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Citations de Gaston Leroux (604)


Dix ans de bagne ! Cet homme dont elle avait
pénétré la belle âme, dont le cœur généreux,
comme celui d’un enfant, tenait tout entier dans
ses petites mains d’épouse... cet homme avait
vécu dix ans au bagne !... Ce fut si soudain cette
vision, qu’elle ne put retenir une sourde
exclamation. Didier se retourna.
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"Les coïncidences, me répondit mon ami, sont les pires ennemies de la vérité." (p. 116)
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"Sur ces entrefaits éclata la fameuse affaire de la chambre jaune, qui devait non seulement le classer le premier des reporters, mais encore en faire le premier policier du monde, double qualité qu'on ne saurait s'étonner de trouver chez la même personne, attendu que la presse quotidienne commençait déjà à se transformer et à devenir ce qu'elle est à peu près aujourd'hui : la gazette du crime. " (p. 15)
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Les coïncidences sont les pires ennemies de la vérité.
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-Les coïncidences sont les pires ennemis de la vérité.
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Le père Daaé prétendait que tous les grands musiciens, tous les grands artistes reçoivent au moins une fois dans leur vie la visite de l'Ange de la Musique.
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Hélas !... Ce n'est généralement pas dans leurs raisonnements que les femmes mettent de la distinction…
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Vous prétendez, monsieurs, dit celui-ci, que vous connaissez le mobile du crime, et que ce mobile , contre toute évidence, serait le vol?

Non, monsieurs le juge d'instruction, je n'ai point prétendu cela. Je ne dis pas que le mobile du crime a été le vol et je ne le crois pas.

Alors, que signifie cette carte?

Elle signifie que l'un des mobiles du crime a été le vol.
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C'est à prendre ou à laisser : La messe de mariage ou la messe des morts !
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P 126 J'ai déjà dit que Mathilde Stangerson avait été très religieusement élevée, non point par son père qui était assez indifférent sur ce chapitre, mais les femmes et surtout sa vieille tante de Cincinnati. Les études auxquelles elle s'était livrée par la suite, aux côtés du professeur, n'avaient en rien ébranlé sa foi et le professeur s'était bien gardé d'influencer en quoi que ce fût, à ce propos, l'esprit de sa fille. Celle-ci avait conservé, même au moment le plus redoutable de la création du néant, théorie sortie du cerveau de son père, ainsi que celle de la dissociation de la matière, la foi des Pasteurs et des Newton. Et elle disait couramment que, s'il était prouvé que tout venait de rien, c'est à dire de l'éther impondérable, et retournait à ce rien, pour en ressortir éternellement, grâce à un système qui se rapprocherait d'une façon singulière des fameux atomes crochus des anciens, il resterait à prouver que ce rien, origine de tout, n'avait pas été créé par Dieu.
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Avant-propos
"La machine à assassiner"quelle est cette invention nouvelle ? et le besoin s'en faisait-il réellement sentir ?
Il ne s'agit peut-être, après tout, que de cette vieille invention, sortie des mains de Dieu au plus beau jour d'Eden et qui devait s'appeler l'Homme !
En vérité, l'Histoire, depuis ses premières empreintes au parois des cavernes jusqu'aux plus récents rayons de nos bibliothèques, est là pour attester que l'on n'a point encore trouvé de meilleur mécanique à répandre le sang !
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Tout est bizarre dans cette affaire, mon ami, mais croyez bien que le bizarre que vous, vous connaissez n’est rien à côté du bizarre qui vous attend !...
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Pierre Reverdy nous disait : "Il n'y a pas d'amour. Il n'y a que des preuves d'amour."
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La Sorelli, qui désirait être seule un instant pour « repasser » le compliment qu’elle devait prononcer tout à l’heure au foyer devant MM. Debienne et Poligny, avait vu avec méchante humeur toute cette foule étourdie se ruer derrière elle. Elle se retourna vers ses camarades et s’inquiéta d’un aussi tumultueux émoi.

Ce fut la petite Jammes, -le nez cher à Grévin, des yeux de myosotis, des joues de roses, une gorge de lis, – qui en donna la raison en trois mots, d’une voix tremblante qu’étouffait l’angoisse :

« C’est le fantôme ! »
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Des esprits moroses pourront s'en plaindre ; moi j'estime qu'il faut s'en féliciter. On n'aura jamais assez d'armes, publiques ou privées, contre le criminel. A quoi ces esprits moroses répliquent qu'à force de parler de crimes, la presse finit par les inspirer. Mais il y a des gens, n'est-ce pas ? avec lesquels on n'a jamais raison...
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Je le suppliai de ne point se fâcher, mais il l'était déjà beaucoup trop pour m'écouter, et il déclara qu'il admirait le doute prudent avec lequel certaines gens (moi) abordaient de loin les problèmes les plus simples, ne se risquant jamais à dire : « ceci est » ou « ceci n'est pas », de telle sorte que leur intelligence aboutissait tout juste au même résultat qui aurait été obtenu si la nature avait oublié de garnir leur boîte crânienne d'un peu de matière grise.
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Et puis, ce costume et ce loup avaient un autre avantage: Raoul allait pouvoir se promener là-dedans "comme chez lui", tout seul, avec le désarroi de son âme et la tristesse de son coeur. Il n'aurait point besoin de feindre; il lui serait superflu de composer un masque pour son visage: il l'avait!
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La fille du professeur Stangerson jeta un long regard sur le quai et, dans le moment que le train commençait à accélérer sa marche, sûre désormais qu’elle ne verrait plus, avant son départ, son petit ami, elle me tendit une enveloppe, par la portière…
- Pour lui ! fit-elle…
Et elle ajouta, soudain, avec une figure envahie d’un si subit effroi, et sur un ton si étrange que je ne pus m’empêcher de songer aux néfastes réflexions de Brignolles :
- A revoir, mes amis !... ou adieu !
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La Compagnie les Apicoles, menée de main de maître par Bernard Bernardin, nous présente une libre adaptation du roman feuilleton de Gaston Leroux sur les mésaventures de Chéri Bibi, un forçat injustement condamné, en direction du bagne de Cayenne. Rébellion, cannibalisme, romantisme et... fatalité.

Entre grand-guignol, numéros de troubadour et cabaret musical, cette adaptation scénique de Chéri Bibi surprend et séduit par son inventivité. Le traitement tout à fait inédit de cette aventure, grâce à une mise en scène astucieuse et dynamique, permet au récit de prendre une nouvelle dimension. On soulignera donc ici le travail de Bruno Bernardin, qui a entrepris le transfert d'un roman fleuve saupoudré d'action, et même parfois d'horreur, vers une œuvre courte (1h15), rythmée et très singulière. Fumées, lumières et éléments de décor contribuent à créer une ambiance tantôt pesante, presque menaçante, tantôt plus enlevée, l'humour restant omniprésent dans le texte et l'interprétation.

L'interprétation, justement, est l'un des piliers du spectacle. Cinq comédiens et une comédienne interprètent à eux seuls près d'une vingtaine de rôles. Tels des clowns blancs, avec le visage peint, chacun d'eux accumule costumes, accents et argots pour faire vivre une galerie de personnages contrastés : des paysans, des condamnés, un capitaine de navire et son second, une religieuse, deux couples d'aristocrates... Cette distribution affiche une belle unité. La talentueuse jeunesse des comédiens sur scène permet de dégager une fraîcheur bienvenue.

Musicalement, l'œuvre se situe au croisement de la nouvelle scène française à texte et de sonorités plus britanniques... On saluera l'effort et l'originalité d'insérer des morceaux chantés dans ce type de spectacle de théâtre moderne. Une démarche audacieuse, qui apporte un nouvel éclairage des plus intéressants.

Si Chéri Bibi, de la Compagnie les Apicoles, n'est pas forcément une œuvre facile d'accès, elle revêt pourtant la forme d'un divertissement très bien ficelé et bourré de talent. Une bien curieuse découverte à recommander aux amoureux de théâtre et d'aventure rétro...

(annonce parue en 2011 pour le théâtre des cinq diamants à Paris)
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Mlle Stangerson, elle, connaît seulement la moitié de l'assassin; mais moi, je connais ses deux moitiés; je connais l'assassin tout entier, moi !... (p.299)
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