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Critiques de Frédérique Elbaz (52)
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La paresse du Bouleau

Être ou ne pas être ? Qu'est-ce-que la liberté ? La beauté ? Pourquoi rechercher l'altérité ? Autant de questions que l'on croyait - par erreur (ou par orgueil ?) - réservées à l'homme. En effet, cette jolie collection Philoménale met à l'honneur les arbres, qui eux aussi se posent les mêmes réflexions, les mêmes questions existentielles. Grâce à Babelio et sa masse critique, ainsi qu'aux éditions du mercredi, j'ai pu découvrir "La Paresse du Bouleau" et je les en remercie !



J'ai pris plaisir à suivre Philomène et son chat dans cette belle quête initiatique, qui consiste ici à trouver l'intérêt du travail. C'est vrai après tout, pourquoi s'embêter chaque jour à apprendre de nouvelles choses compliquées, à acquérir de nouvelles compétences,  à gagner sa vie à la sueur de son front, alors que, gratuitement, les fruits poussent sur les arbres et l'eau coule dans les ruisseaux ?

Une série de réponses est apportée par la petite héroïne au bouleau, malheureux de se donner autant de mal. Le plus bel argument - à mes yeux - est le travail que l'on doit chaque instant se donner la peine de faire pour transmettre ce qu'on nous a, à nous-même, appris. En effet,  il n'est pas facile de devenir un bouleau, alors s'ils refusaient tous de travailler et de partager leurs expériences, leurs savoirs accumulés, que deviendraient les nouvelles générations de bouleaux ?

Le tout est magnifiquement accompagné d'exquises illustrations, c'est un véritable plaisir de lecture !



Je tiens aussi à souligner la très ingénieuse idée d'avoir ajouté en fin d'histoire une double page nous offrant un florilège de citations sur le thème du travail; et c'est d'ailleurs sur une citation qui aurait pu figurer dans ce recueil que je termine ma critique, citation empruntée à Baudelaire: " Il faut travailler, sinon par goût, au moins par désespoir, puisque, tout bien vérifié, travailler et moins ennuyeux que s'amuser. "

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Sous le Charme

Philomène a un devoir de classe à faire ; rapporter quelque chose qu'elle trouve beau pour en faire ensuite un dessin.

C'est dans la forêt, loin du tumulte de la ville, que Philomène pense trouver de l'inspiration.



Devant un arbre boudeur; un charme, qui est jaloux d'une toute nouvelle fleur bleue, car tous les promeneurs la trouvent belle." Elle se permet de faire du charme à tout le monde et personne ne fait attention à moi."

Il voudrait être un autre, changer de couleur...

Alors Philomène lui fait comprendre qu'il a du charme tel qu'il est, que la couleur n'y change rien. " Ce qui fait ton charme...c'est justement que tu aies peur que cette petite plante te fasse de l'ombre."

Finalement : " Faut-il que cette chose plaise à tout le monde pour être considérée comme belle ?.."



Je remercie les Éditions du mercredi et la masse critique Babelio pour ce merveilleux petit livre, qui fait réfléchir sur la notion de charme et de beauté.

L'écriture est douce, poétique et pleine d'humour, les illustrations de Wäwä sont magnifiques. En début d'ouvrage, l'enfant trouvera une jolie liste qui met la beauté en mots...les mots pour dire ce que nos yeux pensent de la beauté...

Il existe d'autres comtes dans la même collection écrits par Frédérique Elbaz, initiant les plus jeunes, en douceur, aux notions de philosophie. À découvrir. En tout cas, je suis tombée sous le charme de ce petit comte et de Philomène. " C'est philoménal !"

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Être ou ne pas hêtre

« La petite fille se retourna. C'était bel et bien le hêtre qui parlait. Elle savait que

les arbres parlaient à ceux qui veulent bien les écouter.

Il suffit parfois de tendre l'oreille pour saisir les murmures du monde. »



Philomène se promène, dans la forêt loin des tables de multiplication et de l'agitation de la ville, et phénomène étrange, à sa grande surprise elle se retrouve à discuter avec un Hêtre.



- Tu as perdu tes feuilles ? demanda-t-il

- Ah non non, je n'ai pas de feuille. En fait, je ne suis pas un arbre, je suis un être, répondit Philomène.

- C'est bien ce que je dis, rétorqua l'arbre, toi aussi tu es un hêtre.



Un dialogue poétique et des mots qui sonnent justes entre un arbre et une petite fille ainsi qu'une mise en image qui ravit les yeux et embaume le coeur. Une très belle entrée en matière sur la réflexion de soi, de l'existence. Un livre jeunesse, que dis-je un petit bijou de littérature qui nous mène à petits pas sur le chemin philosophique de la vie. Une jolie façon d'aborder ce thème avec ma fille Mathilde. Toutes les deux nous avons eu le plaisir de partager ce livre et ce fut un réel moment de bonheur.



C'est magnifique... Discuter pendant des heures avec son enfant... Une vraie soirée avec Mathilde, sans bruit de fond télévisuel polluant le regard d'une mère et de sa fille. Et imaginez nos deux sourires papotant de tout, de rien, de la vie, du bonheur. C'est si beau...



- Qui es tu Mathilde ?

- Avant de me demander qui je suis Maman, sais-tu qui tu es, toi ? Est-il si important de savoir qui nous sommes ? N'y a-t-il rien de plus plaisant que de discuter avec une personne, sans savoir qui elle est, sans connaitre son visage. le seul objectif étant la dialectique, donc la connaissance véritable comme disait Platon. Est-il plus important avant tout, de savoir à qui tu as à faire ? Ou de savoir qui tu es ? Mais si tu tiens vraiment à savoir qui je suis, alors, allons discuter…



- Comme Philomène, dis-moi ce qu'est un être ?

- Un être… Un être… C'est une grande question que voilà. Tant de monde se la pose, sans trouver de réels réponses, ou tellement différentes que personne ne saurait trouver une réponse universelle. Si je devais donner une définition de l'être, je reprendrais la définition d'Aristote : « L'Être c'est tout ce qui est. ».



- L'être humain est un être qui se distingue des autres par sa raison ? Les êtres humains ont toujours raison ?

- Selon moi, l'être humain se distingue des autres par ses actes, sa réflexion. Nous avons tous la même raison. Nous savons tous que 2 plus 2 = 4. En quoi cela nous distingue des autres ? La raison est le commencement de la réflexion.

Pour ce qui est de savoir si les êtres humains ont toujours raison, je pense que si c'était le cas, de toute évidence tu ne me poserais pas la question, puisqu'en somme tout le monde aurait raison ! Et si tout le monde a raison, alors tout le monde à tort ?



- Mathilde pour toi, qu'est-ce que donner un sens à sa vie ?

- Donner un sens à sa vie, c'est justement ne pas chercher à lui en donner un.



« Tu dois devenir l'homme que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même. »



- Que penses-tu, Mathilde, de cette citation de Friedrich Nietzsche ?

- Si nous devons devenir qui nous sommes, alors restons tel que l'on est. Mais comment savoir que nous agissons sans influence ? Pour être qui nous sommes, nous devons agir indépendamment des autres. Cela ne signifie pas, sans les autres mais avec l'autre tout en gardant une distance propre à soi. C'est ici le plus difficile, je pense, dans l'acte de « vouloir être nous-mêmes ». Nietzsche serait assez déçu de notre génération, en effet, de plus en plus nous ne cherchons plus à être, mais à paraître. Suis-je bête… Cela a toujours était le cas. Cependant aujourd'hui nous avons juste plus de moyens de paraitre plutôt que d'Être.



- Je suis heureuse à l'idée que tu existes Maman.

- Pourquoi me dis tu cela ?

- Parce que si je te dis « Je t'aime » cela voudrait dire que j'attends quelque chose de toi, alors je préfère te dire que « Je suis heureuse que tu existes.»

- Est-ce si égoïste que d'attendre ou d'espérer, quelque chose de quelqu'un que l'on aime ?

- Je n'arrive pas à être objective sur le sujet. Je n'y amènerai donc aucune réponse car tu attends que je réponde à cette question pour ton ticket Babelio, et je ne voudrais pas que tu paraisses trop égoïste devant tant de personnes. Tu me remercieras plus tard.

- Je suis heureuse que tu existes Mathilde

- Et bien tu vois, tu comprends quand tu veux Mamounette !



Voilà ! C'est l'effet papillon d'Être ou ne pas Hêtre de Frédérique ELBAZ.



Merci à Babelio et aux Editions du Mercredi pour ce magnifique moment de lecture et de partage.




Lien : http://marque-pages-buvard-p..
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Les Chaines du Chêne

C'est le deuxième roman de cette série écrite par Frédérique Elbaz que je lis - merci Masse Critique !



Dans cette histoire, l'auteur aborde le thème de la liberté et ce qui l'entrave - avec le jeu de mots sur l'homophonie de "chaines" et "chêne" comme dans le titre. Celle-là est bien plus élaborée et ambitieuse que la précédente que j'ai lu.



La liberté est un concept bien large avec des frontières poreuses et que même les politiciens et avocats ont du mal à déterminer.

Toutefois, Frédérique Elbaz explique avec des mots très simple que la liberté n'est pas synonyme de "faire ce que l'on veut" ; comme beaucoup de choses de la vie humaine, la liberté est toute relative.



Le tour de force qu'il y a dans cette histoire c'est que l'auteur réussi à faire appel à l'Histoire de France autant que la vie quotidienne dans la démonstration de Philomène et du chêne.





Un livre qui trouve un écho tout particulier suite à l'affaire Charlie ... et qui devrait être lu par tous les élèves et parents d'écoles primaires !

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Sous le Charme

Un adorable petit histoire dans laquelle Philomène fait l'expérience de ce qu'est la beauté. Une bonne question en effet ! Alors Philomène part à la recherche de quelque chose de beau à montrer à sa classe et sa maîtresse.

L'histoire est aussi servie par des dessins aux traits très doux et plein de candeur, à la peinture à l'eau.



L'idée de la métaphore de l'arbre pour faire comprendre que la beauté est très subjective et que le propre de chacun est de ne jamais être content de ce que l'on est car on se compare sans cesse aux autres.



Une histoire qui illustre bien ce qu'a dit si justement Oscar Wilde, à savoir que : "La beauté est dans l'oeil de celui qui regarde".



(une citation qui ne figure pas dans la double page des citations célèbres à la fin du livre!)

Histoire à lire en fin de primaire.



Je remercie donc Babelio et les Editions du mercredi pour leur confiance dans cette Masse Critique. Et je vais maintenant ajouter les autres livres de Frédérique Elbaz à ma PAL.
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A l'école des doudous : comment devenir un do..

J'ai toujours vraiment cru que les doudous avaient leur propre vie. Il me semble évident que ces peluches qui suivent partout les plus jeunes et que l'on retrouve ensuite cachées dans le tiroir des adolescents et des adultes sont des être vivants, avec une personnalité et une trajectoire singulières.



Alors quand j'ai vu le titre de cet album, j'ai su que j'allais enfin en apprendre un peu plus sur la vie cachée de nos chères peluches. Enfin un livre qui allait répondre à mes questions !



Nous suivons le parcours d'une petite vache en peluche, noire et blanche, qui s'ennuie sur son étagère et qui souhaite plus que tout voyager. Lorsqu'elle apprend qu'elle a été choisie par une enfant pour devenir son doudou elle croit vivre un rêve.



Mais il lui faut d'abord obligatoirement se rendre à l'école des doudous, un lieu secret et mystérieux qui forme les futurs compagnons des enfants.



Elle y découvre un endroit accueillant où vivent des doudous de toutes sortes et de toutes formes. A la fête d'accueil succèdent l'apprentissage, l'effort, le travail.



Il leur faut tout d'abord apprendre ce qu'est vraiment un enfant pour pouvoir satisfaire ses besoins. Ensuite il leur faut travailler leur forme physique afin de répondre au mieux à toutes les sollicitations de l'enfant.



Mais il vaut mieux aussi connaître l'histoire des doudous et notamment la révolte des doudous filles, ces doudous révolutionnaires qui voulaient avoir les mêmes droits que ceux des garçons.



Enfin, l'école vise aussi à rassurer les futurs doudous sur le risque d'être perdu ou encore la peur de passer à la machine à laver...



Une école qui ressemble étrangement à celle des petits humains...

La peite vache arrivera-t-elle à décrocher son diplôme ?



Un album grand format qui nous emporte dans le monde unique des doudous. Les illustrations sont belles et douces. Chaque page dessine un univers avec de multiples détails. Les motifs qui représentent la nature sont nombreux et les animaux sont très bien représentés.



Le récit est celui d'une initiation qui mêle plaisir et travail. C'est un chemin qui prépare une rencontre unique, faite de peur et de désir. Chaque doudou est particulier à l'image des enfants à qui ils sont destinés.



Alors que la plupart des livres qui parlent des doudous se concentrent sur la relation entre l'enfant et sa peluche, celui-ci, plus original, évoque ce qui se passe avant la rencontre et la nécessaire préparation à cette attache si particulière.



J'ai beaucoup aimé cet album qui permet d'évoquer avec le jeune lecteur son choix de doudou mais aussi sa façon de concevoir les objets comme étant par nature animés. Le dessin et l'écriture ont su me séduire.



Entrons dans le monde secret de l'enfance...


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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La paresse du Bouleau

La fillette, le chat et le bouleau ! Trois personnages pour une bien belle histoire.

Celle d’une petite fille qui par une journée ensoleillée part, avec ses livres et ses cahiers, elle a envie de profiter de la nature pour réviser sa leçon de SVT.

Ses pas la mènent dans la forêt, où, à peine installée, son chat à côté d’elle, l’arbre voisin s’adresse à elle.

S’ensuivra entre l’arbre et la fillette un dialogue à la fois drôle et instructif permettant de faire comprendre aux plus jeunes les bienfaits de la nature et l’importance de la respecter pour maintenir l’équilibre de notre planète.

L’arbre et Philomène ont aussi un échange sur le travail et son importance.

« La paresse du bouleau » est un très joli petit livre, bien écrit avec de belles illustrations que j’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir.

Je remercie Babélio et les éditions du Mercredi pour ce joli cadeau.





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Être ou ne pas hêtre

Alors que Philomène est sur le chemin de l'école pour retrouver son maître et les tables de multiplications, elle entend une voix : celle d'un hêtre. le hêtre trouve que Philomène fait un drôle de hêtre, et elle lui rétorque qu'elle est un être et pas un hêtre.



Encore une fois, j'ai été conquise par cette collection des éditions du mercredi qui explique avec beaucoup de poésie et d'humour (avec le recours à l'homophonie et le décallage entre sens littéral et sens figuré). Cette histoire constitue un sublime hommage au savoir, à la connaissance, aux livres et à la pensée.

De façon très simple, sans doute idéale pour des CM2 - si ma mémoire est bone c'est en fin de cm1 que les éoliers commencent à travailler avec les dictionnaires ?...



Une super histoire conclue par des citations d'écrivains et de philosophes pour faire réfléchir les lecteurs les plus âgés ou matures !
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La vraie Richesse de l'Arbre aux 1000 écus

Las du train-train quotidien, Monsieur Chat propose à Philomène de se rendre à l'autre bout du monde pour admirer l'arbre aux milles écus (les adultes comprendront qu'ils se rendent au Japon pour voir un ginko ! )



Cet épisode est l'occasion de parler des richesses matérielles et immatérielles. De valeurs sentimentales et pécunières.



Toujours un régal d'humour, jeux de mots et d'intelligence !
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Le Courage du petit Tremble

Alors qu'elle travaille ses leçons avec Monsieur Chat, Philomène se rend dans la forêt, inquiète d'un bruit, une rumeur qui court dans la forêt et qui effraie particulièrement le petit tremble...



L'ambition de cette nouvelle aventure était sans doute bien plus élevée que pour les précédents puisqu'il s'agissait de parler du nazisme et la Seconde guerre mondiale à travers la métaphore sylvestre.

Oui, c'est bien vu, mais trop complexe et trop précis à la fois. Les passages où il est question de discours totalitaires, eugénistes et haineux, ou encore de la résistance sont vraiment bien vus. Peut-être aurait-il été bien de faire quelque chose de plus général ?

Et pour conclure, j'adresse un coup de gueule aux éditeurs qui ont eu la mauvaise idée d'indiquer un âge pour cette série et de la situer à 8 ans qui plus est. Quelle idée ! Rien que le contenu empêche de le conseiller à des enfants.
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Un si lointain cyprès

Je suis toujours aussi charmée par cette collection de petites histoires sur des arbres qui sensibilisent les enfants à l'écologie, font découvrir du vocabulaire en rapport avec les arbres de façon parfois humoristique et tout en abordant des sujets assez philosophiques sur l'existence .

Ce livre-ci aborde les thèmes des différences et complémentarités des êtres, de la peur d'êtres cher et de la peur qu'elle engendre et les murs de solitude que l'on se construit parfois en conséquence.



Avec un si lointain cyprès j'ai été très touchée par la mise en scène de ce cyprès solitaire sur sa colline totalement bouleversé à l'idée que d'autres arbres qu'il ne connaît pas (et de différentes espèces qui plus est !) vont être plantés sur SA colline.

Avec l'histoire de ce cyprès, Frédérique Elbaz parle des gens solitaires et d'un abord parfois assez bourru qui ne font en fait que se protéger de l'amour et des possibles peines qu'il amène.



Une très belle histoire, d'arbres et de sentiments !
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A l'école des doudous : comment devenir un do..

L’album A l’école des Doudous (ou comment devenir un doudou) m’avait tout de suite tapé dans l’œil, car j’étais la première, enfant, à inventer toutes sortes de vie à mes peluches. Mes doudous devenaient alors, tour à tour, écoliers, professeurs, docteurs, cavaliers. Je les imaginais prendre vie dès que j’en avais le dos tourné.



Alors cet album c’est un retour en enfance, un plongeon même au cœur de l’enfance et de son imaginaire. Dans ce récit, les doudous doivent apprendre à devenir de bons doudous pour ainsi être choisis par l’enfant de leur rêve ! Cette école, c’est un endroit top secret et ce qui s’y passe, seule moi peut vous le dévoiler ! Connaissance, gymnastique, compétence aquatique, les doudous doivent se surpasser pour prouver qu’ils sont à la hauteur de leur enfant.



Bien sûr, cela suscite bien de drôles de questions de la part de ces doudous : « Et si on est perdu ? », « Et quand on passe à la machine à laver, c’est comment ? ». Les mots de Frédérique Elbaz sont emplis de la candeur de l’enfance et sauront séduire les jeunes lecteurs et les parents un brin nostalgiques ! Les illustrations d’Isaly sont précieuses elles-aussi et font corps avec la superbe qualité des pages de l’album ; du grain et un très beau grammage. Une belle découverte qui ravira très certainement vos chatons !
Lien : http://coursdefrancais63.fr/..
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Expressions pas bêtes !

Premier livre d'une série prévue par Beurre Salé sur les expressions, voici encore un petit bijou d'illustrations signé Éric Dodon.

J'ai fait le quizz avec mon fils de 8 ans, pourtant très bavard, au lexique développé et grand lecteur, et j'ai été surpris de voir qu'en fait, ce n'était pas si évident que cela pour lui et qu'il se trompait beaucoup... Voilà donc un livre qui aura le mérite d'étendre le vocabulaire de vos enfants, et en plus les réponses sont assez rigolotes et bien pensées.

Au milieu d'une pléthore de dessins franchement drôles (et comme d'habitude avec Dodon, adaptés aux petits comme aux grands), certains sont sans doute un peu moins en adéquation avec les expressions qu'ils sont censés représenter, mais à la décharge du dessinateur, je n'aurais pas vu non plus comment les imager.
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Le Rire du Saule Pleureur

C'est à nouveau une bien jolie histoire que nous offre cette collection.



Avec Le rire du saule pleureur, l'auteur nous parle d'optimisme et de pessimisme, du bonheur que l'on trouve dans les choses simples, des légendes qui nous empêchent parfois d'avancer en nous donnant un certain sentiment de fatalité et surtout, de la peur du qu'en dira-t-on et de la peur d'être heureux.



Toujours aussi touchant cette petite Philomène avec ses amis sylvestres.
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A l'école des doudous : comment devenir un do..

Quand on est une petite vache en peluche douce, joyeuse et pleine d'entrain, il est bien difficile de rester de marbre sur une étagère entre « un ours mal léché et un canard boiteux ». Quel ennui de vivre ainsi...

Un jour, elle apprend qu'une petite fille l'a choisie pour être son doudou. La petite vache est ravie mais elle ignore qu'être un doudou ne s'improvise pas : un apprentissage s'impose. C'est pourquoi, elle va devoir aller à l'école des doudous. Et c'est dans le plus grand secret qu'un vieil ours tout cabossé vient la chercher sur son étagère. La route est longue, la nuit est noire, et après avoir marché, ramé et emprunté un souterrain la petite vache est épuisée quand elle arrive enfin à l'école. Heureusement, elle reçoit un accueil chaleureux du directeur « un cachalot frétillant » et des peluches venues de tous les horizons. Le soir-même, une grande fête est organisée en son honneur. Et dès le lendemain matin, les cours commencent : des leçons à apprendre, des règles à retenir, de la gymnastique pour travailler les muscles – il est bien connu que les enfants font subir à leur doudou toutes sortes de positions et de mouvements incongrus – de l'histoire pour connaître les droits des doudous – les peluches ne sont pas des potiches, eux aussi ont des aspirations et des revendications – , de la natation – et oui, il est possible que l'enfant aille en vacances à la mer... il faut savoir tout faire quand on est doudou ! – … Bref, durant des mois, la petite vache en peluche va travailler fort pour décrocher son diplôme. Une photo de classe immortalise les super doudous et chacun prépare sa valise pour rejoindre enfin l'enfant tant attendu. Quelle chance il aura, cet enfant, d'être accompagné ainsi aux balbutiements de sa vie par une si jolie, si douce, si joyeuse petite vache en peluche.

Un voyage initiatique passionnant au pays des peluches. Des mots tendres et drôles. Des illustrations foisonnantes et chatoyantes. Un album doudou.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Expressions pas bêtes !

"Onomatopées" nous avait bien plus.



Un autre album de mots qui jonglent sur la langue, encore illustré par Eric Dodon et imaginé par Frédérique Elbaz cette fois.



L'auteure nous proposera un moment ludique sous la forme d'un quiz.



Ce qui laissera le choix aux établissements de prêts de le ranger dans les documentaires ou les albums d'images.





Les double-pages se présenteront donc en petit questionnaire à choix multiples et la règle sera simple : on vous soumettra une expression de la vie courante qui fera intervenir des animaux (c'est le thème du livre) et il sera à vous d'en trouver la signification parmi les trois propositions qui s'afficheront au-dessous.



Cette formule devrait motiver les petits lecteurs paresseux et cela va cogiter sans faire mal.





Les illustrations en regard des questions, toutes assez drôles, dynamiseront l'épreuve sans la rendre scolaire.





Il est vrai que les jeunes lecteurs ont dû entendre foule d'expressions, qu'ils réemploient parfois, faisant comme les grands.



Ils reconnaissent de fait un peu le contexte adéquat mais sans pour autant toujours être exactement certains de ce qu'ils disent.



L'album permettra enfin d'assurer (c'est aussi bien, même quand on est petit, de maîtriser un peu le sens des mots. C'est souvent compliqué avec la métaphore).



Peut-être l'album poussera-t-il aussi les jeunes à découvrir d'autres ouvrages sur les expressions qui sait ?



Le sujet est souvent irrésistible si on le prend au pied de la lettre.





Alors, "Il y a anguille sous roche" ? Cela vous parle ?



"Ma mère a du chien" ? En êtes-vous sûr ?



"Mais quelle mouche à piquer la maîtresse ?" Peut-être le savez-vous ?



Il ne faudra pas hésiter à proposer des tournois pour faire jouer la famille avec les enfants et pourquoi pas, des concours d'expression à inventer, pour les professionnels de l'enfance.
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A l'école des doudous : comment devenir un do..

Un très joli album (même si le format n'est pas super pratique), qui m'a tapé dans l'oeil dès que j'ai lu son titre... Je n'ai pas d'enfants à qui le lire, mais par contre j'ai PLEIN de doudous :) et apparemment ce livre leur est aussi destiné... D'une manière générale j'ai trouvé cette petite histoire poétique très bien trouvée et imaginative.



Les illustrations m'ont d'abord surprise car elles ne font pas très modernes, mais en fait c'est plutôt un atout. Leur style particulier en fait un livre qui ne se fond pas dans la masse. Elles sont poétiques elles aussi, un peu pastel et très détaillées. C'est d'ailleurs un bon point pour quelqu'un qui voudrait lire ce livre avec son enfant: il y a une foule de petits détails amusants qu'on peut s'amuser à repérer. (ex (p4): la petite vache, sur son étagère, boit du thé tout en jouant aux cartes et en faisant des avions en papier!) Petit bémol pour les illustrations des premières pages qui sont vraiment sombres. OK, c'est la nuit, mais là c'est si foncé qu'on ne sait plus trop ce qu'on regarde sans se faire mal aux yeux. Alors à la lumière d'une veilleuse c'est même pas la peine!



Je trouve que cette histoire et les illustrations qui vont avec ont un petit goût d'Alice au pays des merveilles... Le fait également que les peluches soient rapiécées/borgnes... (en tous cas pas des peluches neuves et industrielles) va dans le sens d'un message de tolérance. Tout comme le fait que les peluches dansent ensemble sans distinction d'espèce ou de sexe au bal des débutants. En effet, ce livre peut se lire à plusieurs niveaux, et s'il captivera les petits, il ne laissera pas les parents indifférents!



En résumé, c'est un livre drôle et intelligent, avec des illustrations soignées (l'eau de la piscine a une telle profondeur que j'aurais bien plongé dedans!). Je trouve juste dommage qu'on n'ait pas vraiment accès à la chute de l'histoire: la rencontre entre la petite fille et son nouveau doudou...
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Être ou ne pas hêtre

Tout d’abord Merci à Mass critique chez Babelio et aux éditions du Mercredi pour ce joli récit reçu un matin.

Voilà un petit livre pour les enfants qui fera sourire les grands. C’est en légèreté, en douceur que la question de ce qu’est un homme se pose. Philomène fait l’école buissonnière avant la sonnerie de l’école. Sa ballade l’emmène dans un bois, puis à la lisière d’une clairière. Là, un hêtre étonné de l’apercevoir, lui demande de lui expliquer qui elle est. Hêtre et ne pas l’être, tel est la question. Qu’est ce que l’être qui n’est pas un hêtre ? Comment une petite fille peut expliquer ce qu’elle est ?

C’est sympathique, bien construit accompagné par les beaux dessins de La Wäwä. Les illustrations ont un petit air oriental. Les enfants se perdent facilement dans ces images qui sortent du commun. Frédérique Elbaz crée un joli univers autour de Philomène qui essaye de comprendre le monde. C’est mignon tout plein et sans se prendre au sérieux, explique des questionnements profonds.

A la fin de récit on tombe sur une série de citations sur le sujet et là, c’est du lourd. Il faut presque autant de temps pour expliquer à notre enfant une partie des citations que de lire l’ensemble de la petite histoire.

Belle lecture.

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Sous le Charme

L'arrivée d'une ravissante fleur bleue dans la forêt inquiète le charme. Jusqu'alors roi de la forêt, il commence à douter de sa beauté et fait part de son désarroi à Philomène. Le dialogue aborde la notion philosophique de la beauté.



Mon avis : Défi intéressant. Je ne connaissais pas cette collection « Philoménale » ni même l’éditeur. Je trouve que c’est une façon agréable de parler de philosophie aux enfants. Le texte est poétique et l’illustration originale et colorée. Reste à savoir dans quel rayon proposer ce livre pour que les enfants l’empruntent. Peut-être en première lecture vu le format.



A découvrir à partir de 8 ans

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Expressions dans l'assiette !

Ce petit album permet aux enfants d'apprendre des expressions en lien avec le vocabulaire de la table, sous forme de quiz.



Aimez-vous vous faire rouler dans la farine? Ou bien, que signifie "je mange mon pain noir"?

La petite cerise sur le gâteau?

En avoir gros sur la patate... ce n'est pas avoir une patate bien garnie dans son assiette.

Connaissez vous quelqu'un qui est soupe au lait? Ou né avec une cuillère en argent dans la bouche?

Vous mettez vous "à table" parfois, en avouant certaines choses?



Pour ma part, j'ai ajusté ma compréhension de certaines expressions. "Avoir le bec dans l'eau", c'était pour moi "être bloqué dans une situation", alors qu'il s'agit de la déception de ne pas avoir obtenu ce que l'on désirait.



Les illustrations, qui prennent au pied de la lettre les expressions, sont vraiment très belles et rigolotes.

Vous pouvez vous amuser à montrer les dessins à vos enfants, et à eux de retrouver l'expression en question. L'illustration en couverture ne devrait pas être trop compliquée pour commencer!



Je recommande ce livre, vous ne ferez pas chou blanc avec vos enfants!



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