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Critiques de Gavin`s Clemente-Ruiz (292)
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La divine comédie de nos vies

Voilà un roman bien sympathique et survitaminé. Tout bon pour le moral.



C’est l’histoire de quatre amis de longue date unis dans le meilleur et surtout le pire. Quand Jérôme décide d’en finir avec sa vie, les trois autres amis, Sacha, Marc et David vont se souvenir combien un ami tel que Jérôme doit rester des plus vivants dans les tiroirs de la mémoire.



C’est un roman polyphonique où l’on entend chanter, C’est une beau roman, c’est une belle histoire... Un roman qui nous parle d’amitié, de liens, de liberté, d’amour, de choix, avec une plume folichonne qui se lit le sourire aux lèvres.



Une bien jolie découverte que cet auteur qui écrit certainement la main sur le cœur, entouré de vitamines et de soleil.
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Le club des feignasses

C'est le genre de titre qui suggère qu'à la lecture, on va passer un chouette moment de rigolade, une petite bulle légère dans un monde de brutes .

C'est le genre de titre avec lequel, je me sens en totale affinité ... un club auquel j'ai envie d'adhérer .

Mais hélas, le résumé est trompeur et ne laisse rien filtrer du contenu .

A la fin du premier chapitre, puis du second, j'étais fixée , je savais que je ne voulais plus adhérer à ce club...

Ouille ! Je me suis demandée si j'allais continuer , ayant eu des intimes qui faisaient partie de ce club et puis , j'ai lu que l'auteur avait vécu ( une fois lui... ) la même expérience . Alors, même pas peur, même pas mal ! J'ai voulu par respect pour son expérience voir ce qu'il avait fait de ce sujet ...



Béa, Sam (et son amoureux), Elizabeth, et Alice , n'ont apparemment rien en commun et vont faire connaissance dans le lieu qui deviendra leur plus grand point commun. Portés par l'énergie de Bea , ils formeront "Le club des feignasses" , et partageront bien plus qu'une escapade à Saint Malo. Ils partageront leurs secrets, leurs fêlures, leurs faiblesses , une amitié "à la vie , à la mort": Et ensemble , ils deviendront plus forts.



Peut-on rire de tout? ... là est toute la question.

J'avoue qu'au début , j'ai eu du mal .

Le côté "Youpi , bienvenue en enfer mais ce sera un monde merveilleux où on décidera de bien rigoler ", m'a agacée. Dans la vraie vie, rien ne se passe comme ça .

le ton feel-good , le "dégoulinement " de bons sentiments , y contribuent : ça passe ou ça casse. Certains passages , certaines scènes n'ont pas le liant , la légèreté qu'on peut trouver dans les romans anglophones. Les personnages deviennent trop vite des amis, l'argent n'est pas un problème, tout est facile...

MAIS ...

Il se dégage de ces pages , une énergie qu'il faut prendre en compte , une" positive attitude ". Certaines répliques sont très amusantes et la morale de l'histoire est terriblement évidente mais si rarement appliquée... ( Voir le cahier vert...)

Un roman qui dégage énormément d'émotions , qui fait passer du rire aux larmes en trois secondes .

Alors, peut-on rire de tout ?

Moi, j'y suis arrivée grâce à un auteur résolument bienveillant et entrainant et j'en suis pas peu fière !



Attention! : ne lisez pas les commentaires si vous ne voulez pas être spoilé(e)s
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Les Jours heureux ne s'oublient pas

Étonnamment surprise par ce roman, j’ai aimé les questions soulevées ici à travers l’héritage familial, le deuil, les non-dits et la pudeur d’un père qui n’a jamais su dire je t’aime. La touche d’humour a été la bienvenue car elle illumine agréablement ce roman plutôt grave.



Gontran, trente-neuf ans (appelé ainsi car Mickey et Donald furent refusés à l’administration ;-) reçoit un appel de Victoire sa belle-mère: son père ne va bien. Il prend dès lors le premier vol direction l’Espagne et arrivé sur place découvre son père plus seul que jamais. Victoire est partie. La maison est sens dessus de tout. Cerise sur le gâteau, il fait connaissance avec le chien de son père, appelé Gontran car le père voulait se racheter, autant donc l’appeler comme son fils d’autant plus qu’il pète, rote et lèche comme Gontran bébé. Sourire :-).



Durant son séjour, le père et le fils vont se parler comme jamais jusqu’à lors. Et dissiper les nuages de leurs vies. Gontran (le fils, pas le chien) se rend compte que son père n’a jamais oublié sa mère, décédée six ans plus tôt d’un cancer. Il aimait sa femme, peut-être plus qu’il ne fut aimé par elle qui voulait faire un enfant toute seule.



De jolies citations parsèment ce roman:

"Le décès d'un proche rend égoïste. Même six ans après. On ne peut pas partager sa douleur. Encore moins l'expliquer. Ce sont des mots, des sons, des odeurs qui nous ramènent à l'être aimé. Qui nous glissent dans une bulle, et nous écartent des vivants. L'amour rend con, mais la mort renforce."



Tout du long, il y aura des explications, des déclarations, des excuses, des maladresses, un robinet que l’on ouvre après des années de sécheresse.



Les souvenirs qui ne s’oublient pas ont ce pesant d’or pour colorer un peu les tristes mines. On s’accroche à ce qui fut bon et beau. Car comme l’a écrit Camus, il ne faut pas dire : il n’est plus mais il fut. Se rappeler la quintessence de souvenirs heureux permet à l’âme de survivre. Quand tout est noir, le labyrinthe qui mène la mémoire vers ces coins de bonheur est laborieux mais possible.



Merci Gavin’ s Clement Ruiz de m’avoir fait rire, sourire et émue en compagnie de Gontran et son père maladroit. Vous donnez envie d’aimer les imparfaits.



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Le club des feignasses

Ils s'appellent Béa, Elisabeth, Sam, Alice et Greg.



Ils ne se connaissent pas, ils n'ont pas grand chose en commun et pourtant ils vont se retrouver dans la plus improbable des confréries... le club des feignasses, tout un programme!



Une seule chose les lie. Je n'en parlerai pas ici, afin de vous laisser découvrir le dénominateur commun qui va les rassembler. Sachez juste qu'avec un sujet qui peut paraître grave, l'auteur offre pourtant une véritable bouffée d'oxygène à son lecteur.



Ce roman est un coup de coeur du genre. Car les émotions y sont belles, très belles. On se marre, on s'inquiète et on verse sa petite larme. Comme la vie, ce livre est un tourbillon.



Les personnages sont inoubliables et croqués avec une tendresse infinie. Il faut sacrément aimer les autres pour écrire un si joli livre. Populaire et élégant. Poignant et hilarant... J'aime lorsqu'un écrivain transparaît derrière son livre, donne un peu de sa substance à une histoire qui semble toute inventée. C'est une belle personne qui a écrit ces pages, je vous le confirme.



Ce roman fourmille de mille petites bonnes idées qui font de sa lecture un vrai bonheur. On croque dedans à pleine dent, on le dévore sans pouvoir s'arrêter.

Un livre qui donne envie d'aller vers les autres. Qui donne envie de savourer l'instant. Qui fait réfléchir tout en faisant sourire.



Sous une couverture et un titre qui prêtent à sourire, se cache donc un petit trésor de roman qui cache bien son jeu, je ne peux que vous conseiller de vous le procurer!

Je le range dans ma bibliothèque à un endroit où j'aurai l'occasion de le croiser souvent. Comme un clin d'oeil. Comme on salue un vieil ami. Ou comme on doit se rappeller de chaque instant précieux.
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La divine comédie de nos vies

Bon, on connaissait bien déjà la chanson.



Vous savez, le machin là, sur les amours, les amis, les emmerdes…



Mais le truc, c’est que Gavin’s Ruiz dynamite la formule et offre un roman aussi vitaminé que sa couverture psychédélique !



Ils s’appellent Sacha, Jérôme ou David, entre autres. Ce sont des types comme vous et moi, des mecs plus ou moins bien, qui ont le mérite de ressembler à nos potes.



Je me suis régalé à suivre les tribulations de cette bande de potes. A l’heure où les mecs n’ont pas vraiment la côte, j’ai adoré les fêlures, la sincérité et la folie douce de ces sacrés drôles de gars !



Il ne faut pas trop en dire pour ne rien gâcher du plaisir. C’est un roman sur l’amitié, sur la vie qui passe et qui s’offre même le luxe d’étonner son lecteur sur la fin ! C’est un roman follement cinématographique qui offre la part belle aux hommes, pour une fois et leur redonne une place !



J’ai lu ce livre comme je regarde un bon Lelouch. Des hommes, des femmes, sans mode d’emploi mais avec cette jubilation permanente de tourner la page suivante.



Du même auteur, j’avais beaucoup aimé Le Club Des Feignasses et quel bonheur de retrouver son regard tendre et percutant. Il y a tellement de tendresse dans sa façon d’observer les autres qu’ici, le plaisir est renouvelé. Une comédie juste et enlevée, à la fois grand souffle d’air frais et jolie brise émouvante.



C’est un roman court, qui se lit d’une traite, avec un vrai plaisir gourmand ! En ce moment, ils sont terriblement précieux ces livres qui nous permettent de s’évader pour de bon…



Et puis, les types qui font du sport en collant, ça fait craquer, non ?

Non, en fait, c’est vrai.



Pas vraiment !

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Graines de héros

Planter une graine. S'il y a bien quelque chose auquel je crois, c'est cette faculté que possèdent les livres de semer une petite graine dans le coeur de leurs lecteurs. Les livres ne changent pas le monde mais ils permettent un peu parfois de le contempler différemment, de mettre le doigt sur ce qui fait, ce que devient, notre humanité.



De graines, il est question ici, celles que Jorge plante à chaque arbre abattu dans la forêt amazonienne. Comme un super héros qui voudrait un peu sauver le monde.



Ce recueil m'a rappelé ces bouquins que je dévorais gamin. Vous savez, ces « livres dont vous êtes le héros » et dans lesquels vous choisissiez la suite des évènements.



De la même façon, on retrouve ici douze nouvelles, en plus de celle de départ, libre au lecteur ensuite de parcourir chaque nouvelle à sa façon, de manière ludique, selon ses envies.



Au vu du casting de jolis jardiniers qui parsèment ce recueil de leur plume bienveillante, je ne pouvais pas passer à côté. On croise entre autres, ici, des textes d'écrivains chers à mon coeur tels que Virginie Grimaldi, Gavin's Clemente-Ruiz ou Sophie Astrabie, avec une préface signée de l'enchanteresse Agnès Ledig.



Chacun d'entre eux va alors nous faire découvrir un pan de l'histoire de Jorge et des siens. Nous raconter les petites histoires qui font sa vie, autour de ce thème de la déforestation.



Treize nouvelles, pour apercevoir ce que ces graines peuvent donner, grandir et devenir. Treize nouvelles comme une bonne action puisque 1,50 € est reversé à l'UNICEF pour chaque ouvrage vendu.



Personnellement, comme dans tout recueil de textes de différents auteurs, j'ai trouvé du bon et du moins bon. Chacun, selon sa sensibilité, sera touché ou pas par telle ou telle plume, évidemment.



Il reste quelques graines, joliment semées, et qui vous proposeront un très joli moment de lecture même si on aurait parfois aimé que certains textes soient plus long, tant ils fonctionnent bien.



A vous de vous faire un avis et de laisser germer votre petite graine d'espoir ...
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Le club des feignasses

Le club des feignasses de Gavin's Clemente Ruiz Editions Fayard-Mazarine paru fin mars 2018.

Les beaux jours arrivant, des transats sur la couverture, à priori une lecture programmée farniente, plage, bain de soleil , au sortir de l'hiver je me suis dit pourquoi pas . ...

Et me voilà comme deux ronds de flan -expression pour le Cahier vert de Béa ! - ce n'était pas du tout mais alors pas du tout ce à quoi je m'attendais . Et je dis chapeau à Gavin's Clemente Ruiz de nous avoir fait connaitre ce Club atypique de cabossés de la vie, quatre individus de tous âges qui ont pris de plein fouet l'annonce de leur cancer , quatre personnes qui se sont rencontrées au bon moment , qui se sont serrées les coudes et ont décidé de faire face . Bien sur je n'oublie pas la cinquième non malade mais indéfectiblement présente.

Une bien belle histoire pleine de tendresse, de fous rires, de chaleur humaine où chacun d'eux prend le temps de faire un petit bilan et accepte de vivre à plein régime tant qu'il en est encore temps. Un roman réconfortant et plein d'énergie positive qui s'adresse à tous bien portants ou pas.

Un grand merci aux éditions Fayard-Mazarine via NetGalley pour ce partage .



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Le club des feignasses

Ce qui m'a interpellé dans ce livre est bien sûr le titre ainsi que la couverture avec des transats sur le bord de mer, j'ai donc été un peu surprise en découvrant le motif de cette rencontre entre "feignasses". Sous des abords légers d'après la couverture ce roman est beaucoup plus profond et parle de personnages qui ont tous un point commun, ils viennent tous d'apprendre qu'ils ont le cancer.



Tout d'abord nous faisons la connaissance de Béa la quarantaine, personnage haut en couleur qui convoque les hommes de sa vie ainsi que sa fille pour leur apprendre la nouvelle au restaurant. Et puis lorsqu'elle se rend à l'hôpital avec tous ces gens qui compte pour elle, elle va faire la connaissance de Sam, Elisabeth et Alice qui se rendent à l'hôpital pour les mêmes raisons.



Tous ces personnages sont attachants Alice jeune femme qui va prendre sa vie en main à la suite de cette annonce, Elisabeth qui va se rendre compte de l'emprise que son mari à sur elle et Sam qui va tenter de renouer avec ses parents et d'avancer dans sa relation avec Greg.



Quel bon moment de lecture qui n'est à aucun moment larmoyant, c'est un vrai bonheur de suivre ce club, une vraie bouffée d'oxygène.



J'ai également beaucoup été touchée par les remerciements de l'auteur qui nous parle de son vécu par rapport à cette maladie.
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Le club des feignasses

l est sorti il y a deux jours, je l'ai dévoré et il est aujourd'hui chroniqué.

Merci Gavin's Clemente-Ruiz pour ta confiance, ta belle dédicace (il fut lu dans une voiture, dans un lit et dans un avion... Donc quelque part à l'ombre;)) et surtout ta gentillesse. Tu m'avais promis l'envoi du manuscrit lors de l'inauguration du salon du livre Paris. Tu as tenu promesse, à moi de faire de même avec la publication de cette chronique... particulière et différente de d'habitude. Pas évidente d'ailleurs à écrire et pourtant qu'est ce que "j'ai pris mon pied".



"Croix de bois, croix de fer, ...."



Oups non c'est vrai pardon Alexandrine, je ne "spoile" pas. Et cela ne le mérite d'ailleurs absolument pas. Il faut le lire, il faut découvrir cette "superbe" histoire que nous offre Gavin's. Ou comment dédramatiser et "traiter de manière différente" un sujet sensible... Il faut écrire pour externaliser ses peines, pour avancer et les accepter a t on coutume de dire. Facile à dire, mais il faut oser le faire, et il faut surtout que cela soit une histoire cohérente. Carton plein! L'auteur peut être fier de lui, c'est une totale réussite.



Amour et Émotion; mais également entraide et collaboration, soutien, sourires et larmes tant contrairement à ce que la couverture ou la 4ème de couverture laissent augurer, ce n'est pas si léger...



L'écriture et le ton de manière générale le sont par contre. Il m'est régulièrement arrivé d'éclater de rire ou de lire à mon voisin certains passages tant ils sont bien pensés et comiques.



Quel bonheur de suivre les péripéties et autres aventures de Béa, Alice, Sam, Greg et Elisabeth. Entre la timide qui devient extravertie, l'assistée qui se rebelle et agit pour découvrir les choses, notre couple d'homosexuels, le cœur sur la main, qui met l'ambiance (et fait passer quelques messages bien sentis pour faire réfléchir le lecteur, bien joué!) et surtout Béa la battante qui organise les choses, on ne peut que s'attacher aux personnages. Les pages se tournent plus vite qu'il ne faut pour le dire que pour le faire. Johnny, le carnet vert, Bernard, Simon, ... quelques éléments que vous retrouverez tout au long de l'intrigue.



Les chapitres (il y en a 40) sont courts et majoritairement très dynamiques. Entre dialogues ou histoires personnelles, ils sont systématiquement avalés avec célérité. Leurs titres sont idéalement trouvés d'ailleurs. On referme de plus cet opus avec les larmes aux yeux tant la page de remerciements est magnifique. Humaine, émouvante, sincère, on sent réellement que c'est le cœur qui parle. Peut-être est ce la plus dure à coucher sur le papier non?



Allons de l'avant, vivons! Rien n'est plus beau que la vie. Profitons en.



Alors résumons: est ce léger? oui et non! A t on envie de rejoindre ce super club et d'avoir son transat? Oui et non! Est un livre feel good? Clairement oui!! Faut il le lire? Dois je réellement vous répondre? ;-)



Et un mot comme en mille, foncez!Non seulement vous passerez un excellent moment mais je suis certain que vous serez conquis par la plume de l'auteur.



Merci Mazarine, Merci Fayard, Merci et bravo Gavin's (toujours écouter son éditrice...).



Vive le club des feignasses.



5/5


Lien : http://www.alombredunoyer.co..
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Le club des feignasses

Je suis peu habituée à ce genre de lecture. Mais je me suis laissée tenter par cette histoire qui m'avait l'air fraîche et pleine de bonne humeur.

Et au final, j'ai pris plaisir à suivre cette bande de foudingues à travers leurs pérégrinations parisiennes et malouines. Entre joie et tristesse, du rire aux larmes, on est transportés par la joie de vivre et la dynamisme de cette petite bande de feignasses. Un livre touchant et émouvant, une ode à la vie à travers les épreuves qui m'a fait penser par certains côtés à Barbara CONSTANTINE ou encore à Gilles LEGARDINIER. Une petite parcelle d'humanité dans ce qu'elle a de plus vrai, une bonté sans mélange, une amitié partagée, de la tendresse, du soutien, de l'humour et des sentiments délicats.

On rit et on pleure. Le style est vraiment très facile d'accès, certains aspects de l'histoire le sont un peu moyens mais toujours abordés avec beaucoup de doigté, d'empathie et de finesse.

Un bel hommage de l'auteur à une des feignasses les plus chères à son cœur, partie avant l'heure.
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Comment Papa est devenu danseuse étoile

Lucien Minchielli, au chômage depuis un an, passe ses journées à ne rien faire ou presque. Sa fille Sarah, 15 ans, est passionnée de danse, elle suit assidûment les cours donnés par Magda, une ancienne danseuse étoile du Bolchoï, ancienne amie de la mère de Lucien. Celui-ci se met à se métamorphoser du jour au lendemain, reprenant le sport puis s'enthousiasmant d'un coup pour la danse à la stupéfaction de toute la famille. Les repères de tous éclatent, la famille se sépare en deux clans, Paul le fils se rangeant du côté du père, Sarah et sa mère allant se réfugier chez la grand-mère. Que s'est-il passé pour que le père s'investisse à ce point dans cette nouvelle vocation ? La famille va-t-elle pouvoir se retrouver un jour ?

En lisant Comment Papa est devenu danseuse étoile, je m'attendais à découvrir un roman plein d'humour et d'originalité qui m'aurait changé les idées, d'après ce que j'avais pu en lire. Son titre et la couverture nous laissent penser que le livre contient beaucoup de fantaisie et qu'on ne va pas s'ennuyer un instant. Personnellement, même si ce roman se lit bien et que le sujet est pittoresque, je m'attendais à quelque chose de plus drôle. D'autre part, j'ai cru que le narrateur de l'histoire pendant plusieurs chapitres était une fille, cela m'a assez étonnée de voir que c'était en fait un garçon. Je pense que ce livre s'adresse plus à un lectorat adolescent, peut-être cela leur parlerait-il plus car même si j'ai trouvé le début du roman intéressant, la suite m'a moins convaincue.
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Comment Papa est devenu danseuse étoile

J'ai fait connaissance avec la famille Minchielli car le titre et la couverture de l'ouvrage m'ont interpellé. Ce roman se lit rapidement car on suit la narration de Paul le fils de la famille Minchielli, son quotidien et celui de sa famille change quand le père de famille Lucien tombe au chômage.



Un beau jour il décide subitement de se mettre au sport et d'accompagner sa fille Sarah à la danse, il décide suite à cela de devenir danseuse étoile.



Paul trouve refuge chez sa grand-mère ancienne danseuse étoile du Bolchoï.



Mais pourquoi Lucien se prend donc de passion pour la danse à 47 ans passé au point de devenir danseuse étoile? C'est la tout mystère de ce livre au style fluide auquel nous allons assisté.
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Le club des feignasses

C'est une petite pépite que l'on savoure.

Il fait partir d'histoire ou se dit qu'elle actrice pour jouer Béa, Alice,Sam, Elisabeth (Greg et Simon) et les autres personnages.

Cela va jouer entre Paris, la vallée de Chevreuse, Saint Malo et La Salpêtrière

Avant la lecture de ce livre, mon niveau était 0 connaissance sur la maladie qu'on en commun les personnages.

J'ai rie sur la maladie c'est très rare.

C'est un livre qui donne encore plus envie d'aimer la vie avec ses imperfections.

Le final est bourrait de justesse et d'humanité.
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Les Zinzins de l'histoire

Les Zinzins de l'Histoire tire le portrait de personnages de l'histoire du monde, complètement frappés, loufoques, sanguinaires, drôles ou malades, à travers les siècles et les continents.



On y retrouve aussi bien des « visages connus », comme les soeurs Papin, Néron, Gengis Khan ou Agatha Christie, mais aussi d'autres personnages moins célèbres, tous aussi zinzins les uns que les autres. Ils ont dirigé ou changé le monde, créé ou surpris, rêvé ou haï, mais de quelle manière...



Ils ont tous en commun d'avoir un grain de folie, une étincelle qui les a fait déraper soit dans la folie soit dans l'horreur la plus totale.



L'auteur , ancien rédacteur au dui routard et romancier ( le club des feignasses en 2016,) s'est amusé à classer, hommes et femmes confondus ces zinzins , en différentes catégories et selon des critères de « zinzinologie » variés. Parmi eux, on retrouve entre autres des très connus comme Charlemagne : les doux dingues, personnages excentriques, loufoques, insolites et doux rêveurs, comme Sylvain Dornon, ancien berger, et boulanger de son état, qui rêva de relier Paris-Moscou sur des échasses (ce qu'il fit !) , épopée totalement folle racontée par le livre.



Dans les fous furieux, on a Boadicée, cheffe de guerre celte à la chevelure rousse, qui combattit avec ses filles et qui demeure encore une figure de courage ; les affreux sanguinaires, où l'on retrouve la reine malgache, Ranavalona Ière, qui assistait du premier étage de son palais aux décapitations et autres dépeçages...



Un ouvrage pop, graphique, grâce aux illustrations colorées de Wassim pour un livre aussi instructif et ludique, avec des textes souvent dense pour un grand voyage à l'intérieur de la folie des hommes parfois cruels sanguinaires ou plus déjantés.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Les Jours heureux ne s'oublient pas

Gontran, 39 ans, est marié à une femme formidable avec qui il a un adolescent de 15 ans. Sa mère est décédé quelques années auparavant, laissant son père, veuf, seul et éploré. Ce dernier a rapidement refait sa vie avec Victoire, avec qui il est parti vivre en Espagne, décision motivée par le fait de tourner rapidement la page d’une grande partie de sa vie. Mais Victoire s’inquiète de l’état de santé physique et moral de son compagnon et appelle son fils à la rescousse. Gontran prend l’avion pour rejoindre son père et le découvre affaiblit, voire carrément dépressif. Il se rend compte que ce dernier n’a pas fait le deuil de sa femme et qu’il est en proie aux souvenirs incessants, aux remords et chagrins continuels.



Gavin’s Clemente Ruiz ne vire pas dans le pathos, puisqu’il n’écrit pas un récit larmoyant pour faire pleurer dans les chaumières. Bien au contraire, Les jours heureux ne s’oublient pas est lumineux, tendre, plein d’espoir et de moments de bonheur, avec des scènes remplies d’humour.



La relation qui lie Gontran à son père est particulière ; certains peuvent s’y identifier, au contraire d’autres personnes. Tous les deux sont assez pudiques vis-à-vis de leurs sentiments : ils n’ouvrent pas leurs cœurs, mais se contentent de faits et gestes plutôt que de paroles directes. C’est assez touchant de voir ces deux hommes, qui se sont séparés avec les années et l’éloignement géographique, se retrouver ensemble, puis se redécouvrir. Gontran apprend à connaître des facettes de son père qu’il ignorait jusqu’alors et dont il n’aurait jamais soupçonné l’existence. Ils se montrent plus attentionnés l’un envers l’autre, jusqu’à débloquer le canal des souvenirs et des secrets inavoués. Gontran va alors découvrir tout un pan de l’histoire d’amour de ses parents qu’il ignorait totalement, partagé entre incrédulité et stupeur. C’est à partir de cet instant qu’il va comprendre qu’il ne connaissait ses parents qu’à travers ce qu’ils lui donnaient à voir et pas réellement tels qu’ils étaient. C’est souvent le fait des connaissances que nous côtoyons dans notre quotidien, que nous pensons connaître, sans pour autant soupçonner un seul instant la partie de l’iceberg immergée, bien enfouie et camouflée derrière des couches épaisses de non-dits.



C’est un livre sur la famille, sur les secrets et les non-dits, mais aussi sur l’amour familial, les sentiments, la mort, le deuil et les souvenirs qui nous restent. Le plus dur étant de continuer à vivre après la perte d’un être cher, de poursuivre sa vie alors que chaque minute du quotidien est hanté par les souvenirs des moments heureux passés avec cette personne. Une terrible épreuve que vit le père de Gontran depuis plusieurs années, qui n’arrive pas à se départir des souvenirs de sa femme ni à se séparer des biens matériels qui la relie à elle. S’en séparer reviendrait à tirer un trait définitif sur son existence puis à l’effacer progressivement de sa mémoire, d’où la difficulté à passer à l’acte. Mais vivre continuellement dans le passé n’aide pas non plus pour avancer dans l’avenir et se reconstruire. Un dilemme titanesque, qu’il faut pouvoir combattre par soi-même.



La présence de Gontran va aider son père à tourner définitivement la page de sa vie passée pour en écrire de nouvelles, toujours aussi belles. A 39 ans, Gontran se rend compte que les rôles sont maintenant inversés, puisque c’est à son tour de prendre soin de son père, comme son père a pris soin de lui quand il était enfant. Une relation parent-enfant que questionne l’auteur avec sensibilité et humanité.



Un roman attendrissant qui exploite la relation père-fils et les difficultés qui émanent de cet amour familial. Une lecture qui fait du bien, qui traite d'un sujet triste, le deuil, avec un mélange de douceur, d'émotions et d'humour.
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Les Jours heureux ne s'oublient pas

Gontran reçoit un appel affolé de Victoire, l'amie de son père. Celui-ci, veuf depuis six ans, va mal, son état requiert la présence de son fils à ses côtés.

Mais son père habite en Espagne. Gontran organise ce voyage en un éclair pour partir au chevet de celui qui pourtant n'a jamais été très présent dans sa vie.

Depuis la mort de sa mère la relation ne s'est pas vraiment améliorée. Il faut dire que mère et fils avaient une relation fusionnelle, laissant peu de place à celui qui s'est avéré plus un géniteur qu'un père attentif et tendre.



À son arrivée, la surprise est grande. Son père est seul dans une maison encombrée de tant d'objets, cartons, souvenirs que la vie semble figée dans une solitude morne et triste.

Seul, avec sa vieille camionnette et son chien Gontran, le père est figé dans le passé et son amour pour la défunte.



Ces quelques jours ensemble sont une occasion unique pour les deux hommes de se rapprocher, s'écouter, se parler. Et miracle, Gontran décide de faire venir aussi son fils pour que pères et fils se retrouvent enfin.



Comment faire son deuil, comment parler avec son enfant lorsque l'on s'est tu toute sa vie, comment avancer quand tout autour de vous vous rappelle sans cesse le passé qui ne reviendra plus, et comment lâcher prise alors que l'on est tellement occupé à vouloir tout gérer, organiser, diriger dans sa vie et celle de ceux qui nous entourent.



Un roman tendre et positif sur le deuil, la relation parents enfants, les questions et les mots que l'on n'ose pas s'avouer, l'amour que l'on donne à ses enfants ou que l'on retient sans comprendre les conséquences de cette attitude, le couple et l'amour parfois à sens unique.

Et quel plaisir d'avoir découvert ce roman en Espagne autour d'un bon chocolate y churros et d'une paella Valenciana, ça ne pouvait pas être plus adapté !
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Les Jours heureux ne s'oublient pas





Gontran reçoit un appel de Victoire, la femme avec laquelle son père a « refait sa vie » après le décès de son épouse, la mère de Gontran. Victoire lui demande de venir car Manuel « ne va pas bien ».

Gontran s’envole donc pour l’Espagne, et découvre un homme que finalement il connaît peu : son père.



Au départ, l’incompréhension préside à ces retrouvailles. La maison de Manuel est encombrée de vieilleries, son esprit de souvenirs. Le veuf semble englué dans une existence qui anesthésie sa volonté.



Peu à peu Gontran lève le voile sur le passé de ses parents, le dialogue devient possible. La complicité. L’amour.



Le roman a une jolie couverture bleue.

Le bleu du ciel, des nuages qui se dispersent.

Un garçon sur les épaules de son père.

Gontran sur les épaules de Manuel ?

Ou bien peut-être l’enfant est-il Léo, le fils de Gontran ?



D’une certaine façon l’histoire se répète. Les parents élèvent leurs enfants, qui grandissent et deviennent à leur tour parents. Leurs propres parents vieillissent, et ils se retrouvent à s’en occuper… comme s’il s’agissait d’enfants.



La plume de Gavin’s Clemente Ruiz est tendre, parfois drôle, et toute en nuances, comme la vie

« La vie de mon père n’est jamais noire ou blanche, sa vie est noire ET blanche. »



Des thématiques essentielles sont abordées :



- le mariage « Pour le meilleur et pour le pire. Ce n’est pas une alternative. L’un ne va pas sans l’autre. »

- le deuil « On ne sait pas pourquoi on aime les gens. Quand ils sont là, on agit, on fait, on vit. Ce n’est qu’après - - leur départ qu’on sait. »

- la paternité

- la transmission
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Graines de héros

Graines de héros est un recueil de nouvelles au profit d’une bonne cause.



Publié en poche par Le livre de poche, il vous offre la possibilité de faire une bonne action tout en se faisant plaisir :



1 livre acheté = 1,5 € reversé à UNICEF



Le recueil regroupe des auteurs connus pour leur livres et leurs univers plutôt feelgood, qui se sont lancés dans l’écriture collaborative à la manière d’un cadavre exquis revisité.



Mathias Tripard, jeune homme lauréat du concours d’écriture organisé dans le cadre du Prix UNICEF de littérature jeunesse sur le thème de « Héroïnes et héros du quotidien : change le monde avec tes mots », à lancé la perche et amorcé l’histoire autour du thème de l’écologie. Avec brio d’ailleurs.



A partir de ce même premier chapitre, les auteurs se sont regroupés pour écrire trois destins alternatifs au personnage de Jorge, qui se bat en Équateur contre la déforestation. A sa manière.



– Julien Sandrel, Laure Manel, Gavin’s Clemente-Ruiz, Sophie Tal Men racontent l’avenir de Jorge, trente ans plus tard



– Aurélie Valognes, Lena Walker, Romain Puértolas, Lorraine Fouchet partent à l’aventure avec le jeune garçon



– Baptiste Beaulieu, Serena Giuliano, Sophie Astrabie Virginie Grimaldi réveillent l’Esprit du fleuve Napo.



Tous les auteurs ont joliment joué le jeu, certains avec facétie (il n’y a bien que le texte de Serena Giuliano que j’ai trouvé personnellement un peu déplacé). Le principe de les voir jouer à se répondre est sympathique et réussi, avec de belles valeurs à la clé.



A lire pour le plaisir et faire plaisir autour de soi. Et à acheter pour la cause !
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Le club des feignasses

Quel navet !

C'est mal écrit et pas intéressant.

Le comble a été atteint quand l'infirmière de la chimio fait la danse du crabe devant les malades !

Malheureusement j'ai bien connu le cancer d'un proche et ce n'est pas du tout comme cela que ça se passe. Enfin, c'était à l'institut Curie.

Alors oui, on peut faire de l'humour sur des choses graves mais pas de cette manière clownesque.

C'est n'importe quoi.

Les personnages n'ont aucune épaisseur.

C'est creux.

Passez votre chemin sans regret.
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Comment Papa est devenu danseuse étoile

Il s'agit d'un premier roman. C'est Paul, l'adolescent de la famille qui raconte l'histoire. Le regard qu'il porte sur sa famille est assez juste. Comme le titre le laisse entendre, le récit est léger, agréable. Il y a de petites touches d'humour, ou plutôt quelques passages qui prêtent à sourire, mais je m'attendais à en trouver plus que ça (ce que suggérait la photo de couverture).



La famille Minchielli est dans la norme.

[...]

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