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Critiques de Frédérique Molay (85)
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Les points de fuite

Un polar tonique, avec pour cadre New-York.



Qui a pu kidnapper Tom, ce garçon de 9 ans, en visite au musée des amérindiens? Tout s’est déroulé en quelques instants, sans que quiconque n’ait pu empêcher le ravisseur de quitter les lieux en menaçant le gamin de s’en prendre à sa mère s’il se rebellait.



Des parents aisés, mais la rançon ne semble pas être le motif, une famille sans histoire, le mystère plane autour de cet enlèvement.



La police réagit immédiatement en mettant en œuvre l’alerte par SMS, adressée à tous les possesseurs de téléphone mobile.



La course poursuite débute alors. Et il semble bien que les enquêteurs ne soient pas seuls sur l’affaire. Un sculpteur célèbre et un petit malfrat viennent mettre leur grain de sel, voire de sable dans les rouages. Qui sont-ils et pourquoi se joignent -ils à la traque?







Le lecteur n’a d’autre choix que de suivre tambour battant les différents chasseurs et chassés. On parcourt la ville de long en large (il est certain qu’il est préférable d’avoir déjà arpenté les rues de cette ville, un peu moins vite, pour imaginer ce que représente le périple.





Une bonne intrigue, qui révélera le noeud de l’histoire, difficile à décrypter seul. Pas de risque de s’ennuyer, dès que l’on aura bien identifier tous les personnages qui se présentent un peu tous en même temps au départ.


Lien : https://kittylamouette.blogs..
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La 7ème femme

Un tueur en série sévit dans Paris. Il torture, mutile et tue une femme chaque jour.

À la PJ, les équipes du commissaire Sirsky, en charge de l'enquête, sont sur les dents. Elles ne peuvent que recouper les éléments dont elles disposent pour établir un profil psychologique du meurtrier, mais n'avancent pas dans son identification

Jusqu'à ce qu'il apparaisse que c'est également au commissaire que le tueur veut s'en prendre...



Comme souvent, le prix du quai des orfèvres récompense un roman qui met en avant les procédures d'enquête, et ici l'organisation de la PJ parisienne. Le résultat peut être décevant.

Je m'empresse de dire que ce n'est pas le cas pour ce thriller, qui s'appuie sur une course contre la montre pour retrouver un tueur qui a très tôt a annoncé vouloir faire sept victimes, une par jour.

Les personnages sont bien campés, plutôt sympathiques en général, de sorte qu'on a du mal à reconnaître un coupable parmi eux et que le suspense est maintenu jusqu'au dénouement.

Il y a bien sûr quelques invraisemblances : on ne saura jamais comment le tueur a eu accès à nombre d'informations sur ses futures victimes ou sur la famille du commissaire... Mais qu'importe ? On se laisse prendre au jeu de ce thriller haletant !
Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
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Les inconnues de la Seine

Les inconnues de la Seine Frédérique Molay Amazon Publishing France novembre 2018 #LesInconnuesDeLaSeine #NetGalleyFrance

En ce mois de Juillet caniculaire l'horreur est au rendez-vous lorsque la Fluviale repêche le corps d'une jeune fille masquée dans la Seine.morte noyée.. L'enquête est confiée à la Crim' sous la responsabilité du commissaire Nico Sirsky. A peine identifiée, le corps d'une autre jeune fille, récemment enlevée elle aussi, est repêché dans la Seine. L'horreur de ces morts fait craindre le pire à ces hommes aguerris. Qui est ce fou furieux ce psychopathe? Et pour Nico Sirsky le passé remonte à la surface ...

Une enquête menée de main de maitre. Frédérique Moulay nous fait vivre "de l'intérieur" la traque. En parallèle nous plongeons dans l'univers halluciné et hallucinant de ce tueur en série.

Ce roman policier est addictif.,le rythme soutenu, les évènements s'enchainent, les acteurs bien campés . Un bon polar comme je les aime .

Un grand merci aux éditions Amazon Publishing France pour ce partage.
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Les points de fuite

« Une ville pour les presbytes. Rien n’arrête le regard, à part le point de fuite » écrivait Jean-Paul Sartre en 1946 dans son article « Manhattan : the great American desert » dans la revue Town & Country. Ainsi commence l’aventure…



Elaine Casey emmène son enfant, Tom âgé de neuf ans, visiter le musée national des Amérindiens, quand soudain, il lui lâche la main et disparaît. Tout s’est passé très vite. Un autre visiteur appelle la police et tous les policiers vont être mobilisés pour retrouver l’enfant, tout se joue dès la première heure, plus le temps passe plus les chances de le retrouver vivant diminuent très vite.



S’agit-il d’un pédophile, d’une tentative d’enlèvement pour obtenir une rançon, d’une vengeance, ou de l’œuvre d’un déséquilibré ?



Le chef de la police décide d’utiliser un nouveau système d’alerte enlèvement, via une application, tous les smartphones se mettent à sonner, vibrer en même temps et affichent un SMS.



Tom est terrorisé car l’homme lui a dit qu’il tuerait sa mère s’il n’obéissait pas, mais il va laisser des indices tout le long de ce parcours au pas de course que lui impose son ravisseur. Un regard désespéré attire l’attention de Sam Rafferty, sculpteur reconnu, pote de Robert de Niro, qui va essayer de pister leur fuite. Un autre jeune homme, Clif, petit voyou, dont l’enfance a été violente se lance aussi sur ses traces. Pourquoi ? empathie comme Sam ou malveillance ?



L’auteure aborde l’enquête policière et en parallèle la psychiatre tente de comprendre la personnalité du kidnappeur, de façon très intéressante. Elle évoque notamment les gens qui ont perdu des proches lors du 11 septembre et comment le deuil se fait amenant à la résilience (comme Sam Rafferty, personnage que j’ai beaucoup aimé !) ou ne se fait pas, le déni pouvant aboutir à la psychose.



L’enquête est passionnante, et Frédérique Molay nous entraîne dans un voyage à travers New-York, sur un train d’enfer, nous racontant au passage l’histoire de la ville, les monuments, les musées, les endroits sympathiques, mais aussi le traumatisme du 11 septembre, toujours tellement omniprésent que la moindre explosion fait penser immédiatement à une attaque terroriste.



Frédérique Molay rend un vibrant hommage à New-York, ville cosmopolite, multicolore, avec des références à des chansons célèbres, (ex : Liza Minelli) ou à des citations d’écrivains.



Comme vous avez pu le remarquer, j’adore les thrillers, ou les polars qui reposent sur un thème de fond: l’art, une ville, un problème de santé…J’ai donc beaucoup aimé ce roman, je l’ai dévoré pendant le week-end, tous les personnages étant bien croqués, et le mystère bien entretenu…



J’ai choisi ce livre qui était proposé en accès libre sur NetGalley que je remercie vivement ainsi que les éditions Amazon Publishing France car cette lecture a été passionnante et m’a donné envie de découvrir d’autres livres de l’auteure que je ne connaissais que de nom.



#LesPointsDeFuite #NetGalleyFrance




Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Les points de fuite

Les Points de fuite Frédérique Molay Amazon Publishing France Octobre 2019

#LesPointsDeFuite #NetGalleyFrance

New-York, 9H12 , musée des amérindiens, la vie d'Elaine Casey bascule .. Tom, son fils de 9 ans a disparu. Les premiers à arriver sur les lieux sont les lieutenants Sarah Fisher et Melvin Donovan, l'alerte est donnée , enlèvement d'enfant, le plan Amber est déclenché, les téléphones sonnent , un message arrive simultanément sur tous les smartphones de Manhattan .. le ravisseur est vite repéré, la poursuite s'engage. Des enquêteurs amateurs s'en mêlent...

Un roman haletant, prenant, poignant. Certes il y a rapt d'enfant mais plus encore. Frédérique Molay plonge dans le coeur d'une ville blessée à mort un certain 11 Septembre . Les images, les disparus, la peur, le deuil tout est là palpable.

Alors lorsqu'un enfant disparait c'est Manhattan qui le cherche, c'est Manhattan qui tremble et scrute..

Un roman que je ne peux que vous conseiller. Un très grand merci aux éditions Amazon Publishing France .

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La 7ème femme

En lisant les premières pages, je me suis dit que c’était encore un auteur de roman policier qui cherche à noircir des pages dans l’énumération exhaustive et fastidieuse des différents services qui composent l’administration policière, comme si cela avait un réel intérêt pour l’histoire. La première scène de crime est survolée et brouillonne. Au bout de quelques chapitres, l’intrigue se met en place et prend du fond, de la noirceur. L’intensité de l’enquête monte rapidement à son zénith. Les éléments macabres et troublants s’enchainent, 7 jours, 7 femmes, victimes d’un psychopathe.

Les débuts balbutiants de ce roman sont vite oubliés pour faire place à une enquête policière prenante, solide et cohérente. Un très bon polar.

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Les points de fuite

Melvin Donovan et Sarah Fisher, deux inspecteurs de la police criminelle de New-York (courtoisie, professionnalisme, respect) sont engagés dans une course contre la montre pour retrouver Tom Casey, neuf ans, le fils d'Elaine et Mike, disparu, alors qu'il visitait le musée amérindien de la ville avec sa mère.

Les inspecteurs savent que les vingt-quatre premières heures sont capitales pour l'enfant. Leur patron le capitaine Luis Rivera met tous les moyens possibles en oeuvre pour obtenir le maximum d'informations.

Deux autres détectives, Russel Gunn et Juan Andino secondent Melvin et Sarah. « le Dr Lyne Masterson, éminente psychiatre, intervenant pour le FBI et la police de New York (…) » rejoint l'équipe.

Les témoins ne manquent pas qui disent avoir vu l'enfant quitter le musée en compagnie d'un homme…ce que les caméras de surveillance attestent également.

Le capitaine décide de déclencher l'alerte Amber, (« du nom d'Amber Renee Hagerman, une petite fille kidnappée ne 1996 »), une procédure permettant de retrouver 94 % des enfants selon les statistiques de la police.

L'opérateur réseau AT & T est sollicité. Un SMS d'alerte sollicitant la contribution des abonnés est adressé sur le périmètre de Manhattan en dépit de « l'avalanche d'appels bidon » qui en résultera.

Mais l'important n'est-il pas de faire savoir au maximum de personnes qu'un enfant a disparu.

« Mais cet élan de solidarité pouvait aussi bien se transformer en boomerang et leur exploser à la figure. »

Sur la base de cette trame, Frédérique Molay concocte un roman palpitant, rythmé par l'horloge qui se rapproche dangereusement du délai au-delà duquel les chances de retrouver l'enfant sont minces.

« On aurait dit le Kraken, calmar géant, monstre marin, créature fantastique. A tous les coins de rue, de la pointe de l'île à Harlem, les portables sonnèrent à l'unisson. »

Les SMS produisent des effets inattendus, certes, des témoins utiles se manifestent, mais deux destinataires parmi la foule, Samuel Rafferty un sculpteur en vue et Clifton Norris un petit souteneur au grand coeur, sont persuadés, pour des raisons opposées, que retrouver l'enfant avant la police est une mission qui leur incombe…

Récit à plusieurs voix, la police et les parents, la municipalité, le ravisseur, l'enfant, et les deux bons samaritains, au sein duquel la ville de New-York, et sa population, joue un rôle de premier plan.

Traders de Wall Street, New York Stock Exchange sur Broad Street, femme statue de Washington Square à Greenwich Village, clientes du magasin Macy's, enseignes lumineuses de Time Square, joggeurs de Central Park, voyageurs de Grand Central Terminal, la statue de Georges Washington, campée en haut des marches du Federal Hall, la chapelle Saint-Paul, le plus vieil édifice religieux de New York, le vendeur ambulant de Hot-dogs géants, le pont de Brooklin et l'East River, les taxis jaunes, Chinatown, la ville entière est au courant et se lance à la recherche du jeune Tom Casey.

« New-York de boue, New-York de fil de fer et de mort. Quel ange portes-tu caché dans ta joue » avait écrit Federico Garcia Lorca, pense Luis Rivera qui partage avec le poète ses origines hispaniques !

L'enquête menée par les différents personnages est l'occasion d'une ode à New York dont Frédérique Molay semble passionnée.

L'ombre du 11-Septembre plane sur l'enquête, déclenchant une vague d'empathie de la population pour sauver le jeune Tom.

La traditionnelle conférence de presse à l'américaine est un point d'orgue dans le récit et l'occasion de présenter les différents points de vue sur l'alerte Amber et le travail de la police : « N'êtes-vous pas en train de jouer à l'apprenti sorcier ?» dit un « vieux loup du Times »

Roman agréable à lire, multipliant les références sur New York apportant à l'enquête en cours un support idéal...

« le très célèbre Chelsea Hotel (…) c'est là que Mark Twain et Tennessee Williams avaient passé des nuits entières à réécrire le Monde. Là que le chanteur des Sex Pistols avait assassiné sa petite amie (…) »

« Celui qui a vécu à New York ne trouve plus aucun lieu à son goût », avait prévenu Henry James, écrit l'auteure, piégeant les touristes pris dans les filets de la ville, inconscients du drame qui se joue.

Paul Claudel « Ecrire sur New York, c'est comme photographier un enfnat. le temps d'un déclic, l'enfant a changé. »

Et bien sûr, Lisa Minelli : « If I can make it there, I'll make it everywhere It's up to you New York New York»

Eblouissant.


Lien : https://camalonga.wordpress...
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Les points de fuite

Je remercie Amazon Publishing France pour l'envoi, via net galley, du roman Les points de fuite de Frédérique Molay.

New York... c’est la ville où « rien n’arrête le regard, à part le point de fuite ».

Alors qu'Elaine Casey et son fils visitent le musée national des Amérindiens, tout bascule en quelques minutes : l’enfant a disparu et tous ont la certitude qu’il a été enlevé. S’engage alors une course-poursuite avec le kidnappeur, dans une ville qui se relève à peine du traumatisme du 11 Septembre. L’alerte Amber est lancée et le visage souriant de Tom Casey apparaît sur le téléphone portable de tous les New-yorkais.

La ville entière est sur le qui-vive, et des milliers d’enquêteurs amateurs surgissent. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs véritables motivations ? Seront-ils d’une aide bienvenue pour la police ou un risque supplémentaire pour l’enquête ?

Les points de fuite est un excellent thriller que j'ai pris plaisir à lire d'une traite.

Une énième histoire de disparition penserez vous ? Certes, c'est ce que je me suis dit au premier abord mais très vite j'ai été happée par cette histoire.

L'auteur nous emmène sur de nombreuses fausses pistes, il y a énormément de rebondissements et jamais il ne passait ce que je pensait ! A chaque fois je me suis fait avoir.. pour mon plus grand plaisir de lectrice :)

J'ai apprécié que cette disparition soit traité de façon assez originale en fin de compte. On sait ce qui se déroule par rapport au petit garçon, à son ravisseur. Tout en ayant des informations sur ce qui ce passe avec la police, avec les parents.. A aucun moment je ne me suis perdue car l'ensemble est très dynamique.

Les personnages sont attachants, j'ai parfois eu peur pour ce petit garçon, me demandant comment cela allait bien pouvoir se terminer. J'ai aimé le fait que cela se déroule à New York, après le 11 septembre.

J'ai également apprécié que l'enfant soit repéré grâce à l'Alerte Amber, qui n'a jamais cessée de faire ses preuves depuis sa création. Certains détails sont assez réalistes, et par moment cela m'a fait froid dans le dos.

Les points de fuite est un thriller que je recommande sans aucune hésitation pour les amateurs du genre. Je lui donne avec plaisir cinq étoiles :)
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Les inconnues de la Seine

Les inconnues de la Seine de Frédérique Molay est un roman que j'ai téléchargé via net galley, grâce à Amazon Publishing France. J'apprécie de plus en plus les romans publiés chez Amazon :)

Direction Paris, fin juin, alors la canicule sévit. Une série de meurtres sordides réveille une vieille légende urbaine et plonge la capitale dans l’effroi.

Depuis les attentats, le commissaire Nico Sirsky, chef de la brigade criminelle de Paris, et ses hommes sont sous tension. Difficile de maintenir un semblant de vie ordinaire lorsque les effectifs réduits obligent l’équipe à enchaîner mission sur mission.

Mais lorsqu’une jeune fille est enlevée en plein jour au cœur de la capitale, c’est tout l’équilibre précaire de leur quotidien qui bascule. Confronté à un adversaire redoutablement intelligent et pervers, l’affaire va prendre un tour personnel pour Nico Sirsky, rattrapé par d’anciens démons qu’il croyait enterrés depuis longtemps. Commence alors une course effrénée contre la montre qui va mettre le commissaire au pied du mur et le pousser dans ses derniers retranchements.

Les inconnues de la Seine est un très bon roman policier. Ce n'est pas la première affaire du commissaire Sirky mais le fait de ne pas avoir lu ses précédentes affaires ne m'a pas trop dérangé. J'ai apprécié ce commissaire, il est parfois difficile à cerner mais c'est un homme intéressant.

J'ai été happée par l'histoire, très bien ficelée. On a du suspense, des surprises, des rebondissements, et cela m'a beaucoup plu.

Pas de coup de cœur mais une découverte très agréable en ce qui me concerne, et ça vaut bien quatre étoiles :)
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La 7ème femme

Voici un roman policier un peu classique, avec une construction que je qualifierais de "mathématique", c'est à dire une découverte pas à pas de l'énigme, comme une succession d'équations à une inconnue que l'on résout avec les résultats de la question précédente. Donc c'est bien écrit, bien fait, mais il manque une certaine fantaisie, une profondeur des personnages, une complexité des caractères que l'on recherche au fil des pages.



Comme tout problème mathématique que l'on a résolu, une fois le canevas exposé, on a tout de même l'impression que c'était cousu de fil blanc.



Donc l'histoire concoctée par Frédérique Molay vise à découvrir qui est le tueur en série qui exécute ses victimes jour après jour.



Le héros, le commissaire Nico Sirsky, que l'on devine beau ténébreux célibataire endurci (mais ça ne va pas durer) mène l'enquête pour mettre hors d'état de nuire le vilain méchant, qui bien entendu, se trouve près de lui et s'en prend à son entourage. Les gentils gagneront à la fin, ouf, même si on n'en est pas complètement persuadé.



Au rayon des points positifs, la description du travail en équipe, au rayon des points négatifs, une certaine naïveté des sentiments, notamment l'histoire entre Nico et Caro, que même les romans sentimentaux essaieraient tout de même de complexifier un peu pour lui donner un zeste de réalisme.



Lu sous la pluie norvégienne, vue sur le fjord de Trondheim.
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Les points de fuite

Merci à NetGalley et aux éditions Amazon Publishing France de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.Elaine Casey et son fils ,Tom,visitent le musée national des Amérindiens à New-York quand Tom disparaît .L'alerte est donnée et les témoignages indiquent que l'enfant a été vu accompagné d'un homme.Le lieutenant Sarah Fisher et son coéquipier Melvin Donovan savent que les premières heures d'un enlèvement sont primordiales et une annonce est diffusée par sms à tous les new-yorkais entraînant une myriade de témoignages qui doivent être vérifiés et recroisés .Un bon polar mené tambour battant.

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Les inconnues de la Seine

Je n'avais pas vraiment aimé le précédent opus des enquêtes du commissaire Sirsky, mais là, je dois dire que j'ai retrouvé ce qui, pour moi, faisait la force de cette série.

Nous retrouvons le commissaire Sirsky peu de temps après sa précédente enquête. Il accueille un nouveau membre dans son équipe, ou plutôt, il salue le retour d'un de ses anciens co-équipiers, qui a dû quitter la crim' pour cause de jusqu'au boutisme - bref, toute ressemblance avec le commissaire n'est presque pas fortuite. L'arrivée de ce nouvel ancien membre n'est pas sans faire grincer des dents à ceux qui espéraient une promotion. Le commissaire veille à ce que tout se passe bien, je vous assure.

Il faut dire que l'affaire sur laquelle ils doivent enquêter est tout sauf facile : une jeune femme a été retrouvée torturée et assassinée, plusieurs jours après son enlèvement. Un autre corps est bientôt retrouvé, et l'accélération du rythme laisse craindre qu'elles ne sont que les premières. L'intrigue est solidement construite, montrant à quel point le travail d'enquête est avant tout un travail d'équipe, équipe qui tente, aussi, d'avoir une vie privée. Solidité de l'intrigue et multiplicité des points de vue : nous ne restons pas dans les bureaux, nous allons sur le terrain. Sont intégrés aussi des chapitres qui nous confrontent au tueur. Ce procédé est fréquemment utilisé et j'apprécie rarement qu'il le soit. Alors, pourquoi ici, cela ne m'a pas autant dérangé que dans d'autres livres lus ? Non, l'on ne s'habitue pas à la violence, et ce roman ne la cautionne pas. Justement, c'est peut-être cela : nous découvrons la névrose du tueur, nous sommes davantage du point de vue de ses victimes, nous sommes avec leurs souffrances avant d'être avec lui. Nous découvrons aussi comment il parvient à passer inaperçu, à manipuler, et là, ce n'est pas dérangeant, c'est inquiétant, puisque cela ne paraît pas si difficile que cela. Il est facile, aussi, de passer à côté d'indices, parce que, justement, tout paraît banal, ordinaire, dans une ville où l'extraordinaire a eu lieu. Les attentats ne sont pas loin, et les effectifs de la crim' en souffrent - difficile de rester aussi efficace dans ses conditions.

Le passé est bien présent - et l'on sait à quel point vivre dans le passé n'est pas judicieux. Le commissaire lui-même n'a pas fait son deuil de la première affaire à laquelle il a été mêlé - parce que, quoi qu'on dise, on ne le fait jamais vraiment entièrement. De même, l'enquête est traversé par un mythe un peu oublié, celui de l'inconnue de la Seine, dont on parlait déjà dans Bérénice de Louis Aragon. L'inconnue de la Seine, ou le rappel des "divertissements" particuliers du XIXe siècle. Que de jeunes filles innocentes, dans les oeuvres littéraires, se sont données la mort, gardant à jamais cette innocence - la mort plutôt que le déshonneur, ce qui, finalement, arrange bien les hommes.

Au centre du roman, la famille : celles des policiers (oui, je sais, j'en ai déjà parlé), celles des victimes - un être humain est rarement seule au monde - celle du tueur - tout le monde n'a pas la chance d'être orphelin.

Les inconnues de la Seine - un roman véritablement policier.
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La 7ème femme

Nico Sirsky, commissaire divisionnaire au 36 quai des Orfèvres, est confronté dans cette histoire à un serial killer qui prend plaisir à faire souffrir ses victimes avant de les tuer, et qui s'amuse à le provoquer. "7 jours, 7 femmes" est l'un des messages laissés à l'attention de monsieur le commissaire, message qui annonce une course contre la montre à la recherche du plus infime indice qui pourrait arrêter ce monstre le plus tôt possible.



Voici un polar bien écrit, bien ficelé, bien documenté, qui nous mène directement dans les coulisses du célèbre 36 quai des Orfèvres. Nico fait appel à toutes les ressources possibles et imaginables dont il peut disposer afin de trouver au plus vite le coupable. Parallèlement à l'enquête, on suit la vie privée du commissaire, et c'est là que j'ai été moins conquise, tout étant "trop" pour être naturel. Nico est un jeune prodige, commissaire divisionnaire à 38 ans, ça tient du miracle. Et en plus de ça, il est beau, attentif aux femmes, conscient de son pouvoir de séduction mais soucieux de ne pas s'en servir... En bref, il est trop parfait pour être crédible. Rajoutons à ce portrait son coup de foudre pour Caroline, qui elle aussi est magnifique, médecin prodige également, patiente, compréhensive, pleine de sang froid... Et bien, ça fait beaucoup, vous ne trouvez pas ? Cet aspect de l'histoire qui se déroule en dehors de l'enquête ne m'a pas vraiment conquise...



En bref, La 7e femme est un polar qui m'a fait passer un bon moment, mais sans plus. Je ne pense pas qu'il me marquera beaucoup, mais je ne regrette en rien sa lecture.
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La 7ème femme

J'ai décidé de lire ce roman pour continuer ma découverte d'auteurs de romans policiers français et pour faire la connaissance du personnage de Nico Sirsky, flic à la Crim.



Le roman débute par un premier meurtre qui se veut sordide, mais qui est très peu décrit par l'auteur (ce qui pour un roman de ce genre est contre-productif). Par contre, Frédérique Molay s'évertue à nous présenter ses personnages à grand renfort de superlatifs. Une chose est sûre, il ne fait pas très bon être moche et ne pas être une sommité dans son domaine quand on veut évoluer dans le monde de l'auteur, car, tous ses personnages (du moins dans le début du roman, après, je ne sais pas, je n'ai pas continué ma lecture) sont jeunes, beaux et performants.

Nico Sirsky est un beau flic, solitaire, mais qui souffre d'un ulcère à l'estomac. Le médecin qui le suit est une jeune femme charmante, performante dont il tombe immédiatement amoureux au point de ne penser qu'à elle sans cesse. Le médecin légiste chargé de l'autopsie du premier corps (de la première femme victime) est une jeune femme belle qui a une belle réputation pour son âge et...



Trop, c'en est trop, je ne lis pas un roman pour consulter un catalogue de mannequin et si, déjà, les turpitudes amoureuses et sexuelles des protagonistes des romans policiers ne m'intéressent pas, c'est encore moins le cas quand tous sont issus d'un calendrier des Dieux du stade ou bien d'un calendrier Pirelli.



Comme, en parallèle, l'enquête met un peu de temps à démarrer et n'a pas réussi à me happer assez vite pour que je ne sois totalement déçu par les personnages... hop, j'ai fermé le livre et je suis passé à un autre.



Au final, « La 7ème femme » est peut-être un bon roman policier (il a reçu le prix du Quai des Orfèvres, mais l'on sait également que cette distinction n'est pas toujours signe de qualité, puisqu'il suffit bien souvent de se concentrer, dans son écriture, sur le fameux « 36 quai des Orfèvres » pour être primé, même si c'est au détriment du style ou du fond), à condition de ne pas être dérangé par ce défilé de mannequins et cette aventure sirupeuse qui s'annonce entre les protagonistes. Pour moi, cet élément étant totalement rédhibitoire, j'ai abandonné ma lecture très rapidement.
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Les inconnues de la Seine

Un grand merci à Netgalley pour la découverte de cet excellent polar que j’ai beaucoup aimé. J’avais découvert Frédérique Molay il y a peu avec Copier n’est pas jouer. Avec ce nouveau roman elle passe à la vitesse supérieure, son héros, le commissaire Sirsky mène son enquête avec brio et ne s’empêtre pas dans sa vie de famille, il devient nettement plus vraisemblable que dans la précédente enquête.



Lors d’un mois de juillet caniculaire, le corps d’une jeune fille en tenue de soirée et le visage recouvert d’un masque en latex est retrouvé dans le port de Tolbiac. Les policiers découvrent qu’il s’agit de la reproduction du masque de l’Inconnue de la Seine, une jeune femme qui se serait peut-être suicidé en 1880 et qui par la suite est devenue un symbole de beauté dans toute l’Europe. La robe porte une étiquette de la Samaritaine très ancienne. Quelques jours après, une autre jeune fille est retrouvée morte sous un pont. Le tueur s’emballe et le temps presse.



Nico reçoit une lettre de la mère de son premier amour, une jeune fille assassinée alors qu’ils étaient lycéens. C’est un appel au secours car le tueur n’a jamais été arrêté. Il en est particulièrement touché car sa compagne attend une petite fille et il se projette dans ce drame, et ce d’autant plus facilement qu’à l’époque la police l’a soupçonné d’être le meurtrier. Mais l’enquête sur les inconnues de la Seine comme l’a surnommée la presse est prioritaire et cette fois Nico sait hiérarchiser les évènements. Toutefois son équipe décide de reprendre ce cold case dans le plus grand secret – du moins le croit-elle – par amitié et fidélité à leur chef.



Le roman se partage entre l’enquête sur les meurtres actuels, les investigations secrètes menées par les amis de Nico et les actes et pensées de l’assassin, un psychopathe qui en veut terriblement à sa mère et qui est attiré par les années 1870 / 80, avec notamment les débuts des grands magasins dont la Samaritaine. On y apprend beaucoup de choses sur cette période, ainsi que sur les procédures policières de manière agréable et sans lourdeur. J’ai aussi beaucoup aimé la balade parisienne, d’ailleurs j’ai tout aimé dans ce polar que je recommande chaleureusement.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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La 7ème femme

Il s'agit d'un bon polar sans plus. Le prix du quai des Orfèvres est inconstant au niveau de la qualité des romans récompensés et cela se vérifie avec celui-ci.

J'ai apprécié le fait que l'auteur soit bien documenté sur le 36 et son fonctionnement. L'intrigue est facile à suivre et contrairement à d'autres polars, l'hémoglobine ne coule pas à flots. Ou plutôt le sang coule mais les descriptions restent sobres.

Par contre, je regrette la personnalité assez creuse des personnages. Au niveau de ceux-ci, je trouve qu'ils sont trop nombreux et que ça n'apporte rien à l'histoire.

En conclusion, même si ce polar sera vite oublié, je note tout de même le nom de l'auteur pour un moment où j'aurais envie d'un petit polar lu facilement.
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La 7ème femme



N°278 – Juillet 2007



LA 7° FEMME – Frédérique MOLAY [Prix du quai des Orfèvres -2007] – FAYARD.





Contrairement à ce que j'ai déjà lu ou entendu, le roman policier, qui, à mes yeux, est différent du « polar », n'est pas un art mineur. C'est un récit écrit en français correct et agréable à lire qui emporte le lecteur dans un univers, certes macabre, mais qui le tient en haleine jusqu'à la fin.



C'est donc un véritable roman policier, passionnant du début à la fin et qui se lit d'un trait que nous propose Frédérique Molay. Il y a certes le décor du prestigieux « 36 Quai des Orfèvres », le détail des autopsies et de la procédure, les différentes techniques d'investigations, la mise en évidence du difficile travail de terrain, celui des psychologues, des graphologues, des profileurs, l'esprit de corps qui règne au sein des équipes d'enquêteurs ... Le jury qui lui a décerné son prix n'y a pas été insensible [elle figure parmi les dix femmes lauréates, ce qui est déjà remarquable], mais ce n'est pas ce qui a retenu mon attention.



Unité de lieu : Paris, unité d'action: une série de meurtres perpétrés par un tueur en série, unité de temps[si l'on peut dire]: 7 jours. C'est selon ce découpage journalier que l'auteur déroule ce scénario sinistre. Il révèle l'exécution de femmes, au profil semblable, jeunes, jolies, brunes, ayant une bonne situation...

Le « modus operandi » est toujours semblable, les victimes sont toutes retrouvées nues, poignardées, attachées après avoir subi trente coups de fouet, des mutilations..., la souffrance avant la mort, une sorte de rituel pour un psychopathe! Autant dire que le tueur signe en quelque sorte son crime, fait preuve d'une grande prudence tout en laissant des indices difficiles à déchiffrer puisqu'un tel individu souhaite aussi être découvert, ...et en annonce un autre. C'est que chaque meurtre est accompagné d'un message. Ce dernier se fait de plus en plus précis, prend des connotations bibliques et surtout s'adresse personnellement à Nico Sirsky, jeune commissaire divisionnaire, chef de la Brigade criminelle de la PJ parisienne.



Au fil des chapitres habillement construits, le lecteur fait connaissance avec lui, sa vie sentimentale qui va à vau l'eau, la solitude de celui qui vit pour un travail qui le passionne mais qui lui ruine la santé. Le hasard va cependant changer ce quotidien et l'impliquer personnellement... C'est qu'il va tomber éperdument amoureux de son gastro-entérologue, le Docteur Caroline Darly. Sa vie va, bien sûr, en être bouleversée!



De rebondissements en fausses pistes, de révélations en faits nouveaux, l'auteur entraîne son lecteur passionné jusqu'à la dernière page dans les arcanes d'une enquête parisienne dont l'étau se ressert petit à petit et qui justifie pleinement l'exergue de François Mauriac « l'épreuve ne tourne jamais vers nous le visage que nous attendions »



© Hervé GAUTIER - juillet 2007.
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Les points de fuite

Rien de tel qu’un bon polar, bien écrit, dépaysant, efficace pour passer un bon moment et faire une pause entre mes autres lectures du moment, certes intéressantes, mais denses, difficiles, longues… Bref, j’ai retrouvé dans les profondeurs de ma PAL, ou sur les hauteurs, tout dépend du point de vue, ce roman de Frédérique Molay, Les Points de fuite… Au passage, j’espère que vous avez savouré ma tentative de jeux de mots.



Un kidnapping d’enfant : alors qu’une mère et son fils visitent le musée national des Amérindiens, tout bascule en quelques minutes : l’enfant a disparu. Les détectives de la Division des enquêtes spéciales de la police de New York ont rapidement la certitude qu’il s’agit d’un enlèvement.

Lorsque l'alerte AMBER est lancée, des messages sont diffusés à la radio, à la télévision, sur les panneaux publicitaires etc., mais également par MMS sur tous les téléphones portables… Un appel à témoins à l’aune de la démesure américaine !



Une ville, New-York, un personnage à part entière du roman, et qui lui donne son titre : une jungle urbaine, un concentré de violence, une mosaïque de couleurs et de milieux. À la fois touristique, branchée, survoltée, époustouflante, c’est la ville où « rien n’arrête le regard, à part le point de fuite », ainsi que le rappelle une citation de Jean-Paul Sartre, en épigraphe, la ville où chacun court après un destin fantasmé, où tout n’est qu’illusion (d’optique).

La ville va réagir comme un seul homme, à l’image des téléphones qui se mettent à sonner ou vibrer en même temps. C’est une ville encore sous le choc des attentats du 11 septembre 2001, à peine quelques années après. Frédérique Molay nous la donne à découvrir à travers des lieux connus, revisités ici à travers l’urgence de la situation : Le Musée des Amérindiens, Wall Street, le Federal Hall, le cimetière de Trinity Church, le New-York stock Exchange, China Town, le port, Manhattan, l’Empire State Building…



Une course-poursuite précisément chronométrée sur une douzaine d’heures, haletante, captivante avec New York, ses monuments et ses quartiers typiques comme décor…

La ville entière est sur le qui-vive, et des milliers d’enquêteurs amateurs surgissent : simples témoins, profiteurs… Qui sont-ils ? Parmi eux, un malfrat atypique qui cite Walt Whitman et un artiste un peu fêlé. Quelles sont leurs véritables motivations ? Quelles blessures portent-ils au fond d’eux-mêmes ? Seront-ils d’une aide bienvenue pour la police ou un risque supplémentaire pour l’enquête et l’enfant ?



Ce roman est vraiment une excellente surprise ! Il est bâti sur les codes du genre avec des tandems de policiers typiques, mixtes, soudés et une intrigue solide et, en même temps, il nous dépayse, pas seulement géographiquement, délaissant les situations convenues.

Frédérique Molay, une auteure à suivre…



#LesPointsDeFuite #NetGalleyFrance


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Les points de fuite

Tom, un jeune garçon est enlevé alors qu'il visite un musée dans le sud de New-York avec sa mère. Rapidement, le plan Amber est déclenché et chaque new-yorkais reçoit l'avis de recherche et la photo de l'enfant sur son portable. Commence alors une chasse à l'homme dans les quartiers de la mégapole, un jeu de pistes pour rattraper le ravisseur dans son délire glauque de visite touristique. Nous suivons le duo d'enquêteurs Sarah et Melvin chargés de démêler le vrai du faux dans les témoignages reçus, tout le monde voudrait aider. Certains s'impliquent activement pendant que d'autres prennent part aux recherches à des fins peu honorables.

Très bon roman rythmé, il n'y a pas de temps mort. Aussitôt commencé, aussitôt dévoré.
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Les points de fuite

Une très bonne mise en place, pas de perte de temps en présentations, le sentiment de douleur intense immédiat et ensuite l'explication : l'enfant qui a disparu au cours d'une banale sortie avec sa mère. Comment, pourquoi et surtout le retrouver vite, très vite, les chiffres sont implacables, 24h pour le sauver. On se lance avec les nombreux personnages dans une course poursuite à travers New York pour le retrouver. Un premier tiers très prenant, addictif. Ensuite j'ai senti une petite baisse d'intérêt, sans doute un sentiment de répétition des situations. Mais le dernier tiers m'a rattrapée au vol et j'ai terminé l'histoire en étant très attachée à cette famille mais pas uniquement car les policiers et même d'autres personnages satellites sont plus intéressants qu'il n'y paraissait au premier abord.

Un peu de mal avec l'ombre pesante du 11 septembre distillée tout au long du récit, car, tout comme dans les séries américaines de ces dernières années, tout porte à croire que chaque personnage, et au-delà chaque Américain, a perdu un proche ou était présent dans les secours lors de ce jour funeste, j'imagine que cette ombre est encore vraiment présente à New York, mais pour moi elle a été trop utilisée dans les films et séries jusqu'à devenir un "incontournable du passé" malheureusement cela lui a fait perdre sa puissance dramatique.

Hormis ce petit bémol, j'ai passé un bon moment à suivre cette histoire et je remercie #NetGalley et Frédérique Molay pour ces tours et détours dans New York.
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