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Note moyenne 3.76 /5 (sur 126 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Richemont , le 07/10/1855
Mort(e) à : Paris , le 07/02/1935
Biographie :

G. Lenotre, de son vrai nom Louis Léon Théodore Gosselin, est un historien et auteur dramatique français.

Le G. devant Lenotre signifie Gosselin. Il est l'arrière petit-neveu du jardinier du roi Louis XIV André Le Nôtre (1613-1700).

Après des études chez les Jésuites à Metz, il s'installe à Paris et entra d’abord au ministère des Finances, comme employé au bureau des statistiques, mais il devait bientôt se consacrer à sa véritable passion, l’Histoire.

Collaborateur au Figaro, à la Revue des deux mondes, au Monde illustré et au Temps où il livrait ses chroniques de "petite histoire", G. Lenotre publia également de nombreux ouvrages, pour l’essentiel consacrés à la Révolution et bâtis à partir de documents d’époques (journaux, rapports de police, registres d’état-civil...)

Il s’essaya aussi au théâtre avec "Les Trois Glorieuses", "Varennes", "Les Grognards".

Après avoir tenté une première fois d’entrer à l’Académie française en 1909, au fauteuil de Victorien Sardou, il est élu en 1932 au fauteuil de René Bazin, mais meurt le 7 février 1935, avant d'avoir prononcé son discours.

Après avoir tant écrit sur les guillotinés de la terreur, c'est auprès d'une partie de ces suppliciés qu'il repose désormais. Il est enterré au cimetière historique de Picpus, dont il a rédigé l'histoire : "Le jardin de Picpus" (1928).
On peut y lire l'épitaphe suivante, extraite de l’Évangile de Saint-Jean : "Qui credit in me, etiam si mortuus fuerit, vivet" (Celui qui croit en moi ne mourra point).
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (106) Voir plus Ajouter une citation
Combien peu d'étrangers, combien peu de parisiens même, connaissent le splendide escalier du Palais-Royal, l'un des spécimens les plus parfaits de notre art décoratif ?
Combien savent que la Banque de France possède une galerie de fêtes qui rivalise de splendeurs avec la galerie des Glaces de Versailles ou la galerie d'Apollon du Louvre ?
Sont-ils nombreux ceux qui ont vu certain salon de Psyché qui se trouve aux Archives Nationales et qui n'a peut-être point d'égal en France ?
Et l'on peut-être assuré que, dans la foule des plaideurs, d'avocats et de magistrats qui chaque jour emplit les galeries du Palais de Justice, beaucoup ne se doutent point que le sous-sol de ce même palais compose le plus important et le plus noble ensemble d'architecture gothique qui soit au monde.
Ces choses ne sont pas interdites au public.
On les visite à certaines époques, moyennant certaines autorisations et les fonctionnaires qui en ont la garde apportent à en faire les honneurs le plus affable empressement....
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Un fouillis de toits d'ardoises, de cheminées fumantes, de jardinets, et, tout en haut, la robuste tour du vieux château, coiffée d'un comble pointu... voilà Guise.
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Comment un si grand malheur put-il se produire ?
Par le concours empressé d'hommes intelligents, probes, instruits, soucieux de faire le bien, aimant leur pays et comprenant la grandeur et la gravité de leur tâche ; individuellement des sages, des prudents et des circonspects, mais qui, réunis, livrèrent assaut à se surpasser, à s'éblouir les uns les autres.
C'est alors que, pour mieux y réussir, ils écoutaient la voix perfide de la fée Utopie qui d'abord exerça ses ravages.
Il était bien entendu qu'on était assemblé pour instituer l'âge d'or : afin de n'être point gêné pendant la besogne, il fallait balayer ce qui encombrait le terrain et, pour début, on supprime dîmes, redevances et autres abus féodaux, y compris les rentes dont vivent les vieux collèges, les bourses six fois centenaires, les allocations provenant de fondations ou de legs et servant à l'entretien des professeurs ...
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Quant à La Popelinère, l'historien-géographe cause première de cette héroïque et piteuse escapade, il mourut à Paris en 1608, "d'un mal, dit judicieusement l'Estoile, assez ordinaire aux hommes de lettres vertueux, à savoir de misère et de nécessité" ...
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On possède de ces audiences plusieurs comptes-rendus ; les uns furent répandus par la famille de Champignelles, soucieuse de capter l'opinion ; les autres ont été publiés par les avocats de la demanderesse ; pour ceux-ci l'identité de leur cliente avec la marquise de Douhault est d'une évidence éclatante que la mauvaise foi seule peut contester : pour les premiers, au contraire, l'aventure n'est qu'une basse intrigue, une imposture flagrante dont la méprisable héroïne ne peut illusionner personne ...
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Taine regrettait que l'Histoire fréquentât trop les salons et ne pénétrât jamais dans les cuisines ...
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" Je suis l'homme de France le plus souvent mis à la porte"... écrit-il.
Par cette boutade il revendique son appartenance à la catégorie des historiens qui ne peuvent raconter un événement fameux sans s'être auparavant rendu à l'endroit où il se déroula ...
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En ce temps-là, les galeries du Palais-Royal concentraient toute la vie joyeuse de Paris.
Sous les péristyles, le long des interminables portiques de pierre, dans les taudis de planches boueuses encombrés de brocanteurs et qu'on appelait le Camp des Tartares, c'est, dès l'après-midi, quotidiennement, une déambulation permanente : les femmes parées, les nouvellistes, les étrangers, les oisifs, les auteurs en vogue, et aussi ces milliers de gens qui, à toute époque, vivent des miettes de Paris, tous, formant foule compacte et flâneuse, circulent, à petits pas, pour voir et pour être vus ...
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Mais j'en tiens pour ce que j'ai dit déjà : l'étude de l'Histoire est réconfortante.
D'abord elle nous distrait des catastrophes variées dont trop de gens s'évertuent à nous démontrer l'imminence ; et puis elle nous enseigne que, chez nous, souci d'argent n'est jamais mortel ...
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Comme le vent sifflait sous les portes mal jointes et que l'un de nous, ayant soulevé le rideau de la fenêtre, avait constaté que la neige tombait, on se rapprocha du feu et l'on poursuivit la causerie ...
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