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Citations de Frédérique Martin (152)


La folie, c’est peut-être la seule réponse que certains ont trouvée à la grande douleur de vivre.
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C'est ce qui arrive quand les chocs sont trop rudes, on se ferme, on se coupe de tout. C'est comme un bandage qu'on serre autour du coeur.
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On ne refait pas sa vie
On continue seulement
On dort moins bien la nuit
On écoute patiemment
De la maison les bruits,
Du dehors, l'effondrement

Stéphane Eicher, "Tu ne me dois rien" (paroles de Philippe Djian)
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La folie, c’est peut-être la seule réponse que certains ont trouvé à la grande douleur de vivre.
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Ainsi va la vie, on se tourne vers le passé, on se projette dans l'avenir, impuissants à savourer le moment présent. (..) Toutes [nos] sensations devraient s'ancrer là, maintenant, durant leur brève existence, avant de disparaître à jamais. Il faudrait laisser leur place, donner leur poids à chaque mot, chaque seconde, demeurer dans la présence simple et attentive, demeurer et vivre, vivre. Mais non, à la place, on espère ou on se souvient, c'est regrettable sans doute, mais c'est ainsi.
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Je rêve d’une vie paisible, écartée de tout ce qui m’égorge. M’extraire. La solitude pour survivre, je ne vois rien d’autre. Rompre tous les liens, cesser d’aimer, et surtout d’être aimée. Un leurre magnifique, l’amour, une stupéfiante machine à tuer issue des profondeurs de la création.
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L’argent, le pouvoir, le sexe, c’est le trio gagnant des demeurés. Le seul véritable moteur, c’est les enfants. Ils servent d’alibi à tous les agissements. Qu’est-ce qu’on ne commet pas au nom du sacro-saint amour parental. Parce que ce qu’ils espèrent, ces parents modèles, et qui souvent se vérifie, c’est qu’ils seront aimés, quoiqu’ils fassent.
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L'âme est anéantie par les organes, on ne peut que douter de tout après qu'on a compris cela.
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Peut-être que, pour s’occuper du cœur des autres, on est dans l’obligation de se défaire du sien.
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Certains événements sont au-delà du pardon ou de la compréhension, ils prennent racine dans des choses humaines trop lourdes pour être nommées. J’ai fini par admettre qu’on doit juste y consentir.
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On croit à l’inchangé et au serein, tout plutôt que cette chape de lassitude qui empoigne lorsqu’on doit assister à l’effondrement d’un univers si patiemment édifié.
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Il faut toujours s'y coller un jour ou l'autre (…), Sinon, on passe à côté de soi et on disparaît sans s'être rencontré.
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S’occuper d’un autre, c’est déjà prendre de la distance avec soi.
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Dans leurs premières années, les enfants ont un don pour nous pardonner. Sans leur bienveillance, nous ne traverserions pas l’épreuve d’être parents. Ils ignorent nos faiblesses, nous croient sur parole et espèrent en nous, plus que nous-mêmes. Sans lucidité, cette loyauté finit par les asservir, ou bien elle les écrase et dévore toute leur capacité de confiance. Il faudrait dire aux enfants qu’ils ont des attentes démesurées, que les hommes sont trop vulnérables pour se hisser à l’égal d’un dieu. Les prévenir pour qu’ils puissent passer à autre chose et laisser derrière eux les indésirables. Les éparpiller comme des petits poulets en leur criant : je ne suis pas celui que tu vois ! Jeter le grain plus loin que soi. Mais, pour cela, il faudrait s’armer d’un courage immense et renoncer à se sentir merveilleux.
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Nous sommes des toupies, nous tournons sur nous-mêmes, mais pas ensemble, jamais ensemble.
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On est heureux et puis d'un coup on ne l'est plus. Ça ne s'explique pas et c'est ce qui rend la vie si moche, au bout du compte. Parce qu'y a rien qui dure toujours - comme dit la chanson -, rien qui soit toujours pareil.
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Ce que l’on cherche obstinément, ce qu’on veut à toute force, c’est le pareil, l’identique, le jumeau qu’on nous a toujours promis. Être chez quelqu’un comme si on était chez soi, puisqu’on est incapable de creuser sa propre tanière.
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Ce qui est beau n’est pas fait pour durer, il faut sans cesse le ressusciter.
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Qu’est-ce qu’un homme ? Qu’est-ce qu’une femme ? Deux enfants tapis derrière leur sexe respectif, et qui ont perdu la joie de jouer ensemble.
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Les gens se cognent dans leurs questions et les réponses leur manquent. Alors ils se bricolent des guides, ils cherchent à s’éclairer.
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