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Critiques de G.E. Froideval (36)
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Le violoniste : Coup d'archet

Chronique de Flingueuse : Les Lectures de Maud pour Collectif Polar

Une construction très originale, car nous connaissons d’emblée qui est le meurtrier. Nous apprenons à connaître Franz, ses pulsions et son environnement. Une star mégalo qui séduit les femmes pour mieux les humilier ensuite. Voilà comment il voit sa relation avec le sexe opposé. Et pourtant toutes ses attitudes trouvent leurs réponses.

Franz va subir la pression de Karl qui le chaperonne dans ses actes « off » dirons-nous. La contrepartie, son entourage est préserver. Mais quand il va décider de reprendre les tournées afin d’échapper à son commanditaire, c’est là que les choses vont se gâter. Comment va-t-il réagir ?

Une lecture passionnante ponctuée de descriptions et d’anecdotes ayant pour attrait la musique classique, le Conservatoire de Vienne et les instruments. J’ai beaucoup aimé cette ambiance dans l’élite du classique de nos jours, elle contraste très bien avec les méfaits de Franz. Tout n’est pas forcément blanc ou noir d’ailleurs.

Franz passe par toutes les émotions et le lecteur aussi, je l’ai parfois détesté, parfois adoré, voir aduler. Un prodige qui perd totalement le contrôle des événements et de ses pulsions.

Il y a une part de romance noire et tragique dans ce livre, les différentes relations entre les personnages, sont tout à fait plausibles et rendent à ce livre une impression de « réel ».

Plus on avance dans la lecture, plus on apprend à connaître ses personnages, plus on s’y attache. De nombreux rebondissements surprennent le lecteurs et rendent la lecture très addictive et dynamique. J’avais eu quelques frayeurs au départ en voyant le nombre de personnages évoqués, mais chacun a très correctement sa place et tient bien son rôle.

Une immersion totale dans le monde de l’art et l’ambiance du sacro-saint orchestre. Les tournées, les paillettes, les belles robes et le pire ennemi du musicien : le trac. Tous les ingrédients sont bien là, tout comme les lieux symboliques Vienne, Paris et New York.

Une écriture fluide tout en étant très étoffée de détails sur la personnalité des protagonistes, leurs pensées et les lieux ; entraînent parfaitement le lecteur dans cette folie meurtrière et l’implique même.

Les personnages secondaires sont aussi très bien dépeints et très intéressants. Des déroulés qui surprennent. Des retournements de situations. Les pages tournent sans qu’on voit le temps passé. Une très belle découverte. Un premier livre qui j’espère en appellera un suivant.

Je remercie les auteurs et les participants de la soirée La Défense en juin dernier. C’est à cette occasion, au jeu de la tombola que j’ai gagné ce livre et que j’ai pu rencontrer et découvrir l’auteur.



Version lue : Brochée

Mention : premier roman

Pour en savoir plus sur ce premier polar, vous pouvez cliquez ci dessous
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Le violoniste : Coup d'archet

J'avais hâte de me plonger dans l'univers de Ge Froideval, surtout depuis que je suis allée à Vienne en septembre dernier. C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les rues, les monuments, les parcs avec la même ambiance musicale, nantie et conservatrice que j'avais notée lors de mon passage dans la capitale autrichienne. Petite parenthèse ici pour vous conseiller de visiter la Haus der musik qui est tout simplement géniale et immersive si vous êtes de passage à Vienne.



Le violoniste est avant tout un thriller psychologique. Certes, il y a quelques effusions de sang mais le point fort de ce roman est la maîtrise de l'auteur sur la psychologie et la complexité de celle-ci du personnage principal, Franz. Un homme manipulateur à tendance pervers narcissique, sans pour autant posséder les codes antisociaux que l'on connait à ce genre de cas normalement. Sophismes, arguments fallacieux, humiliation, rien n'arrête notre protagoniste lorsqu'il ''joue'' avec les femmes. Conscient de ses charmes et de sa réputation, Franz abuse et se croit intouchable jusqu'au jour où il comment l'irréparable. Difficile pour nous, lecteurs, de s'attacher à ce virtuose du violon et c'est donc avec un plaisir pas si coupable que ça qu'on assiste à sa descente aux enfers.



Un roman qui fait presque 700 pages, c'est, à mes yeux, risqué et il y a effectivement, pour moi je le précise encore une fois, quelques longueurs. Mais d'un autre côté, pour les amateurs de thriller 100% psychologique, vous serez comblés puisque l'auteure s'attarde sur les moindres petits détails, les défaillances qui feront basculer notre cher violoniste du côté noir de son âme. Un autre petit point négatif qui n'enlève rien à l'histoire mais pour être honnête avec moi-même, je me dois de l'écrire puisque ceci m'a perturbé lors de ma lecture; les réactions de Lili (une des conquêtes de Franz) que je ne trouve pas rationnelles du tout lors de certains passages, je n'avais qu'une envie, la prendre par les épaules, de la secouer et de lui dire de s'ouvrir les yeux... Lili, pas l'auteure, hein! 😂



De nombreux rebondissement, des personnages colorés, l'auteure nous fait voyager et rêver avec certaines descriptions mondaines, c'est une belle réussite pour un premier roman. Ge Froideval possède une belle plume, fluide, délicate et féminine. Et chapeau pour l'idée, les thrillers musicaux, ce n'est pas du tout courant et ça fait franchement plaisir de voir deux univers si distincts se mélanger aussi bien.
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Le violoniste : Coup d'archet

C'est l'histoire de Franz, un musicien, un génie du violon, qui arrête sa carrière. Il prend un poste "plan-plan" à Vienne auprès de son mentor, ce qui lui permet de travailler sereinement à son autre passion : l'humiliation des femmes à qui il a fait des avances et qu'il rabroue brusquement une fois qu'il les a conquises.

Et puis un jour, un concours de circonstance, une pulsion (dont on comprendra, au fil des lignes d'où elle tire son origine) et... il tue une femme.

S'enchaînent des événements terribles quand il croise le chemin d'un tueur à gages... qui décide de l'employer lui, l'artiste.

Des femmes, il en croise : certaines sont les siennes. L'une des un objet sexuel, une autre un amour impossible, une autre encore une artiste "gore" qui le comprend mieux que personne, une autre toujours sa muse. Toutes sont ses inspiratrices, et il leur compose une oeuvre, une symphonie... Mais d'autres sont ses futures victimes... Comment peut-il se sortir de cette spirale descendante ? Et le peut-il seulement ? En a-t-il le projet ?

Le roman est bien écrit. Très bien écrit. On s’attache au personnage de Franz, le violoniste, aux personnages devrais-je dire. Et à l’intrigue aussi, évidemment. C’est dynamique, bien charpenté, c'est plein de détails aussi (dans l'histoire comme dans les à-côtés de l'histoire), mais aussi avec du fond côté musique et architecture/géographie…

Les dialogues sont bien construits, de même que les passages introspectifs.

Ce livre est lourd. Pas dans le style, au contraire, mais en termes de nombre de pages. Mais on ne s'ennuie pas. En bref, il est un long et merveilleux moment de lecture... à ne rater sous aucun prétexte.
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Le violoniste : Coup d'archet

Aujourd’hui je vais vous parler d’un pavé que je viens de terminer. Il s’agit du Violoniste de G. E. Froideval. J’ai attendu d’être en vacances pour m’y plonger. J’ai aimé ce livre même si j’ai été un peu désarçonnée par moments. Et pourquoi donc ?

Simplement parce que j’ai eu l’impression de deux parties, deux histoires liées, bien entendu, mais qui auraient presque pu être publiées séparément. J’ai eu une nette préférence pour la seconde partie bien que la première soit indispensable à sa compréhension.

Le style de G. E. Froideval est fluide et clair, les mots sont choisis avec soin : tout ce que j’aime. J’ai été un peu perdue par le nombre de personnages et de noms à retenir (j’ai dû parfois effectuer des aller-retours pour me rappeler de l’histoire de tel ou tel protagoniste) mais c’est inhérent à la taille et à l’ambition de ce roman.

J’ai eu du mal à croire qu’il s’agissait d’un premier roman tant les personnages sont fouillés. J’ai ressenti l’amour de la musique dans toutes les évocations des œuvres interprétées par Franz.

En résumé ? J’ai aimé ce livre.
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Le violoniste : Coup d'archet

Le commentaire de Martine :

Quel roman intéressant qui allie le thriller et la musique classique assez original comme mélange, que nous offre G. E. Froideval.

Un roman qui nous entraîne dans un suspense psychologique, dans le mensonge, un meurtre, la manipulation, des actes guidés par les émotions, et même des troubles psychologiques tout ce qui est réuni afin de créer un bon roman. Nous allons suivre les déboires et les bons moments d’un grand violoniste qui a un énorme talent qui est adulé dans le monde entier, Franz Schligg, est un homme qui attire les fans, tout en étant, un monstre pour les femmes qu’il séduit et qu'il jette par la suite. Puis un drame va survenir, est-ce que Franz a laissé tomber sa garde ou bien a-t-il commis l’irréversible ?

Sa vie entière va connaître, à partir de cet événement, la débandade. Serait-il près de devenir fou ? Est-ce qu’il gardera toute sa tête dans cet engrenage infernal de manipulations, de menteries et de moments tragiques qu’il va vivre ?

Une bonne lecture captivante et intéressante surtout le point de vue de l’état psychologique de Franz Schligg tout au long des chapitres. G. E. Froideval a une écriture facile à lire, addictive et intelligente. Un suspense bien mené du début jusqu’à la fin, et ce, de plus, je n’avais pas deviné la conclusion de ce thriller. J’adore quand un auteur réussit avec son intrigue, à ne pas permettre au lecteur de deviner la fin.

Je vous recommande ce bon thriller qui vous gardera sur le bout de votre chaise dès les premiers chapitres.
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Le violoniste : Coup d'archet

Malgré un début un peu difficile pour moi avec cette lecture, j'ai finalement apprécié ce thriller psychologique.



En effet, j'ai trouvé le début assez lent, avec un personnage principal très antipathique. Grand séducteur, il ne résiste a aucune femme et prend plaisir à les humilier. Jusqu'au jour où il va commettre l'irréparable... On assiste alors à sa descente aux enfers.



Ce roman est divisé en trois parties. Il m'a manqué une certaine tension qu'on aime avoir dans ce genre de roman dans les deux premières parties. Puis est arrivé la troisième. Et là, je n'ai pu lâcher ce roman avant de l'avoir terminé. L'ambiance est devenue plus pesante, le suspens bien présent. Je n'avais qu'une envie, connaître le dénouement. Dénouement surprenant que je n'avais pas vu venir !



J'ai aimé le côté psychologique de ce thriller. Petit à petit, l'auteure nous dévoile le passé de Franz. Cela nous amène à comprendre comment il en est arrivé à se comporter de la sorte. J'ai également aimé voir ce personnage évoluer, se questionner sur ce qu'il est et qui a envie de changer, d'être meilleur.



Concernant ses relations avec certaines femmes, je n'y ai pas adhérer, sauf celle avec Lili, bien qu'on se demande comment elle peut l'apprécier.



La plume de l'auteure est très agréable à lire, les pages se tournent rapidement. Elle nous fait voyager de Vienne à New York en passant par Paris.



Vous l'aurez compris, c'est une lecture en deux temps pour moi. Avec mon déménagement, je n'ai pu me mettre bien dedans dès le début, et c'est sûrement ce qui m'a fait défaut pour apprécier pleinement ce thriller. Je vous conseille toutefois de le découvrir si vous aimez les thrillers psychologiques. A vous de vous faire votre propre avis !

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Le violoniste : Coup d'archet

La lecture de ce roman m'a permis de passer des moments bien agréables, hors du temps, hors de mes préoccupations quotidiennes, hors de mon univers connu. La narration est fluide, agréable, l'intrigue se suit facilement, sans diversions ni bavardages inutiles.



Le monde de la grande musique, des violonistes, je ne le connaissais que fort peu et je l'ai découvert avec plaisir et intérêt.



Que l'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas un roman policier qui décrit de manière pointilleuse le déroulement d'un enquête concernant un serial killer. Ce n'est pas non plus un thriller mais plutôt une étude originale sur un assassin compulsif, qui agit quelque part en toute innocence, en éprouvant dans l'après-coup un déroutant sentiment d'intense culpabilité.



Un roman qui mérite largement d'être lu par tous ceux qui aiment s'évader dans un monde imaginaire étranger et néanmoins proche d'eux.

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Le violoniste : Coup d'archet

Le Violoniste c'est l'histoire d'un homme à qui tout réussi : jeune, beau, riche, virtuose, adulé notamment par les femmes.

C'est aussi l'histoire d'un homme qui aime à humilier ces dernières.

Le Violoniste c'est l'histoire d'un passage à l'acte.

C'est aussi l'histoire d'une sombre machination et d'un engrenage fatal.

Alors qui est ce mystérieux Franz Schligg ? Ange ou démon ? On pourrait très vite le détester mais je me suis tout de suite attachée à lui car on sent une fêlure derrière toutes ces dorures.

Roman à suspense mais aussi psychologique ce coup d'archet est aussi un coup de maître ! Les pages défilent sans qu'on s'ennuie un instant et petit à petit on comprend de mieux en mieux Franz, les tourments qui l'habitent, le passé qui le hante malgré lui et son rapport particulier à toutes les femmes qu'il croisera. Celles-ci ont en effet une présence très forte : entre les dominantes, les timides qui tombent toujours sur le mauvais mec, celles qui sont mises sur un piédestal jusqu'à l'artiste photographe à l'oeil froid qui voit à travers vous, leur représentation est exhaustive. Pourtant, loin d'être des clichés ces personnages féminins vont évoluer : n'est pas la plus faible celle que l'on croit et l'amour et l'amitié viendront de façon inattendue.

La longue descente aux enfers de Franz lui permettra-t-elle de voir les êtres qui l'entourent sous un autre jour et de laisser derrière lui ce qui le hante ?

Et si Le Violoniste était avant tout une histoire de rédemption ?
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Le violoniste : Coup d'archet

Un livre que j'ai découvert par hasard et qui m'a fait vibrer du début jusqu'à la fin. Une histoire unique entre thriller et douceur, pour les plus sadiques comme moi aimeront l'humour et l'anti-héros que représente Franz. Les descriptions comme l'intrigue ne sont pas à redire. On se laisse facilement emporter par le monde de Gigi. Bravo à l'auteure !
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Le violoniste : Coup d'archet

« Le violoniste : coup d’archet » occupe pour moi une place spéciale au sein de ces chroniques parce que j’ai fait la connaissance de ce texte alors qu’il était inachevé sur la plate-forme Scribay. J’ai été ravi de le retrouver en service de presse sur simplement.pro.



L’intrigue :

Ce roman met en scène un violoniste aussi talentueux que salaud. Expert en séduction, il prend son plaisir avec les femmes, non pas en leur faisant l’amour, mais en les humiliant. Comme il va souvent les chercher sur son lieu de travail, cela signifie pour elle la fin de leur carrière. Sauf qu’un jour, il va tomber sur une femme qui ne se laisse pas faire. Et dans un coup de folie, il la tue. À partir de là, il va prendre une spectaculaire suite de mauvaises décisions (mais y en a-t-il de bonnes quand on tue quelqu’un) qui vont le faire tomber dans un piège. Soit il tue, pour le compte d’un tueur à gages qui refuse de porter la main sur les femmes ; soit il va au-delà de graves problèmes pour lui et pour ses proches.



Les personnages :

Franz Schligg : violoniste talentueux et fortement misogyne. Son grand plaisir c’est d’humilier les femmes. Activité facilitée par sa beauté, sa célébrité et son grand pouvoir de séduction. Son meurtre va en faire un homme torturé par ses actes.

Jakob Shahn : ancien violoniste, directeur de l’orchestre du conservatoire de Vienne et mentor de Schligg. Il adore le violoniste comme son propre fils. Indirectement, il est responsable de la misogynie de Schligg.

Albert : chef d’orchestre du conservatoire de Vienne. Ami de Franz.

Lili : jeune violoncelliste, humiliée par Schligg, malgré tout amoureuse.

Karl : tueur à gages, froid et sans état d’âme, à ceci près qu’il refuse de tuer une femme de ses propres mains. Sa grande spécialité est de trouver des pions pour faire le travail à sa place.

Tchavo : jeune Tzigane qui va accepter d’aider le violoniste.

Neumann : policier enquêtant sur la mort de la première victime de Schligg.



Mon avis :

Faire du personnage principal un individu salaud et à première vue antipathique, ce n’est pas fréquent. Et pourtant, cela marche. On est vraiment intéressé par les mésaventures de Franz Schligg. Ce personnage méprisable par ce qu’il appelle ses petits jeux va se remettre en question en raison de ce que ceux-ci l’ont amené à faire. Et quand Karl entre en scène, le meurtrier devient victime à son tour, obligé de faire quelque chose qui le révulse.

Un autre aspect important de ce roman est l’omniprésence de la musique. Schligg est violoniste, Albert chef d’orchestre et les victimes des jeux sont principalement musiciennes aussi. Au cours de l’histoire Franz va manipuler des stradivarius ou des guarnerius, à l’occasion un violon plus humble, mais offert par son père. D’ailleurs, un secret se cache aussi derrière ce dernier violon. On suit la carrière internationale des personnages à Vienne, Salzbourg, Paris ou New York, la création d’une symphonie par Franz ou tout simplement le plaisir qu’il prend à jouer avec les mendiants dans les parcs publics. La musique rend ce thriller original parce les musiciens ne sont pas des meurtriers. La musique n’est-elle pas censée adoucir les mœurs ?

L’intrigue est très riche par les multiples éléments que rajoute l’autrice. Mais cela ne nous embrouille pas. Au contraire, cela nous permet de mieux comprendre les personnages, de rendre la narration plus réelle. Et bien que complexe, l’histoire est claire et facile à comprendre.

Un dernier point qui mérite d’être souligné est la faible quantité de fautes présentes dans le texte. Il y en a beaucoup moins que dans pas mal d’œuvres que j’ai lues, même issues de maisons d’édition. Et pourtant, l’autrice n’est pas de langue maternelle française.



Ce roman se sera révélé très rapide à lire, malgré son nombre de pages élevé (672). Et l’attention ne s’est pas relâchée tout au long de la lecture. Si un scénariste le tenait entre ses mains, il pourrait en faire un très grand film. Et vous, vous passeriez un très bon moment.
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Le violoniste : Coup d'archet

Un super roman qui se lit très facilement. L'écriture est fluide, facile et l'intrigue nous transporte. Quand on commence, difficile de s'arrêter. L'auteure nous balade dans un univers musicalement meurtrier. Finalement, tout n'est pas blanc ou noir, mais les nuances de gris, si elles ne sont pas 50, sont très bien décrites. Franz nous emmène dans son histoire. C'est un homme parfois monstrueux, parfois tendre et touchant. L'histoire est très bien écrite, j'ai adoré ! À faire découvrir !
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Le violoniste : Coup d'archet

➡️ En résumé, « Le violoniste » est une très belle découverte qui m’a fait passer un très bon moment de lecture avec des sensations fortes. Je n’ai pas vu le temps passer et j’étais à la fois impatiente de savoir la suite et peinée que le nombre de pages restantes à lire diminue… J’aurais voulu que cela ne se termine jamais ! (Pauvre Franz !) Il est sûr que je ne verrais plus un archet de la même manière, à présent ! C’est un excellent premier livre, un pari audacieux et réussi ! ⬅️
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Le violoniste : Coup d'archet

Bonsoir chères lectrices et chers lecteurs, cet après-midi, je vais vous parler d'une de mes lectures pour un défi d'une lecture commune. "Le violoniste, coup d'archet" de G.E. FROIDEVAL.



Résumé :

"Franz Schligg, violoniste de talent, est un homme adulé ou détesté : virtuose pour les uns, mégalomane pour les autres. Les femmes qu'il séduit puis rejette, le considèrent comme un monstre.

Jusqu'au jour où, confronté à une femme qui lui tient tête, il la tue d'un coup d'archet. Accident ou pulsion ?

Pris dans l'engrenage de sensations qu'il peine à contrôler, dépassé par ses actes et ses mensonges, sa vie bascule lorsqu'il devient le témoin d'un crime.

Guetté par la folie, tiraillé par ses émotions, cerné par la paranoïa, Franz précipite sa chute d'un nouveau coup d'archet.

Cet acte le conduit à Karl, un tueur à gages qui lui propose un sordide marché : contraindre le violoniste à remplir ses propres contrats lorsque la cible à atteindre est une femme.

À contrecoeur, Franz accepte afin de se donner le temps de trouver le moyen de s'affranchir de sa dette.

Lorsque le corps de sa première victime est retrouvé dans d'étranges circonstances, l'étau se resserre autour du violoniste, lequel n'envisage qu'une seule solution à ses problèmes : la fuite.

Mais à quel prix ?"



J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire de ce livre car, je pense, que le personnage de Franz Schligg qui est un odieux bonhomme m'a donné du dégoût dans son comportement. Heureusement, la suite de l'histoire est plus enrichissante et le fait de savoir que deux femmes qu'il a courtisé vont, essayer, de se venger de lui m'a permis de continuer ma lecture. C'est très rare voir quasiment jamais que j'arrête la lecture d'un livre sans l'avoir terminé.

Cette histoire de tueur à gages pour lequel le violoniste est obligé de travailler est une excellente idée. Comme celle de Lili, une des deux femmes bafouées qui a des sentiments amoureux pour le violoniste mais en même temps, elle le déteste pour ce qu'il lui a fait.

L'histoire est très bien menée car on n'a aucun moment de repos. On désire chapitre après chapitre savoir ce qui va arriver à ce "mécréant de Franz Schligg" savoir ce qu'il va faire face à Lili et aux autres femmes mais aussi face aux demandes de plus en plus importantes du tueur à gages.



G.E Froideval dénonce un jeu de séduction malsain et souvent poussé à l'extrême. Les femmes sont le coeur du récit, le noeud de cette histoire. Les personnages évoluent dans un monde d'illusions, de faux-semblants et de mensonges, un monde dans lequel les paillettes se teintent du sang d'innocentes victimes. Les rapports entre les individus sont codifiés et j'ai eu l'impression, dans "le violoniste", que presque toutes les relations étaient artificielles, provoquant l'illusion d'une vaste et grotesque comédie dans laquelle les personnages jouent le rôle qui leur est imposé et non pas celui qui correspond le plus à leur propre volonté. Franz Schligg, comme d'autres, ne prend pas le temps de tisser des liens et de les entretenir, il vit dans une sorte de bulle éphémère qui le coupe totalement d'une certaine forme de réalité.



En définitive, le violoniste est un thriller psychologique mettant en scène la lente et douloureuse descente aux enfers de Franz Schligg. Entre succès, femmes et intrigues politiques, le livre dévoile une très large fresque et nous immerge progressivement dans la tête d'un meurtrier. La musique sert de cadre aux événements au même titre que les femmes apparaissent comme des objets, des instruments. L'auteure analyse des relations hommes/femmes dans une société qui consomme l'amour plutôt que de le vivre.



La question que l'on peut se poser, voir plusieurs, comment notre "mécréant" de violoniste va pouvoir s'en sortir ? Lili va-t-elle l'aider ou se venger de lui ?



Vous aurez la réponse à ces questions en lisant ce livre étonnant que je n'aurai sans pas lu si je n'avais pas participé à ce défi de lecture du 16 janvier 2021.



Bonne lecture à toutes et tous. Bisous livresques hivernaux. 😘📖🥶🔥
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Le violoniste : Coup d'archet

Une lecture agréable dans un milieu particulier, la musique classique.

Franz est un personnage détestable, beaucoup trop sûr de lui. L’auteur a su nous montrer cette facette avec un grand brio. Mais lorsque l’irréparable arrive, on ne sait plus trop sur quel pied danser. Par moments, on arrive même à avoir presque pitié de lui.

Les femmes tiennent une grande place dans cette histoire, parfois protectrices, parfois maléfiques .D’autres fois, elles ne sont que de simples jouets.

La psychologie des uns et des autres est fort bien décrite et on suit cette descente aux enfers, les doutes et les angoisses de Franz sans pouvoir s’empêcher de tourner les pages. Jusqu’à un final que je n’avais pas vu venir.

Une auteure à suivre
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Le violoniste : Coup d'archet

Le violoniste--G E Froideval



Malgré une lecture poussive lors de la première partie du livre, sûrement due à certaine longueur, ma lecture n'aura pas été inachevée telle un fameux Requiem de Mozart.



L'auteure nous embarque en compagnie de Franz, violoniste au talent incontestable mais également virtuose dans sa façon d'humilier les femmes préalablement draguées.

Il manie parfaitement l'archet qu'il en arrive même à l'utiliser pour un meurtre qui va l'emmener directement vers une descente en enfer.

Une plume travaillée fluide et agréable au service d'une histoire toutefois plaisante ou la psychologie des personnages a tenu en haleine le lecteur que je suis.

Une jolie découverte !



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Le violoniste : Coup d'archet

Avez-vous déjà été tenté par quelque chose que vous avez quand même laissé de côté pendant un moment ? C’est ce que j’ai fait avec le Violoniste, coup d’archet de GE Froideval. Le synopsis me plaisait bien, la couverture était sympa et le tout était assez tentant. Chaque fois que je voyais passer une chronique sur ce roman, je me disais, il faut que je le lise… L’affection de l’auteur pour ce personnage m’intrigue et m’interpelle. Un beau jour, il arrive dans ma Kindle. Et pourtant, je l’ai encore laissé de côté quelques mois… Non pas que je ne voulais pas le lire mais que je finis par me perdre dans ma PAL !

: J’ai vu des avis mitigés et d’autres enthousiastes sur ce roman… Pour moi, ce sera une magnifique découverte, un coup de cœur. Je tiens tout d’abord à saluer la plume de l’auteure car le français n’est pas sa langue maternelle mais je n’ai relevé aucune fausse note. Le style est fluide et agréable.

J’ai été surprise de ressentir autant d’émotions variées et même opposées en ce qui concernait le personnage principal, Franz, un violoniste de renom. Malgré son don pour la musique et sa beauté, il est l’archétype de l’anti-héros qu’on devrait détester et pourtant… Honnêtement, avant de commencer à lire, je l’avais déjà catalogué. C’est en effet de l’indignation et du dégoût que l’on ressentira pour lui au fil des premières pages. Puis rapidement, on s’attache à lui, on se surprend à espérer qu’il s’en sorte… car Franz s’est mis dans un sacré pétrin. Toute l’analyse de ses états d’âme va rythmer la suite du roman et pour moi, il est devenu touchant (bon, n’oublions pas que ce n’est qu’un roman ! :p ).

Un thriller raffiné, qui alterne lenteur et accélérations, mais je ne me suis jamais ennuyée. Les descriptions sont concises et efficaces, on aime voyager près des personnages. Ces derniers sont tous creusés et intéressants. Chacun apporte un réel intérêt à l’histoire. Les rebondissements sont nombreux, parfois le rythme devient frustrant, on veut comprendre, on veut savoir… mais il faut s’armer de patience ! Certains lecteurs peuvent s’en agacer, moi, j’ai apprécié que l’auteure joue avec mes nerfs.

J’ai particulièrement aimé le flash-back dans le passé, livré à un moment de l’histoire au lecteur et méconnu du héros.

Je me suis régalée de cette lecture et même entre deux, tout cet univers continuait à vivre dans mes pensées…

La fin est surprenante et très bien trouvée ! Vous vous surprendrez peut-être à être émue par un monstre ! Qui sait ?
Lien : https://rimedebervuy.wixsite..
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Le violoniste : Coup d'archet

« Le violoniste » un thriller magnifique, passionnant, psychologique ... on mélange le classique par la musique et la psychologie par les personnages !

Tout est mené d’une main d’un chef d’orchestre qui donne le rythme...

L’histoire tourne autour d’un grand violoniste, Franck Schigg... un homme qui aime les femmes, il les séduit, il les embrasse... puis les « jette ».

D’où vient ce mal-être pour être aussi détestable envers ces dernières ?

Puis un drame va basculer sa vie, sous un coup d’archet... il tue une de ses conquêtes ! Est-ce une pulsion ou un accident ?

Franck se débarrasse de cette femme morte dans son appartement et en voulant effacer les preuves de son meurtre, il va lui-même être témoin d’un meurtre !

Être dans un endroit au mauvais moment... Et là commence le début d’une spirale infernale, nous sommes entre le mensonge et la manipulation, nos émotions sont dans les états, les personnages sont travaillés avec soin... et une fin qui vous laisse sur place !

Bravo GE Froideval pour ton premier roman, c’est une réussite !!

Ton écriture est fluide et agréable !

J’ai adoré ton roman, un grand merci à toi !
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Le violoniste : Coup d'archet

Je remercie Lou et la Librairie des Jeunes Pousses pour l’envoi de ce Service Presse.



C’est la première fois que j’ai l’occasion de vous proposer un titre de cette nouvelle librairie. Un endroit où les auteurs auto-édités sont mis en avant.



J’ai choisi ce roman pour deux raisons : le genre Thriller que j’aime beaucoup. Je suis une détective en herbe, j’aime essayer de deviner la résolution de l’enquête. Mais aussi pour l’univers musical qui m’intriguait.



Ici, l’originalité est de mise. Dans ce thriller, nous serons dans la peau du héros, du meurtrier. Dès cet instant, j’ai remarqué que tout ce que je pensais serait inexact.







Franz est un violoniste reconnu qui souhaite se reconvertir. Il va donc intégrer une compagnie, un orchestre grâce à son mentor. Mais Franz est aussi ce que l’on peut appeler un pervers narcissique. Il aime charmer les femmes pour ensuite les repousser et ainsi les rabaisser. Mais un jour, une femme désire venger son amie et un drame arrive. La vie de Franz sera alors changée à jamais : c’est la spirale infernale. Entre pulsions, chantage et kidnapping, il ne saura plus à qui faire confiance. Pourtant, la seule personne qui sera là pour lui est celle qu’il n’aurait jamais pensée.



Même si j’ai trouvé très original l’idée de se mettre à la place du tueur, j’ai mis du temps avant de l’accepter, car je préfère essayer de résoudre l’enquête. Ce qui n’est pas vraiment possible ici.

Notre héros reste cependant un héros, et on comprend qu’il n’a pas totalement un mauvais fond. On n’accepte pas ses actions (voyons, quand même) mais certaines choses prennent sens par rapport à son histoire. Mais surtout quand on se croit en danger, et surtout pour sauver ceux qu’on aime, on ne réalise pas tout le temps les conséquences.



Sa relation avec les femmes est très déroutante. Autant, j’ai aimé son lien avec Lily, autant d’autres m’ont dérangé. J’ai d’ailleurs trouvé Lily bien trop gentille à mon goût, mais que voulez-vous, quand le cœur choisit, c’est ainsi.



Mon plus gros souci provient de la crédibilité des événements. Je ne rentrerais pas dans les détails pour ne pas donner d’informations, mais c’est vrai que plusieurs fois, j’ai eu envie de lever les yeux au ciel.



En résumé, un titre que j’ai lu d’une traite. La plume de l’auteure fut très sympathique, recherchée et dynamique. Même si le choix de l’aspect Thriller ne m’a pas plu, j’ai aimé les sentiments qui sont ressortis des moments musicaux.



Je recommande ce roman intense et remplis de rebondissements, de secrets et de surprises pour les amateurs de thriller.
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Le violoniste : Coup d'archet

Le violoniste : coup d'archet

G. E Froideval

672 pages

Sorti le 18/06/2019



Depuis le temps que j'avais envie de lire ce roman ! Eh bien, c'est fait grâce à l'auteure qui me l'a envoyé.

Merci énormément G. E



Franz Schligg est un virtuose du violon, il a tout pour lui, un regard qui vous fait fondre en une seconde, un talent inégalé pour le violon, enfin une vie sans soucis... Il a quand même un défaut, il joue avec plaisir de son charme, séduit à tout-va, et quand il pend dans ses filets une femme, il l'humilie, puis la jette... Jusqu'au jour où une femme veut lui rendre la pareille, il l'a tue.... En voulant se débarrasser des preuves de son meurtre, il est témoin d'un meurtre. Et là... Sa vie bascule dans un engrenage infernal.



Arrivera-t-il à se sortir de cet engrenage ? Comment cela va-t-il se terminer ?



J'ai adoré, sur kiffé (je ne sais pas si cela se dit.) mais c'est ce que j'ai ressenti. Ce roman est comme une symphonie, avec plusieurs tempos, c'est doux par moments puis d'un seul coup la cadence s'accélère, on est pris dans un tourbillon. Je peux vous dire que G. E nous manipule avec brio. Des rebondissements comme je les aime. Du suspense, un thriller psychologique intense. On apprend à connaître les personnages qui se dévoilent tout au long de l'histoire. On peut les détester au début puis finalement, on va finir par les aimer et aussi avoir envie qu'ils s'en sortent. C'est un excellent roman, vous serez envoûté par l'écriture fluide de l'auteure, des descriptions parfaites, des mots bien choisis et à leur place comme les notes sur une partition. Tous les ingrédients sont réunis dans ce roman pour vous faire passer un excellent moment de lecture.



À découvrir et à lire absolument.



4 ème de couverture plus bio



Franz Schligg, violoniste de talent, est un homme adulé ou détesté : virtuose pour les uns, mégalomane pour les autres. Les femmes qu'il séduit puis rejette, le considèrent comme un monstre.



Jusqu'au jour où, confronté à une femme qui lui tient tête, il la tue d'un coup d'archet. Accident ou pulsion ?



Pris dans l'engrenage de sensations qu'il peine à contrôler, dépassé par ses actes et ses mensonges, sa vie bascule lorsqu'il devient le témoin d'un crime.



Guetté par la folie, tiraillé par ses émotions, cerné par la paranoïa, Franz précipite sa chute d'un nouveau coup d'archet.



Cet acte le conduit à Karl, un tueur à gages qui lui propose un sordide marché : contraindre le violoniste à remplir ses propres contrats lorsque la cible à atteindre est une femme.



À contrecœur, Franz accepte.



Lorsque le corps de sa première victime est retrouvé dans d'étranges circonstances, l'étau se resserre autour du violoniste, lequel n’envisage qu'une seule solution à ses problèmes : la fuite.



Mais à quel prix ?



Amoureuse de la musique et des thrillers psychologiques à multiples rebondissements, je vous propose mon premier roman : Le violoniste - Coup d'archet.



D'origine mexicaine, j'habite en France, pays de mon cœur, depuis plus de vingt ans. Après des études en langues et relations internationales, j'exerce dans les nouvelles technologies. Le thriller, Vienne, la musique et la photographie ont été mes principales sources d'inspiration.



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Le violoniste : Coup d'archet

♪♫ ♪ Messieurs, Mesdames, prenez place pour assister à cette singulière représentation ; un concert très très privé dans un décor de rêve. Le Conservatoire a l’honneur de vous proposer une sonate interprétée par le grand, l’unique et le talentueux Franz Schligg, compositeur de génie et meurtrier de ces dames. Rien que cela ! Véritable virtuose du violon, les quatre mouvements de sa sonate vous invite à réfléchir, à imaginer mais surtout à rêver de la femme parfaite, de celle qui vous comblera de bonheur et apaisera les maux qui rongent votre âme. Fermez les yeux et profitez des délicates notes qu’il joue pour vous et uniquement pour vous…





Soliste mondialement connu et reconnu, adoré et adulé, il enchaîne les concerts et les succès. Séducteur né, les conquêtes ne manquent pas à son tableau de chasse, pimentant sa vie de ce qu’il appelle ses « petits jeux ». Est-ce là ce que l’on pourrait qualifier de vie de rêve, de vie d’artiste ? Entre gloire et passion, Franz Schligg semble se satisfaire de cette existence volage et des plaisirs – souvent malsain – qu’elle lui procure. D’entrée de jeu, il est dépeint comme un individu méprisant et méprisable, comme un connard (pour reprendre ses mots) qui n’a aucune considération pour les femmes et ce qu’elles peuvent éprouver. L'auteure a créé un personnage absolument antipathique que l’on prend, immédiatement en grippe, un musicien arrogant et prétentieux qui chosifie la gent féminine et se délecte des humiliations qu’il leur fait subir. En d’autres termes, c’est une personne tout à fait abjecte, une ordure, un connard (un vrai!).





GE Froideval a construit son roman autour de la personnalité mais surtout de la psychologie de Franz Schligg. Sa passion pour la musique et ses presques inavouables secrets, les démons qui le hantent jour et nuit ; tout est minutieusement passé au crible. Alors qu’il a – en apparence- tout pour être heureux, le jeune virtuose va commettre l’irréparable. Pulsion ? Folie ? Besoin ? Nul ne sait réellement ce qui lui passe par la tête mais les faits sont là, le cadavre aussi. Commence ce qui s’apparente à une descente aux enfers, à un lent et douloureux déclin à l’inverse de la douleur qui, elle, va crescendo. À travers la figure du violoniste, l’auteure se livre à une analyse fine et précise de la psychologie d’un tueur invitant le lecteur à entrer dans la tête du meurtrier (et pas tueur en série!). Il s’agit d’une construction lente et méticuleuse, Franz se dévoile sous différents prismes, celui de l’enfant déboussolé, de l’adolescent brisé et enfin de l’adulte torturé. Franz n’est pas juste un meurtrier, il est avant tout un être humain et c’est que ce les nombreuses révélations sur sa vie s’évertuent à nous prouver ; un homme avec des émotions, des sentiments, un homme que la mort et la douleur rattrapent toutes les nuits. Franz est un être torturé, il se pose énormément de questions quant à ce qu’il a fait et ce qu’il va devenir. Mourir de la main d’un autre, se suicider, devenir fou, finir en prison… Ces introspections, bien que nécessaires, sont beaucoup trop récurrentes et provoquent une certaine forme d’exaspération. Mort et musique s’embrasent et s’embrassent dans une sinistre symphonie, dans un râle exultant d’une rencontre aussi improbable que dysharmonique.





Le violoniste offre une plongée au cœur de Vienne, de son Conservatoire et des artistes qu’il abrite. Des musiciens de tout horizon profitent des cours dispensés ainsi que de la renommée de la ville. La sphère musicale sert ici de cadre à l’histoire, elle ne l’étouffe jamais mais se rappelle à nous lorsque l’on sent qu’elle s’échappe… Quelques noms de compositeurs sont glissés ça et là, les instruments rythment la vie des musiciens mais pas que… Un grand nombre de personnages forment un ballet gravitant autour de la personne de Franz, encore et toujours. Issus de différents mondes, ces personnages représentent autant de catégories sociales qu’il y a de sous-intrigues dans le récit. Vienne n’est pas uniquement une ville d’artistes ; politiques et malfrats constituent également les maillons d’une immense chaîne dont on ne soupçonne pas l’importance. Le milieu bourgeois et l’élite côtoient ou plutôt abusent d’autres individus à grand renfort d’extorsions et de chantages.



♫ ♪ ♫ Les intrigues s’emboîtent à la manière des matriochkas ; le lecteur en découvre une avant de se rendre compte que de nombreuses autres en découlent et ainsi de suite. Des meurtres, une campagne politique, du chantage, des révélations personnelles, des jalousies… L’éventail est large, sans doute un peu trop. Une seule scène permet de confronter tous les milieux, tous les personnages, une seule et unique scène qui permet de boucler la boucle, de dresser une image globale de tous les éléments qui se chevauchent, des intrigues qui s’entremêlent. Le livre fait plus de 600 pages et, en tout honnêteté, j’ai bien mis 400 pages à entrer dans l’histoire. Je n’arrivais pas à accrocher ni au style, ni aux personnages, ni au récit. Cette expérience me rappelle celle que j’ai vécu, il y a quelques années, lors de la lecture de Meurtres pour rédemption de Karine Giebel, une impression de longueur, la sensation que l’on tourne en rond, que tout avance à pas de loup, une lenteur quasi exaspérante… J’avais devant moi quelque chose de nébuleux dont je ne parvenais à extraire la mélodie. Le français n’est pas la langue maternelle de GE Froideval et je salue sa détermination et les nombreux efforts qu’elle a fourni pour rédiger ce roman, toutefois, j’ai trouvé que la plume manquait parfois de fluidité, que les phrases étaient hachées, trop accentuées également, j’ai remarqué de nombreux mots en trop et des tournures un peu lourdes. Ce n’est que vers les 2/3 du récit que j’ai apprécié la musicalité des mots, comme si mon oreille (mes yeux en l’occurrence) s’était enfin accoutumée au rythme ainsi qu’aux sonorités.





L’intrigue politique, les jeux de pouvoir et la manipulation viennent progressivement tisser leur toile et nourrir l’histoire. L’auteure ouvre de nombreux tiroirs, pioche çà et là des éléments afin de créer un ensemble qui transcende le simple fait divers en une gigantesque fresque sociale. Le risque de ce genre de procédé est, de perdre le lecteur, de le noyer sous une masse d’informations qu’il ne parvient à assimiler que difficilement. J’ai bu plusieurs fois la tasse, je l’avoue. La dimension politique du livre ne sert pas, à proprement parler, l’intrigue. Elle permet de camoufler les actions de Franz, non pas de justifier ses crimes mais plutôt de les dissimuler sous couvert de manigances politiques. Deux mondes se rencontrent donc, ils entrent en collision, s’appréhendent avant de s’utiliser mutuellement, on use du pouvoir de manipulation de l’un la renommée de l’autre. Franz et Karl incarnent cette confrontation et cette mise à l’épreuve respective. Franz ; Karl ; deux assassins, deux personnalités, deux trajectoires. Karl, bien plus expérimenté que le musicien, s’immisce dans la vie de ce dernier, le surveille, épie ses moindres faits et gestes, dicte sa conduite et la marche à suivre. Un rapport de force est instauré, une relation de dominant à dominé dans laquelle le respect et la crainte sont imposées ; Karl apparaît progressivement comme la Némésis de Franz, comme un être cauchemardesque dont il veut à tout pris se défaire de l’emprise. Les passages mettant en scène ces deux personnages sont profondément révélateurs de la noirceur de ce livre et du poison qui gangrène les relations humaines.





Je suis très attachée à la vraisemblance ainsi qu’à la cohérence des événements dans les livres et plus particulièrement dans les thrillers ; la fiction reste importante mais le réalisme ne doit pas être écarté. J’ai tiqué à la lecture de quelques passages, comme interpellée par la réaction ou plutôt la « non-réaction » de certains personnages. Des gens disparaissent, d’autres meurent, des protagonistes subissent des agressions mais l’enquête piétine, la suspension d’incrédulité est brisée. J’ai eu la sensation que personne ne voulait bouger, que les événements décrits et la réalité du livre leur semblaient lointains, improbables, que l’on refusait d’agir et de réagir. L’impression que, tout au long de la lecture, on se cherche des excuses, que l’on rejette la faute sur les autres, que l’on se trouve des prétextes pour justifier l’horreur des crimes, pour justifier les meurtres ainsi que certaines conduites. Comment réagiriez-vous si votre ami vous confessait son crime ? Imaginez la même scène se reproduire avec différents personnages et vous comprendrez qu’à mes yeux, ce n’est pas réaliste. Honnêtement, je n’avais qu’une envie : secouer les gens et les forcer à ouvrir les yeux.



♪ ♪ ♪ Lili… Oh Lili… Elle sait, elle apprend à connaître Franz, à le détester, à l’apprécier et sans doute à l’aimer. Lili incarne la femme brisé qui se relève, celle qui tient tête et fonce tête baissée dans tous les pièges. Elle aurait pu être attachante si elle n’avait pas été aussi naïve et sotte. Ses états d’âme m’ont fait, plus d’une fois, lever les yeux au ciel. L’amour qu’elle porte à Franz est aussi incompréhensible que destructeur. Elle se fourvoie et semble sombrer dans la folie, comme aveuglée par ses sentiments ou alors est-elle la seule à voir la véritable nature de Franz ? Je n’en sais rien… Et je dois admettre que la fin de l’histoire, plutôt surprenante, ne m’a pas du tout convaincue.







Franz Schligg est un séducteur maniant aussi bien son archet que les mots. Nombreuses sont celles qui tombent sous son charme et dont il se délecte de la détresse. Véritable homme à femmes, il use de son statut d’artiste et de ses richesses pour séduire et se repaître de ses victimes. Il ne joue pas seulement avec les femmes, il les chosifie, les prends et les jette, les abandonne seules face à leur propre honte et impuissance. À travers le personnage du violoniste et de la manière dont il appréhende les relations hommes/femmes, l’auteure pointe du doigt certains comportements et certaines formes d’amour, si tant est que l’on puisse parler d’amour. Elle dénonce un jeu de séduction malsain et souvent poussé à l’extrême. L’objectivisation maladive des individus et plus particulièrement des femmes devient presque le cœur du récit, le nœud de cette histoire. Les personnages évoluent dans un monde d’illusions, de faux-semblants et de mensonges, un monde dans lequel les paillettes se teintent du sang d’innocentes victimes. Les rapports entre les individus sont codifiés et j’ai eu l’impression, dans ce livre, que presque toutes les relations étaient artificielles, provoquant l’illusion d’une vaste et grotesque comédie dans laquelle les comédiens jouent le rôle qui leur est imposé et non pas celui qui correspond le plus à leur propre volonté. Franz Schligg, comme d’autres, ne prend pas le temps de tisser des liens et de les entretenir, il vit dans une sorte de bulle éphémère qui le coupe totalement d’une certaine forme de réalité.





♪ ♪ ♪ Lili… Oh Lili… Elle sait, elle apprend à connaître Franz, à le détester, à l’apprécier et sans doute à l’aimer. Lili incarne la femme brisé qui se relève, celle qui tient tête et fonce tête baissée dans tous les pièges. Elle aurait pu être attachante si elle n’avait pas été aussi naïve et sotte. Ses états d’âme m’ont fait, plus d’une fois, lever les yeux au ciel. L’amour qu’elle porte à Franz est aussi incompréhensible que destructeur. Elle se fourvoie et semble sombrer dans la folie, comme aveuglée par ses sentiments ou alors est-elle la seule à voir la véritable nature de Franz ? Je n’en sais rien… Et je dois admettre que la fin de l’histoire, plutôt surprenante, ne m’a pas du tout convaincue.



Franz Schligg est un séducteur maniant aussi bien son archet que les mots. Nombreuses sont celles qui tombent sous son charme et dont il se délecte de la détresse. Véritable homme à femmes, il use de son statut d’artiste et de ses richesses pour séduire et se repaître de ses victimes. Il ne joue pas seulement avec les femmes, il les chosifie, les prends et les jette, les abandonne seules face à leur propre honte et impuissance. À travers le personnage du violoniste et de la manière dont il appréhende les relations hommes/femmes, l’auteure pointe du doigt certains comportements et certaines formes d’amour, si tant est que l’on puisse parler d’amour. Elle dénonce un jeu de séduction malsain et souvent poussé à l’extrême. L’objectivisation maladive des individus et plus particulièrement des femmes devient presque le cœur du récit, le nœud de cette histoire. Les personnages évoluent dans un monde d’illusions, de faux-semblants et de mensonges, un monde dans lequel les paillettes se teintent du sang d’innocentes victimes. Les rapports entre les individus sont codifiés et j’ai eu l’impression, dans ce livre, que presque toutes les relations étaient artificielles, provoquant l’illusion d’une vaste et grotesque comédie dans laquelle les comédiens jouent le rôle qui leur est imposé et non pas celui qui correspond le plus à leur propre volonté. Franz Schligg, comme d’autres, ne prend pas le temps de tisser des liens et de les entretenir, il vit dans une sorte de bulle éphémère qui le coupe totalement d’une certaine forme de réalité.





En définitive, Le violoniste est un thriller psychologique mettant en scène la lente et douloureuse descente aux enfers de Franz Schligg. Entre succès, femmes et intrigues politiques, le livre dévoile une très large fresque et nous immerge progressivement dans la tête d’un meurtrier. La musique sert de cadre aux événements au même titre que les femmes apparaissent comme des objets, des instruments. Quelques petits points m’ont chiffonné, ralentissant ma lecture et provoquant parfois une certaine exaspération. À travers la dimension psychologique du livre et le personnage de Franz, l’auteure analyse des relations hommes/femmes dans une société qui consomme l’amour plutôt que de le vivre.



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