si l'on n'accorde pas à un symptôme (quel qu'il soit) l'attention qu'il mérite, on ne peut l'altérer. Qu'on lui prête attention et qu'on lui permette d'interagir avec le reste de votre comportement, et il est certain qu'il se développera et se transformera.
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La névrose existe quand vous avez, une fois pour toutes, censuré une partie de vous-même, que vous l'avez étranglée, étouffée, piétinée de telle sorte qu'elle n'a plus voix au chapitre dans votre personnalité consciente. Mais même étouffée, étranglée, piétinée, cette partie censurée exerce encore sa pression. La lutte continue. Vous en avez simplement perdu conscience. Le résultat final de cette censure consciente ou non, est invariablement un mauvais fonctionnement psychosomatique plus ou moin s sévère : détérioration des pouvoirs d'orientation ou de manipulation , douleurs, faiblesse ou même dégénérescence des tissus.
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La névrose existe quand vous avez, une fois pour toutes, censuré une partie de vous-même, que vous l'avez étranglée, étouffée, piétinée de telle sorte qu'elle n'a plus voix au chapitre dans votre personnalité consciente.
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Il n'y a rien de pathologique dans la suspension momentanée de la respiration, qui se produit quand un puissant stimulus se présente brusquement. Les observations faites dans le royaume animal indiquent que, soudain alerté, un organisme cesse tout mouvement physique, y compris la respiration. Tout se passe comme si, quand on a besoin de son attention complète pour s'orienter vers un élément nouveau, tout bruit, tout mouvement musculaire qui accompagne la respiration est une source de distraction. On tente de supprimer ces distractions soit en respirant moins fort, soit en suspendant complètement la respiration pendant quelques secondes. Ce qui est pathologique, c'est d'appliquer cet état d'urgence d'une façon permanente au comportement.
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La notion que les "pensées", de leur propre initiative et sans votre aide, "entrent dans votre esprit" doit laisser place à la compréhension que c'est vous qui les pensez. Pour le moment, il suffit de noter que les pensées ne sont pas des objets flottants dans l'espace, mais que ce sont des processus qui ont une durée temporelle.
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Quand l’individu ne sent plus aucune limite entre lui-même et son environnement, que tous deux sont devenus une seule et même chose, on dit qu’ils sont en confluence : la partie ne peut plus être distinguée du tout. Ainsi, les nouveau-nés n’ont aucun sens d’une quelconque distinction entre intérieur et extérieur, entre eux-mêmes et les autres : ils vivent en confluence. Même un adulte peut être en confluence avec son environnement dans un moment d’extase, de grande joie ou de concentration extrême.
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Tout contact n’est pas obligatoirement sain, ni tout retrait obligatoirement malsain. La névrose se caractérise justement par l’impossibilité d’entrer correctement en contact et d’organiser son retrait.
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Au-delà de la froide neutralité de « l’apathie » psychanalytique et de la chaude « empathie » surprotectrice de Rogers, Perls prône la « sympathie » d’un thérapeute incarné et authentique qui ne prend pas la place du client mais garde la sienne, au service de ce dernier, alternant de manière habile gratifications et frustrations, responsabilisantes et mobilisatrices.

[Préface de Serge Ginger]
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Frederick Salomon Perls
« Notre dépendance nous rend esclaves, surtout si cette dépendance est celle de notre estime de soi. Si vous avez besoin d’encouragements, de louanges, de félicitations de tout le monde, alors vous faites de chacun votre juge. »
-Fritz Perls-
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"Tu ne crois pas à la recherche du bonheur ?
- Non. Je pense que c'est une tricherie. On n'atteint pas le bonheur. Le bonheur, ça vient à son heure et c('est un état transitoire. Imagine quel bonheur j'ai ressenti quand on a sondé ma vessie en rétention. Combien de temps ce bonheur a-t-il duré ?
- Tu penses que le bonheur, en tant qu'état permanent, ne peut être atteint par personne ?
- Non. Tu peux passer quinze ans assis dans la même position de yoga, quinze ans allongé sur le divan du même psychanalyste, quinze ans à faire le bien. Mais pas, par la nature même de la conscience, à être continuellement heureux.

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