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Citation de LiliMatoline


Chapitre 8 :
Millie
«…
Il semble tiraillé entre l’envie de me convaincre que j’ai tort et la résignation de savoir que j’ai compris ses intentions.
– Tu pourras dire à ton père que s’il remet un pied ici, je le fais arrêter. Et ça vaut pour tous les membres du club, dis-je d’une voix grave et ferme.
Stan ne rate pas la menace et son regard devient noir. Évidemment. On ne touche pas au club, à ses membres, à sa famille.
– Tu as raison, finit-il par avouer. Je suis aussi venu pour mon père, mais pas seulement.
– Je ne te crois pas !
– Putain, mais tu crois que c’est évident pour moi d’admettre que je suis venu ici parce que je m’inquiétais pour toi ! Après ce que tu m’as fait, je devrais m’en foutre de ton sort, putain ! Et me voilà chez toi, comme un connard ! hurle-t-il en se passant une nouvelle fois la main dans les cheveux.
J’avais oublié qu’il fait ça à chaque fois qu’il est énervé et qu’il essaie de se calmer.
– Après ce que JE t’ai fait ! Tu manques pas de culot ! Casse-toi, Stan ! Et n’oublie pas, un seul pied ici, et c’est la prison, lui rappelé-je, les dents serrées et les poings fermés.
– Tu n’es qu’une sale garce ! me crache-t-il au visage.
– Et toi qu’un sale manipulateur ! renchéris-je, avant de reculer et de lui claquer la porte au nez.
À peine quelques secondes plus tard, un grand coup résonne contre la porte et me fait sursauter. Je suis figée sur place, j’ai enroulé mes bras autour de ma taille comme pour me protéger et je tente de rester calme tout en fixant la porte devant moi. Mais quand j’entends sa moto démarrer puis partir, je craque....»
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