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Citations de Gabrielle Lord (35)


Mon propre visage est alors apparu à l’écran. Cette fois, je ne me suis ni sauvé en courant ni caché – c’était inutile. Je n’avais plus rien à voir avec ce lycéen au teint frais éclatant de santé que montrait la télé. Il appartenait au passé.
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9 janvier
J-357

Memorial Park
Richmond

20:56
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Je commençais à penser que ce n’était pas une bonne idée. J’avais réussi à convaincre ma mère de me permettre d’aller au cinéma avec Boris, à la dernière séance. Si seulement il n’avait pas été obligé de travailler ce soir-là.
- J’aurais préféré que tu restes à la maison pour te coucher de bonne heure, avait-elle dit. Mais, bon, ce sont les vacances scolaires…. Tu pourras toujours dormir demain matin.
J’ai jeté un coup d’œil à ma montre.

21:10
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Elle aurait déjà dû être là. L’atmosphère de Memorial Park, à peine éclairé, ne me plaisait pas. J’avais été idiot de venir ici. L’angoisse me gagnait peu à peu. Un avion est passé dans un rugissement au-dessus de ma tête. J’ai gardé les yeux fixés sur la masse sombre du mausolée.
Je n’ai pas entendu la voiture derrière moi.
Quand je me suis retourné, il était trop tard !

21:14
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11 mars
J -296
Liberty square
14:04
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Lorsque j'ai retrouvé Boris, il portait sa saccoche d'ordinateur en bandouillère, des lunettes de soleil d'aviateur sur le nez et un feutre gris très élégant sur la tête. A côté de lui, je me sentais complètement ringard avec mes énormes lunttes de soleil et mon bob de vieux pêcheur.
Ca ne me gênait pas trop, pourtant : c'était si agréable de marcher à nouveau dans la rue avec mon ami ! Personne ne paraissait nous prêter attention. Toutefois, je n'avais aucune intention de relâcher ma vigilance.
Nous nous sommes dirigés vers la bibliothèque, un grand bâtiment à colonnes blanches.
- Une fille bizarre est venue rôder autour de chez moi, m'a annoncé Boris alors que nous grimpions les marches. Et ce n'est pas la première fois que je la vois traîner dans le quartier.
Une alarme s'est déclenchée dans ma tête.
- Tu peux me la décrire ?
- Elle avait un look assez cool. Gothique sur les bords. L'air un peu à la dérive...
- Et ses yeux ?
- Elle en avait deux, a répondu Boris en rigolant. Elle avait noué des rubans argentés dans ses cheveux. Foncés, les cheveux. Et elle portait une jupe avec des clochettes.
- C'est sûrement Winter.
Boris m'a jeté un regard dur.
- Qu'est ce que Winter viendrait faire dans mon quartier ? M'espionner ?
J'ai préféré éluder la question et conclure :
- Tu n'auras qu'à le lui demander la prochaine fois que tu la verras.
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23 :48
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J’ai accéléré le pas pour rester à sa hauteur tandis qu’elle me guidait à travers la ville, son épaisse chevelure flottant dans son dos. Elle marchait comme si elle dirigeait le monde entier.
En arrivant au pied d’une colline, j’ai reconnu l’allée donnant sur Memorial Park. Le parc où j’avais été enlevé !
- On va où ? ai-je demandé.
- Tu verras.
- Je suis du genre à préférer savoir où je vais.
- Ah oui ?
Elle s’est arrêtée un instant, puis a repris :
- Je croyais que tu voulais voir l’ange.
- Oui mais je veux d’abord savoir où il se trouve.
- Ecoute, on y sera plus vite si tu cesses de poser des questions.

Memorial Park
23 :52
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La dernière fois que j’avais mis les pieds là, j’avais été enfermé dans le coffre d’une voiture, puis dans un débarras. J’hésitais à continuer.
- Avance ! a grogné Winter en m’attrapant par le bras. Tu as peur ou quoi ?
- Bien sûr que non, ai-je menti.
- Alors, viens. On y est presque.
Elle s’est éloignée à grands pas au clair de lune, les clochettes d’argent tintinnabulant sur sa jupe blanche. Je me suis efforcé de rester calme mais vigilant.
23 :55
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Comment tu arrives à tenir le coup ?
- Facile. Je n'ai pas le choix.
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Il est impossible de maîtriser tous les événements de la vie, en revanche on est toujours responsable de la façon dont on réagit.
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"Ils ont tué ton père. Il te tueront."
Ce livre est composé de 12 tomes donc 1 pour chaque mois. Je trouve qu'ils sont assez lassants au bout du troisième; Mais c'est quand même un livre vraiment or du commun.
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La gorge serrée par la culpabilité et la tristesse, j'ai senti les larmes me monter aux yeux. Derrière la vitre, le paysage s'est brouillé.
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Un sentiment de malaise a commencé à m'envahir.
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Tu finiras de toute façon par être pris, ce n'est qu'une question de temps.
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Quand la chance te tourne le dos, tu commences à fréquenter des gens différents.
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Tu ferais exactement la même chose pour moi, je le sais. T'inquiète pas.
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Mon propre visage est alors apparu à l’écran. Cette fois, je ne me suis ni sauvé en courant ni caché – c’était inutile. Je n’avais plus rien à voir avec ce lycéen au teint frais éclatant de santé que montrait la télé. Il appartenait au passé.
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Ils avaient surmonté tellement d'épreuves durant les dernières 48 heures que leurs vies en seraient à jamais changées.
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-Il y a bien ce type que j'ai croisé en ville deux ou trois fois, un véritable sosie.

J'ai guetté une réaction sur le visage de ma mère.

J'ai osé:

-Maman, est ce que j'ai un frère jumeau?

À peine avais-je prononcé ces mots que Ralf a bondi sur moi. Ma mère, elle, s'est effondrée sur sa chaise en sanglotant.
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C'est quand la situation va très mal que le véritable caractère d'une personnalité se dévoile vraiment.
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Debout derrière la vitre, j'éprouvais un sentiment de vide infini.
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Je devais m'éclaircir les idées, me débarrasser de ma colère. Ce genre de fureur gratuite ne servait strictement à rien.
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La colère et la confusion accéléraient les battements de mon cœur qui résonnait au rythme de mes pas pressés.
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Je me sentais seul. J'avais peur.
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