Citations de Gabriel Katz (378)
Mais il est des moments où la raison est dévorée par la peur, comme un dieu cannibale.
Comme un homme, une ville a ses zones d’ombre.
Ainsi, il fallait dix hommes pour maîtriser un marchand de légumes, un lanceur de couteaux de foire et un mage possédant le pouvoir de détecter les caves à vin.
- S'il y avait quelque chose de logique dans la religion, on le saurait.
La guerre, mon ami, c’est comme la diplomatie : de la poudre aux yeux !
"Oderic à Karib :
- Il y aura des milliers, des dizaines de milliers de morts. A toi de voir, moi je suis prêt.
Il fallait changer de tactique. Dans les contes, les méchants étaient toujours punis, mais la vie n'était pas un conte."
(p.241)
L’ambition, comme une vague, peut très bien se briser sur un écueil.
L’univers peu à peu reprenait ses contours. Les formes et les couleurs, longtemps mêlées, se redessinaient lentement en un semblant de paysage. Mais il manquait l’air glacé de la montagne, le soleil sur la vallée, le squelette de bois du chariot accidenté. Olen n’était plus si sûr de se trouver au royaume d’Helion… Peut-être était-il en train de renaître dans le monde des morts ; les cieux des Punisseurs, la terre de la Grande Déesse, ces royaumes bénis où tout était facile que l’on promettait aux vivants pour alléger le fardeau de leur quotidien.
C'était bien la peine de s'étourdir de superstitions dans un monde dont les hommes avaient déjà fait un enfer.
Puissent la Déesse et votre dieu s'entendre. Aucun homme ne mérite de mourir sans raison.
- C'est vrai que l'accueil des voyageus n'est pas ma point fort des Terres de cristal, approuva Karib.
- parce qu'il y a un point fort ?
- Euh... Pas à ma connaissance.
Le Puits des mémoires laissait échapper des bribes de sa première vie ce soir, et cette vie n'était que violence.
Mais elle l'embrassa, et il oublia le reste.
On est comme des papillons, des putains de papillons noirs qui viennent se brûler sur la lumière.
Aimer un enfant est parfois une chose difficile, surtout à l'âge où il déteste ses parents. Mais aimer un enfant que l'on a jamais vu, et dont la seule occupation consiste à se plaindre, cela frisait l'exploit.
Il pensa qu’un homme sans nom était amputé de la plus grande partie de lui-même.
Nils se sentit comme chez lui. Sa seule patrie, c’était ce trio improbable ayant survécu à tant d’épreuves qu’ils étaient devenus frères.
Venant de ceux qui parlent peu, quelques mots ont parfois plus de poids que d'interminables discours.
Un prince de Woltan choisissant les Narvals pour faire ses armes ! Peu importait que le prince en question n’ait servi que trois jours avant de s’enfuir avec son matériel… Une légende, Renhald le savait bien, n’est jamais qu’un énorme mensonge.
Kaelyn ferma les yeux, maudissant le destin. Ce matin encore, elle était une petite reine au milieu de ses admirateurs, à présent elle était "un morceau".
Autant rendre à la mort la tâche difficile.