- Tu espère trouver la paix, échapper à la rage et à la haine, pourtant tu les recherches aussi, ajouta Kenainath. Tu dois apprendre les deux oies, le chemin vers la guerre et celui vers la paix, à égalité. Ce que nous déchainons, le visage que nous arborons à la bataille, c'est comme un masque de guerre. Tu dois apprendre à le revêtir en esprit, puis le retirer. La paix est notre objectif, la guerre n'est là que pour nous permettre de l'atteindre. alors l'équilibre se révèle possible. Fuir la guerre, la mort, le sang, choisir la vie et l'espoir. Tu dois faire ce choix, à chaque instant de ta vie, afin d'être libre. La guerre n'est pas un état, c'est juste l'absence de paix, un cauchemar temporaire. Nous nous en éveillons sans nous souvenir de sa malédiction, libérés de sa corruption. Nous devenons la mort que pour nous protéger et survivre, mais nous ne l'aimons pas
Lance-toi à ma recherche dans les lieux invisibles, lorsque le monde sera plus enténébré que jamais, et que la victoire paraîtra inaccessible. Je suis Grombrindal, le Nain Blanc, gardien et juge des rancunes, et mon guet est éternel.
Barundin décida de laisser son armure en place. Ce serait peut-être la troisième ou la quatrième fois seulement en dix-sept longues années qu’il ne la porterait pas.
Il avait entendu parler de la convoitise typique des nains pour l’or, y voyant de la simple cupidité. Mais cette réaction-là… C’était tout autre chose, un tel désir pour le métal précieux relevait davantage d’un besoin physique, évoquant l’homme mourant de soif dans le désert et qui découvre soudain de l’eau.
Taillant sur sa droite le bras levé d'un autre antagoniste, il détacha dans un même élan la tête des épaules d'un troisième. La hache runique scintillait de ses feux magiques, répandant une pluie de sang noir jusque dans la barbe du roi. Tout à sa rage vengeresse, Barundin n'en avait cure.
Quand les haches parlent et que le sang coule à flot, ce n’est plus la
richesse mais le caractère bien forgé d’un individu auquel on accorde le plus de prix.
[...]Vous autres, les nains, n'avez qu'une parole, n'est-ce pas ?
- Comme il devrait en aller avec tous les êtres civilisés[...]
De la pierre nous venons et à la pierre nous retournons
C'était bien le hic avec les hommes… À quoi bon nouer des liens d’amitié avec des créatures aussi éphémères ? Le jeu n’en valait franchement pas la chandelle.
Ces simples graines contiennent en elles l’essence même de la bière et donc, en cela, l’essence de notre propre nature ! Car c’est dans la bière que nous en arrivons à juger de nos meilleures qualités, à savoir la connaissance, le talent et la patience ! La bière est plus qu’un breuvage servant à étancher la soif… C’est notre droit légitime, qui nous vient de nos plus lointains ancêtres. C’est le moteur et l’âme de notre peuple, de nos forteresses !