La nuit est tombée depuis longtemps et pourtant tout est blanc.
Blanc comme le sol tapissé de neige durcie dont les cristaux luisent de
manière surnaturelle.
Blanc comme l’épaisse fumée qui s’élance au-dessus des murailles pour
tourbillonner dans les airs.
Blanc comme les projecteurs exposant cruellement le bétail humain que les
Japonais rabattent à coups de cravache vers le centre de la cour.