Citations de Friedrich Nietzsche (3477)
La vie sans la musique serait une erreur .
Toute tentative d’aller au fond des choses, d’éclaircir les mystères est déjà une violence, une volonté de faire souffrir, la volonté essentielle de l’esprit qui tend toujours vers l’apparence et le superficiel –dans toute volonté de connaître, il y a une goutte de cruauté.
Il n'y a pas de faits mais seulement des interprétations.
Le fanatisme est la seule forme de volonté que l'on puisse inculquer aux faibles et aux timides.
Ceux qui croyaient avoir compris quelque chose à mon propos, c’est qu’ils avaient tant bien que mal fait de moi quelque chose à leur image.
Ecce homo.
Parler beaucoup de soi peut être un moyen comme un autre pour se cacher.
Il faut avoir une grande musique en soi si on veut faire danser la vie.
"Si je voulais secouer cet arbre-là de mes mains, je ne le pourrais pas.
Mais le vent que nous ne voyons pas, le tourmente et le plie dans le sens qui lui plait. Ce sont des mains invisibles qui nous plient et nous tourmentent le plus."
J’ai été bouleversé, non pas de ce que tu m’aies menti, mais de ce que je ne puisse plus te croire.
Nous appelons cela "explication": mais c'est une "description", ce qui nous distingue des stades plus anciens de la connaissance et de la science. Nous décrivons mieux, - nous expliquons tout aussi peu que tous nos prédécesseurs.
Cela seul délivre de toute douleur
à toi de choisir:
la prompte mort
ou le long amour.
(L'un des "derniers fragments", écrits en 1888)
Souvent les gens ne veulent pas voir ou entendre la vérité parce qu’ils ne veulent pas que leurs illusions soient détruites.
Nous voulons être les poètes de notre vie et d'abord dans les choses les plus modestes et les plus quotidiennes.
L'homme est une corde tendue entre la bête et le Surhumain, une corde tendue au-dessus d'un abîme"
Ainsi parlait Zarathoustra
À part ces travaux de dix jours, les années pendant et surtout après le Zarathoustra furent des années de détresse sans égale. On paie cher d'être immortel: pour cela on meurt plusieurs fois de son vivant.
Les quatre erreurs - L'homme a été éduqué par ses erreurs : en premier lieu, il ne se vit toujours qu'incomplètement, en second lieu il s'attribua des qualités imaginaires, en troisième lieu il se sentit dans un rapport hiérarchique faux vis-à-vis des animaux et de la nature, en quatrième lieu il inventa des tables du bien toujours nouvelles, les considérant, pendant un certain temps, comme éternelles et absolues, en sorte que tantôt tel instinct humain, tantôt tel autre occupait la première place, anobli par suite de cette appréciation. En finir avec ces quatre erreurs, ce serait en finir avec les notions d'humanité et de «dignité de l'homme»
Parfois, les gens ne veulent pas entendre la vérité parce qu'ils ne veulent pas que leurs illusions se détruisent.
Encore un siècle de journalisme et tous les mots pueront.
Nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l’instant présent ne pourrait exister sans faculté d’oubli.