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3.71/5 (sur 56 notes)

Nationalité : Roumanie
Né(e) à : Targu Ocna , le 02/04/1942
Biographie :

Gabriela Adameșteanu, née le 2 avril 1942 à Târgu Ocna, dans le județ de Bacău, en Moldavie, est une écrivain et journaliste roumaine.
Elle commence à écrire tardivement à cause de son dégoût pour l’obligation d’obéir au règne du « réalisme-socialiste ». Elle est l'autrice de trois romans et de deux recueils de nouvelles, et obtient quelques prix dans son pays où elle est souvent rééditée.
Entre 1991 et 2005, elle est commentatrice politique et rédactrice en chef de Revue 22, l’hebdomadaire du « Groupe pour le dialogue social » (formé par des dissidents lors de la chute de la dictature communiste).
Parlant couramment le français, elle est aussi la traductrice d’Hector Bianciotti et de Guy de Maupassant en roumain.

Source : wikipedia
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Gabriela Adameșteanu / LIFE ANEW. Writers Imagine the World after the Pandemic Romanian Cultural Institute New York Sous-titres en Anglais


Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
La sensation de déplaisir (voire de panique) qu'éveilla en lui, ce souvenir suffit à lui donner la force de se contrôler : il ne descendrait pas d'ici, de son septième étage, il n'irait pas errer dans les rues, poussé par cette étrange impatience.

(p. 87)
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… ton innocent oncle Ion a été un rara avis, Letitia ! Les intellectuels débrouillards ont fait carrière sous tous les régimes ! Mihai Ralea, l’homme du roi Carol, et plus tard l’homme de Gheorghiu-Dej, George Macovescu, ministre des Affaires étrangères communiste, après avoir travaillé dans le service de propagande du maréchal Antonescu ! Mais si, Letitia, celui qui a bondi pour défendre Ceauşescu au XIIe Congrès, comment pourrais-tu oublier cette scène-là ? Elle est même sur YouTube !
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Si bien qu’elle l’appelle, toutes les deux semaines, en grinçant des dents : ce qu’elle gagne pour ses traductions reste inférieur à ce que Tincuța touche en une journée de travail.
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à côté de ça je suis sûr qu’avec toi il suffit de demander tu donnes tout l’argent qu’ils veulent
ils seraient bêtes de ne pas en profiter
vous êtes tous comme ça vous autres bohèmes
je vous connais tous par cœur
enfin ça reste ton argent tes amis
mais tu n’auras bientôt plus que ça tiens-le pour dit
et que je n’aille pas t’entendre quand l’hiver sera là et que tu n’auras pas de manteau ni de bonnet ni de bottes
vu ton âge tu aurais eu bien assez de temps pour t’habiller comme une vraie femme
mais non toujours tes vielles nippes élimées tachées quelle surprise si tu n’accroches pas l’ourlet
pour être franc ça m’ôte l’envie de passer la porte de l’immeuble
juste pour que tu arrêtes de me seriner tes pourquoi on sort jamais
où veux tu qu’on sorte
avec qui

(p. 172)
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Le seul éditeur que Daniel ait attrapé et convaincu de jeter ne serait-ce qu’un œil à mon roman lui a dit que le livre n’était peut-être pas mauvais, mais qu’il n’était pas vraiment sûr de pouvoir le vendre : trop gros, trop de longueurs, et les histoires de l’ère communiste, ça n’intéresse plus personne.
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Après sa discussion avec Serghei, ce soir-là, Letitia a compris que ce n'est pas l'avenir qui nous réserve le plus de surprises, mais le passé, que nous ne finissons pas de relire pendant toute notre vie.
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Notre amour, promené de lits étrangers en lits étrangers, à l’abri des silences et des mensonges, tracassé par les soupçons réciproques et les désirs constamment ajournés, par l’habitude et le ressentiment, sous les yeux de ces femmes et de ces hommes qui nous épient. Nous parlons toujours en chuchotant, l’oreille collée à la porte, nous nous comprenons en échangeant des regards étrangers, ironiques, en cachette ! Combien de temps résisterons-nous de la sorte, et où tout cela nous conduira-t-il ?
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C'étaient de grandes mains, tavelées, après tant d'années, la peau en restait tannée, ça datait de l'époque où il travaillait pour payer ses études, et plus tard, quand il y avait eu des réductions de postes, pendant la crise, lorsqu'il avait fait tous les travaux possibles avant, enfin, d'être embauché comme correcteur de nuit.
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Mais il devait bien se trouver quelque part, et, pour moi, ce ne pouvait être que dans notre ville, comme avant. Depuis près d'un an, je m'étais habituée à le savoir loin, c'est pourquoi, pendant de longues heures, j'avais une notion si confuse de sa mort qu'elle aurait aussi bien pu ne s'être jamais produite. Son ombre devait toujours se traîner, péniblement dans les rues tortueuses, à l'asphalte boursouflé, dans la chambre encombrée de meubles, il devait toujours être en train de faire ses fiches, au milieu de ses livres et de ses revues, en agitant machinalement son genou.
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Un matou efflanqué, pelé, miteux, sautait du poirier… Ah ! quel poirier c'était, quelles grosses poires juteuses il donnait ! Maintenant il est rabougri, sec, l'été dernier les chenilles l'ont dévoré. Tout se rabougrit, évidemment, vu qu'y a plus personne pour s'occuper des plantes. Plus une fleur ni un rosier depuis que Tudor est parti, depuis que Mme Ioaniu s'est éteinte… Et même depuis avant, depuis qu'elle tournait au gâtisme. Tant qu'elle a été valide, c'est elle qui s'occupait de la maison, elle qui s'occupait des fleurs et du kiosque. Elle qui faisait la loi, y en avait pas un qui aurait dit un mot plus haut que l'autre. Vu qu'ils savaient, cette tête de linotte d'Ivona et son ordure de mari, ils savaient que la maison, les tapis, l'argenterie et les bijoux qui restaient, tout était au nom de la vieille, tout lui appartenait et par-dessus le marché elle touchait une pension de veuve ! Son mari était mort au trou, à Sighet ou à Jilava ou à Piteşti, lui seul sait où il est mort, et pourtant elle avait fini par toucher une pension !
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