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3.92/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Altena , le 18/05/1893
Mort(e) à : Gärtringen , le 19/07/1964
Biographie :

Friedrich Sieburg est un journaliste, écrivain et critique littéraire allemand.

Il suit des études de philosophie, d'histoire, de lettres et d'économie à Heidelberg, où il a notamment pour professeurs Friedrich Gundolf et Max Weber. Friedrich Sieburg s'installe à Berlin en 1919.
En 1923, il entre à la Frankfurter Zeitung et est envoyé à Copenhague comme correspondant de ce journal.
En mai 1926, il est correspondant de la Frankfurter Zeitung à Paris. Il y restera jusqu'en 1929. C'est là qu'il publie un de ses ouvrages les plus connus : Dieu est-il français ? (Gott in Frankreich ?). Ce livre est publié par Bernard Grasset en 1930, accompagné d'une lettre à l'auteur.

Source : Wikipedia
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Bibliographie de Friedrich Sieburg   (7)Voir plus

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
L'hiver venu, les cigognes partent pour l'Afrique, nous a-t-on appris lorsque nous étions enfants. C'est vrai, les voici perchées sur les tours des vieux forts, en Tunisie. Elles ont fait leur nid sur le sanctuaire de Sidi Rached, à Constantine, et au pays des Kabyles elles se pavanent par douzaines sur les prés en pente.
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Ce que Schatov par certaine nuit sombre, lance à la figure de Stravoguine, c'est un véritable esprit de croisade.
Un peuple ne reste un peuple qu'aussi longtemps qu'il a son Dieu propre, son Dieu particulier et qu'il réprouve avec une sauvage énergie tous les autres dieux du monde ; aussi longtemps qu'il croit qu'avec son Dieu il pourra vaincre, et chasser du monde tous les autres dieux... Dès qu'un grand peuple cesse de croire qu'il est l'unique détenteur de la vérité (son unique et exclusif détenteur), dès qu'il ne croit plus qu'il est le seul appelé, le seul capable de ressusciter et de sauver le monde par sa vérité, il cesse immédiatement d'être un grand peuple et n'est plus qu'une expression géographique. Un peuple vraiment grand ne peut se contenter d'assumer dans l'humanité un rôle secondaire ; c'est le tout premier rôle qu'il lui faut. Il a vraiment cessé d'être un peuple celui qui a perdu cette ambition. Or, comme il n'y a qu'une seule vérité, il ne peut y avoir qu'un seul peuple détenteur du vrai Dieu, quelque grands et puissants que soient les dieux des autres peuples.
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Parce que je voudrais communiquer à mes contemporains un peu de la souffrance que j'éprouve à devoir passer de l'éternité à l'ordre du jour, [...]
Parce que l'homme est sans doute heureux lorsqu'il remplit sa fonction supérieure, mais n'est jamais aussi heureux que lorsque, négligeant cette fonction, il mène la bonne vie, ferme sa boutique, chasse ses clients et place une chaise devant sa porte, pour attendre la première étoile,
Parce que les grandes villes ne sont dignes de l'homme qu'autant que leurs habitants sont résolus à rester des provinciaux et à ignorer le rythme de la vie, [...]
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On peut devenir Français comme on se fait baptiser. On entre dans la nation française comme dans une communauté religieuse constituée non par le sang, mais par l'esprit. [...] Ce n'est pas le sang qui est le lien, c'est l'esprit. Ce n'est pas l'unité de la chair qui rapproche les citoyens, c'est l'unité de la foi, de la foi en la France. On ne peut changer de sang, mais on acquiert la foi.
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Il faut avoir observé à la Chambre la gaîté désarmée des journalistes américains lorsqu'un député noir du Sénégal exhortait le peuple français à l'union, ou se mêlait au débat sur l'Alsace-Lorraine en adressant des reproches aux autonomistes récalcitrants. Jamais un Américain ne pourra comprendre qu'un tel incident recèle une logique profonde [...]
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Ses compatriotes ont toujours mis sur le même plan son action patriotique et son action chrétienne [- celles de Jeanne d'Arc]. Ils obéissent, ce faisant, à la loi élémentaire qui est à la base de leur conception de l'esprit français : toute grande action, idée ou figure française appartient aussi à l'humanité toute entière. Ou, pour retourner la formule : toute grande valeur que produit l'humanité doit être ou devenir une valeur française, sinon, elle ne serait qu'une erreur, une hérésie, ou même une tromperie. C'est ce que Napoléon a exprimé avec une force accablante dans les termes suivants : « La véritable force de la République française doit consister désormais à ne laisser surgir aucune idée qui ne lui appartienne.
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Le Français se méfie par principe des potentats politiques, il lutte avec ruse et entrain contre le gouvernement. Mais il a foi aveuglément en la Nation qui peut lui imposer tous les sacrifices. Il est individualiste jusqu'à l'anarchie, mais son coeur n'en bat pas moins à l'unisson de la collectivité. Il décline toute forme de collectivisme que le gouvernement réclame de lui – les institutions sociales aujourd'hui encore se heurtent aux résistances les plus tenaces – mais le patriotisme, sous les formes de la révolte ou de la défense, rassemble ce peuple en une armée compacte.
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La France eût été perdue si son idée nationale avait fait défaut, et si l'antisémitisme était devenu un mouvement général. L'Allemagne ne sera sauvée que lorsqu'elle n'aura plus d'antisémites, car ce n'est qu'à ce moment-là que l'aurore de la nation poindra à l'horizon. Pour la même raison, une résistance instinctive aux races de couleur n'a pas davantage pu se développer en France.
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Non pas que le Français pratique un impérialisme de l'esprit ! Il ne songe pas à prêcher. Il a depuis longtemps renoncé à vouloir imposer son idéologie, il sait qu'elle oblige à prendre position, qu'elle exige l'hommage ou la résistance, qu'elle est ainsi capable de diviser le monde et d'influer sur l'avenir de l'humanité.
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Robespierre - puissante ombre mal-aimée, demandant une gorgée du sang sacrificiel de la vie ! Il n'a pas soif du sang qu'il a versé, mais je le vois survolant le rivage qui divise le royaume de la Mort de la terre des vivants
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