Citations de Gabrielle Borile (16)
- A Rome on se lie très vite en amitié, Mister Sackville, c'est le climat... La splendeur du soleil est propice à l'intimité des corps et des esprits...
- La splendeur du soleil peut-elle justifier vos mensonges ?
- Ce David Fielding vous a demandé de l'emmener à la soirée de la comtessa n'est-ce pas ?... Et pour ce petit service, combien vous a-t-il payé ?
- Vous avez quartier libre mon cher... Je sais que vous avez vécu ici... Vous devez avoir envie de parcourir les rues de Dartmouth...
- Merci, monsieur le ministre... Je vous retrouverai pour le thé.
- Elles vous disent tout, vos cartes ? Et hier à la Haye, quand vous avez perdu au poker ?
- Ça n'a rien à voir ! Je suis tombé sur un tricheur professionnel !
- J'oubliais ! Vous, vous n'êtes qu'un tricheur amateur...
- Là n'est pas la question ! Mais un tricheur professionnel doit respecter certaines règles de base...
- Oui... c'est une question d'honnêteté !
- Pourquoi sommes-nous rongés à ce point par le passé et l'avenir, cher Anton ?
- L'un pourtant a disparu et l'autre n'existe par encore...
Mais la méfiance n'est-elle pas une qualité dans notre métier ?
Et ce proverbe égyptien nous va comme un gant : "Tends-lui la main, mais compte toujours tes doigts en le quittant !"...
Le poète dit que le peuple catalan doit reconquérir son royaume...même au prix du sang !
Me voilà dans la peau d'un de ces détectives de roman ! Et j'ai déjà trouvé mon Watson en cette drôle de miss Eustace... à moins qu'elle ne soit l'assassin !
- Tout cela à cause, d'un nouveau code que nous sommes incapables de déchiffrer !
- By jove ! Que font les Français ?
1918, près de la frontière Hollando-prussienne
Anton :
Pardon …
Sir, les boches sont dans le train !
Victor Sackville :
Rein de plus normal, Anton. Nous allons franchir la frontière !
Et cessez de m’appeler « Sir » !
Anton :
Ce n’est pas normal ! On est encore en Hollande, tout de même ! En pays neutre !
Victor Sackville :
Cessez de vous inquiéter, Anton. Nous disposons d’une couverture parfaite !
Biarritz !! Mon enfer commence …je me demande ce que ta sœur et toi trouvez à cette ville, Victor…
Voyons, Edwin, quel ingrat tu fais ! Biarritz est un endroit merveilleux…
Cela fait huit ans que nous sommes mariés et je ne comprends toujours pas le plaisir que l’on peut éprouver à se retrouver au milieu de tous ces mondains…
Je ne supporte plus ces histoires entre femmes du monde, ministres et princesses d’opérette. Ces gens n’ont vraiment rien d’autres à faire.
Allons, cher beau-frère….tu sais bien que ça n’est pas le genre des Sackville. Nos parents ont acheté une maison ici, il y a 20 ans…Helen et moi aimons y retrouver nos souvenirs d’enfance...
Edgar :
Ma mission touche à sa fin…, et la vôtre aussi…vous avez chaperonné les charmants enfants du professeur, n’est-ce pas ?
Victor Sackville :
J’en ai bien l’impression…cette nuit à bord du train a été fertile en … »illusions » plutôt qu’en véritables émotions …
Edgar :
Sauf pour un imbécile d’allemand qui croyait pouvoir doubler tout le monde…à présent, il a disparu : il a été le dindon de la farce…
Victor Sackville :
Il a disparu, en effet…Mais vous disiez que votre mission était terminée…expliquez-moi !
Edgar :
Vous voyez cette encoche dans le cuir …le professeur qui a su conquérir l’affection de Boris (le tigre), y a placé lui-même le document d’une extrême valeur qui se retrouvera dans quelques heures en sureté dans…votre pays …
La nonne :
Jésus, Marie, Joseph, Ayez pitié de moi, c’est …c’est …
Victor Sackville :
Que se passe-t-il, ma sœur ?
La nonne :
C’est affreux ! C’est…c’est sœur Edmée ! Ces monstres l’ont assassinée car elle connaissait leur secret ! Il n’y a pas de doute, c’était une espionne !
Victor Sackville :
Je comprends tout, maintenant ! Ces forbans imprimaient clandestinement à la fabrique de fausses livres sterling probablement destinées aux services secrets allemands !
Depuis plusieurs semaines, nous savons que le Kaiser prépare une nouvelle offensive pour enfoncer le front allié...
Mais nous ignorons dans quelle direction...Les Flandres...Amiens...Compiègne...Reins ou Verdun ? ... Laquelle les Allemands vont-ils choisir ?
Décrypter les radiotélégrammes allemands est plus important que jamais !
La « Tchécoslovaquie » existera, mais pour combien de temps ? La domination de l’empire austro-hongrois a fait de cette région une poudrière toujours prête à exploser !
Dotée d’une armée, votre peuple deviendra bientôt une vraie nation.
Il est pratiquement certain que les prisonniers tchèques et slovaques détenus en Russie seront libérés. Ils formeront un corps d’armée qui nous aidera à combattre les forces du Kaiser.