Sur la plage de Scheveningen, une allemande de Francfort, mère et femme au foyer, la cinquantaine, décide d'écrire l'histoire d'amour de sa mystérieuse arrière arrière arrière grand-mère, fille illégitime du prince d'Orange ( Guillaume-Frédéric d'Orange-Nassau (1772-1843), roi des Pays-Bas sous le nom de Guillaume 1er à partir de 1815) et d'une danseuse........Par la suite , il n'y aura pas une, mais trois histoires, qu'elle nous racontera finalement durant son voyage de retour en Allemagne...
D'emblée je suis rebutée pas les phrases longues, longues ( une phrase = un paragraphe) et maladroites et même pas de point entre les paragraphes, juste un trait d'union et à la ligne. Même moi ouverte à tout style d'écriture, curieuse de nouveaux genres et styles, là je peine. L'auteur étant encensé par la presse littéraire allemande il ne me reste plus qu'à donner la faute à la traduction, c'est vrai, pas évident de traduire de l'allemand. Mais si c'est la traduction, quelle traduction ! Dont quelques exemples :
"Même dans ses pensées secrètes, elle ne voulait pas être ingrate à l'égard des Hollandais qu'elle appréciait pour leur langue si gracieuse, leurs cafés et leurs Hollandais tranquilles, paisibles, auxquels bicyclettes, ces elle se sentait apparentée par Guillaume Ier, qu'elle pouvait considérer comme son arrière arrière arrière grand-père–
noblesse étaient toutes apparentées à un roi quelconque et en tout cas à Charlemagne,.... »-
Ou, « elle poursuivit lentement son chemin, examina les maisons, les magasins, les chercha à se passants, regarda l'eau crasseuse des canaux,
distraire, loin des atrocités de l'occupation allemande, »-...."
Ou, “heureusement, elle avait montré qu'elle était à la hauteur du guerre,"???-
carrément indéchiffrable......et j'en passe avec les coquilles....-
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Déjà faudrait pouvoir le faire bien......Résultat, texte lourd, stérile, sans émotions, bourré de coquilles, prose des plus banales, plate, d'un ennui mortel. Quand à l'histoire, sur fond de souvenirs de la première guerre mondiale et de l'Allemagne nazie, du remâché au confessionnal,.....lassant - « Je suis une Allemande qui à la fin de la guerre a dit : quelle chance que nous ayons perdu la guerre « -. Pas facile aussi de se mettre dans la peau d'une femme sans éviter les clichés, pour un écrivain de la gent masculine. Je ne sais quoi en dire de plus.
Je n'aimerais pas finir cette année foisonnante de magnifiques lectures, sur une déception, donc je vais me dépêcher de lire quelque chose de mieux, ce qui ne sera pas difficile.
Je remercie les éditions Fayard et NetGalley pour l'envoie de ce livre.
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Après mon premier coup de cœur de l'année 2018, je renonce à lire ce roman, pourtant gentiment envoyé par NetGalley et les éditions Fayard...
Tout comme Bookycooky l'a souligné, la traduction n'est pas du tout à la hauteur de cette maison d'édition et certainement de l'auteur, que je ne connais pas.
Au delà des coquilles, ce sont des phrases qui ne veulent rien dire. Il est donc très difficile de suivre l'histoire...
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Autre roman découvert en avant-première grâce à Fayard et net galley : Celle qui racontait des histoires d'amour de Friedrich Christian Delius.
Ce roman me tentait bien, mais il n'a pas du tout été à la hauteur de mes attentes, notamment à cause de l'écriture. Des phrases longues, mais longues ! Ça traîne vraiment en longueur, le style n'est pas là du tout. Je préfère les phrases plus courtes, un ton plus incisif, là je me suis ennuyée et j'ai fini par lire ce roman en diagonale !
Je trouvais intéressant de découvrir l'Allemagne du point de vue d'une allemande, ça change ici on voit ce que pense "l'ennemi". Malheureusement, quel ennui !
Les trois histoires ne m'ont pas captivées du tout, j'ai vite décroché et rien ne m'a intéressé que ce soit les histoires, le style, les personnages...
Je suppose que ça vient de la traduction, mais en tout cas ce roman n'est pas pour moi, ça c'est sur !
Je mets une étoile, désolée mais là je ne peux pas mettre plus.
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Le résumé m'a emballée, il évoquait la transmission familiale et le poids de la lignée, la résilience aussi.
Oui, mais.
Est-ce moi qui n'ai pas su saisir ? Aucune émotion, des faits sans âme et une narration en surface. Il y avait tellement de choses à creuser pourtant... et l'écriture était belle, au début. Mais non, ça ne prend pas, en tout cas je suis restée de glace et je l'ai refermé comme on quitte un dîner ennuyeux et un brin guindé.
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