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3/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 18/12/1888
Mort(e) à : Neuilly sur Seine , le 20/04/1971
Biographie :

Gaston Wiet est un orientaliste français.

Diplômé de l'École des langues orientales, licencié en droit, Gaston Wiet fut pensionnaire de l'Institut français d'archéologie orientale du Caire en 1909-1911. Professeur assistant à Lyon, où il enseigne l'arabe et le turc, puis professeur au Caire, il est mobilisé en 1914, affecté à l'armée d'Orient comme sous-lieutenant ; il termine la guerre avec le grade de capitaine, décoré par le gouvernement serbe.

En 1919, il reprend ses activités d'enseignant à Lyon, puis à Paris. En 1926, il est nommé directeur du musée d'art arabe du Caire, fonction qu'il exercera jusqu'en 1951. Il devait rédiger de sa main 14 des 35 volumes du catalogue de ce musée, dont il contribua largement à enrichir les collections, notamment dans les domaines des objets mobiliers et de l'épigraphie.

En 1940, Gaston Wiet devient, au Caire, l'un des plus ardents partisans de la France libre et du général de Gaulle.

À son retour en France, en 1951, Gaston Wiet est nommé professeur au Collège de France (chaire de langue et de littérature arabes), fonction qu'il occupera jusqu'en 1959. En 1957, il avait été élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres.

Les travaux de Gaston Wiet comportent une grosse centaine de références dans le catalogue de la BNF
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Aujourd'hui, la puissance de l'Islam faiblit et décline, les Grecs l'emportent sur les musulmans, la coutume du pèlerinage tombe en désuétude, l'on n'entend plus parler de la guerre sainte, les communications sont interceptées et les routes peu sûres, les différents chefs des contrées musulmans s'isolent et se rendent indépendants dans leurs gouvernements, imitant en cela la conduite des satrapes après la mort d'Alexandre. (al-Mas'ûdî, p. 214)
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Dans cette confusion, parmi cette multitude de troupes, quelques individus, en petit nombre, soldats ou autres, ont osé dévaliser plusieurs sujets de cette contrée, ou les arrêter. Nous les avons fait exécuter, pour que les autres en prennent exemple, pour qu’ils refrènent leurs penchants à piller les gens, à porter la main sur leur personne, ou à se livrer à n’importe quelle autre atteinte à leur liberté.

Pour qu’ils sachent, après cette sévère punition, que nous n’aurons aucune indulgence, que nous serons impitoyable, pour qu’ils ne causent aucun dommage aux hommes qui pratiquent des religions diverses, sous prétexte que leurs croyances sont différentes des leurs, tant juifs que chrétiens, que sabéens. Car puisqu’ils payent la capitation, le fait de les défendre est une des obligations de la loi canonique, suivant la parole d’Ali, – sur lui le salut ! – « Ceux qui acquittent la capitation, leurs biens seront comme nos biens, et leur sang comme notre sang. Les sultans doivent veilleur sur les hommes qui leur payent cet impôt, et qui leur obéissent, comme ils veillent sur les musulmans, car ils sont leur sujets. » (Ghazan Khan, pp. 405-406)
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Notre religion et l'empire sont arabes. C'est dans la langue arabe qu'ont été traduites les sciences de toutes les parties du monde ; par elle, leurs données ont été embellies au point de persuader nos cœurs, tandis que les beautés de cette langue circulaient dans nos artères et dans nos veines.

Je juge cela selon ma propre expérience ; j'ai été éduqué dans une langue (celle du Kharezm), dont vouloir dire qu'une science puisse s'éterniser en elle serait aussi étranger qu'un chameau dans une gouttière ou une girafe dans un troupeau de chameaux de race ! Ensuite je me mis à apprendre l'arabe et le persan, et je suis, par conséquent, un intrus dans les deux langues qui s'efforce de s'y perfectionner.

Mais j'avoue que je préfère être insulté en arabe qu'être exalté en persan. Quiconque a étudié un livre scientifique traduit en persan pourra vérifier mon assertion : combien il a perdu d'élégance, comme son bon sens est obscurci, son visage noirci et son utilité supprimée, puisque celle langue n'est bonne que pour raconter les légendes des Chosroès et pour des causeries nocturnes. (al-Birunî, pp. 263-264)
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