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Citations de Gabino Iglesias (75)


Par exemple, pour ce qui est de mon arrivée aux Etats-Désunis, tout a commencé dans le club de Mexico, El Colmillo. Une boite assez mal fréquentée, surtout l'arrière-salle. Un peu comme une jolie fille avec un cul crade.
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Quand tu traverses la frontière, celle-ci conserve une partie de toi. Elle te coupe jusqu'à l'os, t'empêchant de cicatriser. Elle perfore des endroits qu'aucune lame ni aucune balle ne peut atteindre et elle te mutile d'une manière que tu ne peux pas comprendre.
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Quand on t'enlève un être cher, non seulement l'illusion s'effondre, mais c'est comme si tu te retrouvais soudain jeté dans un cachot, entouré de murs oppressants. La haine devient un cancer qui te ronge de l'intérieur et le seul remède est la vengeance. Le sang. L'action. Les gens disent tout un tas de conneries sur la vengeance, mais comment quelque chose qui paraît si bon, si libérateur, et si légitime pourrait-il être mauvais ?
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Je n'avais jamais compris comment on pouvait juger un être humain à sa couleur de peau ou à son origine. Un tel niveau de stupidité me dépassait.
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Il existe un endroit par-delà le chagrin où les sentiments sont si puissants qu'aucun mot ne peut les décrire.
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Si les armes à feu sont un symptôme de ce qui ne va pas avec l'humanité, Internet est une fenêtre qui nous montre le pire dont elle est capable.
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La frontière est un endroit où les ossements ne sont jamais enterrés assez profond et où les larmes des familles brisées et le sang des innocents se mêlent aux plantes, à l'air et à la terre. C'est cette noirceur qui donne au fleuve sa couleur verte et son odeur si particulière. Certaines choses ont un fond tout en demeurant insondables. Et l'obscurité infinie tapie dans cette artère de jade pousse certains Blancs à appuyer sur la détente, même si c'est une femme ou un enfant dans le viseur.
Quand tu traverses la frontière, tu voles en éclats, tu cesses d'être toi et tu deviens une nouvelle personne qui n'a sa place nulle part, qui n'a ni foyer ni racines. Revenir en arrière est impossible et avancer équivaut à sauter dans un ravin en croisant les doigts pour qu'il ne soit pas trop profond, pour que les pierres ne t'ecorchent pas trop dans ta chute et pour que le monstre qui t'attend au fond ne soit pas trop affamé.
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La frontera est un endroit maudit, un endroit où pour survivre, il faut être capable de se comporter comme la pire des crevures.
Tu as ça en toi, mijo. Ne le perds jamais.
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Le Mexique est un monstre insatiable.
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Certaines choses ont un fond tout en demeurant insondables.
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-Putain,mec,t'es soit le gars le plus courageux que je connaisse , soit le plus con" a-t-il commenté en enfilant le gilet avant de remettre de chemise par dessus .
Je savais malheureusement quelle supposition était la bonne.
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Gabino Iglesias
La mort est inévitable, mais on peut essayer de lui mettre des bâtons dans les roues.
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Parfois, la douleur est la seule voie vers la délivrance.
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Souris aujourd’hui, souris demain, souris toujours.
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Etre un pantin est aussi grave qu'être une balance.
Le sang était déjà sur le sol. Leurs âmes s'étaient déjà envolées.
Le pire, avec la mort, c'est les choses qu'elle provoque chez les vivants.
Consuelo était morte à cause de moi.
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Gabino Iglesias
Quand le château de cartes de ta vie se retrouve par terre, un désir de fuite enfle en toi. Il affecte tout ce que tu fais, contamine tout ce que tu ressens, absorbe la couleur de tout ce que tu vois.
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Quelques semaines après le début de ce cauchemar, une représentante des ressources humaines de mon boulot m'appela. Je ne l'avais jamais rencontrée. Bien qu'elle se dise désolée pour Anita et ses soucis de santé, elle m'informa que la boîte n'avait d'autre choix que de me licencier parce que j'avais épuisé mes congés maladie, mes congés payés et mes congés spéciaux, et que j'avais battu tous les records d'absentéisme. Je raccrochai. Votre fille a un cancer, mais vous n'êtes pas assez productif, alors dégagez.
Merci, le rêve américain.
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Quand tu te retrouves nez à nez avec le canon d’un flingue, ça remet en cause tout ce que tu pensais savoir. Ça brise des trucs en toi, ça chamboule des convictions que tu pensais inébranlables.
Le solide devient liquide et tout se met à couler comme de l’eau. Les choses prennent la consistance mouvante des ombres qu’on voit dans les rêves.
Quand quelqu’un te présente cette pupille parfaitement ronde synonyme de chaos, tu te mets à réfléchir, à fouiller ta mémoire à la recherche des erreurs qui t’ont amené là.
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Le rêve américain. Mais c' est des conneries, tout ça. Le rêve américain est aussi factice que le steak dans ton burger à un dollar et que les rires préenregistrés des sitcoms. Et pour toi, c' est encore pire. Tu n' as pas de diplôme, Tu n' as pas de qualifications, Tu n'as rien. Tu es un problème. Un sans-papiers de plus. Un bouffeur de haricots. Un clando. Un sujet de blagues. Tu es une question sur laquelle débattent les hommes politiques blancs dans le confort de leurs bureaux. Et quand tu en prends conscience, n'importe quelle offre devient alors synonyme de salut, la décision la plus désespérée se transforme en solution idéale, l'idée la plus pourrie te redonne un peu d' espoir.
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Lorsque la mort fait son entrée, humanité et fraternité disparaissent pour être aussitôt remplacées par un instinct de survie primaire.
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