Pour le cerveau, chaque connaissance s’apparente à un chemin de randonnée: plus il est emprunté souvent et plus il se creuse, devient solide et permet de l’emprunter à grande vitesse. Il ne disparaîtra pas à la première pluie ou parce que personne ne l’aura emprunté pendant une semaine. Par contre, si on ne l’emprunte pas assez souvent, les hautes herbes recouvrent le chemin, ce qui se matérialise pour le cerveau par des connexions neuronales qui s’affaiblissent, s’affinent et disparaissent. C’est l’oubli.