Journaliste, romancier, dramaturge, poète lyrique, il est devenu le premier véritable maître du néo-norvégien.
Il donne au landsmal (dialecte rural) ses lettres de noblesse.
Jean Lescoffier a écrit : "Pendant deux générations, sa conscience exigeante a été le baromètre le plus sensible de la vie intellectuelle et morale de la Norvège."
Chacun peut s'acheter
de la nourriture mais pas l'appétit
des médicaments mais pas la santé
des lits moelleux mais pas le sommeil
des connaissances mais pas l'intelligence
un statut social mais pas la bonté
des choses qui brillent mais pas le bien-être
des amusements mais pas la joie
des camarades mais pas l'amitié
des serviteurs mais pas la loyauté
des cheveux gris mais pas l'honneur
des jours tranquilles mais pas la paix.
L'écorce de toute chose peut s'obtenir avec de l'argent. Mais le cœur lui n'est pas à vendre.