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4.17/5 (sur 935 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Buena Vista, Virginie , le 20/09/1928
Mort(e) à : Pompton Lakes, New Jersey , le 13/02/1999
Biographie :

Gary Jennings était un auteur américain des romans pour jeunesse et adultes. En 1980, après le succès de "Azteca", il s'est spécialisé dans l'écriture des romans historiques. Il a notamment consacré un diptyque à Marco Polo.

Fils d'un imprimeur, Gary Jennings a eu un parcours scolaire atypique. N'ayant fréquenté que très peu l'école, il est pratiquement autodidacte.
Après des études à l'Art Students League of New York, il a travaillé comme dessinateur publicitaire et comme journaliste. Il a également été correspondant de guerre pour l'armée pendant la guerre de Corée, puis rédacteur en chef de deux magazines pour hommes.

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Bibliographie de Gary Jennings   (11)Voir plus

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Join Leslye Penelope, author of The Monsters We Defy, and Alex Jennings, author of The Ballad of Perilous Graves, for an event to mark Black History Month in the UK. Called Black Voices of the Future: Spirits of the City, they discuss their own novels and some of their favourite black authors who are exciting rising stars in SFF.


Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
J'ai assisté à de nombreux offices dans vos églises depuis le jour où je me suis converti et j'en suis venu à penser que le christianisme présenterait bien plus d'attraits pour les païens si les prêtres de Votre Excellence décrivaient les délices du Ciel avec autant de pittoresque et d'exaltation qu'ils s'étendent sur les horreurs de l'Enfer.
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L'amour et le temps ne s'achètent pas, on ne peut que les dépenser.

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C'est ainsi que je vis Tenochtitlan pour la première fois ; non pas comme une cité remplie de tours de pierre, de riches boiseries et de peintures éclatantes, mais comme une ville de lumière. Au fur et à mesure qu'on allumait les lanternes, les torches et les chandelles, dans l'embrasure des fenêtres, dans les rues, le long des canaux, sur les terrasses, les corniches des toits des bâtiments..., les petits points de lumière distincts s'agglutinaient puis formaient des rubans de lumière qui, à leur tour, dessinaient les contours de la ville.
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Les Romains, les Huns ou n'importe quelle autre race d'hommes peuvent ravager une terre en long, en large et en travers. Ses diverses parcelles peuvent changer de maître de nombreuses fois. Le sol peut être irrigué de sang, jonché d'ossement, creusé de milliers de tombes, être couvert d'armures vouées à la rouille et à la pourriture... tout cela s'effacera et finira par disparaître en l'espace d'une simple vie humaine. Seule la terre ne change jamais. Un homme ne se doit d'être loyal qu'envers l'immuable terre dont il est issu, plutôt que d'obéir à ses dieux, ses rois ou à ses ancêtres.
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C'est pourquoi, pour moi, toutes les religions se valent, toutes sont également valables ou absurdes, car toutes sont des mythes. Or, nul mythe ne peut prévaloir sur un autre, et ce sont les hommes qui les ont créés.
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Tout devin peut voir les chemins et les jours. Même s’il prédit une chose qui va vraiment se produire, elle est loin dans l’espace et dans le temps et elle ne profitera ni ne nuira jamais au devin lui-même. Le tonalli [âme, destin] de ce garçon est de regarder de près les choses de ce monde, de les voir comme elles sont et de comprendre ce qu'elles signifient. [.] Tu croiras d’abord que c’est un handicap, mon garçon, mais ta courte vue t’aidera à discerner des vérités que ceux qui voient loin dédaignent. […]
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Les dieux t'ont aidé à connaître l'art des mots. Ils t'ont aidé dans tes voyages pour que tu puisses voir et apprendre beaucoup de choses. Grâce à cela, tu sais mieux que personne ce qu'a été le Monde Unique. Tout cela va disparaître à jamais. Ce monde n'existera plus que dans le souvenir et c'est toi qui auras la charge de conter son histoire. Un jour, quand tout aura disparu, pour toujours, des hommes viendront remuer les cendres et se poseront des questions. Tu possèdes les souvenirs et les mots pour parler de la splendeur du Monde Unique, pour qu'elle ne tombe pas dans l'oubli. Toi, Mixtli, quand tous les monuments se seront écroulés, quand la grande pyramide elle-même se sera effondrée, tu seras encore là. Tu resteras debout.
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Au nord où je suis allé par la suite se trouve une grande péninsule qui s'avance dans l'océan et où vos explorateurs ont abordé pour la première fois. On aurait pu penser qu'après avoir jeté un coup d'oeil sur ces terres désolées, ils seraient retournés chez eux pour ne jamais plus revenir. Au lieu de cela, ils ont donné à ce pays un nom encore plus absurde que "corne de vache" pour Cuauhnahuac ou tortilla pour Texcala. Lorsque les premiers espagnols débarquèrent, ils demandèrent aux habitants comment s'appelait cet endroit et ceux-ci, répondirent tout naturellement : yectetan ce qui veut dire : je ne comprends pas ce que vous dites. Ces navigateurs en firent Yucatan ...
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Mais le vent d'obsidienne parvenait à nous transpercer tout de même et sur les hautes cimes, il rabattait sur nous des flocons de neige, pareils à des éclats d'étain. Nous étions alors heureux d'être entourés de pins. Nous prenions la résine et la faisions chauffer jusqu'à ce que les essences irritantes se soient volatilisées et qu'elle se soit transformée en oxitl noir et pâteux, cette substance qui protège du froid et de l'humidité. Nous nous enduisions le corps de ce produit avant de nous emmitoufler à nouveau.
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Vers la fin de sa première année, quand Cocóton eut percé sa première petite dent en grain de maïs, on la sevra à la manière ancestrale des Mexica. Quand elle pleurait pour réclamer à téter, sa bouche rencontrait de moins en moins souvent le doux sein de Zyanya, mais une feuille amère qui le recouvrait. Aussi, peu à peu, Cocóton s’habitua à prendre à la place des purées légères comme l’atolli et elle finit par abandonner le sein.
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