AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.21/5 (sur 12 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Bologne , 1924
Mort(e) à : Milan , le 01/07/2010
Biographie :

Gabriele Mandel est un psychologue, écrivain et artiste.
Il est le fils de l'historien Jusuf Robert Mandel (1895-1963).

Vicaire général pour l'Italie de la confrérie soufie Jerrahi Halveti, il étudie la culture et l'art arabes depuis de nombreuses années.

Membre de l'académie islamique de Cambridge, il a reçu l'Honoris Causa en sciences islamiques à l'université d’État de Konya (Turquie) et à la Leibniz University de Santa Fe.

Cofondateur de l'Université internationale islamique de Cordoue et directeur de la faculté de psychologie de l'université de Bruxelles, il est l'auteur de nombreux ouvrages portant sur l'histoire et la culture islamique, publiés en Italie et à l'étranger.

En 2006, il a dirigé l'édition italienne du Mathnawî (Les Distiques), de Djalâl al-Dîn Rûmî. Sa traduction commentée du Coran en italien (2003) a été publiée sous le haut patronage de l'Unesco.

Il est également peintre, graveur, calligraphe et céramiste. Il a exposé à la Biennale de Venise et dans de nombreux musées du monde entier (Paris, São Paulo, Tokyo, New Delhi, Milan, Istanbul, Ankara).

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Gabriele Mandel Khân   (16)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Tissez pour nous un vêtement splendide. Que la chaîne soit la blanche lumière du matin ; que la trame soit la rouge lumière du crépuscule ; que les franges soient la pluie qui tombe ; que l'ourlet soit l'arc-en-ciel tendu.

Chant des indiens Tewa, rapporté par G.A. Reichard
Commenter  J’apprécie          213
J'ai besoin de me retremper dans la nature vierge, de ne voir que des sauvages, de vivre leur vie, sans autre préoccupation que de rendre, comme le ferait un enfant, les conceptions de mon cerveau avec l'aide seulement des moyens d'art primitifs, les seuls bons, les seuls vrais.

Paul Gauguin Noa-Noa
Commenter  J’apprécie          190
Il peut paraître extraordinaire que le Bouddha ait parlé d'atome et de scission nucléaire il y a 2 500 ans. Mais ce n'est pas tout. Il a également dit : "II existe un non-né, non-devenu, non-fait, non-composé ; et si cela n'existait pas, il n'y aurait pas de possibilité d'échapper à ce qui est né, devenu, fait, composé. Par la même loi de l'Univers en équilibre, ce qui est dans ce monde correspond à ce qui n'est pas dans un antimonde : le Bouddha est parvenu à pressentir l'existence de l'antimatière, théorie qui n'a été que récemment avancée par la physique occidentale et qui, actuellement en phase de développement, est considérée comme très importante pour les études scientifiques qui en dériveront.

Cette théorie, empiriquement religieuse mais scientifique en substance, fut suivie par d'autres, éclairées par la physique d'aujourd'hui bien plus que ne l'ont fait les lourds commentaires des siècles passés : "De même qu'un chariot n'existe pas en lui-même - dit le Bouddha - mais est composé de divers éléments, ainsi rien n'existe en soi et par soi, mais tout est en rapport : l'Univers entier est en corrélation".

Cette "théorie de la relativité" embrasse tout. L’âme elle-même est soumise à un changement continuel d'états. Notre connaissance subjective est soumise à ce que, de façon imprécise, perçoivent les sens ; le salut dépend de la voie que chacun de nous peut se tracer seul : "Comme un singe en fuite dans la forêt saisit une branche puis la lâche immédiatement après pour en saisir une autre, et puis en attrape encore une autre, ainsi ce que vous appelez esprit, pensée, connaissance se forme et se dissout continuellement." Et encore : "Celui qui saisit la dépendance causale saisit la vérité... et celui qui a compris, juge le sable et l'or de valeur égale. Le ciel et la paume de sa main sont, à ses yeux, identiques
Commenter  J’apprécie          50
L'art et sa production constituaient un ingrédient clé dans la définition d'une femme Lakota : faire du bel art était, pour une femme, le moyen de se réaliser dans sa société.

Marsha Bol
Commenter  J’apprécie          70
Mille ans avant Jésus-Christ, les Egyptiens connaissaient déjà l'existence des Noirs du Soudan et des Pygmées des forêts équatoriales, ils en collectionnaient les oeuvres d'art,ils n'en disaient pas du mal.

Ernesto Schiaparelli
Commenter  J’apprécie          40
N-w-r, de nâra (briller), désigne la Lumière au sens métaphorique, tandis que la lumière au sens réel est dite daw’. Le thème de la « Lumière » a été développé de manière vertigineuse en islam par les théologiens, les philosophes, les mystiques, les mathématiciens. Ce mot revêt par conséquent un symbolisme très riche et pleinement islamique, que l’on peut trouver chez les disciples d’Avicenne, de Farâbî, de Ghazâlî, chez les mu’tazilites et surtout chez les soufis ; mais il y a aussi une prégnance des notions préislamiques héritées du néoplatonisme, de l’aristotélisme, du zoroastrisme, du plotinisme, du judaïsme, du manichéisme, etc.

La « Lumière » a une importance particulière pour le grand martyr soufi Shihâb al-Dîn Sohravardî. Il élabora la notion de la solâan nûrî (puissance, souveraineté de la Lumière), notion préexistante dans l’Avesta en tant que « Lumière de gloire » (xvarnah) ; il fut aussi le porte-parole de la prophétologie chiite de la Nûr Muhammadî (la Lumière de Muhammad), homologue de ce qui, dans la prophétologie judéo-chrétienne, était appelé Verus Propheta, ou Christus aeternus. Le thème de la lumière est également prédominant dans l’œuvre de Mullâ Sadrâ Shirâzî (1571-1640) et d’Abû Ja’far Kolaynî.

Dans la métaphysique de la Lumière, le contraire c’est les ténèbres (zulumât). Le dualisme oppose à la Lumière l’obscurité (zalâm), désignant ainsi le monde de l’esprit et le monde de la matière. Pour la métaphysique, la Lumière est Lumière divine, source de chaque existence, et c’est une Lumière en Soi, d’où chaque être prend naissance, mais qui ne « se détache » pas du Soi substantiel, c’est-à-dire Dieu ; c’est pourquoi toute substance est en réalité « illusoire ». (pp. 388-389)
Commenter  J’apprécie          10
Tous les arts sont comme des miroirs où l'homme connaît et reconnaît quelque chose de lui-même qu'il ignorait.

Alain
Commenter  J’apprécie          20
Parfois, le dessin lui-même est considéré par l'artiste comme une fin en soi, mais sans qu'il se prive pour autant du précieux apport des connaissances picturales. Que le dessin contribue à l'illustration ou figure en marge du texte à titre de croquis personnel, il forme déjà une miniature qui, par l'emplacement qu'elle occupe, par son mode d'exécution et par son état de conservation, porte témoignage de l'art figuratif pour certaines périodes dont les œuvres maitresses ont été perdues ou gravement altérées par le temps.
Commenter  J’apprécie          00
Nous ne connaissons, en effet, l'existence de certaines grandes fresques qu'à travers les miniatures. Certes, la miniature elle-même est souvent exposée au vol, à la destruction ou à l'incendie, mais sa petite taille lui permet de franchir toutes les frontières et d'être recueillie dans un si grand nombre de bibliothèques que la vie d'un homme ne saurait suffire à les examiner attentivement.
Commenter  J’apprécie          00
Habituellement, toute œuvre d'art recourt d'abord, pour s'exprimer, à un moyen direct : le dessin, ce dernier dût-il, dans la suite, servir de champ d'expérience aux techniques les plus disparates.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Gabriele Mandel Khân (32)Voir plus

Quiz Voir plus

1984, George Orwell

1984 is the most famous book of...

George Orwell
Agatha Christie
William Shakespeare
Charles Dickens

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : 1984 de George OrwellCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}