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3.06/5 (sur 148 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Le Havre , le 16/01/1924
Mort(e) à : Paris , le 10/06/2016
Biographie :

Gilles-Maurice Dumoulin est un écrivain français de science-fiction et de romans policiers.

Connu sous nombre de pseudonymes dont G. Morris, il a également été un prolifique traducteur de l'anglais vers le français.

Lancé très tôt, par la mort de son père, sur le marché du travail, il exerce à 15 ans la profession de facturier et de secrétaire de direction chez un importateur de coton brut. Puis il "monte à Paris" où il chante ses propres chansons dans divers établissements et fonde une association de jeunes comédiens-amateurs baptisée "La route monte". À la fin de la guerre, il passe quelques mois en qualité d’interprète au camp Philip Morris, au Havre.

Durant sa longue et prolifique carrière de romancier, il créa plusieurs personnages de séries, espions ou aventuriers.
Le premier, à partir de 1952, fut le détective privé Peter Warren. Il est le héros de dix romans, signés G.Morris puis G.Morris-Dumoulin, dans les collections Un Mystère et Spécial-Police.

Sous le pseudonyme de Vic St Val, il a signé une série de romans publiés dans la collection "Infrarouge Espiomatic" à partir de 1971. Les 22 premiers titres sont dus à sa collaboration avec Patrice Dard (1944). Les suivants seront son l'œuvre exclusive.

Il a publié pas moins de deux cents romans policiers, d'espionnage, d'aventures et de science-fiction, auxquels il convient d'ajouter une centaine de traductions dont "Le bal des maudits", "Tant qu'il y aura des hommes" et, parmi d'autres romans noirs, les "Mike Hammer" de Mickey Spillane.

Sa vocation de traducteur, Gilles Morris-Dumoulin ne la doit pas à la lecture de telle ou telle œuvre, mais, plus prosaïquement, aux bombardements alliés sur Le Havre, durant l'Occupation, qui lui donnèrent le loisir d'apprendre par cœur les cinq méthodes Assimil alors disponibles.

Il décroche, en 1955, le grand prix de littérature policière, pour "Assassin, mon frère", un polar-document 100 % authentique sur ce que fut la vie au camp Philip-Morris et dans un Havre dévasté par la guerre.

Ce touche-à-tout littéraire a aussi été réparateur de scénarios pour Eddie Constantine, auteur de chansons, dialoguiste, scénariste, etc.

En 2013, G. Morris signe son grand retour en publiant "Le Bout de l'Horreur" chez Genèse Édition.

Il adoptera suivant les circonstances divers pseudonymes : G. Morris, Géo Moris, Géo Morris, Gilles Morris, G.M. Dumoulin, G. Morris Dumoulin et Vic St Val.

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Bibliographie de Gilles Morris-Dumoulin   (193)Voir plus

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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
C’est un cauchemar et je le sais. Plus exactement, je crois le savoir. Bref, je suis en train de vivre cette expérience absurde, paradoxale, du dormeur qui, sachant qu’il dort ou croyant le savoir, voudrait en persuader cette part inerte de lui-même encore immergée dans les affres abyssales... dans les profondeurs ténébreuses, hantées de présences reptiliennes, abominables... d’un sommeil sans repos... Nouvel effort titanesque... désespéré... coup de talon psychique au fond de l’eau noire... sensation physique... bienheureuse... d’un mouvement ascendant... irrésistible... je rejaillis, comme on plonge, hors de ce sommeil agité, infernal... comme on plonge ou comme on plongerait, à l’envers... si l’on pouvait plonger du fond de l’eau à l’air libre, ou comme fuse un dauphin, flèche vive décochée à la rencontre du ciel... vive décochée à la rencontre du ciel... Toujours est-il que je crève enfin. la surface... jouis — un quart de seconde — de cette impression merveilleuse d’apesanteur... et retombe, comme le dauphin... pas dans l’eau, bien sûr... dans mon lit, simplement... transformé en piscine, ou presque, par la sueur glacée de mes tourments nocturnes. Qui imbibe, généreusement, mes draps roulés en cordes ! C’était un cauchemar, je le sais. Plus exactement, je crois le savoir puisque, même éveillé, le cauchemar continue... Un de ces cauchemars tellement horribles qu’au sortir de leur enfer, l’esprit refuse, tout net, d’en restituer la moindre bribe... Tout ce que je puis m’en remémorer, c’est que dans mon rêve, Karen était en danger, que je tentais de la secourir et ne pouvais qu’assister, impuissant, à ses souffrances... Mais était-­ce bien un rêve puisque, tout sommeil balayé, toute lucidité retrouvée, je continue d’entendre Karen
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J'existe en tant que Weena, mais je n'ai pas de vie propre... indépendante... Je ne suis qu'un fragment infime de l'entité, et tout fragment qui se sépare de l'entité disparaît, très vite...
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Je triomphai en reprenant la route pendant qu’elle repliait la carte :
— Tu y crois, maintenant, à ma théorie du « champ de force » b…
J’avais failli dire « bandogène ». Je ravalai le mot, juste à temps.
Puisqu’elle n’aimait pas ça, Karen, à quoi bon aggraver mon cas en lui infligeant, à tout bout de champ, mes néologismes et mes calembours à l’emporte-pièce !
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Lisa était dans l'eau bleuie par je ne sais quel produit de beauté à l'odeur entêtante. Lisa était dans l'eau, presque invisible et délivrée, enfin, du conflit opposant à son corps trop jeune les rides de son masque vieilli.
Car Lisa était entièrement immergée dans cette eau trop chaude et trop bleue, dont aucune bulle ne venait plus troubler la surface.
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Question typiquement humaine, homme-nommé-Hip, puisqu'elle donne à ce que tu appelles « l'individu » le pas sur la race, l'espèce prise comme un tout. Ici, tous sont un, un est tous. Tous peuvent communiquer avec un, un peut communiquer avec tous. Mais le fait même que notre unité soit divisée en millions de sous-unités ne te fournit-il pas ta réponse? Oui, nous sommes suffisamment distincts les uns des autres pour que chacun d'entre nous soit susceptible de se perfectionner, au bénéfice ultérieur de tous, dans un domaine ou dans un autre. Non, nous ne cessons jamais d'appartenir au grand tout et de communiquer les uns avec les autres.

Une définition en deux phrases qui pourrait être celle de l'humanité, si l'humanité n'avait oublié, depuis longtemps, qu'elle aussi forme un tout. Un tout puissant, coriace, globalement indestructible.
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Puis vous êtes arrivés... Vous avez envahi nos campagnes qui, du jour au lendemain, se sont appelées des "maquis" ... Ca n'a pas été sans heurts, sans souffrances et sans larmes, car beaucoup d'entre vous n'étaient pas des anges... Certains, même, s'approchaient de l'image des maquisards donnée par ce feuilleton...Mais peu à peu ...bon gré, mal gré.... s'est forgé une sorte d'équilibres... Votre jeunesse, même, apparait un sang neuf à notre population vieillissante... Nous avions, je le répète, au delà des chocs, au delà des deuils, trouvé une sorte d'équilibre... L'homme est ainsi fait qu'il finit, toujours, par s'adapter à tout!
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P.9 Je remonte l'escalier plus paisiblement que je ne l'ai descendu. Retrouve, là-haut, une Sophia très occupée à masser tendrement les diverses parties meurtries, ou supposées telles, d'une anatomie très pauvre en lignes droites.
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Je m'aperçus, avec une mesure de retard, que j'avais épaulé le fusil, et le reposai sur sa crosse, d'un geste sec. Agacé, troublé par ce réflexe imbécile et tellement humain qui consiste à tirer d'abord sur tout ce qui bouge et que nous ne sommes pas équipés pour comprendre ! Tout ce qui est autre. Voire simplement différent. Un réflexe tellement commun, entre les hommes. Qui donne, à la sortie, cette abomination dont l'humanité crèvera : le racisme. La peur de l'autre.
L'intolérance. Le refus viscéral du droit à la différence...
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Je n'avais pas refermé la porte qu'elle se replongeait déjà dans son bouquin. J'en aperçus le titre, au vol. "Des femmes pour le vampire", collection "Angoisse".
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Brusquement, il n'a plus envie de jouer, de participer à ces réunions, meetings, sessions, séances, séminaires... ce ne sont pas les mots qui manquent pour désigner ces parlotes au sommet, ces bavardages au top-niveau; comme ils disent, où les "grands de ce monde" [...], discutent, à perte de vue, de sujets, de problèmes impliquant des tas de gens qui ne sont pas là pour exposer leurs thèses ou défendre leurs causes !
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