Citations de Fuyumi Soryo (312)
Être juste, avoir raison, travailler pour un idéal, tout ça a finalement peu d'importance...
Parfois, même des hommes de bien sot voués à subir le mépris des autres !
[Cesare] Tout n’est qu’une question de point de vue.
Les Français sont célébrés pour leur rudesse au combat… Si le cercle des Lombards, qui regroupe les Italiens du Nord originaires de Milan ou de Mantoue, a à cœur ne pas trahir l’idéal chevaleresque… Les Gaulois eux, n’ont que faire de cet idéal ! Ils tuent, volent et brûlent, quel que soit leur adversaire ! A leur décharge, il faut reconnaître que la solde des mercenaires de l’armée de France est si faible que le pillage des territoires conquis devient presque une nécessité… A tel point que nombre d’eux n’hésitent pas à s’en prendre aux civils sans la moindre pitié, ce qui leur a valu la réputation de démons !
- A Florence, ce sont les florentins qui décident, c'est ça la tradition de la République [...] Il suffit de choisir un homme qu'on chargera de prendre la décision.
- Et pour endosser ce rôle, Florence a choisi Lorenzo de Médicis.
- En procédant ainsi, nous avons fait de notre ville l'une des plus florissantes du continent. Un lieu où on réfléchit ensemble, où chacun apporte sa pierre à l'édifice... C'est ça une vraie république ! Cette vitalité a même valu à Florence l'appellation de "Fille de Rome" !
Rome n'a de république que le nom ! Là-bas, les puissants conservent encore la nostalgie de l'époque féodale...
Les livres ne t'apprendront pas tout de la vie, tu sais ...
" - Les chevaux sont des êtres très sensibles. Ni la douceur, ni la force ne suffisent à les soumettre ! Le cheval n'obéira à son cavalier que s'il reconnait sa valeur...
Mais une fois, cette relation de confiance établie, il sera un fidèle et loyal compagnon !"
Le nom France tire son origine du nom d'une arme de jet que maniaient leurs encêtres barbare.
Angelo: C'est plutôt Miguel qu'il faut remercier... Si son poignard n'avait pas tué Roberto sur le coup, la dague serait venue se ficher droit dans mon cœur! Il est vraiment d'un sang-froid et d'une précision stupéfiants.
Cesare: En fait, c'est justement parce qu'il a perdu son sang-froid que tu en as réchappé vivant... Miguel était posté en retrait avec pour instruction de neutraliser l'ennemi sans l'abattre s'il attaquait! Mais les choses ont pris un tour inattendu... lorsque tu t'es interposé entre Roberto et moi! Le sang de Miguel n'a fait qu'un tour... sa priorité à cet instant n'était plus de prendre le coupable vivant, mais de te sauver, quoi qu'il en coûte!
L'homme a tendance à se détourner de ce qui le gêne pour se laisser emporter par les thèses qui abondent en son sens... Rechercher la contradiction, accepter l'objection... Tout ça n'est pas dans sa nature !
On ne fait pas de politique sans faire couler de sang...
De toute façon, nous ne pouvons qu'aller de l'avant...
Les épreuves sont faites pour être surmontées...
[Rodrigo Borgia à propos de Cesare Borgia] Il lui reste beaucoup à apprendre avant que nous puissions faire de lui un vrai meneur d’hommes ! C’est pourquoi je dois me résoudre à l’éloigner de moi, afin de lui permettre de voir, d’entendre et de réfléchir par lui-même… Certaines choses en ce monde ne peuvent être enseignées… Il y a des savoirs que seule l’expérience permet d’acquérir !
"- Giuliano Della Rovere : Tiens notre nouveau cardinal? Vous nous quittez déjà?
- Giovanni Medicis : Mes respects, Messire... Oui! Je pars pour Florence en tant que légat pontifical... Je viens de recevoir mes lettres de créance des mains de sa sainteté.
- Della Rovere : Vous avez obtenu la légation? Toutes mes félicitations...
- Médicis : Merci, mais je ne serai jamais parvenu à rien sans le soutien de mes pairs... A commencer par la vôtre!
- Della Rovere : Moi? Je n'ai rien fait qui puisse jouer en votre faveur...En revanche, Borgia et Sforza ont déployé des trésors de persuasion pour vous porter à cette fonction... Si ces deux-là méritent toute votre reconnaissance, adresser vos remerciements à l'ensemble du collège cardinalice me semble quelque peu déplacé... Comme vous l'avez constaté, notre influence ici ne pèse guère... Je doute qu'un jour nous vous soyons d'une quelconque utilité!
(...)
- Médicis : Détrompez-vous... Ma gratitude est parfaitement justifiée! Même si nos échanges se sont limitées à quelques politesses ça et là, même si vous n'êtes pas intervenus en ma faveur... Voir mes aînés à l'oeuvre au quotidien, écouter leur propos, observer leurs travaux a été pour moi le meilleur des enseignements!
- Della Rovere : Hmm... J'ignore qui vous l'a inculqué... Mais vous maniez le langage diplomatique avec une aisance étonnante. Poursuivez ainsi... Vous êtes sur la bonne voie!"
Mais c'est le propre de la rumeur que d'enjoliver la réalité. C'est en faisant de l'ordinaire un spectacle qu'elle se répand !
Dans son pays d'origine, la famille Borgia est fameuse au point de rivaliser de popularité avec la couronne...
Il est en ce monde des énigmes que la force seule ne saurait résoudre [...].
La flatterie est un mal nécessaire pour qui recherche des mécènes !
Garder un oeil ouvert sur le monde a son importance... Surtout lorsqu'il est aussi versatile que de nos jours !
- De leur point de vue, quiconque s’adonne à une autre religion est un impie ! Qu’importe qu’il soit juif ou musulman, il n’est pas leur égal en tant qu’homme !
- Avez-vous déjà pensé à vous convertir ?
- Cela ne changerait rien au fait que je suis né juif ! Non seulement je ne serais pas traité comme un chrétien à part entière, mais en plus je m’attirerais le mépris des Hébreux… Les Juifs auront beau faire, tant qu’ils seront sur ce continent, ils ne trouveront jamais la paix.