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Critiques de Gabrielle Desabers (70)
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Un matin plus tranquille

Valérie, la petite cinquantaine, vit à Brest avec son fils Thomas, 18 ans.

Celui-ci disparaît et Valérie fait appel à la police qui mène son enquête très sérieusement.

Le commissaire et Valérie sympathisent très vite.

L'enquête va mener les policiers en Allemagne où habite le père de Thomas avec des néonazis.

La grand-mère de Thomas est allemande. Elle a fait partie de la jeunesse dirigée par Hitler .

Infirmière , elle a travaillé dans un Lebensborn et en a été victime.

Pas de trace de Thomas mais l'enquête avance et va les conduire jusqu'en Patagonie.

Un roman très bien écrit à la structure très claire , pas ennuyeux du tout, très humain.

J'avoue qu'il faut être bon public. La police française ne se paierait pas de si grands voyages. La nôtre non plus.

La fin est un peu édulcorée mais tant mieux finalement. Que les choses se passent bien de temps en temps.

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Un matin plus tranquille

Valérie divorcée depuis 10 ans de Patrick, entre dans le commissariat pour signaler la disparition de son fils Thomas, 17 ans. Elle est sans nouvelle de lui depuis la veille et a l’intuition que quelque chose de grave s’est passé. Le commissaire Laurent Fournier prend l’affaire en main et mène l’enquête.

Des années auparavant, Frida est une petite allemande de 13 ans qui vit dans la ferme de ses parents en pleine campagne de Poméranie alors que le chancelier qui vient d’être élu s’appelle Hitler. Elle ambitionne de devenir puéricultrice afin d’échapper au monde rustique et dur de ses parents agriculteurs. Elle est prise dans la tourmente de la montée du nazisme et de ses thèses raciales.

Elle ne sait pas encore qu’elle sera des années plus tard, la grand-mère de Thomas.

Le roman de Gabrielle Desabers alterne la narration de cette montée du fascisme dans l’Allemagne des années 30-40 et la recherche de Thomas qui est partie du domicile familial sans que l’on sache pourquoi. Rapidement apparait l’évidence qu’un terrible secret de famille a été enfoui sciemment par les protagonistes.

Le récit est remarquablement bien documenté et nous livre une facette de l’histoire de la deuxième guerre mondiale rarement abordée, celle des Lebensborn et de la propagande pro-aryenne que l’on répandait jusque dans les écoles.

L’écriture de l’auteure est précise et bien structurée. Le texte est clair et la lecture n’en est que plus confortable. C’est un véritable plaisir de lire Gabrielle Desabers et, pour un auteur auto-édité, une véritable bonne surprise. Elle nous met rapidement face à différentes pistes que vont exploiter Valérie et le commissaire Fournier pour nous emporter vers des horizons insoupçonnables, jusqu’en Patagonie. L’auteure nous confine dans une ambiance de suspense haletant. Le roman de Gabrielle Desabers est un véritable « page-turner ».

« Un matin plus tranquille » est un roman dont je ne saurai trop vous conseiller la lecture, merci à Babelio et à masse critique pour cette heureuse découverte.

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Comme des oiseaux sans elles

Comme des oiseaux sans elles de Gabrielle Desabers.



Un policier, au coeur des sociétés secrètes, une belle enquête en Bretagne, parsemée de petites histoires sentimentales.



Le 15 novembre 1308, à la pointe bretonne, par une nuit sans lune, un vent fort, des flots déchaînés, des trombes d'eau, une tempête fait rage.

Affrontant la colère des éléments, un cavalier, vêtu d'une longue cape, sur son dos, une croix blanche composée de quatre triangles.

Faisant fi de ce décor apocalyptique, il mène sa monture à toute vitesse du port du Conquet vers la pointe Saint-Mathieu.

Chargé de deux grosses sacoches, le cheval et son écuyer, semblent ne pas ressentir la folie de la nature.

Ils chevauchent depuis des jours, une mission importante, poussée par une puissance divine, va les mener jusqu'à l'abbaye de Saint-Mathieu de Fine-Terre.

Que transporte -t-il ?



Juillet 2018, Maëlla, capitaine de gendarmerie, qui ne se lasse pas d'admirer le paysage marin, le vol des oiseaux, se trouve confrontée à des chutes mortelles, inexpliquées. Trois en quelques jours, on a l'impression d'assister à des envols où les oiseaux auraient perdu leurs ailes. Mais ce sont des hommes à peu près du même âge. Ils font parti de la bonne société, sans problème, pourquoi se suicident -ils ? Quel est le point commun ?

Maëla Bargain et ses coéquipiers, feront tout pour éclaircir ce mystère. Cette enquête les mènera, auprès de sociétés secrètes.

Ce sont des milieux très fermés, ils se feront aidé d'un spécialiste sur la Franc Maçonnerie , Benjamin Kerrien .

"Huit cents ans plus tard, découvrira-t-elle la mission sacrée du chevalier? Quelle place occupent les sociétés secrètes dans cette affaire?"



C'est une histoire bien menée, où on comprendra jusqu'où les hommes et la religion, étaient prêt à aller pour asseoir leur domination. Tandis que les femmes, avaient à coeur d'obtenir plus de liberté et d'égalité.



Un bon moment de lecture, où j'ai appris beaucoup de choses sur ces confréries. On ne s'ennuie pas.



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Nous, les femmes

Très belle saga familiale des années 1960 à aujourd'hui avec en toile de fond, la cause féministe et le quotidien des femmes. J'ai découvert l'auteure avec ce roman et j'ai aimé sa plume fluide, agréable, sensible et vraie.



J'ai aimé le personnage de Colette et vivre avec elle la lutte des femmes en ce début des années 1960. Que de souffrances autour de ces avortements réalisés dans la clandestinité, dans des cuisines où l'hygiène n'était pas la priorité. Il faut remercier ces femmes qui se sont battues pour que l'IVG soit légalisée, grâce à Madame Veil qui a courageusement porter cette loi devant un parterre d'hommes, avec des phrases fortes : "aucune femme ne recourt de gaité de coeur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes. C'est toujours un drame et cela restera toujours un drame".



Dans la seconde partie de ce roman, Colette devient une grand mère à l'écoute de ses petits enfants, bienveillante et sans jugement, une grand mère comme on aimerait tous en avoir une.

Bėrėnice et Ademar sont des personnages très attachants. Élevés dans une tradition "bourgeoise" où les apparences sont, malheureusement, plus importantes que l'amour, ils en ont "payé le prix fort". Grâce à l'amour de Colette, ils vont enfin pouvoir oublier les épreuves traversées et connaître le bonheur d'une famille aimante et respectueuse.



Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman qui saura vous toucher et vous émouvoir.
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Comme des oiseaux sans elles

Un roman policier sur fond historique qui se dévore.



Un roman qui m’a captivé, une intrigue bien construite, un livre vraiment agréable à lire du début à la fin. Le volet historique n’alourdit pas le texte, il est bien dosé et parfaitement réparti dans l’histoire afin de ne pas en casser le rythme.

Une enquête qui tient la route, le suspense est habilement entretenu tout au long du récit.

Je me suis laissé porter par cette histoire où il y a du mystère, de la romance, un trésor, des sociétés secrètes…



Un petit bout de l’histoire :

13 novembre 1308, par une nuit de tempête, un cavalier se présente à l'abbaye de Saint-Mathieu de Fine-Terre. Au bord de l'épuisement, les moines prendront soins de lui. Le mystérieux cavalier est porteur d'un inestimable trésor qu'il décidera de cacher dans la région.

Juillet 2018, Maëla Bargain, jeune capitaine de gendarmerie au Conquet va être confrontée à une série de décès inexpliqués. Qu'est-ce qui pousse ces hommes bien installé dans la société à se donnés la mort ?

Maëla assistée de son équipe met tout en œuvre pour éclaircir ce mystère. Cette enquête va la conduire dans les milieux très fermés des sociétés secrètes. Afin d’en savoir un peu plus sur ces milieux opaques, la gendarme va se faire assister de Benjamin Kerrien, professeur et expert en Franc Maçonnerie et d’emblée très charmeur avec elle. Maëla parviendra t’elle a résister à ses avances afin de rester fidèle à Erwan, son compagnon parti de longs mois en mer ? Découvrira t’elle le secret que protège ces hommes ?



Je remercie Gabrielle Desabers de m’avoir offert l’opportunité de découvrir son livre un peu avant sa sortie. Je lui souhaite plein succès.

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Tu souriras au soleil

15 auteurs talentueux se sont réunis pour écrire ce recueil.

Certaines très belles nouvelles rédigées par des plumes stylées, d'autres qui m'ont moins plu, mais chaque auteur a mis le meilleur de lui-même pour rédiger un texte qui pour certains m'ont fait monter les larmes, tandis que d'autres m'ont fait sourire.

En tout cas, elles sont toutes d'excellente facture.

J'ai néanmoins pris plaisir à déguster ce recueil petit à petit.

Je m'aperçois d'ailleurs que je deviens accro aux nouvelles.

Des moments agréables dans l'ensemble.
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Le foulard de l'imposture

Je tiens à remercier Babelio pour m’avoir sélectionné pour cette masse critique et Gabrielle Desabers pour l’envoi de son roman auto-publié. Une réelle découverte.

J’avais sélectionné pour 3 raisons : la couverture grise et ce foulard girly qui dépareille, le synopsis intriguant et on rajoute un titre très évocateur. Sachant que cet auteur s’est publié par ses propres moyens j’étais encore plus intriguée.

Sofia bientôt la cinquantaine d’origine algérienne par ses parents voit à Paris et travaille au Ministère des Droits de l’Homme en tant qu’avocate. Elle est spécialiste des conditions des femmes musulmanes en France et en Algérie. Elle doit aider une amie dans une affaire de discrimination et décide de découvrir son pays d’Algérie. Mais ce voyage va ouvrir certaines portes du passé.

Je suis agréablement surprise car en fait je m’attendais à un genre suspense mais Gabrielle Desabers nous offre une magnifique histoire d’une femme à la recherche de ses origines. Sofia pourrait être toute femme musulmane qui vive en France et ne sache pas comment gérer leur double éducation. Orientale/Occidentale deux traditions, deux coutumes qui offrent à l’un comme pour l’autre des difficultés de compréhension.

Gabrielle Desabers nous met décrit le portrait d’une femme moderne, qui s’affirme contre vents et marées. Pour approfondir son personnage, elle nous relate des passages historiques expliqués avec précisions et en apportant de la douceur. Elle plonge le lecteur sur le concept de l’amour et des traditions. Un parallèle entre la Guerre d’Algérie et les années 2000.

Sofia c’est la recherche de ses racines, de sa famille algérienne, de son avenir incertain et surtout d’un parcours de vie loin d’être conventionnel.

Merci Gabrielle Desabers pour nous avoir tiré le portrait de ces merveilleuses femmes Chakifa et Sofia. De nous avoir décrit les paysages magnifiques d’Alger et ses contrées et de la Bretagne. Merci aussi de donner une image positive malgré le chaos de la Guerre d’Algérie. Je n’en doute pas que des recherches approfondi ont été faites pour nous brosser cette image loin d’être idyllique mais réaliste.

Par contre j’ai un petit bémol. Vu que c’est une auto publication, cela se ressent sur la mise en page un peu bancal. On oublie car le récit est addictif et bien écrit. Il y aussi vers la fin des problèmes e chronologie. On sent la fin du roman arrivé et du coup les derniers chapitres paraissent bâclés. Je me perdais un peu dans le déroulement des actions. Mais cela n’a pas gâché ma lecture mais m’a fait tiquer.

J’espère que cette masse critique va engendrer une bonne publicité pour publication chez un éditeur. Un roman qui change des lectures habituelles et où on reconnait la passion de l’auteur pour l’Algérie et la Bretagne. Et nous offrir une héroïne de presque 50 ans qui s’affirme en tant que femme, c’est très bien joué.

Un roman intergénérationnel.
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Parfois si loin

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Si le premier tome, Parfois si proche fut un coup de cœur pour moi, le 2e tome l'a été encore plus, quelle histoire, quelle lecture et quel talent que possède Gabrielle Desabers.

Emma, une adolescente, est disparue, elle était accompagnée de son copain Nouri, qui lui aussi manque à l'appel. Mais une autre personne est également disparue, Baraz Madahvi, iranien, grand-père d'Emma, mari d'Annick et père de Romain.

Oui, vous avez deviné, c'est Baraz Madahvi, qui est derrière tout ça et tout se confirme rapidement que la jeune fille est sous le joug de son grand-père, qui lui ne veut qu'une chose : SE VENGER, et la vengeance qu'il a en tête en utilisant Emma, est épouvantable, horrifique et impensable.

Je ne vous raconterai pas l'histoire, ce serait trop dommage de le faire. Par contre, je peux vous dire que cette lecture m'a fait vivre une gamme complète d'émotions. J'ai eu peur pour Emma, pour Nouri. J'ai pleuré en même temps que les parents. J'étais découragée de voir le service policier, qui a commis des bourdes incroyables, mettant ainsi la vie de la jeune fille en danger. Et puis que dire de la colère et de la haine ressenties envers cet homme le grand-père, qui n'hésite pas à se servir de sa petite-fille pour assouvir sa vengeance. La révolte face aux traitements que Baraz inflige à ses femmes et à Emma, abus physique et mental. Un compte à rebours se met en place pour contrecarrer ses plans, et on retient notre souffle pendant cette période. Par chance Emma, aura des alliées qui vont tenter de l'aider, les autres épouses de Baraz, vont essayer de la protéger.

Une lecture que vous ne pouvez pas mettre de côté, une lecture tourne-pages, une lecture qui vous marquera et que vous vous rappellerez longtemps. Je ferme mes yeux et je vois Emma, je vois ces larmes, je sens sa peur, je ressens sa douleur. L'auteur a fait des recherches, c'est évident, tout est réaliste. Par chance un petit baume, l'amour pur qui existe entre Emma et Nouri, qui fait du bien au cœur, qui panse un peu les blessures, mais qui donne une grosse bouffée d'espoir.

Prenez le temps de lire ces livres, roman oui, mais triste réalité de ce qui se passe dans ce coin du monde.
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Le foulard de l'imposture

Je ne vais pas faire une critique de mon roman, je vous livre ci-dessous l'avis de Magali, blogueuse littéraire:



Un grand merci à Gabrielle Desabers pour m’avoir fait découvrir son premier roman. Merci à elle d’avoir pris le temps d’échanger sur mes impressions de lecture et d’avoir satisfait à ma grande curiosité !



La quatrième de couverture :



Sofia, Directrice de la lutte contre les discriminations au Ministère des Droits de l’Homme, n’est jamais allée visiter son pays d’origine, l’Algérie. Une de ses amies, Assia, avocate à Alger, lui demande de venir lui prêter main-forte lors d’un procès en discrimination.

Chafika, la mère de Sofia, a quitté l’Algérie,avant sa naissance, et n’a jamais voulu parler de cette période. Pour décider ou non de se rendre dans son pays, Sofia exige que sa mère lui raconte son histoire. Progressivement et à sa grande surprise, Sofia s’aperçoit que sa mère est très réticente à son projet de voyage.

Que s’est-il passé durant la guerre d’indépendance ? Que va découvrir Sofia en Algérie ? L’amour de Thierry survivra-t-il à ses bouleversements?



Passant de Paris à Alger, du fourmillement de la ville à l’aridité des montagnes de l’Atlas, du soleil algérien à la brume bretonne, Sofia va rencontrer des témoins de son passé qui lui apporteront, pièce par pièce, une réponse inattendue à sa quête d’identité.



Une histoire pleine d’émotions positives, de personnages attachants et de dépaysements. Un roman lumineux qui laisse espérer un monde plus fraternel.



Ce que j’en pense :



J’ai adoré ce livre !

Une plume fabuleuse qui m’a très vite transportée au cœur de l’histoire. Le soleil, les paysages, les odeurs, les goûts, j’ai eu l’impression de les voir, de les sentir.

Ce livre m’a fait découvrir un pays que je ne connais qu’à travers le regard d’autrui et les descriptions que l’on m’en a fait.

Deux cultures sont décrites, leurs contrastes mis en avant – avec respect. Pas de racisme, pas de jugement, juste un énoncé des faits et une transparence sur des mœurs et des croyances pas toujours en accord et qui ont évolué au cours du temps. J’y ai appris des choses et ai pris plaisir à le faire tant les personnages sont captivants. J’ai eu du mal à comprendre Sofia au début du manuscrit. Pourquoi ce besoin d’indépendance au point de rejeter une partie de sa vie ? J’ai davantage compris par la suite, qu’elle même se sentais perdue depuis son enfance, pour des raisons qui lui étaient impossible de formuler. Quelles sont-elles? Vous les découvrirez au fil des pages et n’êtes pas au bout de vos surprises !

J’ai pris goût à ces quêtes de la vérité et de la personnalité. Le besoin de se connaître pour se construire est clairement retranscrit.

Les souvenirs d’Alain sur la guerre sont touchants : on ressent l’horreur et pourtant elle semble épargnée au lecteur.

Merci à Gabrielle Desabers pour ce voyage : j’en ai savouré la lecture, un vrai plaisir !



Vous l’avez lu ? Cet article vous a donné envie de plonger dans ces pages ? Vous avez d’autres lectures du genre à partager ? Laissez un commentaire.
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Le foulard de l'imposture

Tout d'abord merci à Babelio pour l'envoi de ce roman. Et ensuite merci à Gabrielle Desabers pour cette magnifique histoire qui nous invite au voyage de Paris en Algérie et de l'Algérie en Bretagne. J'avoue, les premiers pages, j'ai eu quelques difficultés à lire les dialogues et à rentrer dans l'histoire car ces dialogues semblaient plus être des explications écrites que des dialogues. Mais cela n'enlève rien au talent de l'écrivain car quelques pages plus loin, l'écriture devient fluide d'un coup et l'on suit les personnages dans leur histoire et on ne peut plus s'arrêter de lire. On est imprégné des odeurs et des paysages et de l'Algérie et de la Bretagne. Quand on connaît bien la Bretagne, on a vraiment l'impression de voir les paysages décrits dans le roman. On sent que l'auteur connaît bien son sujet sur la guerre d'Algérie ce qui rend le livre d'autant plus réaliste et ses personnages d'autant plus attachants. La fin est très émouvante. Je recommande vivement ce premier roman de Gabrielle Desabers et je vais m'empresser de lire les autres "Après le vent, le bonheur", "J'ai demandé au hasard" et D'ici ou d'ailleurs" (roman qui a obtenu la plume d'argent du concours des Plumes Francophones 2016).
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Le foulard de l'imposture

Merci à Babelio et à Gabrielle Desabers pour ce livre. La couverture est vraiment très jolie, et appelle au voyage, le bateau breton, la valise et le foulard sont très révélateurs du contenu de ce roman. J'ai bien apprécié cette histoire, faite de témoignages et d'interrogations, qui nous mène de l'Algérie au Finistère. Sofia nous révèle son passé, et celui de sa mère, à petites touches, et c'est avec plaisir que l'on entre dans l'intimité de son couple, et que l'on perçoit l'amour que Thierry lui porte. J'ai cependant été un peu déçue par le style, que j'ai lu comme un écrit journalistique alors que j'espérais une oeuvre littéraire.

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Nous, les femmes

📖 Au travers de Colette, Bérénice et Adémar, nous retraçons 60 ans de leur histoire familiale sur fonds de contexte politique et d’engagement auprès de la cause féministe.



Les aléas de la vie, les choix faits et leurs conséquences bonnes ou mauvaises, le soutien et l’amour reçus ou non, rien ne leur a été épargné et tout nous est raconté.



📝 L’auteure nous présente une fiction sur trame d’histoire, celle des femmes, de leur quotidien des années 60 à nos jours, des choix auxquels elles ont été et sont parfois encore confrontées, des combats qu’elles ont du / doivent mener : choix de leur profession, privilégier sa carrière ou s’occuper de sa famille, s’effacer face aux hommes ou au contraire lutter, répondre à l’attente de la société et avoir des enfants ou oser affirmer qu’elles n’en veulent pas, pas maintenant ou pas comme ça.



Les personnages sont émouvants de réalisme, de force, de résilience et de persévérance. On se sent happer par l’Histoire et la fiction, on est ému de comprendre ce qu’ont vécu les femmes à cette époque et ce que certaines vivent encore peut-être aujourd’hui.



L’écriture est riche, recherchée et mature ; on a l’impression qu’elle évolue et s’adapte en fonction du personnage dont il est question. C’est très agréable et fluide.



L’alternance passé-présent et le fait de lire et vivre l’évolution de cette famille et de ses membres au fil des années sont très agréables et addictifs. Le lien entre les chapitres et l’alternance de narrateur nous permet d’appréhender certains événements avec le regard de chaque protagoniste, ce qui apporte vraiment du corps à l’histoire et renforce notre attachement au récit, on s’imprègne vraiment de chaque élément.



💌 Une riche et belle découverte. J’ai souri et pleuré, j’ai eu de la peine, j’ai ressenti de l’angoisse et de la colère. J’ai vécu ce livre, il m’a transporté ailleurs et en même temps il m’a ramené les pieds sur Terre, m’a (ré)ouvert les yeux sur les combats menés pour faire avancer les mentalités et les lois pour qu’elles s’accordent à l’époque contemporaine.



Merci à l’auteure Gabrielle Desabers pour cet ouvrage, le premier que je lis mais certainement pas le dernier.
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Les ailes noires des abeilles

Ce roman est une véritable enquête historique, sur le thème de la psychogénéalogie. Son prologue démarre au Conquet en 2019 avec Laure, et le premier chapitre nous emmène sur l'île d'Ouessant, en 1911 : au-delà de l'île bretonne, nous y découvrons Rose, l'arrière-arrière-arrière-grand-mère de Laure… et les répercussions de la guerre à venir auront une immense influence sur la vie de Laure, cinq générations plus tard.



Le Bretagne est à l'honneur, et j'ai eu très envie de retourner à Ouessant où j'ai fait une simple escale en 2015, malheureusement sans prendre le temps de visiter cette île. L'histoire de ces six femmes est prenante, et j'ai particulièrement apprécié le personnage dramatique de Dadou. Cet héritage familial, de femme en femme, donne une lecture haletante : je vous recommande très chaudement ce livre qui ne vous laissera pas de marbre !
Lien : https://www.yhpadines.fr/202..
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Peindre les couleurs du vent

Le commentaire de Lynda :



Gabrielle Desabers est une auteure que j'aime beaucoup, ses romans sont toujours à mon goût et je les lis souvent assez rapidement, étant incapable de mettre de côté, une fois commencé.

Celui-ci n'a pas été différent, je l'ai d'une seule traite.

Edith, Cécile et Marlène reviennent d'un petit voyage en Bretagne, la voiture est prise dans des bourrasques de vent, un ouragan, et l'auto est immobilisée dans un amas d'automobiles.

Les 3 femmes, sur la route de la panique, vont se réconforter l'une et l'autre en se racontant leurs secrets, bons et moins bons, de toute façon elles ne peuvent aller nulle part, aussi bien mettre ce temps à quelque chose qui pourra les occuper d'ici à ce qu'elles puissent repartir.

Ce sont des retours sur différentes époques, nous allons alterner de l'une à l'autre, de l'époque présente à une époque passée. Nous allons aussi découvrir que l'image que chacune dégage, du bonheur ''presque parfait'' ce n'est pas vraiment ça qui est la vérité, quand on gratte un peu la surface et en connaissant les secrets de chacune.

En racontant, souvent, on comprend, et ce sera l'occasion ou jamais, de reprendre leurs vies en main, de changer les choses. Cet événement leur fera réaliser bien des choses, entre autres que la vie peut se terminer en un simple claquement de doigts. Est-ce ainsi qu'elle voit le reste de leurs vies ?

Ce roman est accrocheur, non seulement l'histoire est excellente, bien montée, mais elle nous pousse à nous interroger sur notre propre vie, si la vie se terminait demain, auriez-vous des choses à changer... La plume de Gabrielle Desabers est belle, juste, fluide. On coule tout doucement dans une histoire qui au final, nous a offert une superbe lecture. Bien écrit, à certains moments, on a l'impression de se trouver avec les 3 femmes, et j'ai aimé.

Que ressortira-t-il de cet accident, quels changements majeurs viendront modifier la vie de chacune de ces femmes, dont le passé et le présent est tellement différent ?

Je vous recommande sincèrement, ce roman mérite d'être lu.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Les ailes noires des abeilles

Se lit vite avec un immense plaisir. Un livre que l'on regrette de terminer. J'ai adoré !
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Parfois si proches

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Tout un coup de cœur, j'ai eu avec cette lecture !

C’est Annick que nous allons suivre tout au long de sa vie. Annick qui découvre autour de 18 ans les mouvements de libération des femmes.

Une grande partie de cette histoire se déroule en Iran, pays où la condition des femmes a encore beaucoup à gagner et à s’améliorer. Annick connaîtra les mœurs et coutumes de ce pays, même si son mari, médecin iranien est en accord avec elle pour la libération des femmes, mais tout change avec l’arrivée de Khomeini au pouvoir, son mari devient un partisan de celui-ci. Annick va fuir avec ses enfants.

C’est sa quête que nous suivrons, tandis qu’Annick raconte à Emma sa petite fille. Mais pas que, nous survolons également les grands événements terroristes, tels que les tours (attentat 911), le Bataclan et d’autres, un survol qui nous replonge dans la menace mondiale que représente le terrorisme. Un sujet qui est malheureusement toujours d’actualité avec encore aujourd’hui des attentats dans différents pays.

Un roman écrit avec le cœur, qui vous fera mal à certains moments, les émotions sont palpables à travers les mots. Les personnages sont très attachants, et on se surprend à vouloir le meilleur pour eux, et on tremble également pour eux à quelques reprises. Une quête initiatique d’Annick et de sa petite-fille qu’il vous faudra suivre du tout début jusqu’à ... La fin.

Je ne connaissais pas la plume de Gabrielle Desaber, mais je vais m’attarder à ces autres livres, je veux lire d’autres histoires de cette auteure, qui nous offre une écriture fluide, sans temps mort, émouvante, et qui nous garde bien accrochée jusqu’à la fin.

Merci Gabrielle Desaber, je vais me souvenir longtemps d’Annick, et sachant qu’il y aura une suite, je ne peux qu’espérer qu’elle arrivera bien rapidement.
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Un matin plus tranquille

Il y a des jours où votre vie peut prendre une tournure différente voire inquiétante ...

Au plus profond de son être, Valérie sait qu'il est arrivé quelque chose à son fils de 17 ans, Thomas, il n'est pas rentré à la maison à l'heure habituelle la veille au soir.

Tous les scénarios sont envisagés, elle décide de signaler sa disparition au commissariat.

Elle est loin d'imaginer à quel point sa vie va être chamboulée, à jamais ...



L'amour sous toutes ses formes, il peut prendre des virages hasardeux, des prémices programmées par la providence ou pas, des détours, des formes invisibles, il est apparent, il disparaît, il refait surface sous une autre apparence, il s'égare dans la nuit évaporeuse du temps qui s'écoule, la terre continue de tourner, des rencontres heureuses, des révélations qui prennent au dépourvu tout un chacun, des sentiments qui se mêlent pour la plus grande joie et les meilleures illusions, l'espoir d'une vie meilleure et tout le monde peut trouver sa chance, son petit bonheur fut-il éphémère, l'intensité du moment, le fruit des entrailles fait perdurer cet amour naissant, au gré des vagues qui s'échouent sur les récifs, à la force du vent qui fait entendre sa force, en traversant les tempêtes et les éclairs de l'histoire écrite avec un grand H, le monde est tout à la fois un miracle depuis 4 millions d'années qui doit malheureusement composer avec les aléas des évènements qui n'en finissent de redéfinir les contours de la carte, de chavirer et de transformer des milliers de vies, qui sur la route de l'exil, qui sur les braises ardentes du brasier, le passé ne cessera de se rappeler à son souvenir, le présent n'a qu'à bien se tenir et demain ... à chaque jour sa peine.



La vie a-t-elle un prix, comment l'amour se place dans cette équation complexe qui peut changer du jour au lendemain, comment trouver le juste équilibre quand il s'agit d'évoquer les sentiments qui traversent l'esprit d'une femme à qui rien n'a été épargné, quand l'être qu'elle a mis tant de mal à mettre au monde se volatilise, toutes les hypothèques mêmes les plus improbables sont suivies, pourquoi le fil de la confiance qu'elle a mis toutes ces années à tisser s'est rompu, un jour, pourquoi ce matin particulièrement alors que son fils va bientôt les épreuves du baccalauréat ? Autant vous dire que j'ai été happé par cette mise en abîme de ce personnage, tout est magnifiquement retanscrit, éprouvé, la peine immense d'avoir été peut-être en dessous de son rôle de mère, de n'avoir pu voir des signes précurseurs, quand les liens du sang doivent trahir certains acquis, que reste-t-il à espérer si ce n'est justement cette volonté, de trouver le courage d'avancer un pas après l'autre, jour après jour, de ravaler les larmes et les sanglots dans sa prison intérieure, dans les méandres de sa tête où tout prend des proportions, cette femme divorcée sait que le temps est son plus précieux allié et en même temps son pire ennemi.



Une quête identitaire, la recherche de ses racines, quand on avance dans la vie, l'importance de connaître ses origines finit par s'imposer naturellement, les mensonges finissent par émerger pour laisser exprimer la vérité, si douloureuse soit-elle, la culpabilité et la honte sont des notions fortes et immuables dans le cycle de la vie, l'amour maternel et les liens du sang sont inextinguibles, inaliénable au point que la puissance de l'amour en est démultiplié, il survit au-delà de toutes les contingences de toutes les agitations et autres compromissions qui risquent de s'interférer dans le remous de l'existence. La souffrance réprimée, l'angoisse latente qui se consume chez les unes et les autres, la raison qui vacille à l'idée de se rapprocher de la vérité, l'amour peut revêtir différents visages et vous en aurez un aperçu dans cette histoire qui dépeint merveilleusement l'attitude devant l'amour du prochain.

Notre capacité à faire face aux difficultés, l'aptitude à affronter toutes les velléités du destin, le remords qui ronge l'esprit, l'être humain a des ressources qu'il n'a pas toujours conscient d'avoir, cette sagacité propre à chacun, Valérie le découvrira à ses dépens, une forme non dénuée de respect et de sagesse devant la vie et les épreuves endurées.



Une écriture qui alterne entre le présent et le passé, quand l'auteure sait trouver le ton juste, les mots finissent par se confondre avec la pensée du lecteur à vivre à travers tous les personnages, dans leur peau et leur état d'esprit, le silence est un langage comme un autre, elle peut être une arme et se révéler destructeur pour celui qui la subit, pour peu que vous soyez un tant soit peu muni d'empathie et de compassion, je vais vous avouer que le miracle a eu lieu et ce, pendant ces 325 pages, jamais le rythme ne faiblit, jamais les nombreux aller-retour dans un passé peu glorieux de l'histoire de l'humanité ne m'ont paru longues, une construction dans l'alternance solide qui fait ses preuves une nouvelle fois s'il fallait le dire et le redire, on ne le dira jamais assez, s'il y a un présent, aujourd'hui, il y avait un passé, avant, il suffit juste de se souvenir, d'écouter la voix de l'au-delà, de respecter les ondes sonores de la musique qui plane dans le subsconcient, les filtres sont éventrés, les portes du passé affichent encore leur devanture défraîchie, des secrets et des mystères attendent qu'on veuille bien les dépoussiérer, qu'on prenne la juste mesure du temps qui passe et que l'urgence de la situation doit précipiter tout le monde à l'ouvrage, Valérie, la première, sait que l'heure tourne, au fur et à mesure de la progression de l'intrigue sur la disparition inquiétante s'ajoute plusieurs pistes, à l'instar de la fumée de la cigarette évanescence, elle peut prendre des chemins détournés pour mieux désespérer voire plonger dans l'effroi, dans ces profondeurs avec la peur vissée au ventre, une tension palpable de tous les instants, des récriminations et de la colère sous-jacente, l'angoisse de la solitude, ces secondes invivables et étouffantes, des émotions à fleur de peau qui se parent de toutes les couleurs de l'arc en ciel, des sentiments contrariés et soumis à des secousses permanentes, le chaos dans une vie bien que compliquée prenait un essor favorable, laisser libre court à un futur d'espérance, caresser la vie dans le bon sens, Valérie en est l'épicentre de cette histoire mais pas seulement, quelque part, quelque forces invisibles se tiennent prêtes, prier pour de bonnes nouvelles, sinon que reste-t-il de nos rêves d'enfance ? Quelle existence aspirons-nous désormais sans cette puissance divinité qu'est ... l'amour des siens ?



Embarquement en première classe dans les tréfonds de l'histoire se confondant avec le présent qui prend des allures d'une enquête plus complexe de prime abord, la plume rend la lecture addictive, un page-turner, ce qui au début me laisser croire à une histoire d'investigation policière va dépasser toutes les convictions, les transcender, sans prendre de gants, l'auteure sait instiller le doute, faire parler les caprices du destin, faire tourner une histoire à plein régime, donner de la consistance à tous les protagonistes, un roman qui évoque un épisdoe peu connu du grand public sert à bon escient le roman, un tragique passé, la mémoire ne trompe jamais, une chronologie parfaite dans le récit qui fait se rassembler tous les points de convergence, à point nommé, pour le plus grand bonheur du lecteur, rien n'est factice, rien ne sonne autrement que la conscience d'une justice imparable et divine au-dessus des cieux, la résistance mentale à toute épreuve, les blessures morales et béantes n'en finissent pas de saigner, la memoire est un catalyseur et un déclencheur de mouvements, toujours en rotation et en gestation, les morts et les vivants cohabitent depuis la nuit des temps, puiser au plus profond de chaque être ce qui fait la différence, la bonté de l'âme, les temps sont durs, donner pour recevoir, recevoir pour transmettre, un roman qui ne se contente pas de chercher un être manquant et tout rentrera dans l'ordre, creuser les chemins de la rédemption et de la réconciliation, le pardon n'est pas toujours un acte facile mais parfois il peut se révéler salvateur, libérateur pour purifier ou briser les chaînes des âmes tourmentées, sortir de la prison mentale dans laquelle certains des personnages ont trop longtemps été enfermées, pour le meilleur et surtout le pire ...



Assurément une belle découverte, une révélation dans le monde de l'auto-édition, si l'auteur a déjà publié plusieurs livres, Un matin plus tranquille est un de ces romans que je garderai précieusement dans mon coeur de lecteur, Valérie et tous les personnages, des lieux tristes et d'autres plus mythiques, paradoxe quand tu nous tiens, des rencontres émouvantes, des passages d'une grande humanité qui saisissent la gravité du moment, la vie est pleine d'incertitudes et de doutes mais également, le bonheur ne tient qu'à un fil, à des petits détails, à cette force intérieure qui peut décupler les sentiments de certains et alors renverser des montagnes, fussent-ils un petit rouage dans l'immensité de la nuit étoilée et du crépuscule de l'aube, un livre qui se situe dans la mouvance des plus belles histoires d'amour actuel, quand le passé, le présent et le futur doivent converger vers un point d'ancrage, une union de la plus belle des manières, quand les mauvaises langues se délient, la gentillesse et la compassion prennent le dessus, l'empathie croissant à l'égard de Valérie et des siens finira par l'emporter et engloutir les esprits les plus étroits et les plus récalcitrants à laisser leur coeur se décontracter et à vivre pleine, peut-être, Un matin plus tranquille.



Je recommande ce roman qui m'a fait oublier que la nuit était déjà bien entamée et que l'aube ne va pas tarder à se pointer pour laisser place à une nouvelle journée, à une matinée plus ... tranquille, je remercie l'auteure Gabrielle Desabers pour cette belle découverte, un livre auto-édité, vive l'auto-édition, merci à Lhattie Haniel pour m'avoir permis cette lecture, un miracle de lecture qui a eu lieu, le rêve continue, le sentiment que cela ne fait que commencer, la promesse et d'honorer encore des livres qui attendent, la vie continue !!!



A noter la très belle couverture d'Arnaud Codeville et la mise en page assurée par Claudie Libersa, un roman qui n'a d'auto-édité que le nom tant il transpire la qualité professionnelle, tant dans la lecture que j'en ai éprouvé que dans la forme.



Un matin plus tranquille de Gabrielle Desabers est un roman déchirant, liens du sang quand tu nous tiens ...



❤️

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Le foulard de l'imposture

Je me suis évadé avec ce livre et je l'ai dévoré en une nuit!!!
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Le foulard de l'imposture

Un très bon roman qui m'a permis de voyager. On est littéralement transporté en Algérie.

Nous faisons avec ce livre un voyage dans le passé et nous découvrons aussi bien la culture algérienne que les traditions bretonnes.

Vraiment très sympa à lire sur une plage du Finistère bien sûr!
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Nous, les femmes

On parle aujourd'hui d'une saga familiale.

Deux histoires, deux époques mais un point commun; le droit des femmes à disposer de leur corps.

Colette comme Bérénice, 40 ans après, mettent tout en oeuvre pour que personne ne vive ce qu'elles ont traversé...

J'ai découvert ici la plume de l'auteure qui n'en est pourtant pas à son coup d'essai.

Dans ce roman on découvre des tranches de vie sur fond historique et les effets dévastateurs du secret.

À l'aide d'une plume fluide et de qualité elle nous accroche à ce récit dont on veut connaître l'issue.

Impossible de ne pas y penser ou de remettre ma lecture à plus tard, il fallait que je le finisse.

Je suis ravie d'avoir découvert cette auteure qui, avec beaucoup de talent, nous livre une pépite pleine d'humanité. 😉
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