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Critiques de Frédérique Niobey (30)
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Sur le toit

Récit d'un film documentaire réalisé par Alix sur ses amis adolescents : chacun va à tour de rôle raconter un épisode marquant de sa vie. Tout ceci en cachette sur un toit d'immeuble. Ils ont tous des parcours difficiles et la même envie de crier au monde qu'ils sont là, qu'ils existent...

Le style est très actuel, vivant, poétique et musical.

Un cri de révolte avec en fil rouge l'histoire de la mystérieuse Flora qui semble être le lien entre tous ces jeunes. Flora qu'ils attendent tous sur ce toit...

Un récit assez dur mais j'ai aimé le style cinématographique original.

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Sur le toit

Sur le toit d'un immeuble, une bande de copains fait la fête tout en passant à tour de rôle devant la caméra d'Alix. Ce projet, celui de se raconter pour laisser une trace et montrer qui ils sont, c'est une idée de Flora, mais Flora n'est pas là...

Grâce aux interviewes réalisées par Alix, on découvre une galerie de portraits d'adolescents dont certains sont désabusés mais qui cherchent tous à s'émanciper, à trouver leur place dans la société. On aborde ainsi des thèmes de société importants : le racisme, la précarité, les familles d'accueil...

L'écriture de Frédérique Niobey va à l'essentiel, comme dans un scénario où les plans et les dialogues s'enchainent, accélérant ou ralentissant selon ce que l'on veut mettre en lumière.

Un roman ados intéressant pour la forme et le fond !
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Sur le toit

Portraits en mouvement de jeunes adolescents. Un groupe de copains se retrouvent un soir sur un toit, alors qu'un d'eux filme et les invite à confier leur secret. Les chapitres zooment sur quelques uns de ces visages afin de réveler leur histoire et leur faille. Rébellion, coupe de cheveux, musique, danse, bière, jeu avec la mort, amitié, racisme, incompréhension des parents... ils tentent de faire entendre leur cri, leur différence. Mais tous ne veulent pas se confier et il y a l'absence de Flora, qui n'arrive pas...



Un récit au style haché qui par moment reproduit les plans de la camera et apporte une focalisation originale sur les personnages. L'histoire progresse avec comme fil conducteur le mystère qui entoure Flora. L'ensemble, à l'image de l'adolescence, est protéiforme et magmatique. Les jeunes lecteurs se retrouveront-ils dans cette écriture?


Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Loeïza

La vie de Loeïza se résume à quelques cailloux posés sur un meuble. Moi aussi j'aime les cailloux. J'aime les cailloux qui disent d'où ils viennent, qui racontent, qui respirent un souvenir.



J'ai attrapé ce petit livre de Frédérique Niobey parce que j'avais quelques minutes à occuper, et je me suis retrouvée sans y être préparée dans un petit appartement d'une tour de banlieue à écouter du Bach en regardant la ville du dessus, entre Loeïza et une ado du coin.

Il émane de ce livre une douceur et un pétillant qui caressent joliment l'âme. Un mélange des genres si bien écrit qu'on en oublie les clichés autour desquels il tourne.


Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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Sur le toit

J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque, intriguée par le résumé.



Le résumé était bien. C'est à peu près tout. Il y avait peut-être même une idée à développer. Peut-être, vu que ça n'a pas été fait visiblement.



Je n'ai pas aimé les personnages. Ils n'étaient pas assez détaillés au point d'être inintéressants. J'ai fini ce livre depuis 2 minutes et je les ai déjà oubliés.



Je n'ai pas aimé l'histoire. Il ne se passe rien, tout est lent, plat. Seule la fin est légèrement mieux, et c'est encore pas terrible. C'était prévisible. Enfin, si on peut appeler ça une fin puisqu'il n'y a ni début ni milieu.



J'ai par dessus tout détesté la narration. Les dialogues ne sont pas écrits sous la forme de dialogue.



Exemple (citation du livre) :



Tu ne te rappelles pas l'accent qu'elle avait au début ? Je ne peux pas me souvenir, je suis arrivée au bahut après elle. Elle vient d'où alors ? On sait pas. De l'est.



Oui, je vous promets que c'est un dialogue.



Ce qui fait qu'au bout de deux lignes de dialogue comme cela, on ne sait plus qui parle et on décroche. Dans l'ensemble, le style d'écriture ne m'a pas plu du tout.



Pour conclure, cette lecture n'était pas la plus agréable des vacances. Heureusement que le livre n'avait pas trop de pages et que je n'avais rien d'autre à faire. J'ai hésité à arrêter en cours de route, mais j'ai décidé de lui laisser quand même une chance.



J'irai le rendre à la bibliothèque demain, en le planquant au fond d'une étagère pour que personne ne le lise. Vous l'avez compris, je ne vous conseille pas vraiment ce livre.
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Loeïza

Ce court roman est composé de courts chapitres filant au rythme de leurs phrases hachées et amputées. Instantanés de vie, scènes successives où s'esquisse une amitié intergénérationnelle touchante. Esquisse, c'est le mot qui décrit le mieux cette petite histoire douce-amère, pas forcément très originale, mais pourtant émouvante. Quelques traits rapides, des contours, l'auteur n'entre pas dans le détail, n'approfondit quasiment pas. Un survol qui se lit en deux coups de cuiller à pot et qui, pour cette raison, risque de s'oublier vite parce que les personnages n'ont pas le temps de prendre la vraie consistance de ceux qui continuent de nous accompagner longtemps après avoir refermé le livre.

Par ailleurs, le contexte un peu daté risque de faire vieillir prématurément ce roman pour les jeunes lecteurs auquel il s'adresse. Les jeunes d'aujourd'hui ne savent déjà presque plus ce qu'est un baladeur, alors un walkman... Quant à la vie des cités, elle me semble presque trop calme : soit c'est édulcoré, soit elle s'est beaucoup dégradée depuis 2001 (ou alors, ce sont les médias qui exagèrent... peut-être un peu aussi !)
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Léonore

Gabi est lycéenne. Elle sent puis elle voit qu’elle est enceinte. Mais elle veut le garder. Ou plutôt « la » garder puisqu’elle sent que c’est une fille. Les réactions des autres ne se font pas attendre : rejet de la belle-sœur, incompréhension du frère… heureusement qu’il y a les copines !

On ne sait pas grand-chose sur le père de l’enfant, l’auteur se concentre sur la relation de Gabi avec les autres. Gabi se sent souvent incomprise, différente. Les regards des autres la mettent mal à l’aise. Un petit livre simple mais avec des émotions fortes qui se comprennent dans les silences et les réponses de Gabi. Un livre sur les grossesses des adolescentes qui ne prend pas de position mais fait réfléchir sur ces futures mamans adolescentes.

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Sur le toit

Sur un toit d'immeuble, un soir, un groupe d'adolescents se retrouve. Avec une caméra. Ils vont se confier l'un(e) après l'autre.

Portraits émouvants, durs, pleins d'espoir ou de désespoir, de douleur, de vie et d'amour. Ils racontent des jeunes qui souvent étouffent et veulent respirer à pleins poumons, être libres de vivre comme ils l'entendent, vivre à cœur ouvert.

Frédérique Niobey côtoie à longueur d'années des ados pour des rencontres ou des ateliers d'écriture, elle sait capter toute la sensibilité, la fragilité et la force de ces jeunes.

Récit intimiste, sincère, simple, écrit dans une langue épurée faite de phrases courtes, un style qu'affectionne l'auteure. On ne peut qu'éprouver de l'empathie pour ces adolescents.

Sans doute le roman de Frédérique Niobey le plus abouti.
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Trop loin la mer

Le thème de l'adolescent en difficulté est commun à tous les romans de Frédérique Niobey Le dernier est sans doute le plus abouti. Il a du moins ma préférence. Le fait que celui-ci ne se passe pas en banlieue ou en ville, mais en campagne, avec des espaces naturels (le fleuve) donne "un peu d'air" à l'histoire.

Rosa est placée dans un foyer, dans un village perdu pas loin de la Dordogne. Adaptation difficile, conflits fréquents avec les éducateurs, les autres jeunes. Elle se lit d'amitié avec Mona, une jeune fille du village, mais dont les parents interdiront cette "mauvaise" fréquentation. A bout, Rosa fugue à nouveau, en canoë cette fois sur la Dordogne, pour rejoindre la mer...

Dans un style sobre, des phrases courtes, l'auteur parvient à rendre son héroïne émouvante. Et l'histoire se terminera sur une note d'espoir pour cette jeune fille malmenée par la vie. A découvrir.
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Léonore

Gabrielle est lycéenne et... elle est enceinte. Elle en prend conscience assez tôt mais a envie de garder ce bébé qu'elle prénomme Léonore et à qui elle s'adresse intérieurement pour lui raconter ces neuf mois et les interrogations qu'ils suscitent en elle et autour d'elle.



Un roman qui se lit vite avec des phrases courtes pour les monologues intérieurs de l'héroïne et beaucoup de dialogues aussi. Différents points de vue sur cette grossesse précoce sont présentés à travers les personnages du frère de Gabrielle avec lequel elle vit depuis la mort de ses parents, de ses copines de classe et de sa grand-mère.

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Trop loin la mer

Le problème c'est que en 2 secondes je m'ennui .Car pour dire que la mer est mouillé, sa prend 15 ligne et l'aventure n'est pas presente. Voila. Je comprend pas aussi pourquoi la couverture contient du blé alors que le titre parle de la mer.
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Sur le toit

Une écriture brusque, vive. Un dialogue confus, capté sur le vif, rapide. Un thème actuel, traité sans pincettes, avec ses cafouillages. Des ados varié.e.s, différent.e.s, plutôt mal assorti.e.s. Et finalement un roman cours, une novella. Un exercice de style qui me plait et me parle, peut-être parce qu’il est dans le même esprit embrouillé que certains de mes anciens écrits.



Un film sans caméra.



Raconté par écrit ce qu’une caméra est censée capter sur le vif. Voilà le pari qu’à fait Frédérique Niobey avec ce livre.

On peut se demander si le support choisi est véritablement le bon, et l’interrogation est légitime. Après tout, n’aurait-il pas été plus simple de caster 15 ados et de tourner un court métrage reprenant l’idée développée ici ? La question mérite d’être posée et je ne prétends pas avoir la réponse.



Quoi qu’il en soit, pourtant, je ne sais pas si j’aurais cliqué sur play pour voir ce court métrage. En revanche je n’ai pas hésité à ouvrir ce livre en découvrant son résumé. Question de préférence, probablement, pour la lecture.



L’histoire se déroule sur quelques heures, moins d’une nuit. Devant la caméra iels passent à tour de rôles. Iels parlent de leur vie, leur mère, leur amour, la musique, le racisme, leurs attentes, leurs déceptions. Tou.te.s ou presque se livrent devant la caméra d’Alix. On a droit aux confessions, aux cris, aux pleurs mais aussi aux rires, à l’espoir, à l’amitié et même au silence. Parce que personne n’est obligé.e de parler.



S’iels sont là ce soit c’est grâce à Flora. Mais depuis que ça a commencé Flora est absente. Et si elle n’arrivait jamais ? Quelqu’un parmi elleux connait-iel son histoire ? Apprendra t-on pourquoi elle ne participe pas à ce film qu’elle a pourtant initié ?

[...]



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Trop loin la mer

Un beau roman émouvant sur une adolescente, Rosa, qui se retrouve au "Lieu de Vie", un foyer dans le Périgord. On apprend par petites touches ce qui l'a amenée là, et ses difficultés à s'adapter à la vie commune au foyer. La fin est cependant décevante et abrupte.
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Léonore

Un beau roman sur une adolescente enceinte qui doit faire face au jugement et au regard méprisant des autres.
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Sur le toit

Ce n'est pas forcément un roman facile à lire, peut-être de par sa forme polyphonique et des récits entremêlés, ou alors par la superposition du temps réel de la soirée partagée sur un toit par une bande d'adolescents et de la description des récits filmés que chacun fait de sa vie, son identité, son état d'esprit.

C'est du flux de parole. Il y a Dek qui se sent exister lorsque le son traverse son corps, il y a Eïla et son grand frère tous les quatre ans, il y a Benjie et sa guitare, Benjie et ses paroles de chanson, il y a Margot, Edmond et leur amour noir et blanc, il y a le spleen de Seb qui a perdu sa moitié, il y a Tony et sa cachette à la médiathèque, il y a Luce et ses cahiers de colère, il y a la révolte de Zélie la stagiaire, il y a Rozen et Flora que tout le monde attend, Flora la mystérieuse...
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Loeïza

Ce court roman est très efficace. Il va droit au but, alternant scènes cinématographiques, dialogues théâtraux, échanges épistolaires et pensées intérieures. Cette belle chronique des années 90 débute avec une ado qui tourne en rond dans sa cité. Elle n'encaisse pas le départ de l'animatrice du quartier. Le hasard va la faire rencontrer Loeïza, une vieille dame polonaise. Après une rencontre longue et progressive, elles deviendront inséparables. Sauf que... Je ne dis pas tout. C'est très fin, très bien écrit, on le lit vite et on se dit qu'on aurait aimé lire ce genre de livres étant ado.
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Sur le toit

Ayant entendu du bien de ce roman et en le voyant arriver à la bibliothèque, je l’ai catalogué et emprunté. Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais, mais pas vraiment à ça. Je dois avouer que j’ai été un peu déçue…





Un groupe de jeune décide de se retrouver sur un toit à la tombée de la nuit. Avec eux une caméra. Chacun d’entre eux va raconter un morceau de leur vie, une histoire qui leur tient à cœur.





On en sait trop ou pas assez sur les histoires de ces jeunes. Je dois avouer que je n’ai pas aimé rester dans le vague à propos de leurs histoires, j’ai trouvé cela dommage.





Autre point…négatif? (je ne suis pas sûre que cela soit réellement négatif…mais cela m’a un peu dérangé quand même…). Toutes ses histoires sont tristes. Ce ne sont que des vies tristes, sans espoir, négatives, pleine d’incompréhensions, de haine, de racisme…je trouve cela un peu dommage. Personne n’a eu d’enfance heureuse? J’ai peine à y croire…ou alors j’ai vraiment été extrêmement privilégiée avec mon enfance heureuse?





Ensuite, cette capacité qu’ont les adolescents à voir tous les adultes comme des êtres amorphes, sans plus de vie ni de liberté ou de volonté…c’est un peu trop réducteur je trouve. Bien évidemment, ils ne peuvent pas s’en rendre compte, mais cela m’agace quand j’entends des ados partir du principe que les adultes ont renoncé à ce qui est la vraie vie, la liberté…





L’adolescence est un temps de recherche, d’incompréhension, de grands mots et déclarations…Ces adolescents ne font partie des jeunes fortunés qui ont une famille aimante et stable. Ils cherchent à se faire entendre, à avoir le droit d’avoir le droit à la parole.





Un roman ado, dont je ne sais toujours pas exactement quoi penser…mais je ne regrette pas ma lecture et je trouve que Rouergue fait des romans très intéressants.


Lien : http://writeifyouplease.word..
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Sur le toit

Une nuit. Un toit d’immeuble. Une bande de copains. Une caméra. Des mots. Des instants. Des bouches qui raconte. Et une absence. Pourquoi ?



Ce texte est très original. Il est tourné comme un film, caméra à l’épaule. C’est un vrai descriptif des faits et des dialogues que vous aurez entre les mains, tels que vous auriez pu le voir sur un écran. C’est un joli bijou où la ponctuation donne sens autant que les mots.



Le roman est construit sur l’alternance des moments de groupe, des échanges, et les focales sur un visage, une expression, une histoire. En tout ce seront dix histoires individuelles que vous découvrirez dans la trame.

C’est un cri de tous, de chacun que nous transmets Frédérique Niobey. Elle aborde de nombreux sujets au fil des histoires : la mixité sociale, le racisme, l’indifférence, le passage à l’âge adulte, la place dans la famille, l’école, la clandestinité… Car une amie manque à l’appel dans ce groupe ; son absence plane tout au long du film comme un fil rouge pour nous livrer la détresse de sa situation.



Sur le toit est un roman facile à lire, qui plaira sans aucun doute à tous les adolescents. D’abord via ce trait très cinématographique, bien encré dans les préoccupations actuelles de cette génération, ensuite avec ses sujets qui évoquent sans tabou leurs envies de grandir et d’être considérer comme des adultes. On touche, on effleure, une lecture éphémère, délicate et touchante qui m’a rappelé ma révolte adolescente.
Lien : http://boumabib.fr/2013/11/0..
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Loeïza

Nadia vit dans une ZUP isolée, loin du centre-ville. C'est une fille plutôt solitaire, surtout depuis que sa meilleure amie Stéphanie est partie habiter en Bretagne, face à la mer. Nadia fréquente un peu la bande de jeunes de sa cité. Elle va à la maison de quartier, mais elle s'agace quand l'éducatrice lui propose des activités, quand elle l'incite à  avoir un projet.



Mais Nadia n'en peut plus du bruit, des railleries de la bande et des activités du dimanche ; alors le plus souvent, elle se promène avec un casque de walkman sur les oreilles et elle écoute Céline Dion. Alors, elle n'entend rien d'autre. Surtout pas la petite vieille qui trouve bizarre qu'elle soit seule. Loeïza, qu'elle s'appelle, cette petite vieille qu'elle ne cesse de rencontrer, en bougonnant. Pourtant, quand Loeïza lui sourit, quelque chose se dénoue dans son ventre. Et Loeïza sait la regarder, deviner ce qu'elle vit. Nadia va s’attacher à celle chez qui elle va trouver le calme, l’ambiance familiale qui manque à sa vie.

Mais Loeïza est une petite vieille qui s'essouffle rien qu'en descendant l'escalier, qui n'a plus grand temps devant elle...



La rencontre de deux solitudes, deux générations, deux mondes différents. Un style simple, aux phrases et aux chapitres courts, bien rythmés. C'est très émouvant, cette très belle amitié qui va permettre à Loeïza de regarder à nouveau le monde autour, de poser un regard positif sur la vie.



Une adolescente et une femme âgée se lient d’amitié. Une amitié qui se conquiert, petit à petit, et qui se renforce de jour en jour. Une amitié qui aidera Nadia mieux se connaître elle-même. Loeïza, c’est donc l’histoire d’une amitié entre deux personnes, chacune à un bout de la vie. C’est aussi l’histoire d’un envol, celui de Nadia qui apprend qu’il y a autre chose que les tours de béton qui l’entourent et les jeunes qui s’ennuient.

Une histoire d'adolescente blessée par le départ de son amie, la sensibilité à fleur de peau, murée dans sa tristesse, qui rencontre enfin quelqu'un qui s'intéresse gratuitement à elle.



Loeïza est écrit avec des phrases courtes. Comme des pulsions qui jaillissent sans qu'on puisse les retenir. La jeune fille est une sauvageonne, une abrutie, bien plus revêche que la vieille femme. Peu à peu, elle sort de son cocon et découvre que d'autres existent et qu'elle peut prendre du plaisir à perdre son temps en leur compagnie. Elle s'ouvre à d'autres valeurs. Si la fin (le début) du roman est triste, parce que Loeïza meurt, elle rassure sur le devenir de la jeune fille qui a gagné en maturité et en liberté dans cette trop brève relation.



Dans un style clair et plaisant à lire, l’auteur entraîne le lecteur jusqu’au bout de ce roman initiatique.
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Trop loin la mer

Ce livre est hors du commun, je n'ai jamais lu un livre de ce genre, grâce a ce livre j'ai pu apprendre de nombreuses choses.

Je n'avais jamais connu une choses pareil auparavant. Il y a eu des chose que je n'ai pas vraiment aimer car sa vie toute entière a été raconter mot par mot, trop de détails ont été dit, sa ne m'a pas plu, c'était parfois ennuyant.

Malgré sa, ce livre a comme même été intéressant .

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