Adopted Love, roman graphique - Bande Annonce
Ladaptation en roman graphique de la série à succès !
Orphelin, Teagan erre depuis son plus jeune âge de foyers en familles daccueil. Jeune homme écorché par la vie, la justice le rattrape à laube de ses 18 ans. La sentence ? Un an de conditionnelle durant lequel il devra se tenir à carreau sil ne veut pas finir en prison. Il ne lui reste quune chance de se remettre dans le droit chemin et cest dans une ultime famille daccueil quelle va se jouer. Mais la rencontre avec Elena, la fille aînée de la famille, risque de compliquer les choses.
Peut-être que c’est juste ça, être amoureux : n’être jamais sûr de rien, flipper pour un oui ou pour un non, essayer de lire dans des regards et avoir un besoin insatiable de l’autre.
Quand je me vois, assis contre un grillage en train de chialer, je me rends compte que dans "tomber amoureux", ce n'est pas pour rien qu'on dit "tomber".
Ma peau tatouée jure avec la sienne. J’aime cette vision. J’ai l’impression de ne pas pouvoir la salir avec ce que je suis.
D'ailleurs, quand j'y pense, on forme une belle équipe de bras cassés : une ex-grosse complexée, un espèce de Mexicain beau parleur et une gothique satanique. Il manque plus que la racaille qui sort de taule et on a un début de série.
-Tu me manques… souffle-t-elle.
J’embrasse ses cheveux sans pouvoir lui répondre. Mais elle comprend, parce qu’elle se serre un peu plus contre moi en me volant un autre gémissement de douleur. Elle arrête aussitôt.
-Pardon, Teag…
-C’est rien. Ça va, bébé, panique pas. C’est juste les côtes, je chuchote, le plus bas possible.
Je baisse à peine la tête et la regarde. Ses yeux laissent fuir des larmes. Je les vire de là, elle remonte un peu et m’embrasse. Elle le fait comme si j’étais son air, comme si c’étais la dernière fois. Et j’ai tellement peur que ce soit le cas.
-J’avais peur que tu m’en veuilles… que tu me repousses et…
-Jamais, je coupe. Tu sais que je…
...je t’aime trop pour ça ! Mais je suis incapable de le dire, bordel. Les mots restent coincés en moi et me labourent le cœur. Je serre les dents.
Ma lionne me sonde en attendant la suite. Si je ne lui dis pas maintenant, je n’aurai certainement pas d’autre occasion. Mais ça ne vient pas. Alors, je ferme les yeux pour contenir la colère que ça engendre. Je n’insiste pas plus. Même à Solis, je ne les ai jamais lâchés, alors pourquoi ce serait plus facile avec ma lionne ?
Face à mon blocage, elle va enfouir son nez dans mon cou et aspire tout l’air qu’elle semble pouvoir.
-Moi aussi, je t’aime, Teag…
Bordel ! C’est aussi violent que ce à quoi je m’attendais. Je la serre contre moi, je l’embrasse encore et encore. Je le ferais toute la nuit si ça pouvait me permettre d’arrêter le temps.
Quand le crépuscule court après la nuit, la lune, elle, cherche à attraper le soleil. Mais pas pour les mêmes raisons…
Je pensais m'être relevée seule, mais je n'ai fait qu'apprendre à survivre là où j'étais tombée.
Chapitre 15 : Teag :
" Je chasse les larmes encore une fois. Arrête de chialer, pauvre con...
J'essaie de m'écouter et je ferme les yeux. Mes paupières font tomber de grosses larmes sur mes joues. Je ne regrette pas. Je ne regrette pas. Je ne..."
"N'oublie jamais que tu n'es pas exceptionnel, c'est ce que tu fais qui l'est."
Mon frère, pour tout ce qui te passe par la tête, ferme ta gueule. Dis juste à ta femme que tu l'aimes tant qu'elle est là. Parce qu'elles sont tout ce qu'on a, nous, les gosses orphelins du Queens.