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Citations de Gabriel Katz (378)


- Faut que je retrouve mon père.
- Quoi ?
- Mon père. Je veux savoir qui c'est.
[...]
- Et... ça t'es venu comme ça ? En regardant La Grande Vadrouille ?
- J'en ai marre d'être la fille de personne.
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Les vacances, c'est un peu notre drogue, et à force, on commençait à être en manque. Mais Solange n'avait pas envie de partir. Ni de rester. Elle n'avait envie de rien. Elle traînait sa tristesse, elle la semait partout derrière elle. À force, ça me prenait aussi, sans même que je sache pourquoi, comme une maladie contagieuse. Les gens, quand ils sont tristes, on les prend dans les bras. On les embrasse, on les rassure. On leur dit que ça va aller, on leur paie un cornet de frites sur la grand-place. Pas elle. Avec elle, il faut attendre.
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« Il y a des gens, c’est pas la peine de leur expliquer. C’est trop tard. Faut juste qu’ils débarrassent le plancher. »
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Parce que c'est lourd, une petite fille, ça empêche de s'envoler. Ça empêche de renaître. De partir ailleurs, d'oublier, de penser ses blessures. De vendre des bonnets, de trouver un travail. C'est un boulet, une bouche à nourrir, un cartable à remplir, et tous ces foutu tablier qu'il faut laver, repasser, repriser, encore et encore, jusqu'à en voir la trame.
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”Kaelyn, fille de Horn, et dans ses veines coulait le sang de hommes du Nord, un sang pur et sauvage qui avait mené tant de héros à la victoire.”
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C'est dingue à quelle vitesse une femme peut se transformer en mère (p113)
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Elle m’appelle, avec ses toits noirs et son hall de briques, Dun Mansion, La maison de mon enfance, mon rêve et mon cauchemar.
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Ma mémoire, cette gueule de bois.

Elle remonte à la surface.

Elle me revient par vagues.
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Les regards se sont faits fuyants, chacun tente d’oublier ce qu’il vient d’entendre, et le silence, encore lui, lance une nouvelle offensive pour reprendre son territoire. Quelque part à l’extérieur, un volet claque sous le vent. La pluie s’est remise à tomber pour rappeler que le monde tourne toujours, elle frappe au carreau en sachant que personne ne lui ouvrira.
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Elle est douce, cette petite, et fragile, et touchante. Mais si c’était à refaire, Clara passerait la main. Trois fois, c’est une de trop.
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Il ne reste plus rien tout à coup, que les choses qu’on n’a pas dites, les choses qu’on ne dira pas, et les couverts que l’on repose sans un bruit au coin de son assiette.
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Moi aussi, je les faisais, ces hochements de tête et ces bruits de bouche inspirés, avant qu’un camion ne me rappelle que le seul alcool qui vaille est celui qui noie les pensées.
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Les Mc Brennan sont un clan, une entité, un grand vaisseau où tout le monde rame, contre vents et marées, dans la même direction. Quitter le navire, c’est prendre le risque de couler seul
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Cette vie qui l’étouffe, qui la brise, qui l’enchaîne. La culpabilité qui la ronge, le costume de mère trop grand pour elle, ou trop petit, dans lequel elle se sent fausse. Les mots qui la hantent, les maux qui la hantent. Cette impression d’être vieille, déjà vieille, flétrie comme si elle avait mille ans, et le monde qui suit son cours, à la télé, dans le journal, sans elle, sans eux, ces gens qui fument de la marijuana dans les parcs, qui font l’amour à trois, à quatre, à dix, cette musique hallucinée qui a remplacé le rock. Elle a envie de ça. Elle a envie de tout. Mais c’est fini, c’est trop tard.
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Clara se regarde avec l’impression d’observer une autre. Une image creuse, sans âge, sans substance, que l’on suspendra au mur pour laisser dans un couloir glacé le souvenir de quelqu'un qui n’existe pas. À moins qu’elle ne se soit perdue, sans vraiment s’en apercevoir. Et qu’elle soit devenue ce portrait, à force de disparaître.
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La mienne remonte à cette nuit d’hiver qui meuble encore mes fins de soirée et mes fonds de bouteille, ces visions de pare-brise en miettes, le sang qui goutte sur le verre, mon genou broyé dans un étau de tôle et je ne sens rien, ni douleur ni émotion, rien.
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Le monde à nouveau n'était plus que ténèbres. Une obscurité insondable,  moite et suffocante, et l'air si rare que chaque bouffée paraissait être la dernière.

(Incpit)
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Il y eut un craquement, une déchirure. Un grondement sourd qui montait des ténèbres. Une secousse. Un roulement étouffé, menaçant. Et le monde se mit à trembler; une force invisible le frappait à l'aveugle, comme un marteau de guerre. Il n'y avait plus de haut, plus de bas, plus de ciel ni de terre. Le sol, secoué de soubresauts, montait à la verticale avant de retomber, dans un fracas de fin du monde. L'univers roulait sur lui-même.

(Incipit) 
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-J'ai un peu réfléchi, reprit Karib. Vous me direz que c'est tout ce qu'on pouvait faire en marchant huit heures par jour.
-J'aurais dû y penser, fit Nils. Moi, je n'ai pas réfléchi du tout.Et du coup, je me suis emmerdé.
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- Ils ne m'échapperont pas longtemps (...). Je les ai traqués, j'ai trouvé le village où ils se terraient. Et pourtant, je peux vous dire qu'ils étaient enterrés au fin fond de nulle part! Nous les avons manqués de quelques heures, peut-être de quelques minutes. Ils n'iront pas loin, je connais le pays comme ma poche.
- Tu as de grandes poches, mercenaire. Trois semaines pour retrouver leur trace dans un pays qui se traverse en une journée de cheval…
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